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Red Hat Training
A Red Hat training course is available for Red Hat Enterprise Linux
Guide d'installation
Installation de Red Hat Enterprise Linux 7 sur toutes les architectures
Red Hat Engineering Content Services
Résumé
Chapitre 1. Télécharger Red Hat Enterprise Linux
- DVD binaire
- Image d'installation complète qui peut être utilisée pour lancer le programme d'installation et effectuer une installation complète sans référentiels de paquets supplémentaires.
- boot.iso
- Image d'installation minimale qui peut être utilisée pour lancer le programme d'installation, mais requiert accès aux référentiels de paquets supplémentaires à partir desquels les logiciels seront installés.
Note
Tableau 1.1. Support d'installation et de démarrage
Architecture | Image de démarrage minimal | Image d'installation complète |
---|---|---|
Remplacez variant par la variante Red Hat Enterprise Linux de votre choix (par exemple, server ou workstation ). | ||
AMD64 et Intel 64 | rhel-variant-7.0-x86_64-boot.iso | rhel-variant-7.0-x86_64-dvd.iso |
IBM Power Systems | rhel-variant-7.0-ppc64-boot.iso | rhel-variant-7.0-ppc64-dvd.iso |
IBM System z | Indisponible | rhel-variant-7.0-s390x-dvd.iso |
Procédure 1.1. Télécharger les images ISO de Red Hat Enterprise Linux
- Rendez-vous sur le Portail Client sur https://access.redhat.com/home et cliquez sur Connexion en haut à droite. Veuillez saisir vos informations d'identification de compte à l'invite.
- Rendez-vous sur la page « Télécharger logiciels » : https://rhn.redhat.com/rhn/software/downloads/SupportedISOs.do. Vous verrez une liste de toutes les versions de Red Hat Enterprise Linux pouvant être téléchargées.
- Sélectionnez une version de Red Hat Enterprise Linux et cliquez sur le lien vers cette version. Assurez-vous de sélectionner la variante appropriée pour votre cible d'installation :
Client
,Workstation
,Server
, ouCompute Node
. Les versions IBM Power Systems et IBM System z sont aussi disponibles pour la versionServer
. Si vous n'êtes pas certain de la variante qui correspond le mieux à vos besoins, veuillez consulter http://www.redhat.com/products/enterprise-linux/server/compare.html. De plus, une liste de paquets disponible pour chaque variante se trouve à l'adresse suivante : Manifeste des paquets Red Hat Enterprise Linux 7.Chaque entrée dans la liste des versions disponibles peut être agrandie en cliquant sur le bouton + sur le côté gauche. Ceci ouvrira une autre liste contenant des variantes supplémentaires pouvant être téléchargées. - Une liste des téléchargements disponibles s'affichera. Dans la plupart des cas, deux téléchargements seront disponibles : une image de démarrage minimal et un ISO d'installation complète. Ces images sont décrites ci-dessus. Des images supplémentaires peuvent être disponibles, comme les images de machines virtuelles pré-configurées, mais celles-ci vont au-delà de l'étendue de ce document.Choisissez un fichier image que vous souhaitez utiliser et cliquez sur son nom pour lancer son téléchargement sur votre ordinateur.
- Optionnellement, vous pouvez utiliser un utilitaire checksum tel que md5sum ou sha256sum pour vérifier l'intégrité du fichier image une fois que le téléchargement sera terminé. Tous les téléchargements sur la page « Télécharger des logiciels » sont fournis avec leurs checksums comme référence. Veuillez consulter les pages man
md5sum(1)
etsha256sum(1)
pour obtenir des détails sur la génération de checksums.Vous pouvez aussi utiliser le programme d'installation pour vérifier le support lors du lancement de l'installation. Veuillez consulter la Section 20.2.2, « Vérification du support de démarrage » pour obtenir des détails supplémentaires.
- le graver sur un CD ou un DVD selon les instructions figurant dans la Section 2.1, « Créer un CD ou DVD d'installation »,
- l'utiliser pour créer un lecteur USB de démarrage (veuillez consulter la Section 2.2, « Installation USB »),
- le placer sur un serveur pour se préparer à une installation réseau (pour obtenir des instructions spécifiques, veuillez consulter la Section 2.3.3, « Source d'installation Réseau »),
- le placer sur un disque dur pour utiliser le disque en tant que source d'installation (pour obtenir des instructions spécifiques, veuillez consulter la Section 2.3.2, « Source d'installation sur disque dur »),
- l'utiliser pour préparer un serveur PXE (Preboot Execution Environment), qui vous permettra de lancer le système d'installation à travers un réseau. Pour obtenir des instructions, veuillez consulter le Chapitre 21, Préparation à une installation réseau.
Chapitre 2. Création d'un support
2.1. Créer un CD ou DVD d'installation
Note
2.2. Installation USB
2.2.1. Installation USB sur Linux
Avertissement
Procédure 2.1. Faire un support USB sur Linux
- Connectez un lecteur flash USB au système et exécutez la commande
dmesg
. Un journal répertoriant tous les événements récents s'affichera. En bas de ce journal, vous verrez un ensemble de messages causés par le lecteur flash USB que vous venez de connecter. Cet ensemble de lignes s'apparentera à l'exemple suivant :[ 170.171135] sd 5:0:0:0: [sdb] Attached SCSI removable disk
Relevez le nom du périphérique connecté (sdb
dans l'exemple ci-dessus). - Connectez-vous en tant que
root
:$
su -
Fournissez le mot de passe root lorsque demandé. - Assurez-vous que le périphérique soit bien installé sur un point de montage. Commencer par la commande
findmnt device
avec le nom de périphérique que vous avez trouvé au cours des étapes précédentes. Par exemple, si le nom de périphérique estsdb
, utilisez la commande suivante :#
findmnt /dev/sdb
Si la commande ne produit pas de sortie, vous pouvez passer à l'étape suivante. Cependant, si la commande produit une sortie, cela signifie que le périphérique a été monté automatiquement et vous devrez le démonter avant de continuer. Voici un extrait de sortie de référence :#
findmnt /dev/sdb
TARGET SOURCE FSTYPE OPTIONS /mnt/iso /dev/sdb iso9660 ro,relatimeNotez la colonneTARGET
. Puis, utilisez la commandeumount cible
pour démonter le périphérique :#
umount /mnt/iso
- Utiliser la commande
dd
pour écrire l'image ISO d'installation directement sur l'USB :#
dd if=/path/to/image.iso of=/dev/device bs=blocksize
Remplacer /path/to/image.iso par le chemin complet du fichier d'image ISO que vous avez téléchargée, périphérique par le nom du périphérique ainsi reporté par la commandedmesg
plus tôt, et blocksize par une taille de bloc raisonnable (par exemple,512k
) pour accélérer le processus d'écriture. Le paramètrebs
est une option, mais il peut considérablement accélérer le processus.Important
N'oubliez-pas de spécifier le résultat de la sortie comme nom de périphérique (par exemple,/dev/sda
), et non pas comme nom de partition sur le périphérique (par exemple,/dev/sda1
).Par exemple, si l'image ISO se trouve dans/home/testuser/Downloads/rhel-server-7.0x86_64-boot.iso
et que le nom de périphérique détecté estsdb
, la commande ressemblera à ce qui suit :#
dd if=/home/testuser/Downloads/rhel-server-7.0x86_64-boot.iso of=/dev/sdb bs=512k
- Attendez que
dd
termine d'écrire l'image sur le périphérique. Notez qu'il n'y a pas de barre de progression ; le transfert de données a lieu quand l'invite#
apparaît à nouveau. Une fois que l'invite apparaît à nouveau, déconnectez-vous du compteroot
et déconnectez la clé USB.
2.2.2. Créer un support d'installation USB dans Windows
Important
Procédure 2.2. Créer un support USB dans Windows
- Téléchargez et installez Fedora LiveUSB Creator.
- Téléchargez l'image ISO de Red Hat Enterprise Linux que vous souhaitez utiliser pour créer le support. (Voir le Chapitre 1, Télécharger Red Hat Enterprise Linux pour obtenir des instructions sur la façon d'obtenir des images ISO.)
- Connectez la clé USB que vous allez utiliser pour créer un support de démarrage.
- Ouvrez Fedora LiveUSB Creator.
- Dans la fenêtre principale, cliquez sur le bouton Browse et sélectionnez l'image ISO de Red Hat Enterprise Linux que vous avez téléchargée.
- À partir du menu déroulant Périphérique cible, sélectionnez le pilote que vous souhaitez utiliser. Si le pilote n'apparaît pas dans la liste, cliquez sur le bouton Actualiser qui se trouve sur la droite du menu et essayez à nouveau.
- Cliquez sur Créer un USB live. Le processus de création de support de démarrage va commencer. Ne débranchez pas le lecteur tant que le message
Complete!
n'est pas affiché dans la boîte de message en bas. Le processus prend généralement 15 minutes maximum, selon la vitesse d'écriture du lecteur, la version de la spécification USB et la taille de l'image ISO, que vous avez utilisée.Figure 2.1. Fedora LiveUSB Creator
- Quand le processus de création se termine et que le message
Complete!
apparaît, démontez la clé USB par le biais de l'icône Retirer le matériel avec précaution qui se trouve dans la section Notifications du système.
2.3. Préparer les sources d'installation
DVD
: vous pouvez graver une image ISO de DVD binaire sur un DVD et configurer le programme d'installation qui installera les paquets à partir du disque.Disque dur
: Vous pouvez mettre l'image ISO de DVD binaire sur un disque dur et installer le paquet à partir de là.Emplacement de réseau
: vous pouvez copier l'image ISO de DVD binaire ou l' arborescence d'installation (contenu extrait de l'image ISO de DVD binaire) vers un emplacement réseau accessible depuis le système d'installation et effectuer l'installation sur le réseau via les protocoles suivants :NFS
: l'image ISO de DVD binaire est mise dans une NFS share (Network File System).HTTPS
,HTTP
ouFTP
: l'arborescence d'installation est mise dans un emplacement accessible parHTTP
,HTTPS
, ouFTP
.
- Dans l'interface graphique de l'installateur : une fois que l'installation graphique commence et que vous aurez sélectionnez votre langue préférée, le Sommaire de l'installation s'affichera. Accédez à l'écran Source d'installation, puis sélectionnez la source que vous souhaitez configurer. Pour plus de détails, voir :
- Section 6.7, « Source de l'installation » pour les systèmes AMD64 et Intel 64
- Section 11.7, « Source de l'installation » pour les serveurs de systèmes IBM
- Section 15.7, « Source de l'installation » pour IBM System z
- À l'aide d'une option de démarrage : vous pouvez spécifier des options de démarrage personnalisées pour configurer le programme d'installation avant de commencer. Une de ces options vous permet de spécifier la source d'installation à utiliser. Consultez l'option
inst.repo=
dans la Section 20.1, « Configuration du système d'installation au menu de démarrage » pour plus de détails. - À l'aide d'un fichier Kickstart : vous pouvez utiliser la commande
install
dans un fichier Kickstart et spécifier une source d'installation. Voir la Section 23.3.2, « Commandes et options Kickstart » pour plus d'informations sur la commande Kickstartinstall
, et le Chapitre 23, Installations Kickstart pour plus d'informations sur les installations Kickstart en général.
2.3.1. Source d'installation DVD
2.3.2. Source d'installation sur disque dur
xfs
, ext2
, ext3
, ext4
et vfat
(FAT32
). Notez que sur les systèmes Microsoft Windows, le système de fichiers par défaut utilisé lors du formatage des disques durs est NTFS
, et le système de fichiers exFAT
est également disponible. Cependant, aucun de ces systèmes de fichiers peuvent être montés lors de l'installation. Si vous créez un disque dur ou une clé USB qui puisse être utilisée comme source d'installation sur Microsoft Windows, assurez-vous de formater le disque en FAT32
.
Important
FAT32
ne prend pas en charge les fichiers supérieurs à 4 GiB (4,29 GB). Certains supports d'installation Red Hat Enterprise Linux 7 prennent plus de place que cela, ce qui signifie que vous ne pourrez pas les copier sur un lecteur avec ce système de fichiers.
2.3.3. Source d'installation Réseau
2.3.3.1. Source d'installation sur Serveur NFS
NFS
utilise une image ISO du DVD binaire de Red Hat Enterprise Linux placé dans le répertoire exporté, du serveur Network File System
(NFS), que le système d'installation doit être en mesure de lire. Pour effectuer une installation basée NFS, vous aurez besoin d'un autre système en cours d'exécution qui agira en tant qu'hôte NFS.
Note
Procédure 2.3. Préparation à une installation NFS
- Installez le paquet nfs-utils. Exécutez la commande suivante :
#
yum install nfs-utils
- Ouvrez le fichier
/etc/exports
à l'aide d'un éditeur de texte comme Vim ou Gedit. Notez que le fichier n'existe peut être pas encore car il n'est pas créé lorsque le paquet nfs-utils est installé. Si tel est le cas, créez le fichier. - Ajoutez une ligne dans le fichier
d'exportation
avec la syntaxe suivante :/path/to/exported/directory host(options)
Remplacez /path/to/exported/directory par le chemin complet vers le répertoire que vous souhaitez rendre disponible, host par une adresse IP à partir de laquelle le répertoire exporté sera disponible et options par les options à utiliser.Si vous souhaitez autoriser l'accès au répertoire exporté de toutes les adresses IP, utilisez le caractère*
au lieu de host. Pour une liste d'options valides, consultez la page mannfs(5)
. Dans la plupart des cas, l'utilisation de l'optionro
pour définir le répertoire en lecture seule suffisante.Ce qui suit est une configuration de base qui rend le répertoire/mnt/nfs
disponible en lecture seule à tous les clients :/mnt/nfs *(ro)
- Sauvegardez le fichier
/etc/exports
après avoir terminé la configuration et sortez de l'éditeur de texte. - Transférez le fichier d'image ISO de DVD binaire dans le répertoire NFS exporté que vous avez indiqué dans les
hosts
. Pour ce faire, exécutez la commande suivante :$
mv /path/to/image.iso /nfs/exported/directory/
Remplacez /path/to/image.iso par le chemin de l'image ISO de DVD binaire /nfs/exported/directory/ par le chemin vers le répertoire exporté que vous avez indiqué dans le fichier de configuration/etc/exports
. - Démarrez le service
nfs
. Utilisez la commande en tant queroot
:#
systemctl start nfs.service
Si le service était déjà en cours d'exécution avant que vous ayez modifié le fichier/etc/exports
, redémarrez-le pour vous assurer que le fichier modifié est bien chargé. Pour redémarrer, exécutez la commande suivante en tant queroot
:#
systemctl restart nfs.service
NFS
et elle est prête à être utilisée comme source d'installation.
NFS
et le nom du serveur hôte. Spécifier l'adresse IP du serveur ne fonctionne pas avec les NFS shares. Si vous avez copié l'arborescence d'installation dans un sous-répertoire de la racine de la NFS share, vous devez également le spécifier. Par exemple, si vous avez copié dans l'arborescence d'installation /mnt/nfs/rhel7-install/
sur le serveur et que le nom d'hôte du serveur est mon_serveur.exemple.com
, vous devrez spécifier nfs:myserver.example.com:/rhel7-install
comme source d'installation.
2.3.3.2. Installation source sur un serveur HTTPS, HTTP ou FTP
.treeinfo
) est utilisée. La source d'installation est accessible sur HTTPS
, HTTP
ou FTP
.
Note
Procédure 2.4. Préparation à une installation FTP
- Installez le paquet vsftpd :
#
yum install vsftpd
- En option, ouvrez le fichier de configuration
/etc/vsftpd/vsftpd.conf
dans un éditeur de texte comme Vim ou Gedit, et modifiez les options que vous souhaitez changer. Pour la liste des options, voir le chapitre qui convient dans le Guide de référence de l'administrateur système Red Hat Enterprise Linux 7 et la page manvsftpd.conf(5)
.Le reste de cette procédure part du principe que les options par défaut sont utilisées. Notamment, pour suivre le reste de la procédure, les utilisateurs anonymes doivent pouvoir lire les fichiers. - Copiez l'image ISO de DVD binaire Red Hat Enterprise Linux dans le serveur FTP.
- Montez l'image ISO de DVD binaire par la commande
mount
:#
mount -o loop,ro -t iso9660 /path/to/image.iso /mnt/iso
Remplacez /path/to/image.iso par le chemin vers l'image ISO de DVD binaire. - Extrayez tous les fichiers de l'image montée, et déplacez-les dans le répertoire
/var/ftp/
:#
cp -r /mnt/iso/ /var/ftp/
- Démarrez le service
vsftpd
:#
systemctl start vsftpd.service
Si le service était déjà en cours d'exécution avant d'avoir modifié le fichier de configuration/etc/vsftpd/vsftpd.conf
, redémarrez-le pour vous assurer que le fichier modifié est bien chargé. Pour redémarrer, exécutez la commande suivante :#
systemctl restart vsftpd.service
FTP
et le nom du serveur d'hôte ou l'adresse IP. Si vous avez copié l'arborescence d'installation dans un sous-répertoire du répertoire /var/ftp/
du serveur, vous devez l'indiquer également. Par exemple, si vous avez copié l'arborescence d'installation /var/ftp/rhel7-install/
dans le serveur et que l'adresse IP est 192.168.100.100
, vous devrez spécifier ftp://192.168.100.100/rhel7-install/
comme source d'installation.
2.3.3.3. Considérations de pare-feu pour les installations en réseau
Tableau 2.1. Ports utilisés par les protocoles de réseau
Protocole utilisé | Ports à ouvrir |
---|---|
NFS | 2049 , 111 , 20048 |
HTTP | 80 |
HTTPS | 443 |
FTP | 21 |
Partie I. AMD64 et Intel 64 — Installation et démarrage
Chapitre 3. Planification d'installation sur des systèmes AMD64 et Intel 64
3.1. Mettre à niveau ou installer ?
- Nouvelle installation
- Une nouvelle installation s'effectue en sauvegardant toutes les données du système, en formatant des partitions de disque et en effectuant une installation de Red Hat Enterprise Linux à partir d'un support d'installation, avant de restaurer toute donnée d'utilisateur.
Note
Cette méthode est recommandée pour mettre à niveau vers une nouvelle version de Red Hat Enterprise Linux. - Mise à niveau sans désinstallation préalable
- Une mise à niveau sans désinstallation préalable est une manière de mettre votre système à niveau sans supprimer la version précédente. Cette procédure nécessite l'installation des utilitaires de migration disponibles pour votre système et leur exécution comme tout autre logiciel. Dans Red Hat Enterprise Linux, le Preupgrade Assistant évalue votre système actuel et identifie des problèmes que vous pourriez potentiellement rencontrer pendant ou après la mise à niveau. Il apporte également des corrections et modifications mineures au système. L'outil de mise à niveau Red Hat Upgrade Tool télécharge les paquets et effectue la mise à niveau. Cette mise à niveau nécessite beaucoup de planification et résolution de problèmes et doit uniquement être effectuée si aucune autre option n'est possible. Pour plus d'informations sur le Preupgrade Assistant, veuillez consulter le Chapitre 25, Mise à niveau du système actuel.
Avertissement
N'effectuez jamais de mise à niveau sans désinstallation préalable sur un système de production s'il n'a pas tout d'abord été testé sur une copie de sauvegarde clonée du système.
3.2. Votre matériel est-il compatible ?
3.3. Cibles d'installations prises en charge
- Stockage connecté par une interface interne standard, comme SCSI, SATA, ou SAS
- Périphériques RAID BIOS/microprogramme
- Adaptateurs de bus hôte Fibre Channel et périphériques à multiples chemins d'accès, dont certains peuvent nécessiter des pilotes fournis par un fabricant.
- Périphériques bloc Xen sur processeurs Intel dans des machines virtuelles Xen.
- Périphériques bloc VirtIO sur processeurs Intel dans des machines virtuelles KVM.
3.4. Liste des spécifications système
- Si vous planifiez d'utiliser une structure de partition personnalisée, enregistrez :
- Les numéros, tailles, types et interfaces des modèles des disques durs attachés au système. Par exemple, Seagate ST3320613AS 320 Go sur SATA0, Western Digital WD7500AAKS 750 Go sur SATA1. Ceci vous permettra d'identifier des disques durs spécifiques lors du processus de partitionnement.
- Si vous installez Red Hat Enterprise Linux en tant que système d'exploitation supplémentaire sur un système existant, enregistrez :
- Les informations concernant les partitions utilisées sur le système. Ces informations peuvent comprendre les types de système de fichiers, les noms des nœuds de périphérique, les étiquettes de système de fichiers et les tailles. Cela vous permettra d'identifier des partitions spécifiques au cours du processus de partitionnement. Veuillez noter que tous les systèmes d'exploitation n'identifient pas les partitions et lecteurs de la même façon. Ainsi, même si l'autre système d'exploitation est un système d'exploitation Unix, il se peut que Red Hat Enterprise Linux les nomme différemment. Vous trouverez généralement ces informations en exécutant l'équivalent de la commande
mount
etblkid
ainsi que dans le fichier/etc/fstab
.Si d'autres systèmes d'exploitation sont déjà installés, l'installateur Red Hat Enterprise Linux 7 essaye de les détecter et de les configurer automatiquement pour les démarrer. Vous pouvez configurer manuellement tout système d'exploitation supplémentaire s'il n'est pas détecté correctement. Pour plus d'informations, voir la Section 6.10.1, « Installation du chargeur de démarrage ».
- Si vous planifiez d'installer une image sur un disque dur local :
- Le disque dur et répertoire contenant l'image.
- Si vous planifiez une installation à partir d'un emplacement réseau ;
- Les numéros de modèle et de fabrication des adaptateurs réseaux sur votre système. Par exemple, Netgear GA311. Ceci vous permettra d'identifier les adaptateurs lorsque vous configurez le réseau manuellement.
- adresses IP, DHCP et BOOTP
- Masque réseau
- Adresse IP de la passerelle
- Une adresse IP de nom de serveur (DNS) ou plus
En cas d'incertitude quant à tout prérequis de mise en réseau ou tout terme, contactez votre administrateur réseau pour obtenir de l'assistance. - Si vous planifiez une installation à partir d'un emplacement réseau ;
- Emplacement de l'image sur un serveur FTP, serveur (web) HTTP, serveur (web) HTTPS ou serveur NFS.
- Si vous planifiez une installation sur une cible iSCSI :
- L'emplacement de la cible iSCSCI. Selon votre réseau, vous aurez peut-être besoin d'un nom d'utilisateur et mot de passe CHAP.
- Si votre ordinateur fait partie d'un domaine :
- Vous devriez vérifier que le nom du domaine est bien fourni par le serveur DHCP. Si ce n'est pas le cas, vous devrez saisir le nom de domaine manuellement pendant l'installation.
3.5. Avez-vous suffisamment d'espace disque ?
Note
/
et swap
) doivent être réservées à Red Hat Enterprise Linux.
3.6. RAID et autres périphériques de disque
3.6.1. Matériel RAID
3.6.2. RAID logiciel
3.6.3. Disques USB
3.6.4. Informations importantes concernant les ensembles Intel RAID BIOS
/etc/fstab
, /etc/crypttab
ou autres fichiers de configuration se référant aux périphériques par leur chemin d'accès vers le nœud du périphérique peuvent ne pas fonctionner sous Red Hat Enterprise Linux 7. Vous devriez donc remplacer les chemins d'accès vers le nœud du périphérique (comme /dev/sda
) par des étiquettes de système de fichiers ou des UUID de périphérique. Vous trouverez les étiquettes de système de fichiers et les UUID de périphérique à l'aide de la commande blkid
.
3.6.5. Informations importantes concernant le démarrage distant Intel BIOS iSCSI
3.7. Choisissez une méthode de démarrage d'installation
- DVD ou lecteur USB d'installation complète
- Vous pouvez créer un support de démarrage à partir de l'image ISO complète du DVD d'installation. Dans ce cas, un seul DVD ou lecteur USB peut être utilisé pour terminer l'installation entière : il fera office à la fois de périphérique de démarrage et de source d'installation pour installer des paquets de logiciel. Pour obtenir des instructions sur la création d'un DVD ou lecteur USB d'installation complète, voir le Chapitre 2, Création d'un support.
- CD, DVD ou lecteur flash USB minimal de démarrage
- Un CD, DVD ou lecteur flash USB minimal de démarrage est créé en utilisant une petite image ISO, qui ne contient que les données nécessaires au démarrage du système et au lancement de l'installateur. Si vous utilisez ce support de démarrage, il vous faudra une source d'installation supplémentaire à partir de laquelle les paquets seront installés. Pour obtenir des instructions sur la création de CD, DVD et lecteurs flash USB, voir la Section 2.2, « Installation USB ».
- Serveur PXE
- Un serveur PXE (de l'anglais, preboot execution environment) permet au programme d'installation de démarrer sur le réseau. Après avoir démarré le système, terminez l'installation à partir d'une autre source d'installation, tel qu'un disque dur local ou un emplacement sur un réseau. Pour obtenir davantage d'informations sur les serveurs PXE, voir le Chapitre 21, Préparation à une installation réseau.
3.8. Automatiser l'installation avec Kickstart
Chapitre 4. Mise à jour de pilotes pendant une installation sur des systèmes AMD64 et Intel 64
Important
- placez le fichier image ISO du disque de pilotes dans un emplacement accessible au programme d'installation, sur un disque dur local, un lecteur flash USB, ou sur un CD ou DVD,
- créez un disque de pilotes en extrayant le fichier image sur un CD, un DVD, ou sur un lecteur flash USB. Veuillez consulter les instructions pour créer des disques d'installation dans la Section 2.1, « Créer un CD ou DVD d'installation » pour obtenir des informations supplémentaires sur la manière de graver des fichiers images ISO sur un CD ou DVD, et dans la Section 2.2, « Installation USB » pour obtenir des instructions sur l'écriture d'images ISO sur des lecteurs USB.
4.1. Limitations des mises à jour de pilotes pendant l'installation
4.2. Se préparer à une mise à jour du pilote pendant une installation
- Mise à jour automatique de pilote
- Au démarrage de l'installation, l'installateur tentera de détecter tous les périphériques de stockage attachés. Si un périphérique de stockage intitulé
OEMDRV
est présent lors du démarrage de l'installation, Anaconda le considèrera toujours comme un disque de mise à jour du pilote et tentera de charger les pilotes y figurant. - Mise à jour assistée de pilote
- Vous pouvez spécifier l'option de démarrage
inst.dd
au lancement de l'installation. Si vous utilisez cette option sans aucun paramètre, Anaconda affichera une liste de tous les périphériques reliés au système et vous demandera de sélectionner un périphérique contenant une mise à jour de pilote. - Mise à jour manuelle de pilote
- Vous pouvez spécifier l'option de démarrage
inst.dd=location
au démarrage de l'installation, où location représente le chemin d'accès vers une image ISO ou un disque de mise à jour de pilote. Lorsque vous spécifierez cette option, Anaconda tentera de charger toutes les mises à jour de pilote présentes à l'emplacement spécifié. Avec les mises à jour manuelles de pilote, vous pouvez spécifier soit des périphériques de stockage disponibles localement, soit un emplacement réseau (un serveurHTTP
,HTTPS
ouFTP
).
OEMDRV
et relié physiquement au système d'installation. Pour utiliser la méthode assistée, vous pouvez utiliser tout périphérique local de stockage local de n'importe quel intitulé à l'exception de OEMDRV
. Pour utiliser la méthode manuelle, vous pouvez utiliser n'importe quel stockage local avec un intitulé différent, ou un emplacement réseau accessible depuis le système d'installation.
Important
ip=
lors du chargement d'une mise à jour de pilote à partir d'un emplacement réseau. Voir la Section 20.1, « Configuration du système d'installation au menu de démarrage » pour plus de détails.
4.2.1. Préparation pour utiliser un fichier image de mise à jour de pilote sur un stockage local
- Pour que le programme d'installation puisse automatiquement reconnaître le disque du pilote, l'étiquette du volume du périphérique de stockage doit être
OEMDRV
. Vous devrez aussi extraire le contenu du fichier image ISO dans le répertoire racine du périphérique de stockage plutôt que copier l'image ISO elle-même. Veuillez consulter la Section 4.3.1, « Mise à jour automatique de pilotes ». Veuillez noter que l'installation d'un pilote à partir d'un périphérique étiquetéOEMDRV
est toujours recommandé et est préférable à l'installation manuelle. - Pour une installation manuelle, veuillez copier l'image ISO en tant que fichier unique sur le périphérique de stockage. Vous pouvez renommer le fichier si cela vous est utile, mais l'extension du nom du fichier doit rester
.iso
, par exempledd.iso
. Veuillez consulter la Section 4.3.3, « Mise à jour manuelle de pilotes » pour apprendre à sélectionner manuellement la mise à jour du pilote pendant l'installation.
4.2.2. Préparer un disque de pilotes
rhdd3
, qui est un fichier de signature contenant la description du disque du pilote ainsi qu'un répertoire nommé rpms
, qui contient les paquets RPM avec les pilotes actuels pour diverses architectures.
.iso
, alors vous n'avez pas créé le disque correctement et vous devriez essayer à nouveau. Assurez-vous de choisir une option similaire à Graver à partir d'une image (en anglais, Burn from Image) si vous utilisez un bureau Linux autre que GNOME ou si vous utilisez un autre système d'exploitation.
4.3. Mettre à jour un pilote pendant une installation
- en laissant le programme d'installation automatiquement trouver et fournir une mise à jour de pilote à installer,
- en laissant le programme d'installation vous demander d'indiquer où se trouve la mise à jour du pilote,
- en indiquant manuellement le chemin d'accès vers l'image de mise à jour ou le paquet RPM du pilote.
Important
4.3.1. Mise à jour automatique de pilotes
OEMDRV
à votre ordinateur avant de lancer le processus d'installation.
OEMDRV
, il le considèrera comme un disque de mise à jour de pilote et tentera de charger des mises à jour de pilote à partir de ce périphérique. Vous recevrez une invite vous demandant de sélectionner les pilotes sur lesquels charger :

