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32.4. Options de kickstart

Les options suivantes peuvent être regroupées dans un fichier kickstart. Si vous préférez utiliser une interface graphique pour la création du fichier kickstart, vous pouvez utiliser l'application Kickstart Configurator. Reportez-vous à la Chapitre 33, Kickstart Configurator pour plus d'informations.

Note

Si l'option est suivie du signe égal (=), vous devez indiquer une valeur après ce signe. Dans les exemples de commandes, les options entre parenthèses ([]) sont des arguments facultatifs pour la commande.
auth ou authconfig (requis)
Définit les options d'authentification pour le système. Cette commande est similaire à la commande authconfig qui peut être exécutée après l'installation. Par défaut, les mots de passe sont normalement chiffrés et non masqués.
  • --enablenis — Active la prise en charge NIS. Par défaut, --enablenis utilise tout domaine trouvé sur le réseau. Un domaine doit presque toujours être défini manuellement à l'aide de l'option --nisdomain=.
  • --nisdomain= — Nom de domaine NIS à utiliser pour les services NIS.
  • --nisserver= — Serveur à utiliser pour les services NIS (diffusions par défaut).
  • --useshadow ou --enableshadow — utilise des mots de passe fantômes.
  • --enableldap — Active la prise en charge LDAP dans /etc/nsswitch.conf, permettant ainsi à votre système de récupérer les informations sur les utilisateurs (UID, répertoires de base, shell, etc.) depuis un répertoire LDAP. Cette option ne peut être utilisée que si le paquetage nss-pam-ldapd est installé. Vous devez également spécifier un serveur et un nom distinct de base, ou DN (de l'anglais 'Distinguished Name') de base avec --ldapserver= et --ldapbasedn=.
  • --enableldapauth — Utilise LDAP comme méthode d'authentification. Cette option active le module pam_ldap pour l'authentification et le changement de mots de passe à l'aide d'un répertoire LDAP. Cette option ne peut être utilisée que si le paquetage nss-pam-ldapd est installé. Vous devez également spécifier un serveur et un nom distinct de base, ou DN (de l'anglais 'Distinguished Name') de base avec --ldapserver= and --ldapbasedn=. Si votre environnement n'utilise pas TLS (Transport Layer Security), utilisez alors l'interrupteur --disableldaptls afin de vous assurer que le fichier de configuration en résultant fonctionne correctement.
  • --ldapserver= — Si vous avez spécifié --enableldap ou --enableldapauth, utilisez cette option pour préciser le nom du serveur LDAP à utiliser. Cette option est définie dans le fichier /etc/ldap.conf.
  • --ldapbasedn= — Si vous avez spécifié --enableldap ou --enableldapauth, utilisez cette option pour préciser le nom DN dans l'arborescence de votre répertoire LDAP où sont stockées les informations utilisateur. Cette option est définie dans le fichier /etc/ldap.conf.
  • --enableldaptls — Utilise les recherches TLS ('Transport Layer Security'). Cette option permet à LDAP d'envoyer des noms d'utilisateur ainsi que des mots de passe cryptés à un serveur LDAP avant l'authentification.
  • --disableldaptls — N'utilise pas les recherches TLS ('Transport Layer Security') dans un environnement qui utilise LDAP pour l'authentification.
  • --enablekrb5 — Utilise Kerberos 5 pour authentifier des utilisateurs. Kerberos lui-même n'a aucune notion des répertoires personnels, des UID ou des shells. Si vous l'activez, vous devez donc faire connaître les comptes des utilisateurs à cette station de travail en activant LDAP, NIS ou Hesiod ou en utilisant la commande /usr/sbin/useradd. Pour pouvoir utiliser cette option, le paquetage pam_krb5 doit avoir été installé.
  • --krb5realm= — Le realm (aussi appelé zone) de Kerberos 5 auquel appartient votre poste de travail.
  • --krb5kdc= — Le ou les KDC servant les requêtes pour le realm. Si votre realm comporte plusieurs KDC, séparez leurs noms par des virgules (,).
  • --krb5adminserver= — Le KDC de votre realm qui exécute également kadmind. Ce serveur, qui ne peut être exécuté que sur le KDC maître si vous avez plusieurs KDC, gère les changements de mot de passe et autres requêtes administratives.
  • --enablehesiod — Active la prise en charge Hesiod pour rechercher les répertoires personnels de l'utilisateur, les UID et les shells. Vous trouverez plus d'informations sur la configuration et l'utilisation d'Hesiod sur votre réseau dans /usr/share/doc/glibc-2.x.x/README.hesiod, qui est inclus dans le paquetage glibc. Hesiod est une extension de DNS qui utilise des enregistrements DNS pour stocker des informations sur des utilisateurs, des groupes et divers autres éléments.
  • --hesiodlhs et --hesiodrhs — Valeurs Hesiod LHS (de l'anglais « left-hand side », ou côté gauche) et RHS (de l'anglais « right-hand side », ou côté droit), définies dans /etc/hesiod.conf. La bibliothèque Hesiod utilise ces valeurs pour rechercher un nom dans DNS, d'une manière similaire à l'utilisation d'un DN (de l'anglais « Distinguished Name ») de base par LDAP.
    Pour rechercher des informations d'utilisateur sur jim, la bibliothèque Hesiod recherchera jim.passwd<LHS><RHS>, ce qui devrait résoudre un enregistrement TXT contenant une chaîne identique à une entrée de cet utilisateur dans le fichier passwd : jim:*:501:501:Jungle Jim:/home/jim:/bin/bash. Pour rechercher des groupes, la bibliothèque Hesiod recherchera plutôt dans jim.group<LHS><RHS>.
    Pour rechercher des utilisateurs et groupes par numéro, faîtes de 501.uid un CNAME pour jim.passwd, et de 501.gid un CNAME pour jim.group. Remarquez que la bibliothèque ne place pas de point (.) devant les valeurs LHS et RHS lorsqu'une recherche est effectuée. Ainsi, si les valeurs LHS et RHS doivent avoir un point devant elles, vous devrez inclure le point dans les valeurs que vous avez défini dans --hesiodlhs et --hesiodrhs.
  • --enablesmbauth — Permet l'authentification des utilisateurs sur un serveur SMB (habituellement un serveur Samba ou Windows). La prise en charge de l'authentification SMB ne reconnait pas les répertoires de base, les UIDs, ou les shells. Si vous activez SMB, vous devrez faire connaître les comptes utilisateurs à la station de travail en activant LDAP, NIS, ou Hesiod à l'aide de la commande /usr/sbin/useradd.
  • --smbservers= — Nom des serveurs à utiliser pour l'authentification SMB. Si vous devez spécifier plusieurs serveurs, séparez-les par des virgules (,).
  • --smbworkgroup= — Le nom du groupe de travail pour les serveurs SMB.
  • --enablecache — Active le service nscd. Ce service met en cache les informations relatives aux utilisateurs, aux groupes ainsi que d'autres types d'informations. Cette mise en cache est particulièrement utile si vous choisissez de diffuser sur votre réseau des informations sur des groupes et des utilisateurs en utilisant NIS, LDAP ou Hesiod.
  • --passalgo — Pour paramétrer l'algorithme de hachage SHA-256, exécutez la commande authconfig --passalgo=sha256 --kickstart.
    Pour paramétrer l'algorithme de hachage SHA-512, exécutez authconfig --passalgo=sha512 --kickstart.
    Supprimez l'option --enablemd5 si elle est présente.
autopart (optionnel)
Crée automatiquement des partitions — une partition racine de 1 Go ou plus (/), une partition swap et une partition boot appropriée à l'architecture. Une ou plusieurs des tailles de partition par défaut peuvent être redéfinies via la directive part.
  • --encrypted — Est-ce que tous les périphériques avec prise en charge doivent être chiffrés par défaut ? Ceci revient à cocher la case Chiffrer sur l'écran du partitionnement initial.
  • --passphrase= — Fournit une phrase de passe par défaut pour le système entier pour tous les périphériques chiffrés.
  • --escrowcert=URL_of_X.509_certificate — Stocke les clés de chiffrement de données de tous les volumes chiffrés, comme les fichiers se trouvant dans /root, chiffrés à l'aide du certificat X.509 de l'URL spécifié avec URL_of_X.509_certificate. Les clés sont stockées en tant que fichiers séparés pour chaque volume chiffré. Cette option n'est utile que si --encrypted est spécifié.
  • --backuppassphrase= — Ajoute une phrase de passe générée de manière aléatoire pour chaque volume chiffré. Stocke ces phrases de passe dans des fichiers séparés dans /root, chiffrés à l'aide du certificat X.509 spécifié avec --escrowcert. Cette option n'est utile que si --escrowcert est spécifié.
autostep (optionnel)
Similaire à interactive, sauf qu'il passe à l'écran suivant pour vous. Cette option est principalement utilisée pour le débogage.
  • --autoscreenshot — Fait une capture d'écran de chaque étape de l'installation, puis copie les images sur /root/anaconda-screenshots une fois l'installation terminée. Ceci est très utile pour la documentation.
bootloader (requis)
Spécifie la manière dont le chargeur de démarrage devrait être installé. Cette option est requise pour les installations et les mises à niveau.

