Guide de sécurité

JBoss Enterprise Application Platform 6.2

À utiliser dans Red Hat JBoss Enterprise Application Platform 6

Édition 1

Sande Gilda

Darrin Mison

David Ryan

Misty Stanley-Jones

Résumé

Cet ouvrage est un guide pour sécuriser Red Hat JBoss Enterprise Application Platform 6, qui inclut des correctifs publiés.

Partie I. Sécurité dans Red Hat JBoss Enterprise Application Platform 6

Chapitre 1. Introduction

1.1. Red Hat JBoss Enterprise Application Platform 6 (JBoss EAP 6)

Red Hat JBoss Enterprise Application Platform 6 (JBoss EAP 6) est une plate-forme middleware rapide, sécurisée et puissante construite sur des standards ouverts et compatibles avec Java Enterprise Edition 6. Elle intègre JBoss Application Server 7 avec un clustering de haute disponibilité, une puissante messagerie, une mise en cache distribuée et d'autres technologies pour créer une plate-forme stable, et évolutive.
La nouvelle structure modulaire permet que les services soient mis en place uniquement en fonction des besoins, ce qui va augmenter la vitesse de démarrage de façon importante. La console de gestion et l'interface de ligne de commande de gestion suppriment le besoin de modifier les fichiers de configuration XML manuellement, et rajoute la possibilité de script et d'automatiser les tâches. En outre, elle comprend des API et des frameworks de développement que vous pouvez utiliser pour développer des applications Java EE puissantes, sécurisées et évolutives rapidement.

1.2. Sécuriser JBoss Enterprise Application Platform 6

La Sécurité informatique est le terme général donné au domaine de technologies d'informations chargées de sécuriser les environnements virtuels à l'ère du numérique. Cela peut inclure la protection et l'intégrité des données, la sécurité des applications, l'évaluation du risque et de la vulnérabilité, et les protocoles d'authentification et d'autorisation.
Les données informatiques représentent un atout important pour la plupart des organisations. La protection des données est essentielle pour la plupart des entreprises. JBoss EAP fournit une approche multi couches de sécurité pour s'occuper des données à tous les niveaux.
Les systèmes vraiment sécurisés sont ceux conçus avec la sécurité comme principale caractéristique de haut en bas. Ces systèmes utilisent le principe de Sécurité by Design. Dans ces systèmes, les infiltrations et les attaques malveillantes sont acceptées comme partie intégrante de l'apparatus de sécurité normal et les systèmes sont conçus pour les contourner.
La sécurité peut être appliquée au niveau système d'exploitation, middleware ou application. Pour plus d'informations sur la sécurité au niveau du système d'exploitation telle qu'elle s'applique à RHEL, reportez-vous au document Red Hat Enterprise Linux Security Guide.
Dans les prochains chapitres, vous lirez des informations sur les différents niveaux et des couches de sécurité de JBoss EAP 6. Ces couches fournissent l'infrastructure pour toutes les fonctionnalités de sécurité de la plate-forme.

Chapitre 2. Aperçu Sécurité

2.1. Sécurité déclarative

Sécurité déclarative est une méthode de séparation des problèmes de sécurité du code d'application, en utilisant le conteneur pour gérer la sécurité. Le conteneur procure un système d'autorisation basé soit sur les permissions de fichiers ou basé utilisateur, groupe ou rôle. Cette approche est normalement supérieure à la sécurité programmatique, qui donne à l'application toutes les responsabilités pour la sécurité.
La plate-forme JBoss EAP 6 fournit une sécurité déclarative par les domaines de sécurité.

2.1.1. Java EE Declarative Security

Le modèle de sécurité J2EE est déclaratif en ce sens que vous décrivez les rôles de sécurité et les autorisations dans un descripteur XML standard plutôt que d'encastrer la sécurité dans votre composant d'entreprise. Cela isole la sécurité à partir du code niveau entreprise parce que la sécurité a tendance à être davantage une fonction d'où le composant est déployé plutôt que liée à un aspect inhérent de la logique métier du composant. Par exemple, considérez un guichet automatique bancaire (GAB) devant être utilisé pour accéder à un compte de banque. Les exigences de sécurité, les rôles et les autorisations peuvent varier indépendamment de la façon dont vous accédez au compte de banque, suivant la Banque qui gère le compte, où se trouve l'ATM, et ainsi de suite.
La sécurisation d'une application J2EE repose sur la spécification des besoins de sécurité de l'application via les descripteurs de déploiement J2EE standards. Vous sécuriser l'accès aux EJBs et aux composants web d'une application d'entreprise en utilisant les descripteurs de déploiement ejb-jar.xml et web.xml.