Figure 4.1. Sélectionner un pilote
4.3.2. Mise à jour assistée de pilote
OEMDRV
disponible pour installer un pilote pendant l'installation. Cependant, si un tel périphérique n'est pas détecté et que l'option inst.dd
a été spécifiée sur la ligne de commande de démarrage, le programme d'installation vous permettra de trouver le disque du pilote en mode interactif. Lors de la première étape, sélectionnez une partition de disque local dans la liste, Anaconda y scannera les fichiers ISO. Sélectionnez ensuite l'un des fichiers ISO détecté. Pour finir, veuillez sélectionner un ou plusieurs pilotes disponibles. L'image ci-dessous montre le processus dans l'interface utilisateur texte et les étapes individuelles sont surlignées.

Figure 4.2. Sélectionner un pilote de manière interactive
Note
OEMDRV
, veuillez utiliser l'option inst.dd
sans argument puis le menu pour sélectionner le périphérique. Sinon, vous pouvez aussi utiliser l'option de démarrage suivante pour que le programme d'installation scanne le support en recherchant des pilotes :
inst.dd=/dev/sr0
4.3.3. Mise à jour manuelle de pilotes
inst.dd=location
, où location est le chemin d'accès du disque de mise à jour des pilotes :

Figure 4.3. Indiquer un chemin vers une mise à jour de pilotes
4.3.4. Mettre un pilote sur liste noire
modprobe.blacklist=driver_name
. Remplacez driver_name par le(s) nom(s) du ou des pilotes que vous souhaitez désactiver, par exemple :
modprobe.blacklist=ahci
modprobe.blacklist=
resteront désactivés sur le système installé et apparaîtront dans le fichier /etc/modprobe.d/anaconda-blacklist.conf
. Veuillez consulter le Chapitre 20, Options de démarrage pour obtenir des informations supplémentaires sur la mise sur liste noire des pilotes ainsi que pour obtenir d'autres options de démarrage.
Chapitre 5. Démarrer l'installation sur des systèmes AMD64 et Intel 64
NFS
, FTP
, HTTP
, ou HTTPS
. Le démarrage et l'installation à partir du DVD d'installation est la méthode la plus facile pour commencer. Les autres méthodes requièrent des paramétrages supplémentaires mais offrent différents avantages qui pourraient mieux correspondre à vos besoins. Par exemple, lors de l'installation de Red Hat Enterprise Linux sur un grand nombre d'ordinateurs à la fois, la meilleure approche consisterait à effectuer le démarrage à partir d'un serveur PXE et d'installation depuis une source située sur un emplacement du réseau partagé.
Tableau 5.1. Méthodes de démarrage et sources d'installation
Méthode de démarrage | Source d'installation |
---|---|
Support d'installation complète (DVD ou USB) | Le support de démarrage |
Support de démarrage minimal (CD ou USB) | Image ISO complète du DVD d'installation ou arborescence d'installation extraite de cette image, placée sur un emplacement du réseau ou sur un disque dur |
Démarrage réseau (PXE) | Image ISO complète du DVD d'installation ou arborescence d'installation extraite de cette image, placée sur un emplacement du réseau |
- la Section 5.1.1, « Démarrer l'installation sur des systèmes AMD64 et Intel 64 à partir d'un support physique » décrit comment lancer le programme d'installation en utilisant un support physique (DVD, CD-ROM de démarrage ou lecteur flash USB de Red Hat Enterprise Linux).
- la Section 5.1.2, « Démarrer l'installation sur des systèmes AMD64 et Intel 64 à partir d'un réseau en utilisant PXE » décrit comment lancer le programme d'installation en utilisant PXE.
- la Section 5.2, « Le menu de démarrage » contient des informations sur le menu de démarrage.
5.1. Démarrage du programme d'installation
Note
5.1.1. Démarrer l'installation sur des systèmes AMD64 et Intel 64 à partir d'un support physique
Procédure 5.1. Démarrer l'installation à partir d'un support physique
- Déconnectez tous les disques dont vous n'avez pas besoin pour l'installation. Veuillez consulter la Section 3.6.3, « Disques USB » pour obtenir de plus amples informations.
- Allumez votre ordinateur.
- Insérez le support dans votre ordinateur.
- Éteignez votre ordinateur en laissant le support de démarrage à l'intérieur.
- Allumez votre ordinateur. Notez que pour effectuer le lancement à partir du support, vous pourriez devoir appuyer sur une touche ou une combinaison de touches particulière, ou vous pourriez devoir configurer le Basic Input/Output System (BIOS) de votre système. Pour obtenir des informations supplémentaires, veuillez consulter la documentation fournie avec votre système.
5.1.2. Démarrer l'installation sur des systèmes AMD64 et Intel 64 à partir d'un réseau en utilisant PXE
Network Boot
(Démarrage réseau) ou Boot Services
(Services de démarrage). Assurez-vous aussi que le BIOS est bien configuré pour démarrer à partir de la bonne interface réseau. Certains systèmes BIOS spécifient l'interface réseau en tant que possible périphérique de démarrage mais ne prennent pas en charge le standard PXE. Veuillez consulter la documentation de votre matériel pour obtenir des informations supplémentaires. Une fois que le démarrage PXE a été activé correctement, l'ordinateur peut lancer le système d'installation Red Hat Enterprise Linux sans autre support.
Procédure 5.2. Démarrer l'installation à partir du réseau en utilisant PXE
- Assurez vous que le câble réseau est bien branché. L'indicateur de lien devrait être allumé, même si l'ordinateur ne l'est pas.
- Démarrez l'ordinateur.
- Selon votre matériel, certaines informations concernant l'installation réseau et les diagnostiques peuvent être affichées avant que votre ordinateur ne se connecte à un serveur PXE. Une fois connecté, un menu est affiché en fonction de la configuration du serveur PXE. Veuillez appuyer sur la touche du numéro correspondant à l'option souhaitée. Si vous n'êtes pas sûr de l'option à sélectionner, veuillez demander à votre administrateur système.
5.2. Le menu de démarrage

Figure 5.1. L'écran de démarrage
- Sur les systèmes basés BIOS, la meilleure méthode est d'appuyer sur la touche Tab et d'ajouter des options de démarrage personnalisées sur la ligne de commande. Vous pouvez aussi accéder à l'invite
boot:
en appuyant sur la touche ÉCHAP mais aucune option de démarrage ne sera pré-installée dessus. Dans ce cas, vous devrez toujours spécifier l'optionlinux
avant d'utiliser toute autre option de démarrage. - Sur les systèmes basés UEFI, appuyez sur la touche e et ajouter des options de démarrage personnalisées à la ligne de commande. Une fois prêt, appuyez sur Ctrl+X pour lancer l'option modifiée.
- Installer Red Hat Enterprise Linux 7.0
- Choisissez cette option pour installer Red Hat Enterprise Linux sur votre ordinateur à l'aide du programme d'installation graphique.
- Tester ce support & installer Red Hat Enterprise Linux 7.0
- Cette option est l'option par défaut. Avant de lancer le programme d'installation, un utilitaire est lancé pour vérifier l'intégrité du support d'installation.
- Résolution de problèmes
>
- Cet élément est un menu séparé qui contient des options permettant de résoudre divers problèmes d'installation. Lorsqu'il est surligné, appuyez sur Entrée pour afficher son contenu.

Figure 5.2. Menu de résolution de problèmes
- Installer Red Hat Enterprise Linux 7.0 en mode graphique de base
- Cette option vous permet d'installer Red Hat Enterprise Linux en mode graphique même si le programme d'installation est incapable de charger le bon pilote pour votre carte vidéo. Si votre écran semble déformé ou devient noir lorsque vous utilisez l'option Install Red Hat Enterprise Linux 7.0, veuillez redémarrer votre ordinateur et essayez cette option à la place.
- Secourir un système Red Hat Enterprise Linux
- Choisissez cette option pour résoudre les problèmes liés au système Red Hat Enterprise Linux qui vous empêchent d'effectuer un démarrage normal. L'environnement de secours contient des programmes utilitaires vous permettant de corriger un large éventail de ces problèmes.
- Lancer un test de mémoire
- Cette option exécute un test de mémoire sur votre système. Pour obtenir des informations supplémentaires, veuillez consulter la Section 20.2.1, « Charger le mode test de la mémoire (RAM) ».
- Démarrage à partir du disque local
- Cette option démarre le système à partir du premier disque installé. Si vous avez démarré ce disque par accident, veuillez utiliser cette option pour démarrer à partir du disque dur immédiatement, sans lancer le programme d'installation.
Chapitre 6. Installer Red Hat Enterprise Linux sur des systèmes AMD64 et Intel 64
6.1. Options de mode d'installation

Figure 6.1. L'écran Sommaire de l'installation

Figure 6.2. L'écran Sommaire de l'installation en mode texte
6.1.1. Installation en mode graphique
6.1.1.1. Captures d'écran pendant l'installation
/tmp/anaconda-screenshots
.
autostep --autoscreenshot
afin de générer automatiquement une capture d'écran de chaque étape de l'installation. Voir la Section 23.3, « Référence de syntaxe Kickstart » pour obtenir des détails sur la configuration d'un fichier Kickstart.
6.1.1.2. Consoles virtuelles
Note
Tableau 6.1. Description des consoles virtuelles
Console | Raccourci clavier | Contenus |
---|---|---|
1 | Ctrl+Alt+F1 | console principale du programme d'installation – contient des informations de débogage du programme d'installation |
2 | Ctrl+Alt+F2 | invite du shell avec accès root |
3 | Ctrl+Alt+F3 | journal de l'installation – affiche les messages stockés dans /tmp/anaconda.log |
4 | Ctrl+Alt+F4 | journal de stockage – affiche les messages correspondant aux périphériques de stockage et provenant des services de système et de noyau, stockés dans /tmp/storage.log . |
5 | Ctrl+Alt+F5 | journal de programme – affiche les messages provenant d'autres utilitaires de système, stockés dans /tmp/program.log |
6 | Ctrl+Alt+F6 | la console par défaut avec GUI |
6.1.1.3. Installation à l'aide de VNC
6.1.2. Installation en mode texte
- Le système d'installation n'arrive pas à identifier le matériel d'affichage de votre ordinateur,
- Vous avez choisi l'installation en mode texte en ajoutant l'option
inst.text
à la ligne de commande de démarrage. - Vous avez utilisé un fichier Kickstart pour automatiser l'installation et le fichier que vous avez fourni contient la commande
text
.

Figure 6.3. L'écran Sommaire de l'installation en mode texte
Important
inst.xdriver=vesa
– voir le Chapitre 20, Options de démarrage.
- configurer des méthodes de stockage avancées telles que LVM, RAID, FCoE, zFCP, et iSCSI,
- personnalisation de la structure de partition,
- personnalisation de la structure du chargeur de démarrage
- sélection des modules de paquet pendant l'installation
- configuration du système installé avec l'utilitaire Initial Setup,
- Paramètres des langues et du clavier
Note
Processing...
(« Traitement en cours... »). Pour actualiser le statut des éléments du menu de texte, utilisez l'option r
à l'invite en mode texte.
ip
peut être utilisée pour configurer des paramètres réseau. Pour obtenir des instructions, voir la Section 20.1, « Configuration du système d'installation au menu de démarrage ».
6.2. Écran de bienvenue et sélection de la langue
Note

Figure 6.4. Configuration de la langue
6.3. L'écran Sommaire de l'installation

Figure 6.5. L'écran Sommaire de l'installation
Note

Figure 6.6. Écran de configuration réseau quand aucun réseau n'est détecté
6.4. Date et heure
- À l'aide de la souris, cliquez sur la carte interactive pour sélectionner une ville spécifique (représentée par un point jaune). Une épingle rouge apparaît alors à l'endroit sélectionné.
- Vous pouvez également faire défiler les menus déroulants Région et Ville en haut de l'écran pour sélectionner votre fuseau horaire.
- Sélectionnez Etc en bas du menu déroulant Région, puis sélectionnez votre fuseau horaire dans le menu suivant exprimé en GMT/UTC. Exemple :
GMT+1
.
Note
Note
6.5. Prise en charge des langues
Espagnol
. Ensuite, vous pourrez sélectionner un paramètre régional spécifique à votre région dans le panneau de droite, comme par exemple Espagnol (Costa Rica)
. Vous pourrez sélectionner plusieurs langues et plusieurs paramètres régionaux. Les langues sélectionnées apparaîtront en caractère gras dans le panneau de gauche.

Figure 6.7. Configuration de la prise en charge des langues
Note
6.6. Configuration du clavier

Figure 6.8. Configuration du clavier
Important
Note
6.7. Source de l'installation

Figure 6.9. Écran de la source d'installation
- Support d'installation auto-détecté
- Si vous avez démarré l'installation en utilisant la totalité du DVD d'installation ou du lecteur USB, le programme d'installation le détectera et affichera les informations de base sous cette option. Cliquez sur le bouton Vérifier pour vous assurer que le support convient à l'installation. Ce test d'intégrité est le même que celui effectué si vous sélectionnez
Tester ce support et installer Red Hat Enterprise Linux 7.0
dans le menu de démarrage, ou si vous utilisez l'option de démarragerd.live.check
. - Fichier ISO
- Cette option apparaît si l'installateur détecte un disque dur partitionné avec systèmes de fichier montables. Sélectionnez cette option, cliquez sur le bouton Choisir un ISO et naviguez vers l'emplacement du fichier ISO d'installation sur votre système. Cliquez ensuite sur Vérifier pour vous assurer que le fichier convienne à l'installation.
- Sur le réseau
- Pour spécifier un emplacement réseau, sélectionnez cette option et choisissez à partir des options suivantes dans le menu déroulant :
- http://
- https://
- ftp://
- nfs
En utilisant votre sélection pour le début de votre URL d'emplacement, tapez le reste dans le champ de l'adresse. Si vous choisissez NFS, une autre boîte apparaîtra pour vous permettre de spécifier des options de montage NFS.Important
Lorsque vous sélectionnez une source d'installation basée NFS, vous devez spécifier l'adresse avec un deux-points (:
) séparant le nom d'hôte du chemin. Exemple :server.example.com:/path/to/directory
Pour configurer un proxy à partir d'une source HTTP ou HTTPS, cliquez sur le bouton Configuration Proxy. Cochez Activer le proxy HTTP et tapez l'URL dans le champ URL Proxy. Si votre proxy nécessite une authentification, cochez Utiliser authentification et saisissez un nom d'utilisateur et un mot de passe. Cliquez sur Ajouter.Si votre URL HTTP ou HTTPS correspond à une liste miroir de référentiel, marquez les cases à cocher sous le champ de saisie.
6.8. Réseau et nom d'hôte
Important

Figure 6.10. Écran de configuration du réseau et nom d'hôte
Important
Note
6.8.1. Modifier les connexions réseau
- Cochez la case Se connecter automatiquement à ce réseau lorsqu'il est disponible si vous souhaitez utiliser la connexion chaque fois que le système démarre. Vous pouvez utiliser plusieurs connexions qui se connecteront automatiquement. Ces paramètres seront transférés au système installé.
Figure 6.11. Fonction d'auto connexion à un réseau
- Par défaut, les paramètres IPv4 sont configurés automatiquement par le service DHCP sur le réseau. Dans le même temps, la configuration IPv6 est définie à la méthode
Automatique
. Cette combinaison est adaptée pour la plupart des scénarios d'installation et ne nécessite généralement pas de changement.Figure 6.12. Paramétrage du protocole IP
- Sélectionnez la case à cocher Utiliser cette connexion uniquement pour les ressources sur son réseau pour limiter les connexions au réseau local uniquement. Ce paramètre sera transféré à l'installation et s'applique à toute la connexion. Il peut être sélectionné même si aucun routage supplémentaire n'a été configuré.
Figure 6.13. Configuration du routage IPv4
6.8.2. Interfaces réseau avancées

Figure 6.14. Écran de configuration du réseau et nom d'hôte
Bond
– représente NIC (Network Interface Controller) Bonding, une méthode pour lier plusieurs interfaces réseau ensemble en un canal unique de rassemblement.Team
– représente NIC Teaming, une nouvelle implémentation pour agréger des liens, conçue pour fournir un petit pilote de noyau pour effectuer le traitement rapide des flux de paquets, et diverses applications pour faire tout le reste en espace utilisateur.VLAN
-représente une méthode pour créer plusieurs domaines de diffusion distincts mutuellement isolés.

Figure 6.15. Boîte de dialogue avancée de l'interface réseau
Note
6.9. Sélection des logiciels
- Les modules énumérés au-dessus de la ligne horizontale sont spécifiques à l'environnement que vous avez sélectionné. Si vous sélectionnez des modules complémentaires dans cette partie de la liste, puis sélectionnez un environnement différent, votre sélection sera perdue.
- Les modules énumérés en dessous de la ligne horizontale sont disponibles pour tous les environnements. Le choix d'un environnement différent n'affectera pas les sélections effectuées dans cette partie de la liste.

Figure 6.16. Exemple d'une sélection de logiciel pour une installation de serveur
serveur
fournit un milieu conçu pour les serveurs, tandis que la version de workstation
a plusieurs choix pour le déploiement de poste de travail de développeur, etc.
repodata/*-comps-variant.architecture.xml
qui se trouve sur le DVD d'installation de Red Hat Enterprise Linux 7 que vous utilisez comme source d'installation. Ce fichier contient une structure décrivant les environnements disponibles (marqués par la balise <environment>
) et les modules complémentaires (la balise <group>
).
%packages
du fichier Kickstart. Voir la Section 23.3.3, « Sélection de paquets » pour obtenir des instructions sur la sélection des paquets pour installer un fichier Kickstart, et le Chapitre 23, Installations Kickstart pour des informations générales sur l'automatisation de l'installation avec Kickstart.
6.9.1. Services du réseau principal
- journalisation centralisée avec l'utilitaire
syslog
- email via le protocole SMTP (de l'anglais, Simple Mail Transfer Protocol)
- partage de fichiers réseau via NFS (de l'anglais, Network File System)
- accès distant via SSH (de l'anglais, Secure SHell)
- publication des ressources via mDNS (de l'anglais, multicast DNS)
6.10. Destination de l'installation
Avertissement
Important
Important
/boot/
doit être créée sur une partition hors de la matrice RAID, comme par exemple sur un disque dur séparé. L'utilisation d'un disque dur interne est nécessaire pour la création de partitions avec les cartes RAID problématiques. Une partition /boot/
est aussi nécessaire pour les installations RAID logiciel.
/boot
manuellement. Veuillez consulter la Section 6.10.4, « Partitionnement manuel » pour obtenir des détails supplémentaires.

Figure 6.17. Aperçu de l'espace de stockage
Important
- Vous pouvez sélectionner la façon dont votre périphérique de stockage sera partitionné dans la section Partitionnement. Vous pouvez configurer les partitions manuellement ou laisser le programme d'installation le faire automatiquement.Le partitionnement automatique est recommandé si vous effectuez une nouvelle installation sur un espace de stockage vierge ou si vous ne souhaitez pas préserver les données présentes à cet emplacement. Pour cela, laissez la sélection par défaut du bouton radio Configurer automatiquement le partitionnement afin que le programme d'installation crée pour vous les partitions nécessaires sur l'espace de stockage.Pour un partitionnement automatique, vous pouvez également sélectionner la case Je souhaite créer davantage d'espace disponible (I would like to make additional space available) pour choisir comment distribuer de l'espace sur cette installation à partir d'autres systèmes de fichier. Si vous avez sélectionné le partitionnement automatique mais que l'espace de stockage n'est pas suffisant pour terminer l'installation, une boîte de dialogue apparaîtra après avoir cliqué sur Terminé :
Figure 6.18. Boîte de dialogue des options d'installation avec option de récupération d'espace
Cliquez sur Annuler et ajouter des disques supplémentaires pour ajouter de l'espace de stockage. Cliquez sur Récupérer de l'espace pour libérer de l'espace de stockage à partir de partitions existantes. Pour plus d'informations, veuillez consulter la Section 6.10.3, « Récupérer de l'espace disque ».Si vous sélectionnez le bouton radio Je configure le partitionnement pour une configuration manuelle puis cliquez sur le bouton Terminé, vous serez dirigé vers l'écran Partitionnement manuel. Pour plus d'informations, veuillez consulter la Section 6.10.4, « Partitionnement manuel ». - Dans la section Chiffrement, vous pouvez sélectionner la case Chiffrer mes données pour chiffrer toutes les partitions à l'exception de
/boot
. Pour en savoir plus sur le chiffrement, veuillez consulter le Guide de sécurité Red Hat Enterprise Linux 7.
Important
6.10.1. Installation du chargeur de démarrage
Avertissement

Figure 6.19. Disques sélectionnés
Avertissement
6.10.1.1. A propos de MBR et GPT
- Systèmes BIOS et systèmes UEFI en mode de compatibilité BIOS
- Si le disque est déjà formaté, le schéma de partitionnement est conservé.Si le disque n'est pas formaté ou si l'utilisateur a effacé toutes les partitions du disque, Anaconda utilisera :
- MBR, si la taille du disque est inférieure à 2 To.
- GPT, si la taille du disque est supérieure à 2 To.
Note
Ajoutez l'optioninst.gpt
à la ligne de commande de démarrage pour annuler le comportement par défaut et utiliser GPT sur un disque d'une taille inférieure à 2 To. Veuillez noter que vous ne pouvez pas annuler manuellement Anaconda pour utiliser MBR sur un disque de taille supérieure à 2 To.
Vous devez créer une partition BIOS Boot (biosboot) pour effectuer une installation sur un système BIOS où le disque contenant le chargeur de démarrage utilise GPT. La taille de la partitionbiosboot
doit être de 1 Mo. Vous n'aurez cependant pas besoin de la partitionbiosboot
si le disque contenant le chargeur de démarrage utilise MBR. - Systèmes UEFI
- Seul GPT est autorisé sur les systèmes UEFI. Pour pouvoir effectuer une installation sur un disque formaté avec MBR, vous devez d'abord le reformater.Vous devez créer une Partition système EFI (efi), quel que soit le schéma de partitionnement. La taille de la partition
efi
doit être d'au moins 50 Mo ; sa taille recommandée est 200 Mo.Note
La partitionbiosboot
ouefi
ne peut se trouver sur un volume LVM. Utilisez plutôt des partitions physiques normales.
6.10.2. Chiffrer les partitions

Figure 6.20. Saisir la phrase de passe pour une partition chiffrée
Avertissement
6.10.3. Récupérer de l'espace disque
Avertissement

Figure 6.21. Récupérer de l'espace disque à partir des systèmes de fichiers existants
- Conserver – laisse le système de fichiers intact ; aucune donnée ne sera supprimée. Cette action est définie par défaut.
- Supprimer – supprime le système de fichiers dans sa totalité. Tout l'espace qu'il occupe sur le disque sera rendu disponible pour l'installation.
- Réduire – récupère de l'espace libre à partir du système de fichiers et le rend disponible pour cette installation. Utilisez le curseur pour définir une nouvelle taille pour la partition sélectionnée. Cette option peut uniquement être utilisée sur des partitions redimensionnables où LVM et RAID ne sont pas utilisées.
- Tout supprimer/Tout préserver – ce bouton, situé sur la droite, marque tous les systèmes de fichiers pour la suppression par défaut. Cliquer dessus permet de modifier l'étiquette et de marquer tous les systèmes de fichiers à conserver à nouveau.
6.10.4. Partitionnement manuel
Avertissement

Figure 6.22. L'écran de partitionnement manuel
Note
6.10.4.1. Ajouter des systèmes de fichiers et configurer des partitions
/
, / home
, / boot
et échange
. Vous pouvez aussi créer des partitions supplémentaires, selon vos besoins. Voir la Section 6.10.4.5, « Schéma de partitionnement recommandé » pour plus de détails.
/boot
, une partition /
(root) et une partition swap proportionnelles à la taille du stockage disponible. Ces dernières sont les partitions recommandées pour une installation typique mais des partitions supplémentaires peuvent être ajoutées si nécessaire.
/
pour la partition root ou /boot
pour la partition boot). Saisissez ensuite la taille de la partition en utilisant des unités de mesure courantes telles que les méga-octets, giga-octets ou téra-octets dans la boîte de dialogue Capacité désirée (saisissez par exemple 2Go
pour créer une partition de 2 giga-octets). Si vous laissez le champ vide ou si vous spécifiez une taille supérieure à l'espace disponible, tout l'espace libre sera utilisé. Après avoir saisi ces informations, cliquez sur le bouton Ajouter un point de montage pour créer une partition.
Partition standard
, BTRFS
, LVM
et Allocation dynamique LVM
. Veuillez noter que la partition /boot
se situera toujours sur une partition standard, indépendamment de la valeur sélectionnée dans ce menu.