Important

Si vous sélectionnez le mode texte pour une installation kickstart, assurez-vous de spécifier vos choix pour les options de partitionnement, de chargeur de démarrage, et de sélection de paquetage(s). Ces étapes sont automatisées en mode texte, et anaconda ne peut pas vous réclamer les informations qui peuvent manquer. Si vous ne présentez pas de choix pour ces options, anaconda stoppera le processus d'installation.
  • --append= — Spécifie les paramètres du noyau. Pour préciser des paramètres multiples, séparez-les par des espaces. Par exemple :
    bootloader --location=mbr --append="hdd=ide-scsi ide=nodma"
  • --driveorder — Spécifie le premier disque dur dans l'ordre de démarrage du BIOS. Par exemple :
    bootloader --driveorder=sda,hda
  • --location= — Spécifie l'emplacement de l'enregistrement d'amorçage. Les valeurs possibles sont : mbr (par défaut), partition (installe le chargeur d'amorçage dans le premier secteur de la partition qui contient le noyau) ou none (n'installe pas de chargeur d'amorçage).
  • --password= — Lors de l'utilisation de GRUB, définit le mot de passe du chargeur d'amorçage de GRUB en fonction de celui spécifié avec cette option. Ceci devrait être utilisé pour restreindre l'accès au shell GRUB, avec lequel des options de noyau arbitraires peuvent être passées.
  • --md5pass= — Si vous utilisez GRUB, cette option est similaire à --password= sauf que le mot de passe devrait déjà être chiffré.
  • --upgrade — Met à niveau la configuration actuelle du chargeur d'amorçage tout en conservant les anciennes entrées. Cette option n'est disponible que pour les mises à jour.
clearpart (optionnel)
Supprime des partitions du système, avant d'en créer de nouvelles. Par défaut, aucune partition n'est supprimée.

Note

Si clearpart est utilisée, la commande --onpart ne peut pas être utilisée sur une partition logique.
  • --all — Supprime toutes les partitions du système.
  • --drives= — Spécifie à partir de quels disques supprimer les partitions. Par exemple, toutes les partitions sont supprimées des deux premiers disques du contrôleur IDE primaire comme suit :
    clearpart --drives=hda,hdb --all
    Pour supprimer un périphérique à multiples chemins d'accès (multipath) qui n'utilise pas LVM (Logical Volume Management), veuillez utiliser le format disk/by-id/dm-uuid-mpath-WWID, où WWID est l'identifiant unique world-wide identifier du périphérique. Par exemple, pour supprimer un disque avec le WWID 2416CD96995134CA5D787F00A5AA11017, utilisez :
    clearpart --drives=disk/by-id/dm-uuid-mpath-2416CD96995134CA5D787F00A5AA11017
    Les périphériques multipath qui utilisent LVM ne sont assemblés qu'après l'analyse du fichier Kickstart par anaconda. Ainsi, vous ne pouvez pas spécifier ces périphériques sous le format dm-uuid-mpath. Pour supprimer un périphérique multipath qui utilise LVM, veuillez utiliser le format disk/by-id/scsi-WWID, où WWID est l'identifiant unique world-wide identifier du périphérique. Par exemple, pour supprimer un disque avec le WWID 58095BEC5510947BE8C0360F604351918, utilisez :
    clearpart --drives=disk/by-id/scsi-58095BEC5510947BE8C0360F604351918

    Avertissement

    Les noms de périphériques tels que mpatha ne sont pas spécifiques à un disque en particulier. Le disque nommé /dev/mpatha pendant une installation peut ne pas être celui auquel vous vous attendez. Ainsi, la commande clearpart pourrait cibler le mauvais disque :
  • --initlabel — Initialise l'étiquette de disque selon la configuration par défaut de votre architecture (par exemple msdos pour x86). Cette commande est utile pour éviter que le programme d'installation ne demande s'il doit initialiser l'étiquette de disque lorsqu'il installe un nouveau disque dur.
  • --linux — Supprime toutes les partitions Linux.
  • --none (default) — Ne pas supprimer de partitions.
cmdline (optionnel)
Effectue l'installation dans un mode de ligne de commande complètement non interactif. Toute demande d'interaction arrête l'installation. Ce mode est utile sur des systèmes IBM System z avec le terminal 3270 sous z/VM et l'applet de messages du système d'exploitation sur LPAR. L'utilisation recommandée est en conjonction avec RUNKS=1 et ks=. Reportez-vous à la Section 26.6, « Paramètres pour installations kickstart ».
device (optionnel)
Sur la plupart des systèmes PCI, le programme d'installation détecte automatiquement les cartes Ethernet et SCSI correctement. Cependant, sur les systèmes plus anciens et sur certains systèmes PCI, kickstart a besoin d'un indice pour trouver les bons périphériques. La commande device, qui indique au programme d'installation d'installer des modules supplémentaires, a le format suivant :
device <moduleName> --opts=<options>
  • <moduleName> — À remplacer par le nom du module de noyau qui doit être installé.
  • --opts= — Options à passe au module du noyau. Par exemple :
    --opts="aic152x=0x340 io=11"
    
driverdisk (optionnel)
Des disquettes de pilotes peuvent être utilisées lors d'installations kickstart. Vous devrez copier le contenu des disquettes de pilotes sur le répertoire racine d'une partition sur le disque dur du système. Puis vous devrez utiliser la commande driverdisk afin de dire au programme d'installation où chercher la disquette du pilote.
driverdisk <partition> --source=<url> --biospart=<biospart> [--type=<fstype>]
Un emplacement de réseau peut également être spécifié pour la disquette de pilotes :
driverdisk --source=ftp://path/to/dd.img
driverdisk --source=http://path/to/dd.img
driverdisk --source=nfs:host:/path/to/img
  • <partition> — Partition contenant le disque du pilote.
  • <url> — URL du disque du pilote. Les emplacements NFS peuvent être donnés sous la forme nfs:host:/path/to/img.
  • <biospart> — Partition BIOS contenant le disque du pilote (par exemple, 82p2).
  • --type= — Type de système de fichiers (par exemple, vfat ou ext2).
firewall (optionnel)
Cette option correspond à l'écran Configuration du pare-feu du programme d'installation :
firewall --enabled|--disabled [--trust=] <device> <incoming> [--port=]
  • --enabled ou --enable — Rejette les connexions entrantes qui ne répondent pas aux requêtes sortantes, comme les réponses DNS ou les requêtes DHCP. Si l'accès aux services exécutés sur cette machine est nécessaire, vous pouvez choisir d'autoriser des services spécifiques à traverser le pare-feu.
  • --disabled ou --disable — Ne pas configurer de règles iptables.
  • --trust= — Si vous ajoutez un périphérique à cet endroit (eth0, par exemple), vous permettez au trafic en provenance de ce périphérique de traverser le pare-feu. Pour ajouter plusieurs périphériques à la liste, utilisez --trust eth0 --trust eth1. Ne mettez PAS de virgule entre les périphériques énumérés comme comme le montre le mauvais format suivant : --trust eth0, eth1.
  • <incoming> — À remplacer par un ou plusieurs des éléments suivants afin de permettre aux services spécifiés de traverser le pare-feu.
    • --ssh
    • --telnet
    • --smtp
    • --http
    • --https
    • --ftp
  • --port= — Permet de spécifier les ports par lesquels il est possible de traverser le pare-feu en utilisant le format port:protocole. Par exemple, pour autoriser l'accès IMAP au travers de votre pare-feu, indiquez imap:tcp. Vous pouvez également spécifier les ports numériques de façon explicite ; par exemple, pour autoriser les paquets UDP sur le port 1234, indiquez 1234:udp. Pour spécifier plusieurs ports, séparez-les par des virgules (,).
firstboot (optionnel)
Détermine si firstboot est lancé la première fois que le système est démarré. Si activé, le paquetage firstboot doit être installé. Si elle n'est pas spécifiée, cette option est désactivée par défaut.
  • --enable ou --enabled — L'Agent de configuration est démarré la première fois que le système est lancé.
  • --disable ou --disabled — L'Agent de configuration n'est pas démarré la première fois que le système est lancé.
  • --reconfig — Active l'Agent de configuration pour qu'il soit lancé lors du démarrage du système en mode de reconfiguration. Ce mode active les options de configuration de la langue, souris, du clavier, mot de passe root, niveau de sécurité, ainsi que les options de configuration du fuseau horaire en plus de celles par défaut.
graphical (optionnel)
Effectue l'installation kickstart en mode graphique. Cette option est par défaut.
halt (optionnel)
Arrête le système une fois que l'installation est terminée. Cette option est similaire à une installation manuelle, où anaconda affiche un message et attend que l'utilisateur appuie sur une touche avant de redémarrer. Lors d'une installation kickstart, si aucune méthode d'achèvement n'est spécifiée, cette option est utilisée par défaut.
L'option halt est l'équivalent de la commande shutdown -h.
Pour d'autres méthode de finalisation, reportez-vous aux options kickstart poweroff, reboot et shutdown.
ignoredisk (optionnel)
Fait en sorte que l'installeur ignore les disques spécifiés. Cette option est utile si vous utilisez l'autopartitionnement et que vous voulez vous assurer que certains disques seront ignorés. Par exemple, sans ignoredisk, le kickstart échouera pour tout essai de déploiement sur un cluster SAN, vu que l'installeur détecte les chemins passifs au SAN qui ne renvoient aucune table de partitions.
La syntaxe est la suivante :
ignoredisk --drives=drive1,drive2,...
driveN peut avoir l'une des valeurs suivantes : sda, sdb,..., hda,... etc.
Pour ignorer un périphérique à multiples chemins d'accès (multipath) qui n'utilise pas LVM (Logical Volume Management), veuillez utiliser le format disk/by-id/dm-uuid-mpath-WWID, où WWID est l'identifiant unique world-wide identifier du périphérique. Par exemple, pour ignorer un disque avec le WWID 2416CD96995134CA5D787F00A5AA11017, utilisez :
ignoredisk --drives=disk/by-id/dm-uuid-mpath-2416CD96995134CA5D787F00A5AA11017
Les périphériques multipath qui utilisent LVM ne sont assemblés qu'après l'analyse du fichier Kickstart par anaconda. Ainsi, vous ne pouvez pas spécifier ces périphériques sous le format dm-uuid-mpath. Pour ignorer un périphérique multipath qui utilise LVM, veuillez utiliser le format disk/by-id/scsi-WWID, où WWID est l'identifiant unique world-wide identifier du périphérique. Par exemple, pour ignorer un disque avec le WWID 58095BEC5510947BE8C0360F604351918, utilisez :
ignoredisk --drives=disk/by-id/scsi-58095BEC5510947BE8C0360F604351918