Figure 6.23. Configurer les points de montage

Figure 6.24. Scanner les disques à nouveau

Figure 6.25. Personnaliser les partitions
- Nom – attribuez un nom à un volume LVM ou Btrfs. Veuillez noter que les noms des partitions standard sont générés automatiquement lors de leur création et qu'ils ne peuvent pas être modifiés, tel que
/home
, dont le nom attribué estsda1
. - Point de montage – saisissez le point de montage de la partition. Par exemple, si une partition doit correspondre à la partition racine (ou root), saisissez
/
; saisissez/boot
pour la partition/boot
, et ainsi de suite. Pour une partition swap, le point de montage ne doit pas être configuré (configurer le type du système de fichiers surswap
est suffisant). - Étiquette – attribuez une étiquette à la partition. Les étiquettes sont utilisées pour que vous puissiez facilement reconnaître et utiliser des partitions individuelles.
- Capacité souhaitée – saisissez la taille souhaitée de la partition. Vous pouvez utiliser des unités de taille communes telles que les kilo-octets, méga-octets, giga-octets ou téra-octets. Les méga-octets seront l'option par défaut si vous ne spécifiez pas l'unité.
- Type de périphérique – choisissez entre Partition standard, BTRFS, LVM et Allocation dynamique LVM. Si deux disques ou plus ont été sélectionnés pour le partitionnement, RAID sera également disponible. Cochez la case Chiffrer adjacente pour chiffrer la partition. Il vous sera demandé de définir un mot de passe plus tard.
- Système de fichiers – à partir du menu déroulant, sélectionnez le type de système de fichiers approprié pour cette partition. Cochez la case Reformater adjacente pour formater une partition existante, ou laissez-la vide pour conserver vos données.
6.10.4.1.1. Types de systèmes de fichiers
Type de périphériques
- partition standard – Une partition standard peut contenir un système de fichiers ou espace swap, ou fournir un conteneur pour RAID logiciel ou un volume physique LVM.
- volume logique (LVM) – La création d'une partition LVM génère automatiquement un volume logique LVM. LVM peut améliorer les performances lors de l'utilisation de disques physiques. Pour obtenir davantage d'informations sur la création de volumes logiques, veuillez consulter la Section 6.10.4.3, « Créer un volume logique LVM ». Pour obtenir davantage d'informations concernant LVM, veuillez consulter l'ouvrage Administration du gestionnaire de volumes logiques LVM de Red Hat Enterprise Linux 7.
- Allocation dynamique LVM – Grâce à l'utilisation de l'allocation dynamique, il est possible de gérer un pool de stockage d'espace libre, aussi appelé un pool dynamique et qui peut être alloué à un nombre arbitraire de périphériques lorsque requis par des applications. Lorsque nécessaire, le pool peut être étendu de manière dynamique pour une allocation efficace en termes de coûts.
- BTRFS – Btrfs est un système de fichiers offrant plusieurs fonctionnalités similaires à un périphérique. Btrfs est capable de s'adresser et de gérer plus de fichiers, des fichiers plus grands et des volumes plus grands que les systèmes de fichiers ext2, ext3 et ext4. Pour créer un volume Btrfs et lire davantage d'informations, veuillez consulter la Section 6.10.4.4, « Créer un sous-volume Btrfs ».
- RAID logiciel – La création de deux partitions RAID logiciel ou plus vous permet de créer un périphérique RAID. Une partition RAID est assignée à chaque disque sur le système. Pour créer un périphérique RAID, veuillez consulter la Section 6.10.4.2, « Créer un RAID logiciel ». Pour obtenir des informations concernant RAID, veuillez consulter le Guide d'administration du stockage Red Hat Enterprise Linux 7.
Systèmes de fichiers
- xfs – XFS est un système de fichiers à haute évolutivité et de haute performance qui prend en charge des systèmes de fichiers faisant jusqu'à 16 exaoctets (environ 16 millions de téraoctets), des fichiers faisant jusqu'à 8 exaoctets (environ 8 millions de téraoctets) et des structures de répertoires contenant des dizaines de millions d'entrées. XFS prend en charge la journalisation des métadonnées, qui permet un temps de récupération plus rapide après une panne. Le système de fichiers XFS peut aussi être défragmenté et redimensionné tout en restant monté et actif. Ce système de fichiers est sélectionné par défaut et est fortement recommandé. Pour obtenir des informations sur la manière de traduire des commandes courantes provenant du système de fichiers ext4 précédemment utilisé, veuillez consulter l'Annexe E, Tableau des références pour les commandes ext4 et XFS.La taille maximum prise en charge d'une partition XFS est de 500 To.
- ext4 – Le système de fichiers ext4 est basé sur le système ext3, mais il comporte un certain nombre d'améliorations. Celles-ci incluent la prise en charge de fichiers et systèmes de fichiers de plus grande taille, une allocation de l'espace disque plus rapide et plus efficace, un nombre infini de sous-répertoires dans un répertoire, une vérification des systèmes de fichiers plus rapide, ainsi qu'une journalisation plus robuste.La taille maximale prise en charge par un système de fichiers dans Red Hat Enterprise Linux 7 s'élève actuellement à 50 To.
- ext3 – Le système de fichiers ext3 est basé sur le système de fichiers ext2, mais il offre un avantage principal : la journalisation. L'utilisation d'un système de fichiers offrant la journalisation permet de réduire le temps de récupération d'un système de fichiers après une panne car il n'est plus nécessaire de vérifier la consistance des métadonnées en exécutant l'utilitaire
fsck
chaque fois qu'une panne se produit. - ext2 – Un système de fichiers ext2 prend en charge des types de fichiers Unix standards, y compris les fichiers, répertoires ou liens symboliques normaux. Il fournit la possibilité d'assigner de longs noms de fichiers, allant jusqu'à 255 caractères.
- vfat – Le système de fichiers VFAT est un système de fichiers Linux compatible avec les noms de fichiers Microsoft Windows de grande taille sur le système de fichiers FAT.
- swap – Les partitions swap sont utilisées pour prendre en charge la mémoire virtuelle. En d'autres termes, les données sont écrites sur une partition swap lorsqu'il n'y a pas suffisamment de RAM pour stocker les données traitées par votre système.
- BIOS Boot – Partition de très petite taille requise pour démarrer un périphérique avec une table de partition GUID (GPT) sur un système BIOS. Pour obtenir plus de détails, veuillez consulter la Section 6.10.1, « Installation du chargeur de démarrage ».
- Partition système EFI – Partition de petite taille requise pour démarrer un périphérique avec une table de partition GUID (GPT) sur un système UEFI. Pour obtenir plus de détails, veuillez consulter la Section 6.10.1, « Installation du chargeur de démarrage ».
6.10.4.2. Créer un RAID logiciel

Figure 6.26. Créer une partition RAID logiciel – le menu étendu Type de périphérique
- Créez un point de montage tel que décrit dans la Section 6.10.4.1, « Ajouter des systèmes de fichiers et configurer des partitions ». En configurant ce point de montage, vous configurez le périphérique RAID.
- Tout en laissant la partition sélectionnée dans le volet de gauche, sélectionnez le bouton de configuration sous le volet pour ouvrir la boîte de dialogue Configurer le point de montage. Sélectionnez les disques à inclure dans le périphérique RAID et cliquez sur Sélectionner.
- Cliquez sur le menu déroulant Type de périphérique et sélectionnez RAID.
- Cliquez sur le menu déroulant Système de fichiers et sélectionnez votre type de système de fichiers préféré (veuillez consulter la Section 6.10.4.1.1, « Types de systèmes de fichiers »).
- Cliquez sur le menu déroulant Niveau RAID et sélectionnez votre niveau RAID préféré.Les niveaux RAID disponibles sont :
- RAID0 – Performances optimisées (entrelacement)
- Distribue les données sur de multiples périphériques de stockage. Les RAID niveau 0 offrent souvent une performance améliorée par rapport aux partitions standard, et peuvent être utilisés pour combiner le stockage de multiples périphériques en un grand périphérique virtuel. Veuillez noter que les RAID niveau 0 n'offrent pas de redondance et que l'échec d'un seul périphérique dans la matrice détruira la matrice toute entière. RAID 0 requiert au moins deux partitions RAID.
- RAID1 – Redondance (miroir)
- Duplique les données sur un périphérique de stockage sur un ou plusieurs autres périphériques de stockage. Des périphériques supplémentaires dans la matrice permettent d'améliorer les niveaux de redondance. RAID 1 requiert au moins deux partitions RAID.
- RAID4 – Détection d'erreurs (parité)
- Distribue les données sur de multiples périphériques de stockage, mais n'utilise qu'un périphérique dans la matrice pour stocker les données de parité qui protègent la matrice au cas où l'un des périphériques de la matrice n'échouerait. Comme toutes les données de parité se trouvent sur un seul périphérique, l'accès à celui-ci crée un goulot d'étranglement au niveau des performances de la matrice. RAID 4 requiert au moins trois partitions RAID.
- RAID5 – Détection d'erreurs distribuée
- Distribue les données et données de parité sur de multiples périphériques de stockage. Les RAID niveau 5 offrent comme avantages de performance de distribuer les données sur de multiples périphériques, mais ne partagent pas le goulot d'étranglement des performances des RAID de niveau 4 car les données de parité sont distribuées au travers de la matrice. RAID 5 requiert au moins trois partitions RAID.
- RAID6 – Redondant
- Les RAID de niveau 6 sont similaires aux RAID 5, mais au lieu de ne stocker qu'un seul ensemble de données de parité, ils en stockent deux. RAID 6 requiert au moins quatre partitions RAID.
- RAID10 – Redondance (miroir) et Performances optimisées (entrelacement)
- Les RAID de niveau 10 sont des RAID imbriqués ou RAID hybrides. Les RAID de niveau 10 sont construits en distribuant les données sur des ensembles de périphériques de stockage en miroir. Par exemple, un RAID de niveau 10 construit à partir de quatre partitions RAID consiste en deux paires de partitions pour lesquelles une partition est le miroir de l'autre. Les données sont ensuite distribuées sur les deux paires de périphériques de stockage, comme pour un RAID de niveau 0. Les RAID de niveau 10 requièrent au moins quatre partitions RAID.
- Cliquez sur Mettre à jour les paramètres pour enregistrer vos modifications, puis continuez avec une autre partition ou cliquez sur Terminé pour retourner sur l'écran Sommaire de l'installation.
6.10.4.3. Créer un volume logique LVM
Important
lvm
. Pour retourner à l'installation en mode texte, appuyez sur Ctrl+Alt+F1.

Figure 6.27. Configurer un volume logique
- Créez un point de montage pour le volume LVM comme décrit dans la Section 6.10.4.1, « Ajouter des systèmes de fichiers et configurer des partitions ».
- Cliquez sur le menu déroulant Type de périphérique et sélectionnez LVM. Le menu déroulant Groupe de volumes apparaît et affiche le nom du nouveau groupe de volumes.
- Vous pouvez également cliquer sur le menu et sélectionner Créer un nouveau groupe de volumes ou cliquer sur Modifier pour configurer le nouveau groupe de volumes. L'option Créer un nouveau groupe de volumes et le bouton Modifier mènent tous deux à la boîte de dialogue Configurer le groupe de volumes, dans laquelle vous pouvez renommer le groupe de volumes et sélectionner les disques à inclure.
Figure 6.28. Personnaliser un groupe de volumes LVM
Les niveaux RAID sont les mêmes que les périphériques RAID. Veuillez consulter la Section 6.10.4.2, « Créer un RAID logiciel » pour obtenir des informations supplémentaires. Vous pouvez aussi marquer le groupe de volume pour le chiffrer et définir sa politique de taille. Les options de politique disponibles sont :- Automatic – La taille du groupe de volumes est définie automatiquement de manière à être juste assez grande pour contenir les volumes logiques configurés. Ceci est optimal si vous n'avez pas besoin de libérer de l'espace dans le groupe de volumes.
- As large as possible – Le groupe de volumes est créé avec sa taille maximale, peu importe la taille des volumes logiques qu'il contient. Ceci est optimal si vous envisagez de conserver la plupart de vos données sur LVM et au cas où vous auriez besoin d'augmenter la taille de certains volumes logiques, ou si vous avez besoin de créer des volumes logiques supplémentaires à l'intérieur de ce groupe de volumes.
- Fixed – Cette option permet de définir la taille exacte d'un groupe de volumes. Tout volume logique configuré doit pouvoir être contenu dans cette taille fixe. Ceci est utile si vous savez exactement la taille que le groupe de volumes doit faire.
Cliquez sur Enregistrer une fois le groupe configuré. - Cliquez sur Mettre à jour les paramètres pour enregistrer vos modifications, puis continuez avec une autre partition ou cliquez sur Terminé pour retourner sur l'écran Sommaire de l'installation.
Avertissement
/boot
sur un volume LVM n'est pas pris en charge.
6.10.4.4. Créer un sous-volume Btrfs

Figure 6.29. Configurer un sous-volume Btrfs
- Créez un point de montage tel que décrit dans la Section 6.10.4.1, « Ajouter des systèmes de fichiers et configurer des partitions ». En configurant ce point de montage, vous configurez le volume Btrfs.
- Cliquez sur le menu déroulant Type de périphérique et sélectionnez BTRFS. Le menu déroulant Système de fichiers sera automatiquement grisé pour
Btrfs
. Le menu déroulant Volume apparaît et affiche le nom du nouveau volume. - Vous pouvez également cliquer sur le menu et sélectionner Créer un nouveau volume ou cliquer sur Modifier pour configurer le nouveau volume. L'option Créer un nouveau volume et le bouton Modifier mènent tous deux à la boîte de dialogue Configurer le volume, dans laquelle vous pouvez renommer le sous-volume et y ajouter un niveau RAID.
Figure 6.30. Personnaliser un volume Btrfs
Les niveaux RAID disponibles sont :- RAID0 (Performance)
- Distribue les données sur de multiples périphériques de stockage. Les RAID niveau 0 offrent souvent une performance améliorée par rapport aux partitions standard, et peuvent être utilisés pour combiner le stockage de multiples périphériques en un grand périphérique virtuel. Veuillez noter que les RAID niveau 0 n'offrent pas de redondance et que l'échec d'un seul périphérique dans la matrice détruira la matrice toute entière. Raid 0 requiert au moins deux partitions RAID.
- RAID1 (Redondance)
- Duplique les données sur un périphérique de stockage sur un ou plusieurs autres périphériques de stockage. Des périphériques supplémentaires dans la matrice permettent d'améliorer les niveaux de redondance. RAID 1 requiert au moins deux partitions RAID.
- RAID10 (Performance, Redondance)
- Combine RAID0 et RAID1 et offre ainsi de plus hautes performances et une meilleure redondance simultanément. Les données sont diffusées en matrices RAID1 fournissant la redondance (mise en miroir), ces matrices sont ensuite entrelacées (RAID0), offrant de meilleures performances (entrelacement). Au moins quatre partitions RAID sont requises.
Vous pouvez aussi marquer le volume pour le chiffrer et définir sa politique de taille. Les options de politique disponibles sont :- Automatic – La taille du volume est définie automatiquement de manière à être juste assez grande pour contenir les sous-volumes configurés. Ceci est optimal si vous n'avez pas besoin de libérer de l'espace dans le volume.
- As large as possible – Le volume est créé avec sa taille maximale, peu importe les sous-volumes qu'il contient. Ceci est optimal si vous envisagez de conserver la plupart de vos données sur Btrfs et au cas où vous auriez besoin d'augmenter la taille de certains sous-volumes, ou si vous avez besoin de créer des sous-volumes supplémentaires à l'intérieur de ce volume.
- Fixed – Cette option permet de définir la taille exacte d'un volume. Tout sous-volume configuré doit pouvoir être contenu dans cette taille fixe. Ceci est utile si vous savez exactement la taille que le volume doit faire.
Cliquez sur Enregistrer une fois le volume configuré. - Cliquez sur Mettre à jour les paramètres pour enregistrer vos modifications, puis continuez avec une autre partition ou cliquez sur Terminé pour retourner sur l'écran Sommaire de l'installation.
Avertissement
/boot
sur un sous-volume Btrfs
n'est pas pris en charge.
6.10.4.5. Schéma de partitionnement recommandé
- Partition
/boot
- Partition (root)
/
- Partition
/home
- Partition
swap
- Partition
/boot
– taille de 500 Mo minimum recommandée - La partition montée sur
/boot
contient le noyau du système d'exploitation, qui permet à votre système de démarrer Red Hat Enterprise Linux, ainsi que les fichiers utilisés durant le processus de démarrage (bootstrap). Au vu des limitations de la plupart des microprogrammes, la création d'une petite partition pour contenir ces fichiers est recommandée. Dans la plupart des cas, une partition de démarrage de 500 Mo est suffisante.Avertissement
En règle générale, la partition/boot
est créée automatiquement par le programme d'installation. Cependant, si la partition/
(root) possède une taille supérieure à 2 To et que (U)EFI est utilisé pour le démarrage, vous devrez créer une partition/boot
séparée possédant une taille inférieure à 2 To afin de démarrer votre machine avec succès.Note
Si vous avez une carte RAID, faites attention au fait que certains types de BIOS ne prennent pas en charge le démarrage à partir de la carte RAID. Dans un tel cas, la partition/boot
doit être créée sur une partition en dehors de la matrice RAID, comme par exemple sur un disque dur séparé. - Partition
root
– taille de 10 Go recommandée. - Emplacement de «
/
» ou du répertoire root. Le répertoire root est le niveau supérieur de la structure du répertoire. Par défaut, tous les fichiers sont écrits sur cette partition, sauf si une autre partition est montée sur le chemin d'accès en cours d'écriture (/boot
ou/home
par exemple).Tandis qu'une partition root de 5 Go vous permet d'effectuer une installation minimale, il est recommandé d'allouer au moins 10 Go pour que vous puissiez effectuer une installation complète en choisissant tous les groupes de paquets.Important
Ne pas confondre le répertoire/
avec le répertoire/root
. Le répertoire/root
est le répertoire de base de l'utilisateur root. Le répertoire/root
est quelquefois appelé slash root pour le différencier du répertoire root. - Partition
/home
– taille de 1 Go minimum recommandée. - Pour stocker des données utilisateur séparément des données système, créez une partition séparée pour le répertoire
/home
à l'intérieur d'un groupe de volumes. La taille de cette partition doit correspondre, entre autres, au nombre d'utilisateurs et au nombre de données qui seront stockées localement. Ceci vous permettra de mettre à jour ou de réinstaller Red Hat Enterprise Linux sans effacer les fichiers des données des utilisateurs. Si votre espace de stockage est supérieur à 50 Go, une partition/home
sera créée avec d'autres partitions si vous sélectionnez le partitionnement automatique. - Partition
swap
– taille de 1 Go minimum recommandée. - Les partitions swap prennent en charge la mémoire virtuelle : des données sont écrites sur une partition swap lorsqu'il n'y a pas assez de RAM pour stocker les données traitées par votre système. La taille swap est une fonction de la charge de travail de la mémoire du système et non pas la mémoire du système totale. Elle n'est donc pas égale à la taille totale de la mémoire du système. Par conséquent, il est important d'analyser les applications qu'un système exécutera ainsi que la charge qu'elles serviront afin de déterminer la charge de travail de la mémoire du système. Les fournisseurs et développeurs d'applications doivent pouvoir apporter des directives.Lorsque le système ne possède plus d'espace swap, le noyau termine les processus car la totalité de la mémoire RAM du système a été utilisée. Si une trop grande quantité d'espace swap a été configurée, les périphériques de stockage seront alloués mais inactifs, ce qui constitue une mauvaise gestion des ressources. Une trop grande quantité d'espace swap peut également cacher des fuites de mémoires. Les indications concernant la taille maximum d'une partition swap ainsi que des informations supplémentaires se trouvent sur la page du manuel
mkswap(8)
.Le tableau suivant fournit la taille recommandée d'une partition swap selon la quantité de mémoire vive dans votre système et selon que vous souhaitiez suffisamment de mémoire pour que votre système puisse hiberner. Si vous laissez l'installateur partitionner automatiquement votre système, la taille de la partition swap sera établie selon ces lignes directives. La configuration de partitionnement automatique part du principe que l'hibernation n'est pas en cours, et que la taille maximum de la partition swap ne dépasse pas les 10 % de la taille totale du disque dur. Si vous souhaitez configurer suffisamment d'espace swap pour permettre une hibernation, ou si vous souhaitez définir la taille de la partition swap à plus de 10 % de l'espace de stockage du système, vous devez modifier l'agencement du partitionnement manuellement.Tableau 6.2. Espace swap recommandé
Quantité de RAM du système Espace swap recommandé Espace swap recommandé si l'hibernation est autorisée ⩽ 2 Go 2 fois la quantité de RAM 3 fois la quantité de RAM > 2 Go – 8 Go Égal à la quantité de RAM 2 fois la quantité de RAM > 8 Go – 64 Go 0,5 fois la quantité de RAM 1,5 fois la quantité de RAM Plus de 64 Go en fonction de la charge de travail hibernation déconseillée À la limite entre chaque gamme répertoriée ci-dessus (par exemple, un système avec 2 Go, 8 Go, ou 64 Go de mémoire vive), une certaine discrétion peut être observée en ce qui concerne l'espace swap choisi et la prise en charge de l'hibernation. Si vos ressources système vous le permettent, augmenter l'espace swap conduira à une amélioration de la performance.La distribution d'espace swap sur de multiples périphériques de stockage, plus particulièrement sur des systèmes possédant des disques, contrôleurs et interfaces rapides, améliore aussi la performance de l'espace swap.
Note
6.10.4.5.1. Conseils sur les partitions
- Prenez en considération le chiffrement de toute partition contenant des données sensibles. Le chiffrement empêchera aux personnes non-autorisées d'accéder aux données sur les partitions, même si celles-ci ont accès au périphérique de stockage physique. Dans la plupart des cas, vous devriez au moins chiffrer la partition
/home
. - Chaque noyau installé sur sur votre système requiert environ 20 Mo sur la partition
/boot
. La taille de partition par défaut de/boot
, faisant 500 Mo, devrait suffire pour accomplir le plupart des tâches courantes. Vous pouvez augmenter la taille de cette partition si vous souhaitez conserver de nombreux noyaux au même moment. - Le répertoire
/var
détient le contenu d'un certain nombre d'applications, y compris le serveur web Apache. Il est aussi utilisé pour stocker temporairement les paquets de mises à jour téléchargés. Veuillez vous assurer que la partition contenant le répertoire/var
possède suffisamment d'espace pour télécharger les mises à jour en attente et pour les contenus restants. - Le logiciel de mise à jour PackageKit télécharge par défaut des paquets mis à jour sur
/var/cache/yum/
. Si vous créez une partition séparée pour/var
, assurez-vous bien que la taille de la partition soit de 3 Go ou plus afin d'héberger les mises à jour de paquets téléchargées. - Le répertoire
/usr
comporte la majorité du contenu des logiciels sur un système Red Hat Enterprise Linux. Pour une installation de l'ensemble des logiciels par défaut, veuillez allouer au moins 5 Go d'espace. Si le système sera utilisé en tant que station de travail pour le développement de logiciels, veuillez allouer au moins 10 Go. - Envisagez de laisser une portion d'espace non-alloué dans un groupe de volumes LVM. Cet espace non-alloué vous offrira une certaine flexibilité si vos prérequis d'espace changent mais que vous ne souhaitez pas supprimer de données dans d'autres partitions pour ré-allouer de l'espace de stockage. Vous pouvez aussi sélectionner le type de périphérique Approvisionnement dynamique pour la partition afin que l'espace inutilisé soit automatiquement géré par le volume.
- Si vous séparez des sous-répertoires en partitions, vous pourrez conserver le contenu de ces sous-répertoires si vous décidez d'installer une nouvelle version de Red Hat Enterprise Linux sur votre système. Par exemple, si vous avez l'intention d'exécuter une base de données MySQL dans
/var/lib/mysql/
, créez une partition séparée pour ce répertoire au cas où vous auriez besoin de la réinstaller plus tard. - Sur un système BIOS avec chargeur de démarrage utilisant une table de partition GUID (GPT), vous devrez créer une partition
biosboot
d'une taille de 1 Mo. Veuillez consulter la Section 6.10.1, « Installation du chargeur de démarrage » pour obtenir davantage de détails. - Les systèmes UEFI doivent contenir une partition
/boot/efi
de petite taille avec un système de fichiers EFI System Partition. Sa taille recommandée est de 200 Mo, ce qui est aussi la valeur par défaut pour les partitionnements automatiques.
6.11. Périphériques de stockage

Figure 6.31. Aperçu de l'espace de stockage
Note
mdeventd
ne s'effectue pas lors de l'installation.
6.11.1. Écran de sélection des périphériques de stockage
- Périphériques multipath
- Périphériques de stockage accessibles par plus d'un chemin d'accès, comme avec des contrôleurs SCSI multiples ou des ports de Fibre Channel sur le même système.Le programme d'installation détecte uniquement les périphériques de stockage à multiples chemins d'accès (périphériques multipath) avec des numéros de série faisant 16 ou 32 caractères de long.
- Autres périphériques SAN
- Périphériques disponibles sur un réseau de stockage SAN.
- Microprogramme RAID
- Périphériques de stockage attachés au microprogramme du contrôleur RAID.