Avertissement

Les noms de périphériques tels que mpatha ne sont pas spécifiques à un disque en particulier. Le disque nommé /dev/mpatha pendant une installation peut ne pas être celui auquel vous vous attendez. Ainsi, la commande ignoredisk pourrait cibler le mauvais disque.
  • --only-use — spécifie une liste de disques que l'installateur doit utiliser. Tous les autres disques seront ignorés. Par exemple, pour utiliser le disque sda lors d'une installation et pour ignorer tous les autres disques :
    ignoredisk --only-use=sda
    Pour inclure un périphérique multipath qui n'utilise pas LVM :
    ignoredisk --only-use=disk/by-id/dm-uuid-mpath-2416CD96995134CA5D787F00A5AA11017
    Pour inclure un périphérique qui utilise LVM :
    ignoredisk --only-use=disk/by-id/scsi-58095BEC5510947BE8C0360F604351918
install (optionnel)
Indique au système d'installer un nouveau système plutôt que de mettre à niveau un système existant. Ce mode est celui par défaut. Pour l'installation, vous devez spécifier le type d'installation à partir de cdrom, harddrive, nfs ou url (pour des installations FTP, HTTP, ou HTTPS). La commande install et la commande de méthode d'installation doivent être sur différentes lignes.
  • cdrom — Effectue l'installation à partir du premier lecteur optique sur le système.
  • harddrive — Installation à partir d'une arborescence d'installation Red Hat sur un disque local, celui-ci doit être de type vfat ou ext2.
    • --biospart=
      Partition BIOS à partir de laquelle installer (comme 82).
    • --partition=
      Partition à partir de laquelle installer (comme sdb2).
    • --dir=
      Répertoire contenant le répertoire variant de l'arborescence d'installation de Red Hat.
    Par exemple:
    harddrive --partition=hdb2 --dir=/tmp/install-tree
  • nfs — Effectue l'installation à partir du serveur NFS spécifié.
    • --server=
      Spécifie le serveur à partir duquel l'installation doit être effectuée (nom d'hôte ou IP).
    • --dir=
      Répertoire contenant le répertoire variant de l'arborescence d'installation de Red Hat.
    • --opts=
      Options de montage à utiliser pour monter l'export NFS (facultatif).
    Par exemple:
    nfs --server=nfsserver.example.com --dir=/tmp/install-tree
  • url — Effectue l'installation à partir d'une arborescence d'installation sur un serveur distant via FTP, HTTP, ou HTTPS.
    Par exemple:
    url --url http://<server>/<dir>
    ou :
    url --url ftp://<username>:<password>@<server>/<dir>
interactive (optionnel)
Procède à une installation interactive, mais utilise les informations du fichier kickstart pour fournir les valeurs par défaut. Pendant l'installation, anaconda vous posera des questions à chaque étape. Vous pouvez accepter les valeurs du fichier kickstart en cliquant sur Suivant ou changer les valeurs et cliquer sur Suivant pour continuer. Reportez-vous à la commande autostep.
iscsi (optionnel)
iscsi --ipaddr= [options].
Spécifie le stockage iSCSI supplémentaire qui doit être attaché lors de l'installation. Si vous utilisez le paramètre iscsi, vous devrez aussi assigner un nom au nœud iSCSI, en utilisant le paramètre iscsiname, qui doit apparaître plus tôt dans le fichier kickstart.
Nous recommandons, autant que possible, de configurer le stockage iSCSI dans le BIOS du système, ou dans le microprogramme (iBFT pour les systèmes Intel), plutôt que d'utiliser le paramètre iscsi. Anaconda détecte et utilise automatiquement les disques configurés dans le BIOS ou le microprogramme, et aucune configuration particulière n'est nécesssaire au fichier kickstart.
Si vous devez utiliser le paramètre iscsi, assurez-vous que le réseautage est activé au début de l'installation et que le paramètre iscsi apparaît dans le fichier kickstart avant de vous référer aux disques iSCSI avec des paramètres tels que clearpart ou ignoredisk.
  • --port= (obligatoire) — le numéro du port (habituellement, --port=3260)
  • --user= — le nom d'utilisateur requis pour s'authentifier avec la cible
  • --password= — le mot de passe qui correspond au nom d'utilisateur spécifié pour la cible
  • --reverse-user= — nom d'utilisateur requis pour s'authentifier avec l'initiateur depuis une cible qui utilise l'authentification CHAP inversée
  • --reverse-password= — mot de passe correspondant au nom d'utilisateur spécifié pour l'initiateur
iscsiname (optionnel)
Assigne un nom à un noeud iSCSI spécifié par le paramètre iscsi. Si vous utilisez le paramètre iscsi dans votre fichier kickstart, vous devrez spécifier iscsiname plus tôt dans le fichier kickstart.
keyboard (requis)
Définit le type de clavier par défaut pour le système. Les types de claviers disponibles sont :
  • be-latin1 — Belge
  • bg_bds-utf8 — Bulgare
  • bg_pho-utf8 — Bulgare (Phonétique)
  • br-abnt2 — Brésilien (ABNT2)
  • cf — Français canadien
  • croat — Croatien
  • cz-us-qwertz — Tchèque
  • cz-lat2 — Tchèque (qwerty)
  • de — Allemand
  • de-latin1 — Allemand (latin1)
  • de-latin1-nodeadkeys — Allemand (latin1 sans les touches mortes)
  • dvorak — Dvorak
  • dk — Danois
  • dk-latin1 — Danois (latin1)
  • es — Espagnol
  • et — Estonien
  • fi — Finlandais
  • fi-latin1 — Finlandais (latin1)
  • fr — Français
  • fr-latin9 — Français (latin9)
  • fr-latin1 — Français (latin1)
  • fr-pc — Français (pc)
  • fr_CH — Français suisse
  • fr_CH-latin1 — Français suisse (latin1)
  • gr — Grec
  • hu — Hongrois
  • hu101 — Hongrois (101 touches)
  • is-latin1 — Islandais
  • it — Italien
  • it-ibm — Italien (IBM)
  • it2 — Italien (it2)
  • jp106 — Japonais
  • ko — Coréen
  • la-latin1 — Amérique Latine
  • mk-utf — Macédonien
  • nl — Néerlandais
  • no — Norvégien
  • pl2 — Polonais
  • pt-latin1 — Portugais
  • ro — Roumain
  • ru — Russe
  • sr-cy — Serbe
  • sr-latin — Serbe (latin)
  • sv-latin1 — Suédois
  • sg — Suisse allemand
  • sg-latin1 — Suisse allemand (latin1)
  • sk-qwerty — Slovaque (qwerty)
  • slovene — Slovène
  • trq — Turc
  • uk — Royaume-Uni
  • ua-utf — Ukrainien
  • us-acentos — U.S. International
  • us — Anglais américain
Les fichiers /usr/lib/python2.6/site-packages/system_config_keyboard/keyboard_models.py sur systèmes 32 bit ou /usr/lib64/python2.6/site-packages/system_config_keyboard/keyboard_models.py sur systèmes 64 bit contiennent aussi cette liste et font partie du paquetage system-config-keyboard.
lang (requis)
Définit la langue à utiliser durant l'installation et la langue par défaut à utiliser sur le système installé. Par exemple, pour définir la langue comme français, le fichier kickstart devrait contenir la ligne suivante :
lang en_US
Le fichier /usr/share/system-config-language/locale-list fournit une liste de codes de langues valides dans la première colonne de chaque ligne et fait partie du paquetage system-config-language.
Certaines langues (principalement le chinois, le japonais, le coréen et les langues indo-aryennes), ne sont pas prises en charge durant l'installation en mode texte. Si l'une de ces langues est spécifiée en utilisant la commande lang, l'installation continuera en anglais bien que le système aura langue spécifiée par défaut.