Figure 6.32. Aperçu à onglets des périphériques de stockage spécialisé

Figure 6.33. Onglet Recherche de périphériques de stockage
/etc/fstab
.
Important
6.11.1.1. Options de stockage avancées

Figure 6.34. Options de stockage avancées
6.11.1.1.1. Configurer les paramètres iSCSI

Figure 6.35. Boîte de dialogue Détails de la découverte iSCSI
Note
Procédure 6.1. Découverte iSCSI et lancement d'une session iSCSI
- Saisissez l'adresse IP de la cible iSCSI dans le champ Adresse IP cible.
- Fournissez un nom dans le champ Nom d'initiateur iSCSI pour l'initiateur iSCSI sous le format iSCSI qualified name (Nom qualifié iSCSI). Une entrée IQN valide comprend :
- la chaîne
iqn.
(veuillez noter le point) - un code date spécifiant l'année et le mois de l'enregistrement du nom de domaine ou sous-domaine Internet de votre entreprise, celui-ci est représenté avec quatre chiffres pour l'année, un tiret et deux chiffres pour le mois, le tout suivi d'un point. Par exemple, septembre 2010 sera représenté comme ceci :
2010-09.
- le nom du domaine ou sous-domaine Internet de votre entreprise, présenté dans l'ordre inverse avec le domaine du plus haut niveau en premier. Par exemple, le sous-domaine
storage.example.com
sera représenté sous la forme :com.example.storage
- le caractère des deux-points, suivi par une chaîne identifiant de manière unique cet initiateur iSCSI dans votre domaine ou sous-domaine. Par exemple,
:diskarrays-sn-a8675309
.
Un IQN complet peut donc ressembler à ceci :iqn.2010-09.storage.example.com:diskarrays-sn-a8675309
. Anaconda pré-remplit le champ Nom de l'initiateur iSCSI avec un nom sous ce format pour vous aider avec la structure.Pour obtenir plus d'informations sur les IQN, reportez-vous à 3.2.6. iSCSI Names dans le document RFC 3720 – Internet Small Computer Systems Interface (iSCSI) disponible sur http://tools.ietf.org/html/rfc3720#section-3.2.6 et à 1. iSCSI Names and Addresses dans RFC 3721 – Internet Small Computer Systems Interface (iSCSI) Naming and Discovery disponible sur http://tools.ietf.org/html/rfc3721#section-1. - Utilisez le menu déroulant Type d'authentification découverte (Discovery Authentication Type) pour spécifier le type d'authentification à utiliser pour la découverte iSCSI. Les options disponibles sont les suivantes :
- aucune information d'identification
- Paire CHAP
- Paire CHAP et paire inversée
- Si vous avez sélectionné paire CHAP comme type d'authentification, veuillez fournir le nom d'utilisateur et le mot de passe de la cible iSCSI dans les champs Nom d'utilisateur CHAP et Mot de passe CHAP.
- Si vous avez sélectionné paire CHAP et paire inversée comme type d'authentification, veuillez fournir le nom d'utilisateur et le mot de passe de la cible iSCSI dans les champs Nom d'utilisateur CHAP et Mot de passe CHAP ainsi que le nom d'utilisateur et le mot de passe de l'initiateur iSCSI dans les champs Nom d'utilisateur CHAP inversé et Mot de passe CHAP inversé.
- Vous pouvez également cocher la case intitulée Lier les cibles aux interfaces réseau.
- Cliquez sur le bouton Démarrer la découverte. Anaconda va tenter de découvrir une cible iSCSI en se basant sur les informations que vous avez fournies. Si la découverte est réussie, la boîte de dialogue affichera une liste de tous les nœuds iSCSI découverts sur la cible.
- Chaque nœud est présenté avec une case à cocher à ses côtés. Cliquez sur les cases des nœuds que vous souhaitez utiliser pour l'installation.
Figure 6.36. Boîte de dialogue des Nœuds iSCSI découverts
- Le menu Type d'authentification de la connexion au nœud offre les mêmes options que celles du menu Type d'authentification découverte décrites à l'étape 3. Cependant, si vous avez besoin d'informations d'authentification pour une authentification découverte, il est courant d'utiliser les mêmes informations d'authentification pour se connecter à un nœud découvert. Pour cela, utilisez l'option Utilisez les informations d'authentification de découverte supplémentaire à partir du menu. Une fois les informations d'authentification fournies, le bouton Se connecter devient disponible.
- Cliquez sur Se connecter pour initier une session iSCSI.
6.11.1.1.2. Configurer les paramètres FCoE

Figure 6.37. Configurer les paramètres FCoE
- Utiliser DCB
- Le DCB (Data Center Bridging) est un ensemble d'améliorations apportées aux protocoles Ethernet, il a été conçu pour améliorer l'efficacité des connexions Ethernet des réseaux de stockage et des clusters. Activez ou désactivez la reconnaissance DCB du programme d'installation à l'aide de la case à cocher dans cette boîte de dialogue. Cette option doit uniquement être activée pour des interfaces réseau qui requièrent un client DCBX basé sur hôte. Les configurations sur des interfaces qui implémentent un client DCBX de matériel physique devraient laisser cette case vide.
- Utiliser auto vlan
- Auto VLAN indique si la découverte VLAN doit être effectuée ou non. Si cette case est cochée, alors le protocole de découverte VLAN FIP (« Protocole d'initiation FCoE ») sera exécuté sur l'interface Ethernet une fois que la configuration du lien aura été validée. Si elles ne sont pas déjà configurées, les interfaces réseau de tout VLAN FCoE découvert seront automatiquement créées et des instances FCoE seront créées sur les interfaces VLAN. Cette option est activée par défaut.
6.12. Commencer l'installation

Figure 6.38. Prêt pour l'installation
Avertissement
6.13. Le menu de configuration et écran de progression

Figure 6.39. Installation de paquets
/var/log/anaconda/anaconda.packaging.log
une fois que vous aurez redémarré votre système.
6.13.1. Configuration du mot de passe root

Figure 6.40. Écran du mot de passe root
- doit faire au moins huit caractères
- peut contenir des chiffres, lettres (majuscules et minuscules), ainsi que des symboles
- respecte la casse et doit contenir un mélange de majuscules et minuscules
- doit être facile à retenir, mais difficile à deviner
- ne doit pas être un mot, une abréviation ou un numéro pouvant être associé à votre entreprise, à vous-même, ou pouvant être trouvé dans un dictionnaire (y compris dans une langue étrangère)
- ne doit pas être écrit. Si vous devez l'écrire quelque part, conservez-le dans un endroit sûr.
Note
6.13.2. Créer un compte utilisateur

Figure 6.41. Écran de configuration du compte utilisateur

Figure 6.42. Configuration avancée de l'utilisateur
1000
. Au bas de la boîte de dialogue, vous pouvez saisir la liste des groupes supplémentaires, séparés par des virgules, à laquelle le nouvel utilisateur appartiendra. Les nouveaux groupes seront créés dans le système. Pour personnaliser des ID de groupes, veuillez indiquer les numéros entre parenthèses.
6.14. Installation terminée
login:
si le système X Window n'est pas installé).
Chapitre 7. Installation de Résolution de problèmes sur des systèmes AMD64 et Intel 64
/tmp
. Ces fichiers sont répertoriés dans le tableau suivant :
Tableau 7.1. Fichiers journaux créés durant l'installation
Fichier journal | Contenus |
---|---|
/tmp/anaconda.log | messages Anaconda généraux |
/tmp/program.log | tous les programmes externes exécutés durant l'installation |
/tmp/storage.log | informations du module de stockage extensif |
/tmp/packaging.log | Messages d'installation de yum et du paquet rpm |
/tmp/syslog | messages système liés au matériel |
/tmp/anaconda-tb-identifier
, où identifier est une chaîne quelconque.
scp
sur le système exécutant l'installateur, ou copiez-les sur un périphérique de stockage monté (tel qu'un lecteur flash USB). Voir ci-dessous pour plus de détails sur le transfert de fichiers journaux. Veuillez noter que si vous utilisez un lecteur flash USB ou tout autre support amovible, vous devez vous assurer de sauvegarder toutes données y figurant avant de démarrer la procédure.
Procédure 7.1. Transférer des fichiers journaux sur un lecteur USB
- A partir du système sur lequel vous effectuez l'installation, appuyez sur les touches Ctrl+Alt+F2 pour accéder à une invite de shell. Vous serez identifiés en tant que root et aurez accès au système de fichiers temporaire du programme d'installation.
- Connectez un lecteur flash USB au système et exécutez la commande
dmesg
. Un journal répertoriant tous les événements récents s'affichera. En bas de ce journal, vous verrez un ensemble de messages causés par le lecteur flash USB que vous venez de connecter. Cet ensemble de lignes s'apparentera à l'exemple suivant :[ 170.171135] sd 5:0:0:0: [sdb] Attached SCSI removable disk
Relevez le nom du périphérique connecté (sdb
dans l'exemple ci-dessus). - Allez dans le répertoire
/mnt
et créez un nouveau répertoire qui servira de cible de montage pour le lecteur USB. Le nom du répertoire n'est pas important (cet exemple utilise le nomusb
).#
mkdir usb
- Montez le lecteur flash USB sur le répertoire nouvellement créé. Veuillez noter que dans la plupart des cas, il convient de ne monter que des partitions du lecteur plutôt que le lecteur entier. Par conséquent, n'utilisez pas le nom
sdb
mais le nom de la partition sur laquelle vous souhaitez inscrire les fichiers journaux. Dans cet exemple, le nom utilisé estsdb1
).#
mount /dev/sdb1 /mnt/usb
Vous pouvez désormais vérifier que vous avez monté le bon périphérique et partitions en y accédant et en répertoriant son contenu (cette liste doit correspondre au contenu du lecteur).#
cd /mnt/usb
#
ls
- Copiez les fichiers journaux sur le périphérique monté.
#
cp /tmp/*log /mnt/usb
- Démontez le lecteur flash USB. Si vous obtenez un message d'erreur indiquant que la cible est occupée, modifiez votre répertoire de travail en dehors du montage (par exemple
/
).#
umount /mnt/usb
Procédure 7.2. Transférer des fichiers journaux sur le réseau
- A partir du système sur lequel vous effectuez l'installation, appuyez sur les touches Ctrl+Alt+F2 pour accéder à une invite de shell. Vous serez identifiés en tant que root et aurez accès au système de fichiers temporaire du programme d'installation.
- Passez au répertoire
/tmp
où les fichiers journaux sont situés :#
cd /tmp
- Copiez les fichiers journaux sur un autre système du réseau à l'aide de la commande
scp
.#
scp *log utilisateur@adresse:chemin d'accès
Remplacez utilisateur par un nom d'utilisateur valide sur le système cible, adresse par l'adresse ou nom d'hôte du système cible, et chemin d'accès par le chemin d'accès vers le répertoire sur lequel vous souhaitez enregistrer les fichiers journaux. par exemple, si vous souhaitez vous connecter en tant quejohn
sur un système dont l'adresse IP est192.168.0.122
et placer les fichiers journaux sur le répertoire/home/john/logs/
sur ce système, la commande aura la forme suivante :#
scp *log john@192.168.0.122:/home/john/logs/
Lors de la première connexion au système cible, il est possible que vous aperceviez un message semblable au suivant :The authenticity of host '192.168.0.122 (192.168.0.122)' can't be established.
ECDSA key fingerprint is a4:60:76:eb:b2:d0:aa:23:af:3d:59:5c:de:bb:c4:42.
Are you sure you want to continue connecting (yes/no)?
Tapezyes
et appuyez sur la touche Entrée pour continuer. Saisissez ensuite un mot de passe valide à l'invite. Les fichiers commenceront leur transfert vers le répertoire indiqué sur le système cible.
7.1. Problèmes au démarrage de l'installation
7.1.1. Problème lors du démarrage de l'installation en mode graphique
- Utilisez le mode graphique de base
- Vous pouvez tenter d'effectuer l'installation en utilisant le pilote graphique de base. Pour cela, sélectionnez Résolution de problèmes > Installer Red Hat Enterprise Linux 7.0 en mode graphique de base dans le menu de démarrage ou modifiez les options de démarrage du programme d'installation et ajoutez
inst.xdriver=vesa
à la fin de la ligne de commande. - Spécifiez la résolution de l'affichage manuellement
- Si le programme d'installation ne parvient pas à détecter la résolution de votre écran, vous pouvez ignorer la détection automatique et la spécifier manuellement. Pour cela, ajoutez l'option
inst.resolution=x
au menu de démarrage, où x est la résolution de votre affichage (par exemple,1024x768
). - Utilisez un pilote vidéo différent
- Vous pouvez également tenter de spécifier un pilote vidéo personnalisé, en ignorant la détection automatique du programme d'installation. Pour spécifier un pilote, utilisez l'option
inst.xdriver=x
, où x est le pilote de périphérique que vous souhaitez utiliser (par exemple,nouveau
).Note
Si la spécification d'un pilote vidéo personnalisé résout votre problème, vous devez le signaler en tant que bogue à l'adresse https://boguezilla.redhat.com sous le composantanaconda
. Anaconda devrait pouvoir détecter votre matériel automatiquement et utiliser le pilote approprié sans votre intervention. - Effectuer l'installation à l'aide de VNC
- Si l'option ci-dessus échoue, vous pouvez utiliser un système séparé pour accéder à l'installation graphique sur le réseau, grâce au protocole VNC, Virtual Network Computing. Pour davantage de détails concernant l'installation à l'aide de VNC, veuillez consulter le Chapitre 22, Installation avec VNC.
7.1.2. Console série non détectée
inst.text
et console=
. Pour davantage de détails, veuillez consulter le Chapitre 20, Options de démarrage.
7.2. Problèmes durant l'installation
7.2.1. Aucun disque détecté
Aucun disque détecté. Veuillez éteindre votre ordinateur, connecter au moins un disque, puis redémarrer pour terminer l'installation.
7.2.2. Génération de rapports de messages traceback

Figure 7.1. La boîte de dialogue du rapport d'incidents
tty1
, où vous pourrez demander des informations plus précises afin de compléter votre rapport d'incident. Pour retourner sur l'interface graphique à partir de tty1
, exécutez la commande continue
.

Figure 7.2. La boîte de dialogue étendue du rapport d'incidents
Procédure 7.3. Signalement d'erreurs au service client Red Hat Customer Support
- Dans le menu qui apparaît, sélectionnez Signaler un incident au portail client Red Hat
- Pour signaler l'incident à Red Hat, il vous faudra tout d'abord fournir vos informations d'identification du portail client. Cliquez sur Configurer Red Hat Customer Support.
Figure 7.3. Informations d'identification du portail client
- Une nouvelle fenêtre s'ouvrira, vous demandant de saisir votre nom d'utilisateur et mot de passe du portail client. Saisissez vos informations d'identification du portail client Red Hat.
Figure 7.4. Configurer Red Hat Customer Support
Si vos paramètres réseau nécessitent que vous utilisiez un proxyHTTP
ouHTTPS
, vous pouvez le configurer en développant le menu Avancé et en saisissant l'adresse du serveur proxy.Après avoir fourni toutes les informations d'identification, cliquez sur OK pour poursuivre. - Une nouvelle fenêtre contenant un champ apparaît. Inscrivez-y toute information et commentaire utiles. Décrivez comment l'erreur peut être reproduite en expliquant chaque étape effectuée jusqu'à l'apparition de la boîte de dialogue du rapport d'incidents. Fournissez autant de détails précis que possible, dont les informations acquises lors du débogage. Veuillez noter que toutes les informations que vous fournirez ici pourront être visibles à tous sur le Portail Client.Si vous ignorez la cause de l'erreur, cochez la case J'ignore ce qui a causé ce problème en bas de la boîte de dialogue.Cliquez ensuite sur Suivant.
Figure 7.5. Décrivez le problème
- Relisez ensuite les informations qui seront envoyées au Portail Client. Votre explication se trouve dans l'onglet commentaire. Les autres onglets comprennent des informations telles que le nom d'hôte de votre système et d'autres détails sur l'environnement de l'installation. Vous pouvez supprimer tous les éléments que vous ne souhaitez pas envoyer à Red Hat, veuillez noter cependant que fournir moins de détails pourrait affecter la résolution du problème.Appuyez sur Suivant après avoir relu les informations à envoyer.
Figure 7.6. Relisez les informations à envoyer
- Vérifiez la liste des fichiers à envoyer et inclure dans le rapport d'incident en tant que pièce jointe individuelle. Ces fichiers fournissent les informations du système qui aideront à analyse de l'incident. Si vous ne souhaitez pas envoyer certains fichiers, décochez les cases correspondantes. Pour ajouter des fichiers qui pourraient aider à régler le problème, cliquez sur Joindre un fichier.Une fois que vous aurez vérifié les fichiers à envoyer, cochez la case intitulée J'ai relu les données et accepte de les envoyer (I have reviewed the data and agree with submitting it). Cliquez ensuite sur Suivant pour envoyer le rapport et les pièces jointes au Portail Client.
Figure 7.7. Relisez les fichiers à envoyer
- Quand la boîte de dialogue indique que le processus est terminé, vous pouvez cliquer sur Voir journal pour voir les détails du processus de signalement ou sur Fermer pour retourner à la boîte de dialogue du rapport d'incidents. Cliquez ensuite sur Quitter pour quitter l'installation.
7.3. Problèmes après l'installation
7.3.1. Vous ne parvenez pas à démarrer avec votre carte RAID ?
grub>
) et un curseur clignotant ne s'affiche. Si cela est le cas, vous devez repartitionner votre système et déplacer votre partition /boot
et le chargeur de démarrage en dehors de la matrice RAID. La partition /boot
et le chargeur de démarrage doivent être sur le même pilote.
7.3.2. Problème avec la séquence de démarrage graphique
Procédure 7.4. Désactivation temporaire du démarrage graphique
- Démarrez votre ordinateur et patientez jusqu'à l'apparition du chargeur de démarrage. Si vous avez défini le délai de votre chargeur de démarrage à 0, maintenez la touche ECHAP enfoncée.
- A l'apparition du menu du chargeur de démarrage, utilisez vos touches directionnelles pour surligner l'entrée que vous souhaitez démarrer et appuyez sur la touche e pour modifier les options de cette entrée.
- Dans la liste d'options, trouvez la ligne du noyau, c'est-à-dire la ligne commençant avec le mot-clé
linux
(ou, dans certains cas,linux16
oulinuxefi
). Sur cette ligne, trouvez l'optionrhgb
et supprimez-la. L'option pouvant être difficile à trouver, utilisez les touches directionnelles pour faire défiler vers le haut ou le bas. - Appuyez sur F10 ou Ctrl+X pour démarrer votre système avec les options modifiées.
Procédure 7.5. Désactivation définitive du démarrage graphique
- Connectez-vous au compte
root
à l'aide de la commandesu -
:$
su -
- Ouvrez le fichier de configuration
/etc/default/grub
à l'aide d'un éditeur de texte brut tel que vim. - Dans le fichier
grub
, trouvez la ligne commençant parGRUB_CMDLINE_LINUX
.GRUB_CMDLINE_LINUX="rd.lvm.lv=rhel/root rd.md=0 rd.dm=0 vconsole.keymap=us $([ -x /usr/sbin/rhcrashkernel-param ] && /usr/sbin/rhcrashkernel-param || :) rd.luks=0 vconsole.font=latarcyrheb-sun16 rd.lvm.lv=vg_rhel/swap rhgb quiet"
Sur cette ligne, supprimez l'optionrhgb
. - Enregistrez le fichier de configuration modifié.
- Actualisez la configuration du chargeur de démarrage en exécutant la commande suivante :
#
grub2-mkconfig --output=/boot/grub2/grub.cfg
rhgb
à la ligne GRUB_CMDLINE_LINUX
dans le fichier /etc/default/grub
et réactualisez la configuration du chargeur de démarrage à l'aide de la commande grub2-mkconfig
command.
7.3.3. Démarrage dans un environnement graphique
startx
. Notez toutefois que cette approche n'est qu'une solution temporaire et que le journal en cours n'est pas modifié pour les prochaines connexions.
graphical.target
. Lorsque vous avez terminé, redémarrez votre ordinateur. Vous obtiendrez une invite de connexion graphique au redémarrage du système.
Procédure 7.6. Définir l'identification graphique par défaut
- Ouvrez une invite de shell. Si vous êtes dans votre compte d'utilisateur, devenez root en saisissant la commande
su -
. - Remplacez la cible par défaut par
graphical.target
. Pour cela, exécutez la commande suivante :#
systemctl set-default graphical.target
root
:
#
systemctl set-default multi-user.target
7.3.4. Aucune interface utilisateur graphique présente
7.3.5. Arrêt brutal du serveur X après connexion de l'utilisateur
$
df -h
/home
). Voici à quoi pourrait ressembler le résultat de la commande df
:
Filesystem Size Used Avail Use% Mounted on /dev/mapper/vg_rhel-root 20G 6.0G 13G 32% / devtmpfs 1.8G 0 1.8G 0% /dev tmpfs 1.8G 2.7M 1.8G 1% /dev/shm tmpfs 1.8G 1012K 1.8G 1% /run tmpfs 1.8G 0 1.8G 0% /sys/fs/cgroup tmpfs 1.8G 2.6M 1.8G 1% /tmp /dev/sda1 976M 150M 760M 17% /boot /dev/dm-4 90G 90G 0 100% /home
/home
est pleine, ce qui explique l'arrêt brutal. Vous pouvez libérer de l'espace sur cette partition en supprimant les fichiers inutiles. Une fois cet espace libéré, lancez X à l'aide de la commande startx
.
df
ainsi qu'une explication des options disponibles (telle que l'option -h
utilisée dans cet exemple), veuillez consulter la page man df(1)
.
7.3.6. Votre RAM n'est pas reconnue ?
free -m
. Si l'espace de la mémoire total affiché ne répond pas à vos attentes, il est possible qu'au moins l'un de vos modules de mémoire soit défectueux. Sur les systèmes basés BIOS, vous pouvez utiliser l'utilitaire Memtest86+ pour tester la mémoire de votre système. Pour plus de détails, veuillez consulter la Section 20.2.1, « Charger le mode test de la mémoire (RAM) ».
Note
free
. Pour plus de détails concernant kdump et ses prérequis en matière de mémoire, veuillez consulter le Guide de vidage sur incident du noyau Red Hat Enterprise Linux 7.
mem=
.
Procédure 7.7. Configuration manuelle de la mémoire
- Démarrez votre ordinateur et patientez jusqu'à l'apparition du chargeur de démarrage. Si vous avez défini le délai de votre chargeur de démarrage à 0, maintenez la touche ECHAP enfoncée.
- A l'apparition du menu du chargeur de démarrage, utilisez vos touches directionnelles pour surligner l'entrée que vous souhaitez démarrer et appuyez sur la touche e pour modifier les options de cette entrée.
- Dans la liste des options, trouvez la ligne du noyau, c'est-à-dire la ligne commençant par le mot-clé
linux
(ou, dans certains cas,linux16
). Ajouter l'option suivante à la fin de la ligne.mem=xxM
Remplacez xx par la quantité de mémoire vive (RAM) en méga-octets dont dispose votre système. - Appuyez sur F10 ou Ctrl+X pour démarrer votre système avec les options modifiées.
- Attendez que le système démarre et se connecte. Ouvrez ensuite une ligne de commande et exécutez la commande
free -m
à nouveau. Si l'espace RAM total affiché par la commande correspond à vos attentes, ajoutez ce qui suit à la ligne commençant parGRUB_CMDLINE_LINUX
dans le fichier/etc/default/grub
pour rendre la modification permanente :mem=xxM
Remplacez xx par la quantité de mémoire vive (RAM) en méga-octets dont dispose votre système. - Après avoir mis à jour et enregistré le fichier, réactualisez la configuration du chargeur de démarrage pour que les modifications prennent effet. Exécutez la commande suivante avec les privilèges root :
#
grub2-mkconfig --output=/boot/grub2/grub.cfg
/etc/default/grub
, l'exemple ci-dessus s'apparenterait à cela :
GRUB_TIMEOUT=5 GRUB_DISTRIBUTOR="$(sed 's, release.*$,,g' /etc/system-release)" GRUB_DEFAULT=saved GRUB_DISABLE_SUBMENU=true GRUB_TERMINAL_OUTPUT="console" GRUB_CMDLINE_LINUX="rd.lvm.lv=rhel/root vconsole.font=latarcyrheb-sun16 rd.lvm.lv=rhel/swap $([ -x /usr/sbin/rhcrashkernel.param ] && /usr/sbin/rhcrashkernel-param || :) vconsole.keymap=us rhgb quiet mem=1024M" GRUB_DISABLE_RECOVERY="true"
7.3.7. Votre système affiche-t-il des erreurs Signal 11 ?
rd.live.check
au menu de démarrage. Veuillez consulter la Section 20.2.2, « Vérification du support de démarrage » pour plus de détails.
Partie II. IBM Power Systems — Installation et démarrage
Important
ppc
et ppc64
). Red Hat Enterprise Linux 7 prend uniquement en charge les serveurs Power Systems 64 bits (ppc64
).
Chapitre 8. Planification d'une installation sur IBM Power Systems
8.1. Mettre à niveau ou installer ?
8.2. Votre matériel est-il compatible ?
8.3. Outils d'installation IBM
- Installer et configurer Linux sur un serveur Power Systems IBM non-virtualisé.
- Installer et configurer Linux sur des serveurs avec des partitions logiques configurées au préalable (des LPAR, aussi appelés serveurs virtualisés).
- Installer un service IBM et des outils de productivité sur un nouveau système Linux ou sur un système Linux installé au préalable. Le service IBM et les outils de productivité incluent des utilitaires DLPAR (« Dynamic logical partition »).
- Mettre à niveau le niveau du microprogramme du système sur les serveurs Power Systems IBM.
- Effectuer des opérations de maintenance ou de diagnostique sur des systèmes installés au préalable.
- Migrez un serveur LAMP (pile logicielle) et des données d'application depuis un système System x à un système System p. Un serveur LAMP est un ensemble de logiciels open-source. LAMP est l'acronyme de Linux, Apache HTTP Server, la base de données relationnelle MySQL et le langage PHP (quelquefois Perl ou Python).
8.4. Préparation pour serveurs IBM Power Systems
Important
c00000
, sinon vous pourriez voir des erreurs telles que :
DEFAULT CATCH!, exception-handler=fff00300
8.5. Cibles d'installations prises en charge
- Stockage connecté par une interface interne standard, comme SCSI, SATA, ou SAS
- Adaptateurs de bus hôte Fibre Channel et périphériques à multiples chemins d'accès, dont certains peuvent nécessiter des pilotes fournis par un fabricant.
- L'installation virtualisée sur serveurs IBM Power Systems est aussi prise en charge lors de l'utilisation d'adaptateurs vSCSI (SCSI virtuel) dans les LPAR de clients virtuels.
Important
8.6. Liste des spécifications système
- Si vous planifiez d'utiliser une structure de partition personnalisée, enregistrez :
- Les numéros, tailles, types et interfaces des modèles des disques durs attachés au système. Par exemple, Seagate ST3320613AS 320 Go sur SATA0, Western Digital WD7500AAKS 750 Go sur SATA1. Ceci vous permettra d'identifier des disques durs spécifiques lors du processus de partitionnement.
- Si vous installez Red Hat Enterprise Linux en tant que système d'exploitation supplémentaire sur un système existant, enregistrez :
- Les informations concernant les partitions utilisées sur le système. Ces informations peuvent comprendre les types de système de fichiers, les noms des nœuds de périphérique, les étiquettes de système de fichiers et les tailles. Cela vous permettra d'identifier des partitions spécifiques au cours du processus de partitionnement. Veuillez noter que tous les systèmes d'exploitation n'identifient pas les partitions et lecteurs de la même façon. Ainsi, même si l'autre système d'exploitation est un système d'exploitation Unix, il se peut que Red Hat Enterprise Linux les nomme différemment. Vous trouverez généralement ces informations en exécutant l'équivalent de la commande
mount
etblkid
ainsi que dans le fichier/etc/fstab
.Si vous avez d'autres systèmes d'exploitation déjà installés, l'installateur Red Hat Enterprise Linux 7 essaye de les détecter et configurer automatiquement pour les démarrer. Vous pouvez configurer manuellement tout système d'exploitation supplémentaire s'ils ne sont pas détectés correctement. Pour plus d'informations, voir la Section 11.10.1, « Installation du chargeur de démarrage ».
- Si vous planifiez d'installer une image sur un disque dur local :
- Le disque dur et répertoire contenant l'image.
- Si vous planifiez une installation à partir d'un emplacement réseau ;
- Les numéros de modèle et de fabrication des adaptateurs réseaux sur votre système. Par exemple, Netgear GA311. Ceci vous permettra d'identifier les adaptateurs lorsque vous configurez le réseau manuellement.
- adresses IP, DHCP et BOOTP
- Masque réseau
- Adresse IP de la passerelle
- Une adresse IP de nom de serveur (DNS) ou plus
En cas d'incertitude quant à tout prérequis de mise en réseau ou tout terme, contactez votre administrateur réseau pour obtenir de l'assistance. - Si vous planifiez une installation à partir d'un emplacement réseau ;
- Emplacement de l'image sur un serveur FTP, serveur (web) HTTP, serveur (web) HTTPS ou serveur NFS.
- Si vous planifiez une installation sur une cible iSCSI :
- L'emplacement de la cible iSCSCI. Selon votre réseau, vous aurez peut-être besoin d'un nom d'utilisateur et mot de passe CHAP.
- Si votre ordinateur fait partie d'un domaine :
- Vous devriez vérifier que le nom du domaine est bien fourni par le serveur DHCP. Si ce n'est pas le cas, vous devrez saisir le nom de domaine manuellement pendant l'installation.
8.7. Avez-vous suffisamment d'espace disque ?
Note
/
, PReP
et swap
) doivent être réservées à Red Hat Enterprise Linux.
8.8. RAID et autres périphériques de disque
8.8.1. Matériel RAID
8.8.2. RAID logiciel
8.8.3. Disques USB
8.9. Choisissez une méthode de démarrage d'installation
- DVD ou lecteur USB d'installation complète
- Vous pouvez créer un support de démarrage à partir de l'image ISO complète du DVD d'installation. Dans ce cas, un seul DVD ou lecteur USB peut être utilisé pour terminer toute l'installation : il fera office à la fois de périphérique de démarrage et de source d'installation pour installer des paquets de logiciel. Pour obtenir des instructions sur la création d'un DVD ou lecteur USB d'installation complète, voir le Chapitre 2, Création d'un support.
- CD, DVD ou lecteur flash USB minimal de démarrage
- Un CD, DVD ou lecteur flash USB minimal de démarrage est créé en utilisant une petite image ISO, qui ne contient que les données nécessaires au démarrage du système et au lancement de l'installateur. Si vous utilisez ce support de démarrage, il vous faudra une source d'installation supplémentaire à partir de laquelle les paquets seront installés. Pour obtenir des instructions sur la création de CD, DVD et lecteurs flash USB, voir le Chapitre 2, Création d'un support.
- Serveur PXE
- Un serveur PXE (de l'anglais, preboot execution environment) permet au programme d'installation de démarrer sur le réseau. Après avoir démarré le système, terminez l'installation à partir d'une autre source d'installation, tel qu'un disque dur local ou un emplacement sur un réseau. Pour obtenir davantage d'informations sur les serveurs PXE, voir le Chapitre 21, Préparation à une installation réseau.
8.10. Automatiser l'installation avec Kickstart
Chapitre 9. Mettre à jour des pilotes pendant une installation sur des IBM Power Systems
Important
- placez le fichier image ISO du disque de pilotes dans un emplacement accessible au programme d'installation, sur un disque dur local, un lecteur flash USB, ou sur un CD ou DVD,
- créez un disque de pilotes en extrayant le fichier image sur un CD, un DVD, ou sur un lecteur flash USB. Veuillez consulter les instructions pour créer des disques d'installation dans la Section 2.1, « Créer un CD ou DVD d'installation » pour obtenir des informations supplémentaires sur la manière de graver des fichiers images ISO sur un CD ou DVD, et dans la Section 2.2, « Installation USB » pour obtenir des instructions sur l'écriture d'images ISO sur des lecteurs USB.
9.1. Limitations des mises à jour de pilotes pendant l'installation
9.2. Se préparer à une mise à jour du pilote pendant une installation
- Mise à jour automatique de pilote
- Au démarrage de l'installation, l'installateur tentera de détecter tous les périphériques de stockage attachés. Si un périphérique de stockage intitulé
OEMDRV
est présent lors du démarrage de l'installation, Anaconda le considèrera toujours comme un disque de mise à jour du pilote et tentera de charger les pilotes y figurant. - Mise à jour assistée de pilote
- Vous pouvez spécifier l'option de démarrage
inst.dd
au lancement de l'installation. Si vous utilisez cette option sans aucun paramètre, Anaconda affichera une liste de tous les périphériques reliés au système et vous demandera de sélectionner un périphérique contenant une mise à jour de pilote. - Mise à jour manuelle de pilote
- Vous pouvez spécifier l'option de démarrage
inst.dd=location
au démarrage de l'installation, où location représente le chemin d'accès vers une image ISO ou un disque de mise à jour de pilote. Lorsque vous spécifierez cette option, Anaconda tentera de charger toutes les mises à jour de pilote présentes à l'emplacement spécifié. Avec les mises à jour manuelles de pilote, vous pouvez spécifier soit des périphériques de stockage disponibles localement, soit un emplacement réseau (un serveurHTTP
,HTTPS
ouFTP
).
OEMDRV
et relié physiquement au système d'installation. Pour utiliser la méthode assistée, vous pouvez utiliser tout périphérique local de stockage local de n'importe quel intitulé à l'exception de OEMDRV
. Pour utiliser la méthode manuelle, vous pouvez utiliser n'importe quel stockage local avec un intitulé différent, ou un emplacement réseau accessible depuis le système d'installation.
Important
ip=
lors du chargement d'une mise à jour de pilote à partir d'un emplacement réseau. Voir la Section 20.1, « Configuration du système d'installation au menu de démarrage » pour plus de détails.
9.2.1. Préparation pour utiliser un fichier image de mise à jour de pilote sur un stockage local
- Pour que le programme d'installation puisse automatiquement reconnaître le disque du pilote, l'étiquette du volume du périphérique de stockage doit être
OEMDRV
. Vous devrez aussi extraire le contenu du fichier image ISO dans le répertoire racine du périphérique de stockage plutôt que copier l'image ISO elle-même. Veuillez consulter la Section 9.3.1, « Mise à jour automatique de pilotes ». Veuillez noter que l'installation d'un pilote à partir d'un périphérique étiquetéOEMDRV
est toujours recommandé et est préférable à l'installation manuelle. - Pour une installation manuelle, veuillez copier l'image ISO en tant que fichier unique sur le périphérique de stockage. Vous pouvez renommer le fichier si cela vous est utile, mais l'extension du nom du fichier doit rester
.iso
, par exempledd.iso
. Veuillez consulter la Section 9.3.2, « Mise à jour assistée de pilote » pour apprendre à sélectionner manuellement la mise à jour du pilote pendant l'installation.
9.2.2. Préparer un disque de pilotes
rhdd3
, qui est un fichier de signature contenant la description du disque du pilote ainsi qu'un répertoire nommé rpms
, qui contient les paquets RPM avec les pilotes actuels pour diverses architectures.
.iso
, alors vous n'avez pas créé le disque correctement et vous devriez essayer à nouveau. Assurez-vous de choisir une option similaire à Graver à partir d'une image (en anglais, Burn from Image) si vous utilisez un bureau Linux autre que GNOME ou si vous utilisez un autre système d'exploitation.
9.3. Mettre à jour un pilote pendant une installation
- en laissant le programme d'installation automatiquement trouver et fournir une mise à jour de pilote à installer,
- en laissant le programme d'installation vous demander d'indiquer où se trouve la mise à jour du pilote,
- en indiquant manuellement le chemin d'accès vers l'image de mise à jour ou le paquet RPM du pilote.
Important
9.3.1. Mise à jour automatique de pilotes
OEMDRV
à votre ordinateur avant de lancer le processus d'installation.
OEMDRV
, il le considèrera comme un disque de mise à jour de pilote et tentera de charger des mises à jour de pilote à partir de ce périphérique. Vous recevrez une invite vous demandant de sélectionner les pilotes sur lesquels charger :