langsupport (déprécié)
Le mot clé langsupport est déconseillé et son utilisation provoquera l'affichage d'un message d'erreur à l'écran et l'arrêt de l'installation. Au lieu d'utiliser ce mot clé langsupport, vous devriez maintenant lister les groupes de paquetages de support pour toutes les langues que vous souhaitez prendre en charge dans la section %packages de votre fichier kickstart. Par exemple, ajouter la prise en charge du français signifie que vous devriez ajouter le texte suivant à %packages :
@french-support
logging (optionnel)
Cette commande contrôle la journalisation d'erreurs d'anaconda durant l'installation. Elle n'a pas d'effet sur le système installé.
  • --host= — Envoyer les informations de connexion à l'hôte distant donné, celui-ci doit exécuter un processus syslogd configuré pour accepter une connexion distante.
  • --port= — Si le processus distant syslogd utilise un autre port que celui par défaut, celui-ci peut être spécifié avec cette option.
  • --level= — Débogage, informations, avertissement, erreur, ou critique.
    Spécifie le niveau minimum de messages qui apparaissent sur tty3. Tous les messages seront toutefois toujours envoyés dans le fichier journal indépendamment de ce niveau.
logvol (optionnel)
Crée un volume logique pour la gestion du volume logique (LVM de l'anglais Logical Volume Management) avec la syntaxe suivante :
logvol <mntpoint> --vgname=<name> --size=<size> --name=<name> <options>
Les options sont les suivantes :
  • --noformat Indique d'utiliser un volume logique existant et de ne pas le formater.
  • --useexisting — Indique au système d'utiliser un volume logique existant et de le reformater.
  • --fstype= — Configure le type de système de fichiers pour le volume logique. Les valeurs valides sont xfs, ext2, ext3, ext4, swap, vfat, et hfs.
  • --fsoptions= — Spécifie une chaîne d'options libres à utiliser lors du montage du système de fichiers. Cette chaîne sera ensuite copiée sur le fichier /etc/fstab du système installé et devrait se trouver entre guillemets.
  • --grow= — Indique que le volume logique doit occuper, le cas échéant, tout l'espace disponible ou l'espace maximal défini.
  • --maxsize= — Définit la taille maximale, en méga-octets, lorsque le volume logique est paramétré pour occuper davantage d'espace. Spécifiez une valeur entière telle que 500 (sans ajouter d'unité à la fin).
  • --recommended= — Définit la taille du volume logique automatiquement.
  • --percent= — Spécifie le montant de l'agrandissement du volume logique, en pourcentage de l'espace libre se trouvant dans le groupe de volumes une fois que tout volume logique de taille statique est pris en compte. Cette option doit être utilisée en conjonction avec les options --size et --grow pour logvol.
  • --encrypted — Spécifie que ce volume logique devrait être chiffré à l'aide de la phrase de passe fournie dans l'option --passphrase. Si vous ne spécifiez pas de phrase de passe, anaconda utilisera la phrase de passe globale par défaut, qui est définie avec la commande autopart --passphrase, si aucune phrase de passe par défaut n'a été définie, anaconda arrêtera l'installation et vous demandera de fournir une phrase de passe.
  • --passphrase= — Spécifie la phrase de passe à utiliser lors du chiffrement de ce volume logique. Cette option ne peut rien faire si elle n'est pas utilisée en conjonction avec l'option --encrypted.
  • --escrowcert=URL_of_X.509_certificate — Stocke les clés de chiffrement de données de tous les volumes chiffrés, comme les fichiers se trouvant dans /root, chiffrés à l'aide du certificat X.509 de l'URL spécifié avec URL_of_X.509_certificate. Les clés sont stockées en tant que fichiers séparés pour chaque volume chiffré. Cette option n'est utile que si --encrypted est spécifié.
  • --backuppassphrase= — Ajoute une phrase de passe générée de manière aléatoire pour chaque volume chiffré. Stocke ces phrases de passe dans des fichiers séparés dans /root, chiffrés à l'aide du certificat X.509 spécifié avec --escrowcert. Cette option n'est utile que si --escrowcert est spécifié.
Crée tout d'abord la partition, puis le groupe de volume logique et enfin le volume logique. Par exemple :
part pv.01 --size 3000 
volgroup myvg pv.01
logvol / --vgname=myvg --size=2000 --name=rootvol
Crée tout d'abord la partition, puis le groupe de volume logique et enfin le volume logique. devant occuper 90% de l'espace restant dans le groupe de volumes. Par exemple :
part pv.01 --size 1 --grow
volgroup myvg pv.01
logvol / --vgname=myvg --size=1 --name=rootvol --grow --percent=90
mediacheck (optionnel)
Si cette option est donnée, elle forcera anaconda à exécuter mediacheck sur le support d'installation. Cette commande requiert que les installations soient suivies, elle est donc désactivée par défaut.
monitor (optionnel)
Si la commande monitor n'est pas donnée, anaconda utilisera X pour détecter automatiquement vos paramètres de moniteur. Essayez cette option avant de configurer manuellement votre moniteur.
  • --hsync= — Spécifie la fréquence de synchronisation horizontale de l'écran.
  • --monitor= — Utilise le moniteur spécifié ; le nom du moniteur doit provenir de la liste des moniteurs présente dans /usr/share/hwdata/MonitorsDB qui se trouve dans le paquetage hwdata. Cette liste peut aussi être trouvée sur l'écran de configuration X du configurateur Kickstart. Ceci est ignoré si hsync ou --vsync est fourni. Si aucune information relative au moniteur n'est fournie, le programme d'installation essayera de les détecter automatiquement.
  • --noprobe= — Ne pas tenter de détecter le moniteur.
  • --vsync= — Spécifie la fréquence de synchronisation verticale de l'écran.
mouse (déprécié)
Le mot-clé souris est obsolète.
network (optionnel)
Configure les informations réseau pour le système cible et active les périphériques réseau dans l'environnement de l'installateur. Le périphérique spécifié dans la première commande network est automatiquement activé si l'accès réseau est requis pendant l'installation, par exemple pendant une installation réseau ou une installation sur VNC. À partir de Red Hat Enterprise Linux 6.1, vous pourrez aussi explicitement requérir qu'un périphérique soit activé dans l'environnement de l'installateur avec l'option --activate.

Important

Si vous devez manuellement spécifier des paramètres réseau pendant une installation kickstart (qui aurait normalement été automatisée), veuillez ne pas utiliser network. Démarrez plutôt le système avec l'option asknetwork (reportez-vous à la Section 32.10, « Lancement d'une installation kickstart »), ce qui invitera anaconda à vous demander les paramètres réseau au lieu d'utiliser les paramètres par défaut. anaconda demandera cela avant de récupérer le fichier kickstart.
Une fois que la connexion réseau est établie, vous pourrez seulement reconfigurer les paramètres réseau avec ceux qui sont spécifiés dans votre fichier kickstart.

Note

Il vous sera demandé des informations sur votre réseau uniquement :
  • avant de récupérer le fichier kickstart si vous utilisez l'option de démarrage asknetwork
  • lorsque le réseau est accédé, une fois que le fichier kickstart a été récupéré, si le réseau n'a pas été utilisé pour la récupération et si vous n'avez pas fourni de commandes réseau kickstart
  • --activate — active ce périphérique dans l'environnement de l'installateur.
    Si vous utilisez l'option --activate sur un périphérique qui a déjà été activé (par exemple, une interface que vous avez configuré avec des options de démarrage de manière à ce que le système puisse retrouver le fichier kickstart), le périphérique est ré-activé pour utiliser les détails mentionnés dans le fichier kickstart.
    Utilisez l'option --nodefroute pour empêcher le périphérique d'utiliser la route par défaut.
    L'option activate est nouvelle dans Red Hat Enterprise Linux 6.1.
  • --bootproto= — Un de dhcp, bootp, ibft, ou static.
    L'option ibft est nouvelle dans Red Hat Enterprise Linux 6.1.
    L'option bootproto utilise dhcp par défaut. bootp et dhcp sont traitées de la même manière.
    La méthode DHCP utilise un serveur DHCP pour obtenir la configuration de mise en réseau. Comme vous pouvez le supposer, la méthode BOOTP est similaire et requiert un serveur BOOTP pour fournir la configuration de mise en réseau. Pour demander à un système d'utiliser DHCP, la ligne suivante est nécessaire :
    network --bootproto=dhcp
    Pour demander à un ordinateur d'utiliser BOOTP afin d'obtenir sa configuration de connexion au réseau, utilisez la ligne suivante dans le fichier kickstart :
    network --bootproto=bootp
    Pour demander à un ordinateur d'utiliser la configuration spécifiée dans iBF, utilisez :
    network --bootproto=ibft
    La méthode statique requiert que vous spécifiez l'adresse IP, le masque réseau, la passerelle et le nom de serveur (nameserver) dans le fichier kickstart. Comme son nom l'implique, ces informations sont statiques et seront utilisées pendant et après l'installation.
    Toutes les informations de configuration réseau statique doivent être spécifiée sur une seule ligne ; vous ne pourrez pas entourer les lignes avec des barres obliques inversées comme il est d'usage sur une ligne de commande. Ainsi, une ligne qui spécifie un réseau statique dans un fichier kickstart est plus complexe que les lignes spécifiant DHCP, BOOTP, ou iBFT. Remarquez que les exemples sur cette page possèdent des lignes de rupture pour des raisons de présentation uniquement, ces lignes ne fonctionneraient pas dans un fichier kickstart réel.
    network --bootproto=static --ip=10.0.2.15 --netmask=255.255.255.0
     --gateway=10.0.2.254 --nameserver=10.0.2.1
    
    Vous pouvez aussi configurer de multiples noms de serveurs ici. Pour faire ainsi, spécifiez-les dans une liste et séparez-les par des virgules (,)dans la ligne de commande.
    network --bootproto=static --ip=10.0.2.15 --netmask=255.255.255.0
     --gateway=10.0.2.254 --nameserver 192.168.2.1,192.168.3.1
    
  • --device= — spécifie le périphérique à configurer (et éventuellement à activer) avec la commande network. Pour la première commande network, --device= aura pour défaut (dans l'ordre de préférence) l'un de :
    1. périphérique spécifié par l'option de démarrage ksdevice
    2. périphérique activé automatiquement pour récupérer le fichier kickstart
    3. périphérique sélectionné dans la boîte de dialogue Périphériques réseau (Networking Devices)
    Le comportement de toute commande network suivant n'est pas spécifié si son option --device est manquante. Prenez soin de bien spécifier une option --device pour toute commande réseau au-delà de la première.
    Vous pouvez spécifier un périphérique dans l'une des cinq manières suivantes :
    • le nom du périphérique de l'interface, par exemple eth0
    • l'adresse MAC de l'interface, par exemple 00:12:34:56:78:9a
    • le mot-clé link, qui spécifie la première interface avec son lien dans l'état up
    • le mot-clé bootif, qui utilise une adresse MAC que pxelinux a défini dans la variable BOOTIF. Définissez IPAPPEND 2 dans votre fichier pxelinux.cfg pour que pxelinux soit défini dans la variable BOOTIF.
    • le mot-clé ibft, qui utilise l'adresse MAC de l'interface spécifiée par iBFT
    network --bootproto=dhcp --device=eth0
  • --ip= — adresse IP du périphérique.
  • --ipv6= — adresse IPv6 du périphérique, ou auto pour utiliser la découverte de voisins automatique, ou encore dhcp pour utiliser DHCPv6.
  • --gateway= — Spécifie la passerelle par défaut sous la forme d'une adresse IPv4 ou IPv6.
  • --nameserver= — Serveur de noms primaire sous la forme d'une adresse IP. De multiples serveurs de noms devront être séparés par des virgules.
  • --nodefroute — Empêche que l'interface soit définie en tant que route par défaut. Utilisez cette option lorsque vous activez des périphériques supplémentaires avec l'option --activate=, avec un NIC sur un sous-réseau séparé pour une cible iSCSI par exemple.
    L'option nodefroute est nouvelle dans Red Hat Enterprise Linux 6.1.
  • --nodns — Ne pas configurer de serveur DNS.
  • --netmask= — Masque réseau du périphérique.
  • --hostname= — Nom d'hôte pour le système installé.
  • --ethtool= — Spécifie les paramètres de niveau inférieur pour le périphérique réseau qui sera passé au prgramme ethtool.
  • --onboot= — Pour activer/désactiver le périphérique lors du démarrage.
  • --dhcpclass= — La classe DHCP.
  • --mtu= — Le MTU du périphérique.
  • --noipv4 — Désactive IPv4 sur ce périphérique.
  • --noipv6 — Désactive IPv6 sur ce périphérique.
part ou partition (requis pour les installations, ignoré pour les mises à jour)
Crée une partition sur le système.
S'il existe plus d'une installation Red Hat Enterprise Linux sur le système et sur des partitions différentes, le programme d'installation demandera à l'utilisateur quelle installation mettre à jour.

Avertissement

Toutes les partitions créées sont formatées durant le processus d'installation à moins que --noformat et --onpart soient utilisées.

Important

Si vous sélectionnez le mode texte pour une installation kickstart, assurez-vous de spécifier vos choix pour les options de partitionnement, de chargeur de démarrage, et de sélection de paquetage(s). Ces étapes sont automatisées en mode texte, et anaconda ne peut pas vous réclamer les informations qui peuvent manquer. Si vous ne présentez pas de choix pour ces options, anaconda stoppera le processus d'installation.
Pour un exemple détaillé de part en action, reportez-vous à la Section 32.4.1, « Exemple de partitionnement avancé ».
  • <mntpointmultipath --name= --device= --rule=><mntpoint> est l'emplacement où la partition est montée et doit être sous l'une des formes suivantes :
    • /<path>
      Par exemple, /, /usr, /home
    • swap
      La partition utilisée comme espace de swap.
      Pour déterminer automatiquement la taille de la partition swap, utilisez l'option --recommended :
      swap --recommended
      La taille assignée sera effective mais ne sera pas calibrée précisément pour votre système.
      Si vous souhaitez définir la partition swap plus précisément, reportez-vous à la Section 9.15.5, « Schéma de partitionnement recommandé » pour les architectures x86, AMD64 et Intel 64 et à la Section 16.17.5, « Schéma de partitionnement recommandé » pour les architectures IBM POWER.
    • raid.<id>
      La partition utilisée pour le RAID logiciel (reportez-vous à laraid).
    • pv.<id>
      La partition est utilisée pour LVM (consultez logvol).
  • --size= — Taille minimale de la partition en méga-octets. Spécifiez ici un nombre entier, tel que 500 (ne spécifiez pas d'unité).

    Important

    Si la valeur --size est trop petite, l'installation échouera. Définissez la valeur de --size comme étant le montant d'espace minimal dont vous aurez besoin. Pour des recommandations sur la taille, reportez-vous à la Section 9.15.5, « Schéma de partitionnement recommandé ».
  • --grow — Indique au système que la partition doit occuper, le cas échéant, tout l'espace disponible ou l'espace maximal défini.