Figure 9.1. Sélectionner un pilote
9.3.2. Mise à jour assistée de pilote
OEMDRV
disponible pour installer un pilote pendant l'installation. Cependant, si un tel périphérique n'est pas détecté et que l'option inst.dd
a été spécifiée sur la ligne de commande de démarrage, le programme d'installation vous permettra de trouver le disque du pilote en mode interactif. Lors de la première étape, sélectionnez une partition de disque local dans la liste, Anaconda y scannera les fichiers ISO. Sélectionnez ensuite l'un des fichiers ISO détecté. Pour finir, veuillez sélectionner un ou plusieurs pilotes disponibles. L'image ci-dessous montre le processus dans l'interface utilisateur texte et les étapes individuelles sont surlignées.

Figure 9.2. Sélectionner un pilote de manière interactive
Note
OEMDRV
, veuillez utiliser l'option inst.dd
sans argument puis le menu pour sélectionner le périphérique. Sinon, vous pouvez aussi utiliser l'option de démarrage suivante pour que le programme d'installation scanne le support en recherchant des pilotes :
inst.dd=/dev/sr0
9.3.3. Mise à jour manuelle de pilotes
inst.dd=location
, où location est le chemin d'accès du disque de mise à jour des pilotes :

Figure 9.3. Indiquer un chemin vers une mise à jour de pilotes
9.3.4. Mettre un pilote sur liste noire
modprobe.blacklist=driver_name
. Remplacez driver_name par le(s) nom(s) du ou des pilotes que vous souhaitez désactiver, par exemple :
modprobe.blacklist=ahci
modprobe.blacklist=
resteront désactivés sur le système installé et apparaîtront dans le fichier /etc/modprobe.d/anaconda-blacklist.conf
. Veuillez consulter le Chapitre 20, Options de démarrage pour obtenir des informations supplémentaires sur la mise sur liste noire des pilotes ainsi que pour obtenir d'autres options de démarrage.
Chapitre 10. Démarrer l'installation sur IBM Power Systems

Figure 10.1. Écran de console SMS
boot:
s'affiche. Pour lancer une installation graphique, passez l'option de démarrage inst.vnc
maintenant. Sinon, veuillez saisir Entrée ou attendez que le délai d'expiration ne soit dépassé pour que l'installation démarre.
Important
inst.vnc
(veuillez consulter la Activation de l'accès distant).
vmlinuz
et initrd.img
pour démarrer votre système sur un réseau. Vous ne pouvez pas utiliser le fichier ppc64.img
pour effectuer un démarrage sur un réseau car le fichier est trop grand pour TFTP.
Important
Cannot load initrd.img: Claim failed for initrd memory at 02000000 rc=ffffffff
real-base
sur c00000
. Vous pouvez obtenir la valeur de real-base
à partir de l'invite OpenFirmware avec la commande printenv
et définir la valeur avec la commande setenv
.
10.1. Le menu de démarrage
boot:
. Par exemple :
IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM / Elapsed time since release of system processors: 276 mins 49 secs System has 128 Mbytes in RMA Config file read, 227 bytes Welcome to the 64-bit Red Hat Enterprise Linux 7.0 installer! Hit <TAB> for boot options. Welcome to yaboot version 1.3.17 (Red Hat 1.3.17-12.el7) Enter "help" to get some basic usage information boot:
linux
et appuyez sur Entrée.
linux inst.rescue
puis appuyez sur Entrée.
inst.vnc
passée pour lancer une installation graphique :
boot: * linux boot: linux inst.vnc Please wait, loading kernel...
10.2. Installation à partir d'une source différente
Tableau 10.1. Méthodes de démarrage et sources d'installation
Méthode de démarrage | Source d'installation |
---|---|
Support d'installation complète (DVD ou USB) | Le support de démarrage |
Support de démarrage minimal (CD ou USB) | Image ISO complète du DVD d'installation ou arborescence d'installation extraite de cette image, placée sur un emplacement du réseau ou sur un disque dur |
Démarrage réseau (PXE) | Image ISO complète du DVD d'installation ou arborescence d'installation extraite de cette image, placée sur un emplacement du réseau |
10.3. Démarrer à partir d'un réseau à l'aide d'un serveur d'installation Yaboot
Sélection des options de démarrage
dans le menu SMS, puis Sélectionner le périphérique de démarrage/d'installation
. Pour finir, veuillez sélectionner votre périphérique réseau à partir de la liste des périphériques disponibles.
Procédure 10.1. Comment démarrer le programme d'installation à partir d'un réseau en utilisant PXE
- Assurez vous que le câble réseau est bien branché. L'indicateur de lien devrait être allumé, même si l'ordinateur ne l'est pas.
- Démarrez l'ordinateur.
- Selon votre matériel, les informations les plus importantes concernant l'installation réseau et les diagnostiques sont affichées avant que votre ordinateur ne se connecte à un serveur PXE. Puis, un menu avec des options s'affichera en fonction de la configuration du serveur PXE. Veuillez appuyer sur la touche du numéro correspondant à l'option souhaitée. Si vous n'êtes pas sûr de l'option à sélectionner, veuillez demander à votre administrateur système.
Chapitre 11. Installation de Red Hat Enterprise Linux sur IBM Power Systems
11.1. Options de mode d'installation

Figure 11.1. L'écran Sommaire de l'installation

Figure 11.2. L'écran Sommaire de l'installation en mode texte
11.1.1. Installation en mode graphique
Note
boot:
:
linux inst.text
11.1.1.1. Consoles virtuelles et fenêtres tmux
Note
Tableau 11.1. Fenêtres Tmux disponibles
Fenêtre | Raccourci clavier | Contenus |
---|---|---|
1 | Ctrl+b 1 | fenêtre principale du programme d'installation – contient des informations de débogage du programme d'installation |
2 | Ctrl+b 2 | invite du shell avec accès root |
3 | Ctrl+b 3 | journal de l'installation – affiche les messages stockés dans /tmp/anaconda.log |
4 | Ctrl+b 4 | journal de stockage – affiche les messages concernant les périphériques de stockage provenant des services du noyau et du système, stockés dans /tmp/storage.log |
5 | Ctrl+b 5 | journal de programme – affiche les messages provenant d'autres utilitaires de système, stockés dans /tmp/program.log |
11.1.1.2. Utilisation de HMC vterm
11.1.2. Installation en mode texte
- Le système d'installation n'arrive pas à identifier le matériel d'affichage de votre ordinateur,
- Vous avez choisi l'installation en mode texte en ajoutant l'option
inst.text
à la ligne de commande de démarrage. - Vous avez utilisé un fichier Kickstart pour automatiser l'installation et le fichier que vous avez fourni contient la commande
text
.

Figure 11.3. L'écran Sommaire de l'installation en mode texte
Important
inst.xdriver=vesa
– voir le Chapitre 20, Options de démarrage.
- configurer des méthodes de stockage avancées telles que LVM, RAID, FCoE, zFCP, et iSCSI,
- personnalisation de la structure de partition,
- personnalisation de la structure du chargeur de démarrage
- sélection des modules de paquet pendant l'installation
- configuration du système installé avec l'utilitaire Initial Setup,
- Paramètres des langues et du clavier
Note
Processing...
(« Traitement en cours... »). Pour actualiser le statut des éléments du menu de texte, utilisez l'option r
à l'invite en mode texte.
ip
peut être utilisée pour configurer des paramètres réseau. Pour obtenir des instructions, voir la Section 20.1, « Configuration du système d'installation au menu de démarrage ».
11.2. Écran de bienvenue et sélection de la langue
Note

Figure 11.4. Configuration de la langue
11.3. L'écran Sommaire de l'installation

Figure 11.5. L'écran Sommaire de l'installation
Note

Figure 11.6. Écran de configuration réseau quand aucun réseau n'est détecté
11.4. Date et heure
- À l'aide de la souris, cliquez sur la carte interactive pour sélectionner une ville spécifique (représentée par un point jaune). Une épingle rouge apparaît alors à l'endroit sélectionné.
- Vous pouvez également faire défiler les menus déroulants Région et Ville en haut de l'écran pour sélectionner votre fuseau horaire.
- Sélectionnez Etc en bas du menu déroulant Région, puis sélectionnez votre fuseau horaire dans le menu suivant exprimé en GMT/UTC. Exemple :
GMT+1
.
Note
Note
11.5. Prise en charge des langues
Espagnol
. Ensuite, vous pourrez sélectionner un paramètre régional spécifique à votre région dans le panneau de droite, comme par exemple Espagnol (Costa Rica)
. Vous pourrez sélectionner plusieurs langues et plusieurs paramètres régionaux. Les langues sélectionnées apparaîtront en caractère gras dans le panneau de gauche.

Figure 11.7. Configuration de la prise en charge des langues
Note
11.6. Configuration du clavier

Figure 11.8. Configuration du clavier
Important
Note
11.7. Source de l'installation

Figure 11.9. Écran de la source d'installation
- Support d'installation auto-détecté
- Si vous avez démarré l'installation en utilisant la totalité du DVD d'installation ou du lecteur USB, le programme d'installation le détectera et affichera les informations de base sous cette option. Cliquez sur le bouton Vérifier pour vous assurer que le support convient à l'installation. Ce test d'intégrité est le même que celui effectué si vous sélectionnez
Tester ce support et installer Red Hat Enterprise Linux 7.0
dans le menu de démarrage, ou si vous utilisez l'option de démarragerd.live.check
. - Fichier ISO
- Cette option apparaît si l'installateur détecte un disque dur partitionné avec systèmes de fichier montables. Sélectionnez cette option, cliquez sur le bouton Choisir un ISO et naviguez vers l'emplacement du fichier ISO d'installation sur votre système. Cliquez ensuite sur Vérifier pour vous assurer que le fichier convienne à l'installation.
- Sur le réseau
- Pour spécifier un emplacement réseau, sélectionnez cette option et choisissez à partir des options suivantes dans le menu déroulant :
- http://
- https://
- ftp://
- nfs
En utilisant votre sélection pour le début de votre URL d'emplacement, tapez le reste dans le champ de l'adresse. Si vous choisissez NFS, une autre boîte apparaîtra pour vous permettre de spécifier des options de montage NFS.Important
Lorsque vous sélectionnez une source d'installation basée NFS, vous devez spécifier l'adresse avec un deux-points (:
) séparant le nom d'hôte du chemin. Exemple :server.example.com:/path/to/directory
Pour configurer un proxy à partir d'une source HTTP ou HTTPS, cliquez sur le bouton Configuration Proxy. Cochez Activer le proxy HTTP et tapez l'URL dans le champ URL Proxy. Si votre proxy nécessite une authentification, cochez Utiliser authentification et saisissez un nom d'utilisateur et un mot de passe. Cliquez sur Ajouter.Si votre URL HTTP ou HTTPS correspond à une liste miroir de référentiel, marquez les cases à cocher sous le champ de saisie.
11.8. Réseau et nom d'hôte
Important

Figure 11.10. Écran de configuration du réseau et nom d'hôte
Important
Note
11.8.1. Modifier les connexions réseau
- Cochez la case Se connecter automatiquement à ce réseau lorsqu'il est disponible si vous souhaitez utiliser la connexion chaque fois que le système démarre. Vous pouvez utiliser plusieurs connexions qui se connecteront automatiquement. Ces paramètres seront transférés au système installé.
Figure 11.11. Fonction d'auto connexion à un réseau
- Par défaut, les paramètres IPv4 sont configurés automatiquement par le service DHCP sur le réseau. Dans le même temps, la configuration IPv6 est définie à la méthode
Automatique
. Cette combinaison est adaptée pour la plupart des scénarios d'installation et ne nécessite généralement pas de changement.Figure 11.12. Paramétrage du protocole IP
- Sélectionnez la case à cocher Utiliser cette connexion uniquement pour les ressources sur son réseau pour limiter les connexions au réseau local uniquement. Ce paramètre sera transféré à l'installation et s'applique à toute la connexion. Il peut être sélectionné même si aucun routage supplémentaire n'a été configuré.
Figure 11.13. Configuration du routage IPv4
11.8.2. Interfaces réseau avancées

Figure 11.14. Écran de configuration du réseau et nom d'hôte
Bond
– représente NIC (Network Interface Controller) Bonding, une méthode pour lier plusieurs interfaces réseau ensemble en un canal unique de rassemblement.Team
– représente NIC Teaming, une nouvelle implémentation pour agréger des liens, conçue pour fournir un petit pilote de noyau pour effectuer le traitement rapide des flux de paquets, et diverses applications pour faire tout le reste en espace utilisateur.VLAN
-représente une méthode pour créer plusieurs domaines de diffusion distincts mutuellement isolés.

Figure 11.15. Boîte de dialogue avancée de l'interface réseau
Note
11.9. Sélection des logiciels
- Les modules énumérés au-dessus de la ligne horizontale sont spécifiques à l'environnement que vous avez sélectionné. Si vous sélectionnez des modules complémentaires dans cette partie de la liste, puis sélectionnez un environnement différent, votre sélection sera perdue.
- Les modules énumérés en dessous de la ligne horizontale sont disponibles pour tous les environnements. Le choix d'un environnement différent n'affectera pas les sélections effectuées dans cette partie de la liste.

Figure 11.16. Exemple d'une sélection de logiciel pour une installation de serveur
serveur
fournit un milieu conçu pour les serveurs, tandis que la version de workstation
a plusieurs choix pour le déploiement de poste de travail de développeur, etc.
repodata/*-comps-variant.architecture.xml
qui se trouve sur le DVD d'installation de Red Hat Enterprise Linux 7 que vous utilisez comme source d'installation. Ce fichier contient une structure décrivant les environnements disponibles (marqués par la balise <environment>
) et les modules complémentaires (la balise <group>
).
%packages
du fichier Kickstart. Voir la Section 23.3.3, « Sélection de paquets » pour obtenir des instructions sur la sélection des paquets pour installer un fichier Kickstart, et le Chapitre 23, Installations Kickstart pour des informations générales sur l'automatisation de l'installation avec Kickstart.
11.9.1. Services du réseau principal
- journalisation centralisée avec l'utilitaire
syslog
- email via le protocole SMTP (de l'anglais, Simple Mail Transfer Protocol)
- partage de fichiers réseau via NFS (de l'anglais, Network File System)
- accès distant via SSH (de l'anglais, Secure SHell)
- publication des ressources via mDNS (de l'anglais, multicast DNS)
11.10. Destination de l'installation
Avertissement
Important
Important
/boot/
doit être créée sur une partition hors de la matrice RAID, comme par exemple sur un disque dur séparé. L'utilisation d'un disque dur interne est nécessaire pour la création de partitions avec les cartes RAID problématiques. Une partition /boot/
est aussi nécessaire pour les installations RAID logiciel.
/boot
manuellement. Veuillez consulter la Section 11.10.4, « Partitionnement manuel » pour obtenir des détails supplémentaires.