    Note

    Si vous utilisez --grow= sans avoir paramétré --maxsize= sur une partition swap, Anaconda limitera la taille maximale de la partition swap. Pour les systèmes possédant moins de 2 Go de mémoire physique, la limite imposée est égale à deux fois le montant de mémoire physique. Pour les systèmes possédant plus de 2 Go, la limite imposée est égale à la taille de la mémoire physique plus 2 Go.
  • --maxsize= — Taille maximale de la partition, en méga-octets, lorsque la partition est paramétrée pour occuper davantage d'espace. Spécifiez un nombre entier tel que 500 (n'incluez pas d'unité).
  • --noformat — Spécifie que la partition ne devrait pas être formatée, à utiliser avec la commande --onpart.
  • --onpart= ou --usepart= — Spécifie le périphérique sur lequel placer la partition. Par exemple :
    partition /home --onpart=hda1
    place /home sur /dev/hda1.
    Le périphérique doit déjà exister sur le système ; l'option --onpart ne le créera pas.
  • --ondisk= ou --ondrive= — Force la création de la partition sur un disque en particulier. Par exemple, --ondisk=sdb place la partition sur le second disque SCSI du système.
    Pour spécifier un périphérique à multiples chemins d'accès (multipath) qui n'utilise pas LVM (Logical Volume Management), veuillez utiliser le format disk/by-id/dm-uuid-mpath-WWID, où WWID est l'identifiant unique world-wide identifier du périphérique. Par exemple, pour spécifier un disque avec le WWID 2416CD96995134CA5D787F00A5AA11017, utilisez :
    part / --fstype=ext3 --grow --asprimary --size=100 --ondisk=disk/by-id/dm-uuid-mpath-2416CD96995134CA5D787F00A5AA11017
    Les périphériques multipath qui utilisent LVM ne sont assemblés qu'après l'analyse du fichier Kickstart par anaconda. Ainsi, vous ne pouvez pas spécifier ces périphériques sous le format dm-uuid-mpath. Pour spécifier un périphérique multipath qui utilise LVM, veuillez utiliser le format disk/by-id/scsi-WWID, où WWID est l'identifiant unique world-wide identifier du périphérique. Par exemple, pour spécifier un disque avec le WWID 58095BEC5510947BE8C0360F604351918, utilisez :
    part / --fstype=ext3 --grow --asprimary --size=100 --ondisk=disk/by-id/scsi-58095BEC5510947BE8C0360F604351918

    Avertissement

    Les noms de périphériques tels que mpatha ne sont pas spécifiques à un disque en particulier. Le disque nommé /dev/mpatha pendant une installation peut ne pas être celui auquel vous vous attendez. Ainsi, la commande part pourrait cibler le mauvais disque ou la mauvaise partition.
  • --asprimary — Force l'allocation automatique de la partition comme partition primaire, sinon le partitionnement échouera.
  • --type= (remplacé par fstype) — Cette option n'est plus disponible. Utilisez fstype.
  • --fsoptions= — Spécifie une chaîne d'options libres à utiliser lors du montage du système de fichiers. Cette chaîne sera ensuite copiée sur le fichier /etc/fstab du système installé et devrait se trouver entre guillemets.
  • --fsprofile — Spécifie un type d'usage devant être passé au programme qui crée un système de fichiers sur cette partition. Un type d'usage définit une variété de paramètres de réglage à utiliser lors de la création d'un système de fichiers. Pour que cette option fonctionne, le système de fichiers doit prendre en charge le concept des types d'usage et il doit y avoir un fichier de configuration répertoriant les types valides. Pour ext2, ext3, et ext4, ce fichier de configuration est /etc/mke2fs.conf.
  • --fstype= — Configure le type de système de fichiers pour la partition. Les valeurs valides sont xfs, ext2, ext3, ext4, swap, vfat, et hfs.
  • --recommended — Définit la taille de la partition automatiquement.
  • --onbiosdisk — Force la création de la partition sur un disque particulier, comme le BIOS l'a découvert.
  • --encrypted — Spécifie que cette partition devrait être chiffrée à l'aide de la phrase de passe fournie dans l'option --passphrase. Si vous ne spécifiez pas de phrase de passe, anaconda utilisera la phrase de passe globale par défaut, qui est définie avec la commande autopart --passphrase, si aucune phrase de passe est définie, alors anaconda arrêtera l'installation et vous demandera d'en fournir une.
  • --passphrase= — Spécifie la phrase de passe à utiliser lors du chiffrement de cette partition. Cette option ne peut rien faire si elle n'est pas utilisée en conjonction avec l'option --encrypted.
  • --escrowcert=URL_of_X.509_certificate — Stocke les clés de chiffrement de données de toutes les partitions chiffrées en tant que fichiers /root, chiffrés à l'aide du certificat X.509 depuis l'URL spécifié avec URL_of_X.509_certificate. Les clés sont stockées en tant que fichiers séparés pour chaque partition chiffrée. Cette option n'est utile que dans le cas où l'option --encrypted est spécifiée.
  • --backuppassphrase= — Ajoute une phrase de passe générée de manière aléatoire pour chaque partition chiffrée. Stocke ces phrases de passe dans différents fichiers dans /root, chiffrés à l'aide du certificat X.509 spécifié avec --escrowcert. Cette option n'est utile que si --escrowcert est spécifiée.
  • --label= — assigne une étiquette à une partition individuelle.

Note

Si le partitionnement échoue pour une raison ou une autre, des messages de diagnostiques seront affichés sur la console virtuelle 3.
poweroff (optionnel)
Éteindre le système une fois l'installation terminée. Normalement, lors d'une installation manuelle, anaconda affiche un message et attend que l'utilisateur appuie sur une touche avant de redémarrer. Lors d'une installation kickstart, si aucune méthode d'achèvement n'est spécifiée, l'option halt est utilisée par défaut.
L'option poweroff est équivalente à la commande shutdown -p.

Note

L'option poweroff est fortement dépendante du matériel du système utilisé. Plus particulièrement, certains composants matériels, tels que le BIOS, l'APM (de l'anglais, Advanced Power Management), et l'ACPI (de l'anglais Advanced Configuration and Power Interface), doivent être en mesure d'interagir avec le noyau du système. Pour obtenir plus d'informations sur les capacités APM/ACPI de votre système, veuillez contacter votre fournisseur.
Pour d'autres méthode de finalisation, reportez-vous aux options kickstart halt, reboot et shutdown.
raid (optionnel)
Assemble un périphérique RAID logiciel. Cette commande se présente sous la forme suivante :
raid <mntpoint> --level=<level> --device=<mddevice> <partitions*>
  • <mntpoint> — Emplacement où le système de fichier RAID a été monté. S'il est sur /, le niveau RAID doit être égal à 1, à moins qu'une partition de démarrage (/boot) ne soit présente. Si une partition de démarrage est présente, la partition /boot doit être de niveau 1 et la partition racine (/) peut être de n'importe quel autre type disponible. Les <partitions*> (ce qui dénote que de multiples partitions peuvent être répertoriées) répertorient les identificateurs RAID à ajouter à la matrice de disques RAID.