Figure 11.17. Aperçu de l'espace de stockage
- Vous pouvez sélectionner la façon dont votre périphérique de stockage sera partitionné dans la section Partitionnement. Vous pouvez configurer les partitions manuellement ou laisser le programme d'installation le faire automatiquement.Le partitionnement automatique est recommandé si vous effectuez une nouvelle installation sur un espace de stockage vierge ou si vous ne souhaitez pas préserver les données présentes à cet emplacement. Pour cela, laissez la sélection par défaut du bouton radio Configurer automatiquement le partitionnement afin que le programme d'installation crée pour vous les partitions nécessaires sur l'espace de stockage.Pour un partitionnement automatique, vous pouvez également sélectionner la case Je souhaite créer davantage d'espace disponible (I would like to make additional space available) pour choisir comment distribuer de l'espace sur cette installation à partir d'autres systèmes de fichier. Si vous avez sélectionné le partitionnement automatique mais que l'espace de stockage n'est pas suffisant pour terminer l'installation, une boîte de dialogue apparaîtra après avoir cliqué sur Terminé :
Figure 11.18. Boîte de dialogue des options d'installation avec option de récupération d'espace
Cliquez sur Annuler et ajouter des disques supplémentaires pour ajouter de l'espace de stockage. Cliquez sur Récupérer de l'espace pour libérer de l'espace de stockage à partir de partitions existantes. Pour plus d'informations, veuillez consulter la Section 11.10.3, « Récupérer de l'espace disque ».Si vous sélectionnez le bouton radio Je configure le partitionnement (I would like to make additional space available) pour une configuration manuelle puis cliquez sur le bouton Terminé, vous serez dirigé vers l'écran Partitionnement manuel. Pour plus d'informations, veuillez consulter la Section 11.10.4, « Partitionnement manuel ». - Dans la section Chiffrement, vous pouvez sélectionner la case Chiffrer mes données pour chiffrer toutes les partitions à l'exception de
/boot
. Pour en savoir plus sur le chiffrement, veuillez consulter le Guide de sécurité Red Hat Enterprise Linux 7.
Important
11.10.1. Installation du chargeur de démarrage
Avertissement

Figure 11.19. Disques sélectionnés
Avertissement
11.10.2. Chiffrer les partitions

Figure 11.20. Saisir la phrase de passe pour une partition chiffrée
Avertissement
11.10.3. Récupérer de l'espace disque
Avertissement

Figure 11.21. Récupérer de l'espace disque à partir des systèmes de fichiers existants
- Conserver – laisse le système de fichiers intact ; aucune donnée ne sera supprimée. Cette action est définie par défaut.
- Supprimer – supprime le système de fichiers dans sa totalité. Tout l'espace qu'il occupe sur le disque sera rendu disponible pour l'installation.
- Réduire – récupère de l'espace libre à partir du système de fichiers et le rend disponible pour cette installation. Utilisez le curseur pour définir une nouvelle taille pour la partition sélectionnée. Cette option peut uniquement être utilisée sur des partitions redimensionnables où LVM et RAID ne sont pas utilisées.
- Tout supprimer/Tout préserver – ce bouton, situé sur la droite, marque tous les systèmes de fichiers pour la suppression par défaut. Cliquer dessus permet de modifier l'étiquette et de marquer tous les systèmes de fichiers à conserver à nouveau.
11.10.4. Partitionnement manuel
Avertissement

Figure 11.22. L'écran de partitionnement manuel
Note
11.10.4.1. Ajouter des systèmes de fichiers et configurer des partitions
PReP
/
, /home
, /boot
et swap
. Vous pouvez aussi créer des partitions supplémentaires, selon vos besoins. Voir la Section 11.10.4.5, « Schéma de partitionnement recommandé » pour plus de détails.
/boot
, une partition /
(root) et une partition swap proportionnelles à la taille du stockage disponible. Ces dernières sont les partitions recommandées pour une installation typique mais des partitions supplémentaires peuvent être ajoutées si nécessaire.
/
pour la partition root ou /boot
pour la partition boot). Saisissez ensuite la taille de la partition en utilisant des unités de mesure courantes telles que les méga-octets, giga-octets ou téra-octets dans la boîte de dialogue Capacité désirée (saisissez par exemple 2Go
pour créer une partition de 2 giga-octets). Si vous laissez le champ vide ou si vous spécifiez une taille supérieure à l'espace disponible, tout l'espace libre sera utilisé. Après avoir saisi ces informations, cliquez sur le bouton Ajouter un point de montage pour créer une partition.
Partition standard
, BTRFS
, LVM
et Allocation dynamique LVM
. Veuillez noter que la partition /boot
se situera toujours sur une partition standard, indépendamment de la valeur sélectionnée dans ce menu.

Figure 11.23. Configurer les points de montage

Figure 11.24. Scanner les disques à nouveau

Figure 11.25. Personnaliser les partitions
- Nom – attribuez un nom à un volume LVM ou Btrfs. Veuillez noter que les noms des partitions standard sont générés automatiquement lors de leur création et qu'ils ne peuvent pas être modifiés, tel que
/home
, dont le nom attribué estsda1
. - Point de montage – saisissez le point de montage de la partition. Par exemple, si une partition doit correspondre à la partition racine (ou root), saisissez
/
; saisissez/boot
pour la partition/boot
, et ainsi de suite. Pour une partition swap, le point de montage ne doit pas être configuré (configurer le type du système de fichiers surswap
est suffisant). - Étiquette – attribuez une étiquette à la partition. Les étiquettes sont utilisées pour que vous puissiez facilement reconnaître et utiliser des partitions individuelles.
- Capacité souhaitée – saisissez la taille souhaitée de la partition. Vous pouvez utiliser des unités de taille communes telles que les kilo-octets, méga-octets, giga-octets ou téra-octets. Les méga-octets seront l'option par défaut si vous ne spécifiez pas l'unité.
- Type de périphérique – choisissez entre Partition standard, BTRFS, LVM et Allocation dynamique LVM. Si deux disques ou plus ont été sélectionnés pour le partitionnement, RAID sera également disponible. Cochez la case Chiffrer adjacente pour chiffrer la partition. Il vous sera demandé de définir un mot de passe plus tard.
- Système de fichiers – à partir du menu déroulant, sélectionnez le type de système de fichiers approprié pour cette partition. Cochez la case Reformater adjacente pour formater une partition existante, ou laissez-la vide pour conserver vos données.
11.10.4.1.1. Types de systèmes de fichiers
Type de périphériques
- partition standard – Une partition standard peut contenir un système de fichiers ou espace swap, ou fournir un conteneur pour RAID logiciel ou un volume physique LVM.
- volume logique (LVM) – La création d'une partition LVM génère automatiquement un volume logique LVM. LVM peut améliorer les performances lors de l'utilisation de disques physiques. Pour obtenir davantage d'informations sur la création de volumes logiques, veuillez consulter la Section 11.10.4.3, « Créer un volume logique LVM ». Pour obtenir davantage d'informations concernant LVM, veuillez consulter l'ouvrage Administration du gestionnaire de volumes logiques LVM de Red Hat Enterprise Linux 7.
- Allocation dynamique LVM – Grâce à l'utilisation de l'allocation dynamique, il est possible de gérer un pool de stockage d'espace libre, aussi appelé un pool dynamique et qui peut être alloué à un nombre arbitraire de périphériques lorsque requis par des applications. Lorsque nécessaire, le pool peut être étendu de manière dynamique pour une allocation efficace en termes de coûts.
- BTRFS – Btrfs est un système de fichiers offrant plusieurs fonctionnalités similaires à un périphérique. Btrfs est capable de s'adresser et de gérer plus de fichiers, des fichiers plus grands et des volumes plus grands que les systèmes de fichiers ext2, ext3 et ext4. Pour créer un volume Btrfs et lire davantage d'informations, veuillez consulter la Section 11.10.4.4, « Créer un sous-volume Btrfs ».
- RAID logiciel – La création de deux partitions RAID logiciel ou plus vous permet de créer un périphérique RAID. Une partition RAID est assignée à chaque disque sur le système. Pour créer un périphérique RAID, veuillez consulter la Section 11.10.4.2, « Créer un RAID logiciel ». Pour obtenir des informations concernant RAID, veuillez consulter le Guide d'administration du stockage Red Hat Enterprise Linux 7.
Systèmes de fichiers
- xfs – XFS est un système de fichiers à haute évolutivité et de haute performance qui prend en charge des systèmes de fichiers faisant jusqu'à 16 exaoctets (environ 16 millions de téraoctets), des fichiers faisant jusqu'à 8 exaoctets (environ 8 millions de téraoctets) et des structures de répertoires contenant des dizaines de millions d'entrées. XFS prend en charge la journalisation des métadonnées, qui permet un temps de récupération plus rapide après une panne. Le système de fichiers XFS peut aussi être défragmenté et redimensionné tout en restant monté et actif. Ce système de fichiers est sélectionné par défaut et est fortement recommandé. Pour obtenir des informations sur la manière de traduire des commandes courantes provenant du système de fichiers ext4 précédemment utilisé, veuillez consulter l'Annexe E, Tableau des références pour les commandes ext4 et XFS.La taille maximum prise en charge d'une partition XFS est de 500 To.
- ext4 – Le système de fichiers ext4 est basé sur le système ext3, mais il comporte un certain nombre d'améliorations. Celles-ci incluent la prise en charge de fichiers et systèmes de fichiers de plus grande taille, une allocation de l'espace disque plus rapide et plus efficace, un nombre infini de sous-répertoires dans un répertoire, une vérification des systèmes de fichiers plus rapide, ainsi qu'une journalisation plus robuste.La taille maximale prise en charge par un système de fichiers dans Red Hat Enterprise Linux 7 s'élève actuellement à 50 To.
- ext3 – Le système de fichiers ext3 est basé sur le système de fichiers ext2, mais il offre un avantage principal : la journalisation. L'utilisation d'un système de fichiers offrant la journalisation permet de réduire le temps de récupération d'un système de fichiers après une panne car il n'est plus nécessaire de vérifier la consistance des métadonnées en exécutant l'utilitaire
fsck
chaque fois qu'une panne se produit. - ext2 – Un système de fichiers ext2 prend en charge des types de fichiers Unix standards, y compris les fichiers, répertoires ou liens symboliques normaux. Il fournit la possibilité d'assigner de longs noms de fichiers, allant jusqu'à 255 caractères.
- vfat – Le système de fichiers VFAT est un système de fichiers Linux compatible avec les noms de fichiers Microsoft Windows de grande taille sur le système de fichiers FAT.
- swap – Les partitions swap sont utilisées pour prendre en charge la mémoire virtuelle. En d'autres termes, les données sont écrites sur une partition swap lorsqu'il n'y a pas suffisamment de RAM pour stocker les données traitées par votre système.
- PReP – cette petite partition de démarrage se trouve sur la première partition du disque dur. La partition de démarrage PReP contient le chargeur de démarrage GRUB2, qui autorise d'autres serveurs IBM Power Systems à démarrer Red Hat Enterprise Linux.
11.10.4.2. Créer un RAID logiciel

Figure 11.26. Créer une partition RAID logiciel – le menu étendu Type de périphérique
- Créez un point de montage tel que décrit dans la Section 11.10.4.1, « Ajouter des systèmes de fichiers et configurer des partitions ». En configurant ce point de montage, vous configurez le périphérique RAID.
- Tout en laissant la partition sélectionnée dans le volet de gauche, sélectionnez le bouton de configuration sous le volet pour ouvrir la boîte de dialogue Configurer le point de montage. Sélectionnez les disques à inclure dans le périphérique RAID et cliquez sur Sélectionner.
- Cliquez sur le menu déroulant Type de périphérique et sélectionnez RAID.
- Cliquez sur le menu déroulant Système de fichiers et sélectionnez votre type de système de fichiers préféré (veuillez consulter la Section 6.10.4.1.1, « Types de systèmes de fichiers »).
- Cliquez sur le menu déroulant Niveau RAID et sélectionnez votre niveau RAID préféré.Les niveaux RAID disponibles sont :
- RAID0 – Performances optimisées (entrelacement)
- Distribue les données sur de multiples périphériques de stockage. Les RAID niveau 0 offrent souvent une performance améliorée par rapport aux partitions standard, et peuvent être utilisés pour combiner le stockage de multiples périphériques en un grand périphérique virtuel. Veuillez noter que les RAID niveau 0 n'offrent pas de redondance et que l'échec d'un seul périphérique dans la matrice détruira la matrice toute entière. RAID 0 requiert au moins deux partitions RAID.
- RAID1 – Redondance (miroir)
- Duplique les données sur un périphérique de stockage sur un ou plusieurs autres périphériques de stockage. Des périphériques supplémentaires dans la matrice permettent d'améliorer les niveaux de redondance. RAID 1 requiert au moins deux partitions RAID.
- RAID4 – Détection d'erreurs (parité)
- Distribue les données sur de multiples périphériques de stockage, mais n'utilise qu'un périphérique dans la matrice pour stocker les données de parité qui protègent la matrice au cas où l'un des périphériques de la matrice n'échouerait. Comme toutes les données de parité se trouvent sur un seul périphérique, l'accès à celui-ci crée un goulot d'étranglement au niveau des performances de la matrice. RAID 4 requiert au moins trois partitions RAID.
- RAID5 – Détection d'erreurs distribuée
- Distribue les données et données de parité sur de multiples périphériques de stockage. Les RAID niveau 5 offrent comme avantages de performance de distribuer les données sur de multiples périphériques, mais ne partagent pas le goulot d'étranglement des performances des RAID de niveau 4 car les données de parité sont distribuées au travers de la matrice. RAID 5 requiert au moins trois partitions RAID.
- RAID6 – Redondant
- Les RAID de niveau 6 sont similaires aux RAID 5, mais au lieu de ne stocker qu'un seul ensemble de données de parité, ils en stockent deux. RAID 6 requiert au moins quatre partitions RAID.
- RAID10 – Redondance (miroir) et Performances optimisées (entrelacement)
- Les RAID de niveau 10 sont des RAID imbriqués ou RAID hybrides. Les RAID de niveau 10 sont construits en distribuant les données sur des ensembles de périphériques de stockage en miroir. Par exemple, un RAID de niveau 10 construit à partir de quatre partitions RAID consiste en deux paires de partitions pour lesquelles une partition est le miroir de l'autre. Les données sont ensuite distribuées sur les deux paires de périphériques de stockage, comme pour un RAID de niveau 0. Les RAID de niveau 10 requièrent au moins quatre partitions RAID.
- Cliquez sur Mettre à jour les paramètres pour enregistrer vos modifications, puis continuez avec une autre partition ou cliquez sur Terminé pour retourner sur l'écran Sommaire de l'installation.
11.10.4.3. Créer un volume logique LVM
Important
lvm
. Pour retourner à l'installation en mode texte, appuyez sur Ctrl+Alt+F1.

Figure 11.27. Configurer un volume logique
- Créez un point de montage pour le volume LVM comme décrit dans la Section 11.10.4.1, « Ajouter des systèmes de fichiers et configurer des partitions ».
- Cliquez sur le menu déroulant Type de périphérique et sélectionnez LVM. Le menu déroulant Groupe de volumes apparaît et affiche le nom du nouveau groupe de volumes.
- Vous pouvez également cliquer sur le menu et sélectionner Créer un nouveau groupe de volumes ou cliquer sur Modifier pour configurer le nouveau groupe de volumes. L'option Créer un nouveau groupe de volumes et le bouton Modifier mènent tous deux à la boîte de dialogue Configurer le groupe de volumes, dans laquelle vous pouvez renommer le groupe de volumes et sélectionner les disques à inclure.
Figure 11.28. Personnaliser un groupe de volumes LVM
Les niveaux RAID sont les mêmes que les périphériques RAID. Veuillez consulter la Section 11.10.4.2, « Créer un RAID logiciel » pour obtenir des informations supplémentaires. Vous pouvez aussi marquer le groupe de volume pour le chiffrer et définir sa politique de taille. Les options de politique disponibles sont :- Automatic – La taille du groupe de volumes est définie automatiquement de manière à être juste assez grande pour contenir les volumes logiques configurés. Ceci est optimal si vous n'avez pas besoin de libérer de l'espace dans le groupe de volumes.
- As large as possible – Le groupe de volumes est créé avec sa taille maximale, peu importe la taille des volumes logiques qu'il contient. Ceci est optimal si vous envisagez de conserver la plupart de vos données sur LVM et au cas où vous auriez besoin d'augmenter la taille de certains volumes logiques, ou si vous avez besoin de créer des volumes logiques supplémentaires à l'intérieur de ce groupe de volumes.
- Fixed – Cette option permet de définir la taille exacte d'un groupe de volumes. Tout volume logique configuré doit pouvoir être contenu dans cette taille fixe. Ceci est utile si vous savez exactement la taille que le groupe de volumes doit faire.
Cliquez sur Enregistrer une fois le groupe configuré. - Cliquez sur Mettre à jour les paramètres pour enregistrer vos modifications, puis continuez avec une autre partition ou cliquez sur Terminé pour retourner sur l'écran Sommaire de l'installation.
Avertissement
/boot
sur un volume LVM n'est pas pris en charge.
11.10.4.4. Créer un sous-volume Btrfs

Figure 11.29. Configurer un sous-volume Btrfs
- Créez un point de montage tel que décrit dans la Section 11.10.4.1, « Ajouter des systèmes de fichiers et configurer des partitions ». En configurant ce point de montage, vous configurez le volume Btrfs.
- Cliquez sur le menu déroulant Type de périphérique et sélectionnez BTRFS. Le menu déroulant Système de fichiers sera automatiquement grisé pour
Btrfs
. Le menu déroulant Volume apparaît et affiche le nom du nouveau volume. - Vous pouvez également cliquer sur le menu et sélectionner Créer un nouveau volume ou cliquer sur Modifier pour configurer le nouveau volume. L'option Créer un nouveau volume et le bouton Modifier mènent tous deux à la boîte de dialogue Configurer le volume, dans laquelle vous pouvez renommer le sous-volume et y ajouter un niveau RAID.
Figure 11.30. Personnaliser un volume Btrfs
Les niveaux RAID disponibles sont :- RAID0 (Performance)
- Distribue les données sur de multiples périphériques de stockage. Les RAID niveau 0 offrent souvent une performance améliorée par rapport aux partitions standard, et peuvent être utilisés pour combiner le stockage de multiples périphériques en un grand périphérique virtuel. Veuillez noter que les RAID niveau 0 n'offrent pas de redondance et que l'échec d'un seul périphérique dans la matrice détruira la matrice toute entière. Raid 0 requiert au moins deux partitions RAID.
- RAID1 (Redondance)
- Duplique les données sur un périphérique de stockage sur un ou plusieurs autres périphériques de stockage. Des périphériques supplémentaires dans la matrice permettent d'améliorer les niveaux de redondance. RAID 1 requiert au moins deux partitions RAID.
- RAID10 (Performance, Redondance)
- Combine RAID0 et RAID1 et offre ainsi de plus hautes performances et une meilleure redondance simultanément. Les données sont diffusées en matrices RAID1 fournissant la redondance (mise en miroir), ces matrices sont ensuite entrelacées (RAID0), offrant de meilleures performances (entrelacement). Au moins quatre partitions RAID sont requises.
Vous pouvez aussi marquer le volume pour le chiffrer et définir sa politique de taille. Les options de politique disponibles sont :- Automatic – La taille du volume est définie automatiquement de manière à être juste assez grande pour contenir les sous-volumes configurés. Ceci est optimal si vous n'avez pas besoin de libérer de l'espace dans le volume.
- As large as possible – Le volume est créé avec sa taille maximale, peu importe les sous-volumes qu'il contient. Ceci est optimal si vous envisagez de conserver la plupart de vos données sur Btrfs et au cas où vous auriez besoin d'augmenter la taille de certains sous-volumes, ou si vous avez besoin de créer des sous-volumes supplémentaires à l'intérieur de ce volume.
- Fixed – Cette option permet de définir la taille exacte d'un volume. Tout sous-volume configuré doit pouvoir être contenu dans cette taille fixe. Ceci est utile si vous savez exactement la taille que le volume doit faire.
Cliquez sur Enregistrer une fois le volume configuré. - Cliquez sur Mettre à jour les paramètres pour enregistrer vos modifications, puis continuez avec une autre partition ou cliquez sur Terminé pour retourner sur l'écran Sommaire de l'installation.
Avertissement
/boot
sur un sous-volume Btrfs
n'est pas pris en charge.
11.10.4.5. Schéma de partitionnement recommandé
- Une partition de démarrage PReP – taille recommandée comprise entre 4 et 8 Mo
- La première partition du disque dur doit inclure une partition de démarrage PReP. Elle comprend le chargeur de démarrage GRUB2, qui autorise d'autres serveurs IBM Power Systems à démarrer Red Hat Enterprise Linux.
- Partition
/boot
– taille de 500 Mo minimum recommandée - La partition montée sur
/boot
contient le noyau du système d'exploitation, qui permet à votre système de démarrer Red Hat Enterprise Linux, ainsi que les fichiers utilisés durant le processus de démarrage (bootstrap). Au vu des limitations de la plupart des microprogrammes, la création d'une petite partition pour contenir ces fichiers est recommandée. Dans la plupart des cas, une partition de démarrage de 500 Mo est suffisante.Note
Si vous avez une carte RAID, faites attention au fait que certains types de BIOS ne prennent pas en charge le démarrage à partir de la carte RAID. Dans un tel cas, la partition/boot
doit être créée sur une partition en dehors de la matrice RAID, comme par exemple sur un disque dur séparé.Avertissement
Si vous possédez une carte RAID, veuillez noter que Red Hat Enterprise Linux 7 ne prend pas en charge la configuration de matériel physique RAID sur une carte IPR. Vous pouvez démarrer le CD des diagnostiques autonomes avant l'installation afin de créer une matrice RAID puis effectuer l'installation sur cette matrice RAID. - Partition
root
– taille de 10 Go recommandée. - Emplacement de «
/
» ou du répertoire root. Le répertoire root est le niveau supérieur de la structure du répertoire. Par défaut, tous les fichiers sont écrits sur cette partition, sauf si une autre partition est montée sur le chemin d'accès en cours d'écriture (/boot
ou/home
par exemple).Tandis qu'une partition root de 5 Go vous permet d'effectuer une installation minimale, il est recommandé d'allouer au moins 10 Go pour que vous puissiez effectuer une installation complète en choisissant tous les groupes de paquets.Important
Ne pas confondre le répertoire/
avec le répertoire/root
. Le répertoire/root
est le répertoire de base de l'utilisateur root. Le répertoire/root
est quelquefois appelé slash root pour le différencier du répertoire root. - Partition
/home
– taille de 1 Go minimum recommandée. - Pour stocker des données utilisateur séparément des données système, créez une partition séparée pour le répertoire
/home
à l'intérieur d'un groupe de volumes. La taille de cette partition doit correspondre, entre autres, au nombre d'utilisateurs et au nombre de données qui seront stockées localement. Ceci vous permettra de mettre à jour ou de réinstaller Red Hat Enterprise Linux sans effacer les fichiers des données des utilisateurs. Si votre espace de stockage est supérieur à 50 Go, une partition/home
sera créée avec d'autres partitions si vous sélectionnez le partitionnement automatique. - Partition
swap
– taille minimum recommandée de 1 Go. - Les partitions swap prennent en charge la mémoire virtuelle : des données sont écrites sur une partition swap lorsqu'il n'y a pas assez de RAM pour stocker les données traitées par votre système. La taille swap est une fonction de la charge de travail de la mémoire du système et non pas la mémoire du système totale. Elle n'est donc pas égale à la taille totale de la mémoire du système. Par conséquent, il est important d'analyser les applications qu'un système exécutera ainsi que la charge qu'elles serviront afin de déterminer la charge de travail de la mémoire du système. Les fournisseurs et développeurs d'applications doivent pouvoir apporter des directives.Lorsque le système ne possède plus d'espace swap, le noyau termine les processus car la totalité de la mémoire RAM du système a été utilisée. Si une trop grande quantité d'espace swap a été configurée, les périphériques de stockage seront alloués mais inactifs, ce qui constitue une mauvaise gestion des ressources. Une trop grande quantité d'espace swap peut également cacher des fuites de mémoires. Les indications concernant la taille maximum d'une partition swap ainsi que des informations supplémentaires se trouvent sur la page du manuel
mkswap(8)
.Le tableau suivant fournit la taille recommandée d'une partition swap selon la quantité de mémoire vive dans votre système. Si vous laissez l'installateur partitionner automatiquement votre système, la taille de la partition swap sera établie selon ces lignes directives. La configuration de partitionnement automatique part du principe que la taille maximum de la partition swap ne dépasse pas les 10 % de la taille totale du disque dur. Si vous souhaitez définir la taille de la partition swap à plus de 10 % de l'espace de stockage du système, vous devez modifier l'agencement du partitionnement manuellement.Tableau 11.2. Espace swap recommandé
Quantité de RAM du système Espace swap recommandé ⩽ 2 Go 2 fois la quantité de RAM > 2 Go – 8 Go Égal à la quantité de RAM > 8 Go – 64 Go 0,5 fois la quantité de RAM Plus de 64 Go en fonction de la charge de travail À la limite entre chaque gamme répertoriée ci-dessus (par exemple, un système avec 2 Go, 8 Go, ou 64 Go de mémoire vive), une certaine discrétion peut être observée en ce qui concerne l'espace swap choisi. Si vos ressources système vous le permettent, augmenter l'espace swap conduira à une amélioration de la performance.La distribution d'espace swap sur de multiples périphériques de stockage, plus particulièrement sur des systèmes possédant des disques, contrôleurs et interfaces rapides, améliore aussi la performance de l'espace swap.
Avertissement
/var/cache/yum/
. Si vous créez une partition séparée pour /var
, assurez-vous bien que la taille de la partition soit de 3 Go ou plus afin d'héberger les mises à jour de paquets téléchargées.
11.11. Périphériques de stockage

Figure 11.31. Aperçu de l'espace de stockage
11.11.1. Écran de sélection des périphériques de stockage
- Périphériques multipath
- Périphériques de stockage accessibles par plus d'un chemin d'accès, comme avec des contrôleurs SCSI multiples ou des ports de Fibre Channel sur le même système.Le programme d'installation détecte uniquement les périphériques de stockage à multiples chemins d'accès (périphériques multipath) avec des numéros de série faisant 16 ou 32 caractères de long.
- Autres périphériques SAN
- Périphériques disponibles sur un réseau de stockage SAN.
- Microprogramme RAID
- Périphériques de stockage attachés au microprogramme du contrôleur RAID.