    Important

    Si un périphérique RAID a été préparé et n'a pas été reformaté pendant l'installation, assurez-vous que la version des métadonnées RAID correspond bien à 0.90 si vous souhaitez mettre les partitions /boot et PReP sur le périphérique RAID.
    La version des métadonnées par défaut mdadm de Red Hat Enterprise Linux 6 n'est pas prise en charge pour le périphérique de démarrage.
  • --level= — Précise le niveau RAID à utiliser (0, 1 ou 5).
  • --device= — Spécifie le nom du périphérique RAID à utiliser (md0 ou md1, par exemple). Les périphériques RAID qui vont de md0 à md15, et ne peuvent être utilisés qu'une seule fois chacun.
  • --spares= — Spécifie le nombre de périphériques de secours alloués à la matrice RAID. Ces périphériques servent à reconstruire la matrice en cas de mauvais fonctionnement du disque.
  • --fsprofile — Spécifie un type d'usage devant être passé au programme qui crée un système de fichiers sur cette partition. Un type d'usage définit une variété de paramètres de réglage à utiliser lors de la création d'un système de fichiers. Pour que cette option fonctionne, le système de fichiers doit prendre en charge le concept des types d'usage et il doit y avoir un fichier de configuration répertoriant les types valides. Pour ext2, ext3, et ext4, ce fichier de configuration est /etc/mke2fs.conf.
  • --fstype= — Configure le type de système de fichiers pour la partition RAID. Les valeurs valides sont xfs, ext2, ext3, ext4, swap, vfat, et hfs.
  • --fsoptions= — Spécifie un chaîne d'options sous forme libre à utiliser lors du montage du système de fichiers. Cette chaîne sera copiée dans le fichier /etc/fstab du système installé et devrait se trouver entre guillemets.
  • --noformat — Indique au système d'utiliser un périphérique RAID existant et de ne pas formater la matrice RAID.
  • --useexisting — Indique au système d'utiliser un périphérique RAID existant et de le reformater.
  • --encrypted — Spécifie que ce périphérique RAID devrait être chiffré à l'aide de la phrase de passe fournie dans l'option --passphrase. Si vous ne spécifiez pas de phrase de passe, anaconda utilisera la phrase de passe globale par défaut, qui est définie avec la commande autopart --passphrase, si aucune phrase de passe est définie, alors anaconda arrêtera l'installation et vous demandera d'en fournir une.
  • --passphrase= — Spécifie la phrase de passe à utiliser lors du chiffrement de ce périphérique RAID. Cette option ne peut rien faire si elle n'est pas utilisée en conjonction avec l'option --encrypted.
  • --escrowcert=URL_of_X.509_certificate — Stocke la clé de chiffrement des données pour ce périphérique dans un fichier dans /root, chiffré à l'aide du certificat X.509 depuis l'URL spécifié avec URL_of_X.509_certificate. Cette option n'est utile que si l'option --encrypted est spécifiée.
  • --backuppassphrase= — Ajoute une phrase de passe générée de manière aléatoire. Stocke la phrase de passe dans un fichier dans /root, chiffré à l'aide du certificat X.509 et spécifié avec --escrowcert. Cette option n'est utile que si l'option --escrowcert est spécifiée.
L'exemple suivant montre comment créer une partition RAID niveau 1 pour /, et une partition RAID niveau 5 pour /usr, en supposant qu'il existe trois disques SCSI sur le système. Il crée également trois partitions swap, une sur chaque disque.
part raid.01 --size=60 --ondisk=sda
part raid.02 --size=60 --ondisk=sdb 
part raid.03 --size=60 --ondisk=sdc
part swap --size=128 --ondisk=sda  
part swap --size=128 --ondisk=sdb  
part swap --size=128 --ondisk=sdc
part raid.11 --size=1 --grow --ondisk=sda  
part raid.12 --size=1 --grow --ondisk=sdb  
part raid.13 --size=1 --grow --ondisk=sdc
raid / --level=1 --device=md0 raid.01 raid.02 raid.03  
raid /usr --level=5 --device=md1 raid.11 raid.12 raid.13
Pour un exemple détaillé de raid en action, reportez-vous à la Section 32.4.1, « Exemple de partitionnement avancé ».
reboot (optionnel)
Redémarrer une fois l'installation terminée (aucune argument). Normalement, kickstart affiche un message et attend que l'utilisateur appuie sur une touche avant de redémarrer.
L'option reboot est équivalente à la commande shutdown -r.
Spécifiez reboot afin de complètement automatiser l'installation lors d'une installation en mode cmdline sur System z.
Pour d'autres méthode de finalisation, reportez-vous aux options kickstart halt, poweroff et shutdown.
L'option halt est la méthode d'achèvement par défaut si aucune autre méthode n'est spécifiée explicitement dans le fichier kickstart.

Note

L'utilisation de l'option reboot peut résulter en une boucle d'installation sans fin, selon le support et la méthode d'installation.
repo (optionnel)
Configure des dépôts yum supplémentaires qui peuvent être utilisés comme sources pour l'installation de paquetages. Plusieurs lignes repo peuvent être spécifiées.
repo --name=<repoid> [--baseurl=<url>| --mirrorlist=<url>]
  • --name= — L'id du dépôt. Cette option est requise.
  • --baseurl= — L'URL du dépôt. Les variables qui peuvent être utilisées dans les fichiers de configuration du dépôt yum (de l'anglais, yum repo config files) ne sont pas prises en charge ici. Vous pouvez soit utiliser cette option, soit --mirrorlist, mais pas les deux.
  • --mirrorlist= — URL désignant une liste de miroirs pour le dépôt. Les variables qui peuvent être utilisées dans les fichiers de configuration du dépôt yum ne sont pas prises en charge ici. Vous pouvez soit utiliser cette option, soit --baseurl, mais pas les deux.
rootpw (requis)
Attribue le mot de passe root à l'argument <password>.
rootpw [--iscrypted] <password>
  • --iscrypted — Si cette option est présente, l'argument du mot de passe est supposé être déjà crypté.
selinux (optionnel)
Définit l'état de SELinux sur le système installé. SELinux se met en mode enforcing par défaut dans anaconda.
selinux [--disabled|--enforcing|--permissive]
  • --enforcing — Active SELinux en appliquant la politique ciblée par défaut.

    Note

    Si l'option selinux n'est pas présente dans le fichier kickstart, SELinux est activé et défini en tant que --enforcing par défaut.
  • --permissive — Retourne des avertissements basés sur la politique SELinux, mais n'applique pas cette politique en question.
  • --disabled — Désactive totalement SELinux sur le système.
Pour plus d'informations concernant SELinux pour Red Hat Enterprise Linux, reportez-vous au Guide de déploiement Red Hat Enterprise Linux 6.
services (optionnel)
Modifie l'ensemble de services par défaut qui seront exécutés sous le niveau d'exécution par défaut. La liste des services désactivés ("disabled") est traitée avant la liste des services activés ("enabled"). Ainsi, si un service apparaît dans les deux liste, il sera activé.
  • --disabled — Désactive les services offerts dans la liste des services séparés par des virgules (,).
  • --enabled — Active les services offerts dans la liste de services séparés par des virgules (,).

Important

Si vous incluez des espaces dans la liste séparée par des virgules, kickstart activera ou désactivera les services se trouvant du début de la liste jusqu'au premier espace. Par exemple :
services --disabled auditd, cups,smartd, nfslock
ne désactivera que le service auditd. Pour désactiver les quatre services , cette entrée ne devrait pas inclure d'espaces entre les services :
services --disabled auditd,cups,smartd,nfslock
shutdown (optionnel)
Éteindre le système une fois l'installation terminée. Lors d'une installation kickstart, si aucune méthode d'achèvement n'est spécifiée, l'option halt est utilisée par défaut.
L'option shutdown est équivalente à la commande shutdown.
Pour d'autres méthode de finalisation, reportez-vous aux options kickstart halt, poweroff et reboot.
skipx (optionnel)
Si présent, X n'est pas configuré sur le système installé.

Important

Si vous installez un gestionnaire d'affichage parmi vos options de sélection de paquetages, ce paquetage créera une configuration X, et le système installé se mettra par défaut en niveau d'exécution 5. L'effet de l'option skipx est remplacé.
sshpw (optionnel)
Pendant l'installation, vous pouvez interagir avec anaconda et surveiller sa progression sur une connexion SSH. Utilisez la commande sshpw pour créer des comptes temporaires avec lesquels vous pourrez vous connecter. Chaque instance de la commande crée un compte séparé qui n,existe que dans l'environnement d'installation. Ces comptes ne sont pas transférés sur le système installé.
sshpw --username=<name> <password> [--iscrypted|--plaintext] [--lock]
  • --username= — Fournit le nom de l'utilisateur. Cette option est requise.
  • --iscrypted — Spécifie que le mot de passe est déjà chiffré.
  • --plaintext — Spécifie que le mot de passe est en texte ordinaire et non chiffré.
  • --lock — Si cette option est présente, le nouveau compte utilisateur est verrouillé par défaut. Ainsi, l'utilisateur ne pourra pas se connecter à partir de la console.

Important

Par défaut, le serveur ssh n'est pas lancé pendant l'installation. Pour rendre ssh disponible pendant l'installation, démarrez le système avec l'option de démarrage du noyau sshd=1. Reportez-vous à la Section 28.2.3, « Activer l'accès distant avec ssh » pour obtenir des détails sur la manière de spécifier cette option de noyau lors du démarrage.

Note

Si vous souhaitez désactiver l'accès ssh root à votre matériel pendant l'installation, exécutez :
sshpw --username=root --lock
text (optionnel)
Effectue l'installation kickstart en mode texte. Par défaut, les installations de kickstart sont effectuées en mode graphique.