Figure 11.32. Aperçu à onglets des périphériques de stockage spécialisé

Figure 11.33. Onglet Recherche de périphériques de stockage
/etc/fstab
.
Important
11.11.1.1. Options de stockage avancées

Figure 11.34. Options de stockage avancées
11.11.1.1.1. Configurer les paramètres iSCSI

Figure 11.35. Boîte de dialogue Détails de la découverte iSCSI
Note
Procédure 11.1. Découverte iSCSI et lancement d'une session iSCSI
- Saisissez l'adresse IP de la cible iSCSI dans le champ Adresse IP cible.
- Fournissez un nom dans le champ Nom d'initiateur iSCSI pour l'initiateur iSCSI sous le format iSCSI qualified name (Nom qualifié iSCSI). Une entrée IQN valide comprend :
- la chaîne
iqn.
(veuillez noter le point) - un code date spécifiant l'année et le mois de l'enregistrement du nom de domaine ou sous-domaine Internet de votre entreprise, celui-ci est représenté avec quatre chiffres pour l'année, un tiret et deux chiffres pour le mois, le tout suivi d'un point. Par exemple, septembre 2010 sera représenté comme ceci :
2010-09.
- le nom du domaine ou sous-domaine Internet de votre entreprise, présenté dans l'ordre inverse avec le domaine du plus haut niveau en premier. Par exemple, le sous-domaine
storage.example.com
sera représenté sous la forme :com.example.storage
- le caractère des deux-points, suivi par une chaîne identifiant de manière unique cet initiateur iSCSI dans votre domaine ou sous-domaine. Par exemple,
:diskarrays-sn-a8675309
.
Un IQN complet peut donc ressembler à ceci :iqn.2010-09.storage.example.com:diskarrays-sn-a8675309
. Anaconda pré-remplit le champ Nom de l'initiateur iSCSI avec un nom sous ce format pour vous aider avec la structure.Pour obtenir plus d'informations sur les IQN, reportez-vous à 3.2.6. iSCSI Names dans le document RFC 3720 – Internet Small Computer Systems Interface (iSCSI) disponible sur http://tools.ietf.org/html/rfc3720#section-3.2.6 et à 1. iSCSI Names and Addresses dans RFC 3721 – Internet Small Computer Systems Interface (iSCSI) Naming and Discovery disponible sur http://tools.ietf.org/html/rfc3721#section-1. - Utilisez le menu déroulant Type d'authentification découverte (Discovery Authentication Type) pour spécifier le type d'authentification à utiliser pour la découverte iSCSI. Les options disponibles sont les suivantes :
- aucune information d'identification
- Paire CHAP
- Paire CHAP et paire inversée
- Si vous avez sélectionné paire CHAP comme type d'authentification, veuillez fournir le nom d'utilisateur et le mot de passe de la cible iSCSI dans les champs Nom d'utilisateur CHAP et Mot de passe CHAP.
- Si vous avez sélectionné paire CHAP et paire inversée comme type d'authentification, veuillez fournir le nom d'utilisateur et le mot de passe de la cible iSCSI dans les champs Nom d'utilisateur CHAP et Mot de passe CHAP ainsi que le nom d'utilisateur et le mot de passe de l'initiateur iSCSI dans les champs Nom d'utilisateur CHAP inversé et Mot de passe CHAP inversé.
- Vous pouvez également cocher la case intitulée Lier les cibles aux interfaces réseau.
- Cliquez sur le bouton Démarrer la découverte. Anaconda va tenter de découvrir une cible iSCSI en se basant sur les informations que vous avez fournies. Si la découverte est réussie, la boîte de dialogue affichera une liste de tous les nœuds iSCSI découverts sur la cible.
- Chaque nœud est présenté avec une case à cocher à ses côtés. Cliquez sur les cases des nœuds que vous souhaitez utiliser pour l'installation.
Figure 11.36. Boîte de dialogue des Nœuds iSCSI découverts
- Le menu Type d'authentification de la connexion au nœud offre les mêmes options que celles du menu Type d'authentification découverte décrites à l'étape 3. Cependant, si vous avez besoin d'informations d'authentification pour une authentification découverte, il est courant d'utiliser les mêmes informations d'authentification pour se connecter à un nœud découvert. Pour cela, utilisez l'option Utilisez les informations d'authentification de découverte supplémentaire à partir du menu. Une fois les informations d'authentification fournies, le bouton Se connecter devient disponible.
- Cliquez sur Se connecter pour initier une session iSCSI.
11.11.1.1.2. Configurer les paramètres FCoE

Figure 11.37. Configurer les paramètres FCoE
- Utiliser DCB
- Le DCB (Data Center Bridging) est un ensemble d'améliorations apportées aux protocoles Ethernet, il a été conçu pour améliorer l'efficacité des connexions Ethernet des réseaux de stockage et des clusters. Activez ou désactivez la reconnaissance DCB du programme d'installation à l'aide de la case à cocher dans cette boîte de dialogue. Cette option doit uniquement être activée pour des interfaces réseau qui requièrent un client DCBX basé sur hôte. Les configurations sur des interfaces qui implémentent un client DCBX de matériel physique devraient laisser cette case vide.
- Utiliser auto vlan
- Auto VLAN indique si la découverte VLAN doit être effectuée ou non. Si cette case est cochée, alors le protocole de découverte VLAN FIP (« Protocole d'initiation FCoE ») sera exécuté sur l'interface Ethernet une fois que la configuration du lien aura été validée. Si elles ne sont pas déjà configurées, les interfaces réseau de tout VLAN FCoE découvert seront automatiquement créées et des instances FCoE seront créées sur les interfaces VLAN. Cette option est activée par défaut.
11.12. Commencer l'installation

Figure 11.38. Prêt pour l'installation
Avertissement
11.13. Le menu de configuration et écran de progression

Figure 11.39. Installation de paquets
/var/log/anaconda/anaconda.packaging.log
une fois que vous aurez redémarré votre système.
11.13.1. Configuration du mot de passe root

Figure 11.40. Écran du mot de passe root
- doit faire au moins huit caractères
- peut contenir des chiffres, lettres (majuscules et minuscules), ainsi que des symboles
- respecte la casse et doit contenir un mélange de majuscules et minuscules
- doit être facile à retenir, mais difficile à deviner
- ne doit pas être un mot, une abréviation ou un numéro pouvant être associé à votre entreprise, à vous-même, ou pouvant être trouvé dans un dictionnaire (y compris dans une langue étrangère)
- ne doit pas être écrit. Si vous devez l'écrire quelque part, conservez-le dans un endroit sûr.
Note
11.13.2. Créer un compte utilisateur

Figure 11.41. Écran de configuration du compte utilisateur

Figure 11.42. Configuration avancée de l'utilisateur
1000
. Au bas de la boîte de dialogue, vous pouvez saisir la liste des groupes supplémentaires, séparés par des virgules, à laquelle le nouvel utilisateur appartiendra. Les nouveaux groupes seront créés dans le système. Pour personnaliser des ID de groupes, veuillez indiquer les numéros entre parenthèses.
11.14. Installation terminée
login:
si le système X Window n'est pas installé).
Chapitre 12. Résolution de problèmes d'installation sur IBM Power Systems
/tmp
. Ces fichiers sont répertoriés dans le tableau suivant :
Tableau 12.1. Fichiers journaux créés durant l'installation
Fichier journal | Contenu |
---|---|
/tmp/anaconda.log | messages Anaconda généraux |
/tmp/program.log | tous les programmes externes exécutés durant l'installation |
/tmp/storage.log | informations du module de stockage extensif |
/tmp/packaging.log | Messages d'installation de yum et du paquet rpm |
/tmp/syslog | messages système liés au matériel |
/tmp/anaconda-tb-identifier
, où identifier est une chaîne quelconque.
scp
sur le système exécutant l'installateur, ou copiez-les sur un périphérique de stockage monté (tel qu'un lecteur flash USB). Voir ci-dessous pour plus de détails sur le transfert de fichiers journaux sur le réseau.
Note
ssh
.
Procédure 12.1. Transférer des fichiers journaux sur le réseau
- A partir du système sur lequel vous effectuez l'installation, appuyez sur les touches Ctrl+Alt+F2 pour accéder à une invite de shell. Vous serez identifiés en tant que root et aurez accès au système de fichiers temporaire du programme d'installation.
- Passez au répertoire
/tmp
où les fichiers journaux sont situés :#
cd /tmp
- Copiez les fichiers journaux sur un autre système du réseau à l'aide de la commande
scp
.#
scp *log user@address:path
Remplacez user par un nom d'utilisateur valide sur le système cible, address par l'adresse ou nom d'hôte du système cible, et path par le chemin d'accès vers le répertoire sur lequel vous souhaitez enregistrer les fichiers journaux. par exemple, si vous souhaitez vous connecter en tant quejohn
sur un système dont l'adresse IP est192.168.0.122
et placer les fichiers journaux sur le répertoire/home/john/logs/
sur ce système, la commande aura la forme suivante :#
scp *log john@192.168.0.122:/home/john/logs/
Lors de la première connexion au système cible, il est possible que vous aperceviez un message semblable au suivant :The authenticity of host '192.168.0.122 (192.168.0.122)' can't be established.
ECDSA key fingerprint is a4:60:76:eb:b2:d0:aa:23:af:3d:59:5c:de:bb:c4:42.
Are you sure you want to continue connecting (yes/no)?
Tapezyes
et appuyez sur la touche Entrée pour continuer. Saisissez ensuite un mot de passe valide à l'invite. Les fichiers commenceront leur transfert vers le répertoire indiqué sur le système cible.
12.1. Problèmes au démarrage de l'installation
12.1.1. Problème lors du démarrage de l'installation en mode graphique
- Utilisez le mode graphique de base
- Vous pouvez tenter d'effectuer l'installation en utilisant le pilote graphique de base. Pour cela, modifiez les options de démarrage du programme d'installation à l'invite
boot:
et ajoutezinst.xdriver=vesa
à la fin de la ligne de commande. - Spécifiez la résolution de l'affichage manuellement
- Si le programme d'installation ne parvient pas à détecter la résolution de votre écran, vous pouvez ignorer la détection automatique et la spécifier manuellement. Pour cela, ajoutez l'option
inst.resolution=x
au menu de démarrage, où x est la résolution de votre affichage (par exemple,1024x768
).
12.1.2. Console série non détectée
inst.text
et console=
. Pour davantage de détails, veuillez consulter le Chapitre 20, Options de démarrage.
12.2. Problèmes durant l'installation
12.2.1. Aucun disque détecté
Aucun disque détecté. Veuillez éteindre votre ordinateur, connecter au moins un disque, puis redémarrer pour terminer l'installation.
12.2.2. Génération de rapports de messages traceback

Figure 12.1. La boîte de dialogue du rapport d'incidents
tty1
, où vous pourrez demander des informations plus précises afin de compléter votre rapport d'incident. Pour retourner sur l'interface graphique à partir de tty1
, exécutez la commande continue
.

Figure 12.2. La boîte de dialogue étendue du rapport d'incidents
Procédure 12.2. Signalement d'erreurs au service client Red Hat Customer Support
- Dans le menu qui apparaît, sélectionnez Signaler un incident au portail client Red Hat
- Pour signaler l'incident à Red Hat, il vous faudra tout d'abord fournir vos informations d'identification du portail client. Cliquez sur Configurer Red Hat Customer Support.
Figure 12.3. Informations d'identification du portail client
- Une nouvelle fenêtre s'ouvrira, vous demandant de saisir votre nom d'utilisateur et mot de passe du portail client. Saisissez vos informations d'identification du portail client Red Hat.
Figure 12.4. Configurer Red Hat Customer Support
Si vos paramètres réseau nécessitent que vous utilisiez un proxyHTTP
ouHTTPS
, vous pouvez le configurer en développant le menu Avancé et en saisissant l'adresse du serveur proxy.Après avoir fourni toutes les informations d'identification, cliquez sur OK pour poursuivre. - Une nouvelle fenêtre contenant un champ apparaît. Inscrivez-y toute information et commentaire utiles. Décrivez comment l'erreur peut être reproduite en expliquant chaque étape effectuée jusqu'à l'apparition de la boîte de dialogue du rapport d'incidents. Fournissez autant de détails précis que possible, dont les informations acquises lors du débogage. Veuillez noter que toutes les informations que vous fournirez ici pourront être visibles à tous sur le Portail Client.Si vous ignorez la cause de l'erreur, cochez la case J'ignore ce qui a causé ce problème en bas de la boîte de dialogue.Cliquez ensuite sur Suivant.
Figure 12.5. Décrivez le problème
- Relisez ensuite les informations qui seront envoyées au Portail Client. Votre explication se trouve dans l'onglet commentaire. Les autres onglets comprennent des informations telles que le nom d'hôte de votre système et d'autres détails sur l'environnement de l'installation. Vous pouvez supprimer tous les éléments que vous ne souhaitez pas envoyer à Red Hat, veuillez noter cependant que fournir moins de détails pourrait affecter la résolution du problème.Appuyez sur Suivant après avoir relu les informations à envoyer.
Figure 12.6. Relisez les informations à envoyer
- Vérifiez la liste des fichiers à envoyer et inclure dans le rapport d'incident en tant que pièce jointe individuelle. Ces fichiers fournissent les informations du système qui aideront à analyse de l'incident. Si vous ne souhaitez pas envoyer certains fichiers, décochez les cases correspondantes. Pour ajouter des fichiers qui pourraient aider à régler le problème, cliquez sur Joindre un fichier.Une fois que vous aurez vérifié les fichiers à envoyer, cochez la case intitulée J'ai relu les données et accepte de les envoyer (I have reviewed the data and agree with submitting it). Cliquez ensuite sur Suivant pour envoyer le rapport et les pièces jointes au Portail Client.
Figure 12.7. Relisez les fichiers à envoyer
- Quand la boîte de dialogue indique que le processus est terminé, vous pouvez cliquer sur Voir journal pour voir les détails du processus de signalement ou sur Fermer pour retourner à la boîte de dialogue du rapport d'incidents. Cliquez ensuite sur Quitter pour quitter l'installation.
12.2.3. Autres problèmes de partitionnement pour les utilisateurs de systèmes IBM Power Systems
- Une partition
/
(root) - Une partition
PReP Boot
- Une partition
/boot
(uniquement si la partition root est un volume logique LVM ou un sous-volume Btrfs)
12.3. Problèmes après l'installation
12.3.1. Problème avec la séquence de démarrage graphique
Procédure 12.3. Désactivation temporaire du démarrage graphique
- Démarrez votre ordinateur et patientez jusqu'à l'apparition du chargeur de démarrage. Si vous avez défini le délai de votre chargeur de démarrage à 0, maintenez la touche ECHAP enfoncée.
- A l'apparition du menu du chargeur de démarrage, utilisez vos touches directionnelles pour surligner l'entrée que vous souhaitez démarrer et appuyez sur la touche e pour modifier les options de cette entrée.
- Dans la liste d'options, trouvez la ligne du noyau, c'est-à-dire la ligne commençant avec le mot-clé
linux
. Sur cette ligne, trouvez l'optionrhgb
et supprimez-la. L'option pouvant être difficile à trouver, utilisez les touches directionnelles pour faire défiler vers le haut ou le bas. - Appuyez sur F10 ou Ctrl+X pour démarrer votre système avec les options modifiées.
Procédure 12.4. Désactivation définitive du démarrage graphique
- Connectez-vous au compte
root
à l'aide de la commandesu -
:$
su -
- Ouvrez le fichier de configuration
/etc/default/grub
à l'aide d'un éditeur de texte brut tel que vim. - Dans le fichier
grub
, trouvez la ligne commençant parGRUB_CMDLINE_LINUX
.GRUB_CMDLINE_LINUX="rd.lvm.lv=rhel/root rd.md=0 rd.dm=0 vconsole.keymap=us $([ -x /usr/sbin/rhcrashkernel-param ] && /usr/sbin/rhcrashkernel-param || :) rd.luks=0 vconsole.font=latarcyrheb-sun16 rd.lvm.lv=vg_rhel/swap rhgb quiet"
Sur cette ligne, supprimez l'optionrhgb
. - Enregistrez le fichier de configuration modifié.
- Actualisez la configuration du chargeur de démarrage en exécutant la commande suivante :
#
grub2-mkconfig --output=/boot/grub2/grub.cfg
rhgb
à la ligne GRUB_CMDLINE_LINUX
dans le fichier /etc/default/grub
et réactualisez la configuration du chargeur de démarrage à l'aide de la commande grub2-mkconfig
command.
12.3.2. Démarrage dans un environnement graphique
startx
. Notez toutefois que cette approche n'est qu'une solution temporaire et que le journal en cours n'est pas modifié pour les prochaines connexions.
graphical.target
. Lorsque vous avez terminé, redémarrez votre ordinateur. Vous obtiendrez une invite de connexion graphique au redémarrage du système.
Procédure 12.5. Définir l'identification graphique par défaut
- Ouvrez une invite de shell. Si vous êtes dans votre compte d'utilisateur, devenez root en saisissant la commande
su -
. - Remplacez la cible par défaut par
graphical.target
. Pour cela, exécutez la commande suivante :#
systemctl set-default graphical.target
root
:
#
systemctl set-default multi-user.target
12.3.3. Aucune interface utilisateur graphique présente
12.3.4. Arrêt brutal du serveur X après connexion de l'utilisateur
$
df -h
/home
). Voici à quoi pourrait ressembler le résultat de la commande df
:
Filesystem Size Used Avail Use% Mounted on /dev/mapper/vg_rhel-root 20G 6.0G 13G 32% / devtmpfs 1.8G 0 1.8G 0% /dev tmpfs 1.8G 2.7M 1.8G 1% /dev/shm tmpfs 1.8G 1012K 1.8G 1% /run tmpfs 1.8G 0 1.8G 0% /sys/fs/cgroup tmpfs 1.8G 2.6M 1.8G 1% /tmp /dev/sda1 976M 150M 760M 17% /boot /dev/dm-4 90G 90G 0 100% /home
/home
est pleine, ce qui explique l'arrêt brutal. Vous pouvez libérer de l'espace sur cette partition en supprimant les fichiers inutiles. Une fois cet espace libéré, lancez X à l'aide de la commande startx
.
df
ainsi qu'une explication des options disponibles (telle que l'option -h
utilisée dans cet exemple), veuillez consulter la page man df(1)
.
12.3.5. Votre système affiche-t-il des erreurs Signal 11 ?
rd.live.check
au menu de démarrage. Veuillez consulter la Section 20.2.2, « Vérification du support de démarrage » pour plus de détails.
12.3.6. Impossible de lancer le chargement du programme initial (IPL) à partir de Network Storage Space (*NWSSTG)
PReP
manquante. Dans ce cas, vous devez réinstaller le système et vous assurer de créer cette partition pendant la phase de partitionnement ou dans le fichier Kickstart.
Partie III. Architecture IBM System z — Installation et démarrage
Chapitre 13. Planification de l'installation sur un système IBM System z
13.1. Pré-installation
- Décidez si le système d'exploitation démarrera sur une partition LPAR ou en tant que système d'exploitation hôte invité z/VM.
- Déterminez si vous avez besoin d'espace swap et le cas échéant, de quelle taille. Alors qu'il est possible (et recommandé) d'assigner à la machine virtuelle z/VM une quantité suffisante de mémoire et de lui donner toutes les tâches de swap, il peut se présenter des situations dans lesquelles la quantité de RAM nécessaire est difficilement prévisible. De telles situations devraient être examinées au cas par cas. Voir la Section 15.10.3.5, « Schéma de partitionnement recommandé ».
- Choisissez une configuration réseau. Red Hat Enterprise Linux 7 pour IBM System z prend en charge les périphériques réseau suivants :
- OSA (de l'anglais, « Open Systems Adapter ») réel et virtuel
- HiperSockets réel et virtuel
- LCS (de l'anglais, « LAN channel station ») pour OSA réel
- Espace disque. Calculez l'espace disque dont vous aurez besoin et allouez suffisamment d'espace de stockage sur les DASD[2] ou SCSI[3]. Vous aurez besoin d'au moins 2 Go pour une installation de serveur, et de 5 Go si vous souhaitez installer tous les paquets. Vous aurez aussi besoin d'espace disque pour les données d'applications. Une fois l'installation effectuée, des DASD ou des partitions de disque SCSI pourront être ajoutées ou supprimées en fonction de vos besoins.L'espace disque utilisé par le nouveau système Red Hat Enterprise Linux installé (l'instance Linux) doit être séparé de l'espace disque utilisé par d'autres systèmes d'exploitation que vous auriez installé sur votre système.Pour obtenir davantage d'informations sur les disques et sur la configuration de partitions, voir la Section 15.10.3.5, « Schéma de partitionnement recommandé ».
- RAM. Obtenez 1 Go (recommandé) pour l'instance Linux. À l'aide de quelques réglages, une instance peut être exécutée en utilisant 512 Mo de RAM seulement.
13.2. Vue d'ensemble de la procédure d'installation System z
Démarrer l'installation
Connexion à l'unité centrale, puis le chargement du programme initial (IPL), ou démarrage, est effectué à partir du médium contenant le programme d'installation. Voir le Chapitre 14, Lancer l'installation sur un système IBM System z plus obtenir plus d'informations.Anaconda
Utilisez le programme d'installation Anaconda pour configurer le réseau, spécifier la prise en charge linguistique, la source d'installation, les logiciels à installer et effectuer le reste de l'installation. Voir le Chapitre 15, Installer Red Hat Enterprise Linux sur IBM System z pour plus d'informations.
13.2.1. Démarrer l'installation
kernel.img
) et d'un disque RAM initial (initrd.img
) avec les paramètres dans le fichier generic.prm
. Dans ce livre, le système d'installation Linux est aussi appelé programme d'installation.
- z/VM reader – voir la Section 14.3.1, « Utiliser le lecteur z/VM » pour plus d'informations.
- SE ou HMC à travers un serveur FTP distant – voir la Section 14.4.1, « Utiliser un serveur FTP » pour plus de détails.
- SE ou HMC DVD – voir la Section 14.4.4, « Utiliser un lecteur DVD SCSI attaché FCP » pour plus de détails.
- DASD – voir la Section 14.3.2, « Utiliser un DASD préparé » pour z/VM ou la Section 14.4.2, « Utiliser un DASD préparé » pour LPAR.
- Périphérique SCSI qui est connecté grâce à un canal FCP – voir la Section 14.3.3, « Utiliser un disque SCSI attaché FCP préparé » pour z/VM ou la Section 14.4.3, « Utiliser un disque SCSI attaché FCP préparé » pour LPAR.
- DVD SCSI attaché via FCP – voir la Section 14.3.4, « Utiliser un lecteur DVD SCSI attaché FCP » pour z/VM ou à la Section 14.4.4, « Utiliser un lecteur DVD SCSI attaché FCP » pour LPAR
zipl
configuré.
13.2.2. Installation à l'aide d'Anaconda
- Mode graphique
- L'installation graphique se fait via un client VNC. Vous pouvez utiliser votre souris et votre clavier pour naviguer dans les écrans, cliquer sur les boutons et taper dans les champs de texte. Pour plus d'informations sur l'exécution d'une installation graphique avec VNC, voir le Chapitre 22, Installation avec VNC.
- Mode texte
- Cette interface n'offre pas tous les éléments d'interface de l'interface utilisateur graphique et ne prend pas tous les paramètres en charge. Utilisez-la pour des installations interactives si vous ne pouvez pas utiliser un client VNC. Pour plus d'informations sur les installations basées texte, voir la Section 15.1.3, « Installation en mode texte ».
- Mode en ligne de commande
- Cela vise les installations automatisées et non interactives sur System z. Notez que si le programme d'installation rencontre une commande kickstart non valide ou manquante, le système va redémarrer. Pour plus d'informations sur l'installation automatisée, reportez-vous au Chapitre 23, Installations Kickstart.
dasda
pourrait posséder les partitions dasda1
, dasda2
, et dasda3
.
zfcp
) et d'un interrupteur, les LUN SCSI peuvent être présentés à Linux sur System z comme s'ils étaient des disques SCSI localement attachés.
Chapitre 14. Lancer l'installation sur un système IBM System z
14.1. Personnalisation de generic.prm
generic.prm
téléchargé la configuration des éléments suivants pour le personnaliser :
- référentiel de l'installation
- Utilisez l'option
inst.repo=
. Pour plus de détails, voir Spécifier la source d'installation. - périphériques réseau
- Vous pouvez également utiliser l'option
rd.znet=
, qui prend un type de protocole réseau, une liste de sous-canaux séparés par des virgules et, optionnellement et séparée par des virgules, le paramètresysfs
et des paires de valeurs, puis active le périphérique. Ce paramètre peut être indiqué plusieurs fois pour activer de multiples périphériques réseau. Exemple :rd.znet=qeth,0.0.0600,0.0.0601,0.0.0602,layer2=1,portname=foo rd.znet=ctc,0.0.0600,0.0.0601,protocol=bar
- périphériques de stockage
- L'option
rd.dasd=
prend un identifiant de bus de périphérique adaptateur DASD (« Direct Access Storage Device ») et optionnellement un paramètresysfs
séparé par des virgules et des paires de valeurs, puis active le périphérique. Ce paramètre peut être indiqué plusieurs fois pour activer de multiples DASD. Exemple :rd.dasd=0.0.0200,readonly=0
L'optionrd.zfcp=
prend un identifiant de bus de périphérique adaptateur zFCP (« SCSI sur FCP »), un nom de port global (WWPN) et un LUN FCP puis active le périphérique. Ce paramètre peut être indiqué plusieurs fois pour activer de multiples périphériques zFCP. Exemple :rd.zfcp=0.0.4000,0x5005076300C213e9,0x5022000000000000
14.2. Informations importantes concernant l'installation sur un système IBM System z
#
zipl -V -t /mnt/ -i /mnt/images/kernel.img -r /mnt/images/initrd.img -p /mnt/images/generic.prm
generic.prm
» pour obtenir plus de détails sur la personnalisation des paramètres de démarrage du fichier generic.prm
.
14.3. Installation sous z/VM
- le lecteur virtuel z/VM
- un périphérique DASD ou SCSI attaché FCP préparé avec le chargeur de démarrage zipl
- un lecteur DVD SCSI attaché FCP
Note
logon user here
cp ipl cms
query disk
- Demander la mémoire principale disponible, qui est nommée stockage dans la terminologie System z. Votre invité devrait avoir au moins 1 Go de mémoire principale.
cp query virtual storage
- Demander les périphériques réseau disponibles par type :
osa
- OSA – CHPID type OSD, réel ou virtuel (VSWITCH ou GuestLAN), tous deux en mode QDIO
hsi
- HiperSockets – CHPID type IQD, réel ou virtuel (GuestLAN type Hipers)
lcs
- LCS – OSE type CHPID
Par exemple, pour effectuer des requêtes sur tous les types de périphérique réseau mentionnés ci-dessus, exécutez :cp query virtual osa
- Demander les DASD disponibles. Seuls ceux qui sont marqués
RW
pour le mode lecture-écriture peuvent être utilisés en tant que cibles d'installation :cp query virtual dasd
- Demander les canaux FCP disponibles :
cp query virtual fcp
14.3.1. Utiliser le lecteur z/VM
- Si nécessaire, ajoutez le périphérique contenant les outils TCP/IP z/VM à votre liste de disques CMS. Par exemple :
cp link tcpmaint 592 592 acc 592 fm
Remplacez fm par n'importe quelle lettreFILEMODE
. - Exécutez la commande :
ftp host
Où host est le nom d'hôte ou l'adresse IP du serveur FTP qui héberge les images de démarrage (kernel.img
etinitrd.img
). - Connectez-vous et exécutez les commandes suivantes. Utilisez l'option
(repl
si vous écrasez les fichierskernel.img
,initrd.img
,generic.prm
, ouredhat.exec
:cd /location/of/install-tree/images/
ascii
get generic.prm (repl
get redhat.exec (repl
locsite fix 80
binary
get kernel.img (repl
get initrd.img (repl
quit
- Optionnellement, vérifiez si les fichiers ont été transférés correctement à l'aide de la commande
filelist
, qui affiche les fichiers reçus et leur format. Il est important quekernel.img
etinitrd.img
aient une longueur de format d'enregistrement fixe dénotée parF
dans la colonne Format et une longueur d'enregistrement de 80 dans la colonneLrecl
. Par exemple :VMUSER FILELIST A0 V 169 Trunc=169 Size=6 Line=1 Col=1 Alt=0 Cmd Filename Filetype Fm Format Lrecl Records Blocks Date Time REDHAT EXEC B1 V 22 1 1 4/15/10 9:30:40 GENERIC PRM B1 V 44 1 1 4/15/10 9:30:32 INITRD IMG B1 F 80 118545 2316 4/15/10 9:30:25 KERNEL IMG B1 F 80 74541 912 4/15/10 9:30:17
Appuyez sur la touche PF3 pour quitterfilelist
et retourner à l'invite CMS. - Personnalisez les paramètres dans
generic.prm
si nécessaire. Pour plus de détails, voir la Section 14.1, « Personnalisation degeneric.prm
».Pour pouvez également configurer les périphériques de stockage et de réseau avec un fichier de configuration CMS. Pour cela, ajoutez les paramètresCMSDASD=
etCMSCONFFILE=
àgeneric.prm
. Pour plus de détails, voir la Section 18.2, « Fichier de configuration z/VM ». - Pour finir, exécutez le script REXX
redhat.exec
afin de démarrer le programme d'installation :redhat
14.3.2. Utiliser un DASD préparé
cp ipl DASD_device_number loadparm boot_entry_number
cp ipl eb1c loadparm 0
14.3.3. Utiliser un disque SCSI attaché FCP préparé
- Configurez le chargeur de démarrage SCSI de z/VM pour accéder au disque SCSI préparé dans le réseau SAN FCP. Sélectionnez l'entrée du menu de démarrage zipl faisant référence au programme d'installation Red Hat Enterprise Linux. Utilisez une commande sous la forme suivante :
cp set loaddev portname WWPN lun LUN bootprog boot_entry_number
Remplacez WWPN par le WWPN du système de stockage et LUN par le LUN du disque. Les nombres hexadécimaux de 16 chiffres doivent être divisés en deux paires de huit chiffres. Par exemple :cp set loaddev portname 50050763 050b073d lun 40204011 00000000 bootprog 0
- Optionnellement, confirmez vos paramètres avec la commande :
query loaddev
- Démarrez le périphérique FCP connecté au système de stockage contenant le disque à l'aide de la commande suivante :
cp ipl FCP_device
Par exemple:cp ipl fc00
14.3.4. Utiliser un lecteur DVD SCSI attaché FCP
- Insérez votre DVD Red Hat Enterprise Linux pour System z dans le lecteur DVD.
- Configurez le chargeur de démarrage SCSI de z/VM pour qu'il puisse accéder au lecteur DVD dans le réseau SAN FCP et spécifiez
1
pour l'entrée de démarrage sur le DVD Red Hat Enterprise Linux pour System z. Utilisez une commande sous la forme suivante :cp set loaddev portname WWPN lun FCP_LUN bootprog 1
Remplacez WWPN par le WWPN du pont FCP à SCSI et remplacez FCP_LUN par le LUN du lecteur DVD. Les nombres hexadécimaux de 16 chiffres doivent être divisés en deux paires huit caractères. Par exemple :cp set loaddev portname 20010060 eb1c0103 lun 00010000 00000000 bootprog 1
- Optionnellement, confirmez vos paramètres avec la commande :
cp query loaddev
- Démarrez (IPL) sur le périphérique FCP connecté avec le pont FCP à SCSI.
cp ipl FCP_device
Par exemple:cp ipl fc00
14.4. Installation dans une LPAR
- un serveur FTP
- un DASD ou un lecteur SCSI attaché FCP préparé avec le chargeur de démarrage zipl
- un lecteur DVD SCSI attaché FCP
- Connectez-vous sur la console de gestion du matériel (HMC) ou le Support Element(SE) en tant qu'utilisateur doté de privilèges suffisants pour installer un nouveau système d'exploitation sur une partition LPAR. L'utilisateur
SYSPROG
est recommandé. - Sélectionnez Images, puis choisissez la partition LPAR sur laquelle vous souhaitez effectuer l'installation. Utilisez les flèches figurant dans le cadre du côté droit pour naviguer jusqu'au menu Récupération CPC.
- Cliquez deux fois sur Messages du système d'exploitation pour afficher la console texte sur laquelle les messages de démarrage Linux apparaîtront.
- Personnalisez les paramètres dans
generic.prm
si nécessaire. Pour plus de détails, voir la Section 14.1, « Personnalisation degeneric.prm
».
14.4.1. Utiliser un serveur FTP
- Cliquez deux fois sur Charger depuis CD-ROM, DVD ou serveur.
- Dans la boîte de dialogue suivante, sélectionnez source FTP et saisissez les informations suivantes :
- Ordinateur hôte – Nom d'hôte ou adresse IP du serveur FTP à partir duquel vous souhaitez effectuer l'installation, comme par exemple
ftp.redhat.com
- ID utilisateur – Votre nom d'utilisateur sur le serveur FTP. Ou plus spécifiquement
anonyme
. - Mot de passe – Votre mot de passe. Saisir votre adresse email si vous êtes connecté en
anonyme
. - Compte (option) – Laisser ce champ vide.
- Emplacement fichier (option) – Répertoire contenant Red Hat Enterprise Linux for System z sur le serveur FTP, comme par exemple
/rhel/s390x/
.
- Cliquez sur Continuer.
- Dans la boîte de dialogue suivante, retenez la sélection par défaut de
generic.ins
, puis cliquez sur Continuer.
14.4.2. Utiliser un DASD préparé
- Cliquez deux fois sur Charger.
- Dans la boîte de dialogue suivante, sélectionnez
Normal
comme Type de chargement. - Pour Adresse de chargement saisissez le numéro de périphérique du DASD.
- Pour Paramètre de chargement saisissez le numéro correspondant à l'entrée du menu de démarrage zipl que vous avez préparé pour démarrer l'installateur Red Hat Enterprise Linux.
- Cliquez sur le bouton Valider.
14.4.3. Utiliser un disque SCSI attaché FCP préparé
- Cliquez deux fois sur Charger.
- Dans la boîte de dialogue suivante, sélectionnez
SCSI
comme Type de chargement. - Pour Adresse de chargement saisissez le numéro de périphérique du canal FCP connecté au disque SCSI.
- Pour World wide port name saisissez le WWPN du système de stockage contenant le disque en tant que nombre hexadécimal de 16 chiffres.
- Pour Numéro d'unité logique saisissez le LUN du disque en tant que nombre hexadécimal de 16 chiffres.
- Pour Sélecteur de programme de démarrage saisissez le numéro correspondant à l'entrée du menu de démarrage zipl que vous avez préparé pour démarrer l'installateur Red Hat Enterprise Linux.
- Laissez Boot record logical block address sur
0
et les Paramètres de chargement spécifiques au système d'exploitation vides. - Cliquez sur le bouton Valider.
14.4.4. Utiliser un lecteur DVD SCSI attaché FCP
- Insérez votre DVD Red Hat Enterprise Linux pour System z dans le lecteur DVD.
- Cliquez deux fois sur Charger.
- Dans la boîte de dialogue suivante, sélectionnez
SCSI
comme Type de chargement. - Pour Adresse de chargement saisissez le numéro de périphérique du canal FCP connecté au pont FCP à SCSI.
- Pour World wide port name saisissez le WWPN du pont FCP à SCSI en tant que nombre hexadécimal de 16 chiffres.
- Pour Numéro d'unité logique saisissez le LUN du lecteur DVD en tant que nombre hexadécimal de 16 chiffres.
- Pour Sélecteur de programme de démarrage saisissez le numéro
1
pour sélectionner l'entrée de démarrage du DVD Red Hat Enterprise Linux pour System z. - Laissez Boot record logical block address sur
0
et les Paramètres de chargement spécifiques au système d'exploitation vides. - Cliquez sur le bouton Valider.
Chapitre 15. Installer Red Hat Enterprise Linux sur IBM System z
15.1. Options de mode d'installation

Figure 15.1. L'écran Sommaire de l'installation

Figure 15.2. L'écran Sommaire de l'installation en mode texte
15.1.1. Installation en mode graphique
15.1.2. Installation en mode ligne non-interactif
inst.cmdline
a été spécifiée comme option de démarrage dans votre fichier de paramétrage (voir la Section 18.4, « Paramètres pour installations Kickstart ») ou que l'option cmdline
a été spécifiée dans votre fichier kickstart (voir le Chapitre 23, Installations Kickstart), Anaconda démarre en mode ligne texte non-interactif. Dans ce mode, toutes les informations nécessaires doivent être fournies dans le fichier kickstart. Le programme d'installation ne permettra pas d'interaction de la part de l'utilisateur et s'arrêtera s'il existe des informations sur l'installation non-spécifiées.
15.1.3. Installation en mode texte
- Le système d'installation n'arrive pas à identifier le matériel d'affichage de votre ordinateur,
- Vous avez choisi l'installation en mode texte en ajoutant l'option
inst.text
à la ligne de commande de démarrage. - Vous avez utilisé un fichier Kickstart pour automatiser l'installation et le fichier que vous avez fourni contient la commande
text
.

Figure 15.3. L'écran Sommaire de l'installation en mode texte
Important
inst.xdriver=vesa
– voir le Chapitre 20, Options de démarrage.
- activation interactive des LUN FCP,
- configurer des méthodes de stockage avancées telles que LVM, RAID, FCoE, zFCP, et iSCSI,
- personnalisation de la structure de partition,
- personnalisation de la structure du chargeur de démarrage
- sélection des modules de paquet pendant l'installation
- configuration du système installé avec l'utilitaire Initial Setup,
- Paramètres des langues et du clavier
Note
Processing...
(« Traitement en cours... »). Pour actualiser le statut des éléments du menu de texte, utilisez l'option r
à l'invite en mode texte.
ip
peut être utilisée pour configurer des paramètres réseau. Pour obtenir des instructions, voir la Section 20.1, « Configuration du système d'installation au menu de démarrage ».
15.2. Écran de bienvenue et sélection de la langue
Note

Figure 15.4. Configuration de la langue
15.3. L'écran Sommaire de l'installation

Figure 15.5. L'écran Sommaire de l'installation
Note
15.4. Date et heure
- À l'aide de la souris, cliquez sur la carte interactive pour sélectionner une ville spécifique (représentée par un point jaune). Une épingle rouge apparaît alors à l'endroit sélectionné.
- Vous pouvez également faire défiler les menus déroulants Région et Ville en haut de l'écran pour sélectionner votre fuseau horaire.
- Sélectionnez Etc en bas du menu déroulant Région, puis sélectionnez votre fuseau horaire dans le menu suivant exprimé en GMT/UTC. Exemple :
GMT+1
.
Note
Note
15.5. Prise en charge des langues
Espagnol
. Ensuite, vous pourrez sélectionner un paramètre régional spécifique à votre région dans le panneau de droite, comme par exemple Espagnol (Costa Rica)
. Vous pourrez sélectionner plusieurs langues et plusieurs paramètres régionaux. Les langues sélectionnées apparaîtront en caractère gras dans le panneau de gauche.

Figure 15.6. Configuration de la prise en charge des langues
Note
15.6. Configuration du clavier

Figure 15.7. Configuration du clavier
Important
Note
15.7. Source de l'installation

Figure 15.8. Écran de la source d'installation
- Fichier ISO
- Cette option apparaît si l'installateur détecte un disque dur partitionné avec systèmes de fichier montables. Sélectionnez cette option, cliquez sur le bouton Choisir un ISO et naviguez vers l'emplacement du fichier ISO d'installation sur votre système. Cliquez ensuite sur Vérifier pour vous assurer que le fichier convienne à l'installation.
- Sur le réseau
- Pour spécifier un emplacement réseau, sélectionnez cette option et choisissez à partir des options suivantes dans le menu déroulant :
- http://
- https://
- ftp://
- nfs
En utilisant votre sélection pour le début de votre URL d'emplacement, tapez le reste dans le champ de l'adresse. Si vous choisissez NFS, une autre boîte apparaîtra pour vous permettre de spécifier des options de montage NFS.Important
Lorsque vous sélectionnez une source d'installation basée NFS, vous devez spécifier l'adresse avec un deux-points (:
) séparant le nom d'hôte du chemin. Exemple :server.example.com:/path/to/directory
Pour configurer un proxy à partir d'une source HTTP ou HTTPS, cliquez sur le bouton Configuration Proxy. Cochez Activer le proxy HTTP et tapez l'URL dans le champ URL Proxy. Si votre proxy nécessite une authentification, cochez Utiliser authentification et saisissez un nom d'utilisateur et un mot de passe. Cliquez sur Ajouter.Si votre URL HTTP ou HTTPS correspond à une liste miroir de référentiel, marquez les cases à cocher sous le champ de saisie.
15.8. Réseau & Nom d'hôte

Figure 15.9. Écran de configuration du réseau et nom d'hôte
Important
15.8.1. Modifier les connexions réseau
enccw
device_id, par exemple enccw0.0.0a00
. Veuillez noter que sur System z, vous ne pouvez pas ajouter une nouvelle connexion car les sous-chaînes de réseau doivent être regroupées et définies en ligne au préalable, et actuellement, cela est fait uniquement dans la phase de démarrage. Voir le Chapitre 14, Lancer l'installation sur un système IBM System z pour plus de détails.
- Cochez la case Se connecter automatiquement à ce réseau lorsqu'il est disponible si vous souhaitez utiliser la connexion chaque fois que le système démarre. Vous pouvez utiliser plusieurs connexions qui se connecteront automatiquement. Ces paramètres seront transférés au système installé.
Figure 15.10. Fonction d'auto connexion à un réseau
- Par défaut, les paramètres IPv4 sont configurés automatiquement par le service DHCP sur le réseau. Dans le même temps, la configuration IPv6 est définie à la méthode
Automatique
. Cette combinaison est adaptée pour la plupart des scénarios d'installation et ne nécessite généralement pas de changement.Figure 15.11. Paramétrage du protocole IP
- Sélectionnez la case à cocher Utiliser cette connexion uniquement pour les ressources sur son réseau pour limiter les connexions au réseau local uniquement. Ce paramètre sera transféré à l'installation et s'applique à toute la connexion. Il peut être sélectionné même si aucun routage supplémentaire n'a été configuré.
Figure 15.12. Configuration du routage IPv4
15.9. Sélection des logiciels
- Les modules énumérés au-dessus de la ligne horizontale sont spécifiques à l'environnement que vous avez sélectionné. Si vous sélectionnez des modules complémentaires dans cette partie de la liste, puis sélectionnez un environnement différent, votre sélection sera perdue.
- Les modules énumérés en dessous de la ligne horizontale sont disponibles pour tous les environnements. Le choix d'un environnement différent n'affectera pas les sélections effectuées dans cette partie de la liste.

Figure 15.13. Exemple d'une sélection de logiciel pour une installation de serveur
serveur
fournit un milieu conçu pour les serveurs, tandis que la version de workstation
a plusieurs choix pour le déploiement de poste de travail de développeur, etc.
repodata/*-comps-variant.architecture.xml
qui se trouve sur le DVD d'installation de Red Hat Enterprise Linux 7 que vous utilisez comme source d'installation. Ce fichier contient une structure décrivant les environnements disponibles (marqués par la balise <environment>
) et les modules complémentaires (la balise <group>
).
%packages
du fichier Kickstart. Voir la Section 23.3.3, « Sélection de paquets » pour obtenir des instructions sur la sélection des paquets pour installer un fichier Kickstart, et le Chapitre 23, Installations Kickstart pour des informations générales sur l'automatisation de l'installation avec Kickstart.
15.9.1. Services du réseau principal
- journalisation centralisée avec l'utilitaire
syslog
- email via le protocole SMTP (de l'anglais, Simple Mail Transfer Protocol)
- partage de fichiers réseau via NFS (de l'anglais, Network File System)
- accès distant via SSH (de l'anglais, Secure SHell)
- publication des ressources via mDNS (de l'anglais, multicast DNS)
15.10. Destination de l'installation
Avertissement
Important

Figure 15.14. Aperçu de l'espace de stockage
- Vous pouvez sélectionner la façon dont votre périphérique de stockage sera partitionné dans la section Partitionnement. Vous pouvez configurer les partitions manuellement ou laisser le programme d'installation le faire automatiquement.Le partitionnement automatique est recommandé si vous effectuez une nouvelle installation sur un espace de stockage vierge ou si vous ne souhaitez pas préserver les données présentes à cet emplacement. Pour cela, laissez la sélection par défaut du bouton radio Configurer automatiquement le partitionnement afin que le programme d'installation crée pour vous les partitions nécessaires sur l'espace de stockage.Pour un partitionnement automatique, vous pouvez également sélectionner la case Je souhaite créer davantage d'espace disponible (I would like to make additional space available) pour choisir comment distribuer de l'espace sur cette installation à partir d'autres systèmes de fichier. Si vous avez sélectionné le partitionnement automatique mais que l'espace de stockage n'est pas suffisant pour terminer l'installation, une boîte de dialogue apparaîtra après avoir cliqué sur Terminé :
Figure 15.15. Boîte de dialogue des options d'installation avec option de récupération d'espace
Cliquez sur Annuler et ajouter des disques supplémentaires pour ajouter de l'espace de stockage. Cliquez sur Récupérer de l'espace pour libérer de l'espace de stockage à partir de partitions existantes. Pour plus d'informations, veuillez consulter la Section 15.10.2, « Récupérer de l'espace disque ».Si vous sélectionnez le bouton radio Je configure le partitionnement pour une configuration manuelle puis cliquez sur le bouton Terminé, vous serez dirigé vers l'écran Partitionnement manuel. Pour plus d'informations, veuillez consulter la Section 15.10.3, « Partitionnement manuel ». - Dans la section Chiffrement, vous pouvez sélectionner la case Chiffrer mes données pour chiffrer toutes les partitions à l'exception de
/boot
. Pour en savoir plus sur le chiffrement, veuillez consulter le Guide de sécurité Red Hat Enterprise Linux 7.
Important
15.10.1. Chiffrer les partitions

Figure 15.16. Saisir la phrase de passe pour une partition chiffrée
Avertissement
15.10.2. Récupérer de l'espace disque
Avertissement

Figure 15.17. Récupérer de l'espace disque à partir des systèmes de fichiers existants
- Conserver – laisse le système de fichiers intact ; aucune donnée ne sera supprimée. Cette action est définie par défaut.
- Supprimer – supprime le système de fichiers dans sa totalité. Tout l'espace qu'il occupe sur le disque sera rendu disponible pour l'installation.
- Réduire – récupère de l'espace libre à partir du système de fichiers et le rend disponible pour cette installation. Utilisez le curseur pour définir une nouvelle taille pour la partition sélectionnée. Cette option peut uniquement être utilisée sur des partitions redimensionnables où LVM et RAID ne sont pas utilisées.
- Tout supprimer/Tout préserver – ce bouton, situé sur la droite, marque tous les systèmes de fichiers pour la suppression par défaut. Cliquer dessus permet de modifier l'étiquette et de marquer tous les systèmes de fichiers à conserver à nouveau.
15.10.3. Partitionnement manuel
Avertissement

Figure 15.18. L'écran de partitionnement manuel
Note
/boot
. Les fichiers du noyau et le secteur du chargeur de démarrage seront associés à ce périphérique. Le premier DASD ou LUN SCSI sera utilisé, et le numéro du périphérique sera utilisé lors du redémarrage du système post-installé (de l'anglais, re-IPLing the post-installed system).
15.10.3.1. Ajouter des systèmes de fichiers et configurer des partitions
/
, / home
, / boot
et échange
. Vous pouvez aussi créer des partitions supplémentaires, selon vos besoins. Voir la Section 15.10.3.5, « Schéma de partitionnement recommandé » pour plus de détails.
/boot
, une partition /
(root) et une partition swap proportionnelles à la taille du stockage disponible. Ces dernières sont les partitions recommandées pour une installation typique mais des partitions supplémentaires peuvent être ajoutées si nécessaire.
/
pour la partition root ou /boot
pour la partition boot). Saisissez ensuite la taille de la partition en utilisant des unités de mesure courantes telles que les méga-octets, giga-octets ou téra-octets dans la boîte de dialogue Capacité désirée (saisissez par exemple 2Go
pour créer une partition de 2 giga-octets). Si vous laissez le champ vide ou si vous spécifiez une taille supérieure à l'espace disponible, tout l'espace libre sera utilisé. Après avoir saisi ces informations, cliquez sur le bouton Ajouter un point de montage pour créer une partition.
Partition standard
, BTRFS
, LVM
et Allocation dynamique LVM
. Veuillez noter que la partition /boot
se situera toujours sur une partition standard, indépendamment de la valeur sélectionnée dans ce menu.

Figure 15.19. Configurer les points de montage

Figure 15.20. Scanner les disques à nouveau

Figure 15.21. Personnaliser les partitions
- Nom – attribuez un nom à un volume LVM ou Btrfs. Veuillez noter que les noms des partitions standard sont générés automatiquement lors de leur création et qu'ils ne peuvent pas être modifiés, tel que
/home
, dont le nom attribué estsda1
. - Point de montage – saisissez le point de montage de la partition. Par exemple, si une partition doit correspondre à la partition racine (ou root), saisissez
/
; saisissez/boot
pour la partition/boot
, et ainsi de suite. Pour une partition swap, le point de montage ne doit pas être configuré (configurer le type du système de fichiers surswap
est suffisant). - Étiquette – attribuez une étiquette à la partition. Les étiquettes sont utilisées pour que vous puissiez facilement reconnaître et utiliser des partitions individuelles.
- Capacité souhaitée – saisissez la taille souhaitée de la partition. Vous pouvez utiliser des unités de taille communes telles que les kilo-octets, méga-octets, giga-octets ou téra-octets. Les méga-octets seront l'option par défaut si vous ne spécifiez pas l'unité.
- Type de périphérique – choisissez entre Partition standard, BTRFS, LVM et Allocation dynamique LVM. Si deux disques ou plus ont été sélectionnés pour le partitionnement, RAID sera également disponible. Cochez la case Chiffrer adjacente pour chiffrer la partition. Il vous sera demandé de définir un mot de passe plus tard.
- Système de fichiers – à partir du menu déroulant, sélectionnez le type de système de fichiers approprié pour cette partition. Cochez la case Reformater adjacente pour formater une partition existante, ou laissez-la vide pour conserver vos données.
15.10.3.1.1. Types de systèmes de fichiers
Type de périphériques
- partition standard – Une partition standard peut contenir un système de fichiers ou espace swap, ou fournir un conteneur pour RAID logiciel ou un volume physique LVM.
- volume logique (LVM) – La création d'une partition LVM génère automatiquement un volume logique LVM. LVM peut améliorer les performances lors de l'utilisation de disques physiques. Pour obtenir davantage d'informations sur la création de volumes logiques, veuillez consulter la Section 15.10.3.3, « Créer un volume logique LVM ». Pour obtenir davantage d'informations concernant LVM, veuillez consulter l'ouvrage Administration du gestionnaire de volumes logiques LVM de Red Hat Enterprise Linux 7.
- Allocation dynamique LVM – Grâce à l'utilisation de l'allocation dynamique, il est possible de gérer un pool de stockage d'espace libre, aussi appelé un pool dynamique et qui peut être alloué à un nombre arbitraire de périphériques lorsque requis par des applications. Lorsque nécessaire, le pool peut être étendu de manière dynamique pour une allocation plus efficace quant à son coût.
- BTRFS – Btrfs est un système de fichiers offrant plusieurs fonctionnalités similaires à un périphérique. Btrfs est capable de s'adresser et de gérer plus de fichiers, des fichiers plus grands et des volumes plus grands que les systèmes de fichiers ext2, ext3 et ext4. Pour créer un volume Btrfs et lire davantage d'informations, veuillez consulter la Section 15.10.3.4, « Créer un sous-volume Btrfs ».
- RAID logiciel – La création de deux partitions RAID logiciel ou plus vous permet de créer un périphérique RAID. Une partition RAID est assignée à chaque disque sur le système. Pour créer un périphérique RAID, veuillez consulter la Section 15.10.3.2, « Créez un RAID logiciel ». Pour obtenir des informations concernant RAID, veuillez consulter le Guide d'administration du stockage Red Hat Enterprise Linux 7.
Systèmes de fichiers
- xfs – XFS est un système de fichiers à haute évolutivité et de haute performance qui prend en charge des systèmes de fichiers faisant jusqu'à 16 exaoctets (environ 16 millions de téraoctets), des fichiers faisant jusqu'à 8 exaoctets (environ 8 millions de téraoctets) et des structures de répertoires contenant des dizaines de millions d'entrées. XFS prend en charge la journalisation des métadonnées, qui permet un temps de récupération plus rapide après une panne. Le système de fichiers XFS peut aussi être défragmenté et redimensionné tout en restant monté et actif. Ce système de fichiers est sélectionné par défaut et est fortement recommandé. Pour obtenir des informations sur la manière de traduire des commandes courantes provenant du système de fichiers ext4 précédemment utilisé, veuillez consulter l'Annexe E, Tableau des références pour les commandes ext4 et XFS.La taille maximum prise en charge d'une partition XFS est de 500 To.
- ext4 – Le système de fichiers ext4 est basé sur le système ext3, mais il comporte un certain nombre d'améliorations. Celles-ci incluent la prise en charge de fichiers et systèmes de fichiers de plus grande taille, une allocation de l'espace disque plus rapide et plus efficace, un nombre infini de sous-répertoires dans un répertoire, une vérification des systèmes de fichiers plus rapide, ainsi qu'une journalisation plus robuste.La taille maximale prise en charge par un système de fichiers dans Red Hat Enterprise Linux 7 s'élève actuellement à 50 To.
- ext3 – Le système de fichiers ext3 est basé sur le sy