Important

Si vous sélectionnez le mode texte pour une installation kickstart, assurez-vous de spécifier vos choix pour les options de partitionnement, de chargeur de démarrage, et de sélection de paquetage(s). Ces étapes sont automatisées en mode texte, et anaconda ne peut pas vous réclamer les informations qui peuvent manquer. Si vous ne présentez pas de choix pour ces options, anaconda stoppera le processus d'installation.
timezone (requis)
Définit le fuseau horaire du système sur <timezone>, qui peut être n'importe quel fuseau horaire répertorié par timeconfig.
timezone [--utc] <timezone>
  • --utc — Si cette option est présente, le système suppose que l'horloge temps réel est réglée sur l'heure GMT (heure de Greenwich).
upgrade (optionnel)
Indique au système de mettre à niveau un système existant au lieu d'installer un nouveau système. Vous devez spécifier cdrom, harddrive, nfs ou url (pour FTP, HTTP et HTTPS) comme emplacement de l'arborescence d'installation. Reportez-vous à install pour davantage de détails.
user (optionnel)
Crée un nouvel utilisateur sur le système.
user --name=<username> [--groups=<list>] [--homedir=<homedir>] [--password=<password>] [--iscrypted] [--shell=<shell>] [--uid=<uid>]
  • --name= — Fournit le nom de l'utilisateur. Cette option est requise.
  • --groups= — En plus du groupe par défaut, une liste des noms de groupes séparés par des virgules dont l'utilisateur devrait faire partie. Les groupes doivent exister avant la création du compte de l'utilisateur.
  • --homedir= — Le répertoire de base de l'utilisateur. S'il n'est pas précisé, le répertoire par défaut /home/<username> sera assigné.
  • --password= — Le nouveau mot de passe de l'utilisateur. S'il n'est pas fourni, le compte sera bloqué par défaut.
  • --iscrypted= — Pour savoir si le mot de passe fourni par --password est déjà chiffré ou non.
  • --shell= — Le shell de connexion de l'utilisateur. S'il n'est pas fourni, le shell du système par défaut sera assigné.
  • --uid= — L'UID de l'utilisateur. S'il n'est pas fourni, l'UID assigné par défaut sera le prochain UID non-système disponible.
vnc (optionnel)
Permet que l'installation graphique soit visionnée à distance via VNC. Cette méthode est généralement préférée au mode texte, vu qu'il existe des limitations de taille et de langue dans les installations texte. Sans option, cette commande lancera un serveur VNC sur la machine sans mot de passe et affichera la commande qui doit être exécutée pour se connecter à une machine distante.
vnc [--host=<hostname>] [--port=<port>] [--password=<password>]
  • --host= — Connecte au processus du visionneur VNC qui écoute le nom d'hôte donné au lieu de démarrer un serveur VNC sur la machine d'installation.
  • --port= — Fournit un port écouté par le processus du visionneur VNC distant. S'il n'est pas fourni, anaconda utilisera la VNC par défaut.
  • --password= — Définit un mot de passe qui doit être fourni pour se connecter à la session VNC. Ceci est optionnel, mais recommandé.
volgroup (optionnel)
Utilisé pour créer un groupe LVM (Logical Volume Management) avec la syntaxe :
volgroup <name> <partition> <options>
Les options sont les suivantes :
  • --noformat — Indique au système d'utiliser un groupe de volumes existant et de ne pas le formater.
  • --useexisting — Indique au système d'utiliser un groupe de volumes existant et de le reformater.
  • --pesize= — Définit la taille des étendues physiques.
Crée tout d'abord la partition, puis le groupe de volume logique et enfin le volume logique. Par exemple :
part pv.01 --size 3000 
volgroup myvg pv.01 
logvol / --vgname=myvg --size=2000 --name=rootvol
Pour un exemple détaillé de volgroup en action, reportez-vous à la Section 32.4.1, « Exemple de partitionnement avancé ».
winbind (optionnel)
Configure le système pour se connecter à un répertoire Windows Active Directory ou à un contrôleur de domaine Windows. Les informations utilisateur du répertoire ou du contrôleur de domaine spécifié pourront ensuite être accédées et les options d'authentification du serveur pourront être configurées.
  • --enablewinbind — Active winbind pour la configuration du compte utilisateur.
  • --disablewinbind — Désactive winbind pour la configuration du compte utilisateur.
  • --enablewinbindauth — Active windbindauth pour l'authentification.
  • --disablewinbindauth — Désactive windbindauth pour l'authentification.
  • --enablewinbindoffline — Configure winbind pour permettre une connexion hors-ligne.
  • --disablewinbindoffline — Configure winbind pour empêcher les connexions hors-ligne.
  • --enablewinbindusedefaultdomain — Configure winbind pour que les utilisateurs ne possédant pas de domaine dans leurs nom d'utilisateur soient considérés comme des utilisateurs de domaine.
  • --disablewinbindusedefaultdomain — Configure winbind pour que les utilisateurs ne possédant pas de domaine dans leurs nom d'utilisateur ne soient pas considérés comme des utilisateurs de domaine.
xconfig (optionnel)
Configure le système X Window System. Si vous installez X Window System avec un fichier kickstart qui n'inclut pas la commande xconfig, vous devrez fournir la configuration de X manuellement pendant l'installation.
Ne pas utiliser cette commande dans un fichier kickstart qui n'installe pas X Window System.
  • --driver — Spécifie le pilote X à utiliser pour le matériel vidéo.
  • --videoram= — Spécifie le montant de mémoire vidéo de la carte graphique.
  • --defaultdesktop= — Spécifie GNOME ou KDE pour définir le bureau par défaut (en supposant que l'environnement de bureau GNOME et/ou KDE a été installé avec %packages).
  • --startxonboot — Utilise une connexion graphique sur le système installé.
zerombr (optionnel)
Si zerombr est spécifié, toute table de partition invalide trouvée sur les disques est initialisée. Ceci détruit le contenu entier de tou disque ayant une table de partition invalide.
Spécifique aux systèmes System z :Si zerombr est spécifié, tout DASD visible à l'installateur qui ne serait pas déjà formaté à bas niveau sera automatiquement formaté à bas niveau avec dasdfmt. La commande empêche aussi l'utilisateur de faire des choix pendant les installations interactives. Si zerombr n'est pas spécifié et qu'aucun DASD non-formaté n'est visible à l'installateur, une installation kickstart non-interactive se fermera infructueusement. Si zerombr n'est pas spécifié et qu'au moins un DASD non-formaté est visible à l'installateur, une installation interactive se fermera si l'utilisateur n'accepte pas de formater tous les DASD visibles et non-formatés. Pour éviter cette situation, n'activez que les DASDs que vous utiliserez lors de l'installation. Vous pourrez toujours en ajouter une fois l'installation terminée.
Remarquez que cette commande était auparavant spécifiée comme cela : zerombr yes. Cette forme est maintenant obsolète ; vous devrez dorénavant spécifier zerombr dans votre fichier kickstart.
zfcp (optionnel)
Définit un périphérique Fibre Channel (système IBM System z).
zfcp [--devnum=<devnum>] [--wwpn=<wwpn>] [--fcplun=<fcplun>]
%include (optionnel)
Utiliser la commande %include /path/to/file pour inclure le contenu d'un autre fichier dans le fichier kickstart file comme si le contenu se trouvait à l'emplacement de la commande %include dans le fichier kickstart.

32.4.1. Exemple de partitionnement avancé

Voici un exemple simple, intégré illustrant les options kickstart clearpart, raid, part, volgroup, and logvol en action :
clearpart --drives=hda,hdc --initlabel  
# Raid 1 IDE config 
part raid.11    --size 1000     --asprimary     --ondrive=hda 
part raid.12    --size 1000     --asprimary     --ondrive=hda 
part raid.13    --size 2000     --asprimary     --ondrive=hda 
part raid.14    --size 8000                     --ondrive=hda 
part raid.15    --size 16384 --grow             --ondrive=hda             
part raid.21    --size 1000     --asprimary     --ondrive=hdc 
part raid.22    --size 1000     --asprimary     --ondrive=hdc 
part raid.23    --size 2000     --asprimary     --ondrive=hdc 
part raid.24    --size 8000                     --ondrive=hdc 
part raid.25    --size 16384 --grow             --ondrive=hdc  

# You can add --spares=x  
raid /          --fstype ext3 --device md0 --level=RAID1 raid.11 raid.21 
raid /safe      --fstype ext3 --device md1 --level=RAID1 raid.12 raid.22 
raid swap       --fstype swap --device md2 --level=RAID1 raid.13 raid.23 
raid /usr       --fstype ext3 --device md3 --level=RAID1 raid.14 raid.24 
raid pv.01      --fstype ext3 --device md4 --level=RAID1 raid.15 raid.25  

# LVM configuration so that we can resize /var and /usr/local later 
volgroup sysvg pv.01     
logvol /var             --vgname=sysvg  --size=8000     --name=var 
logvol /var/freespace   --vgname=sysvg  --size=8000     --name=freespacetouse 
logvol /usr/local       --vgname=sysvg  --size=1 --grow --name=usrlocal
Cet exemple avancé implémente LVM sur RAID, ainsi que la capacité de changer la taille de divers répertoires pour une prochaine croissance.