2.1.2. Références de sécurité

Les EJB (Enterprise Java Beans) et les servlets peuvent déclarer un ou plusieurs éléments <security-role-ref>.
Illustration du Modèle de référence des rôles de sécurité

Figure 2.1. Modèle de référence de rôles de sécurité

Cet élément déclare que le composant utilise la valeur de l'attribut role-nameType de l'élément <role-name> comme argument de la méthode isCallerInRole(String). En utilisant la méthode isCallerInRole, un composant est en mesure de vérifier si l'invocateur est dans un rôle qui a été déclaré avec un élément <security-role-ref> ou <role-name>. La valeur de l'élément <role-name> doit être reliée à un élément <security-role> par l'élément <role-link>. L'utilisation typique de isCallerInRole est pas être défini en utilisant les éléments <method-permissions> basé-rôle.

Exemple 2.1. fragment de descripteur ejb-jar.xml

  
  <!-- A sample ejb-jar.xml fragment -->
    <ejb-jar>
      <enterprise-beans>
        <session>
          <ejb-name>ASessionBean</ejb-name>
          ...
          <security-role-ref>
            <role-name>TheRoleICheck<role-name>
              <role-link>TheApplicationRole</role-link>
          </security-role-ref>
        </session>
      </enterprise-beans>
    ...
    </ejb-jar>

Note

Il s'agit d'un exemple uniquement. Dans les déploiements, les éléments de cette section doivent contenir les noms de rôle pertinents au déploiement EJB.

Exemple 2.2. fragment de descripteur web.xml


<web-app>
  <servlet>
    <servlet-name>AServlet</servlet-name>
    ...
    <security-role-ref>
      <role-name>TheServletRole</role-name>
      <role-link>TheApplicationRole</role-link>
    </security-role-ref>
  </servlet>
    ...
</web-app>

2.1.3. Identité Sécurité

Un EJB (Enterprise Java Bean) peut spécifier l'identité qu'un autre EJB doit utiliser lorsqu'il appelle des méthodes sur les composants à l'aide de l'élément <security-identity>.
Illustration de ce modèle

Figure 2.2. Modèle J2EE Security Identity Data Model

L'identité de l'invocation peut être celle de l'appelant en cours, ou il peut correspondre un rôle spécifique. L'assembleur d'applications utilise l'élément <security-identity> avec un élément enfant de <use-caller-identity>. Cela indique que l'identité de l'appelant en cours doit être propagée comme l'identité de sécurité pour les appels de méthode de l'EJB. La propagation d'identité de l'appelant est la valeur par défaut utilisée en l'absence d'une déclaration d'élément <security-identity> explicite.
Sinon, l'assembleur d'application peut utiliser l'élément enfant <run-as> ou <role-name> pour spécifier qu'un rôle de sécurité spécifique fourni par la valeur de l'élément <role-name> doit servir d'identité de sécurité pour les appels de méthode de l'EJB.
Notez que cela ne change pas l'identité de l'appelant telle qu'elle est perçue par la méthode EJBContext.getCallerPrincipal(). À la place, les rôles de sécurité de l'appelant sont définis par l'élément <run-as> ou <role-name>.
Un cas d'utilisation de l'élément <run-as> consiste à empêcher les clients externes d'accéder aux beans EJB internes. Vous pouvez configurer ce comportement en affectant des éléments EJB internes <method-permission> qui limitent l'accès à un rôle jamais attribué à un client externe. Les EJB qui doivent à leur tour utiliser les EJB internes qui sont ensuite configurés avec un <run-as> ou un <role-name> qui correspond au rôle restreint. Le fragment suivant de descripteur décrit un exemple d'utilisation de l'élément <security-identity>.

<ejb-jar>
    <enterprise-beans>
        <session>
            <ejb-name>ASessionBean</ejb-name>
            <!-- ... -->
            <security-identity>
                <use-caller-identity/>
            </security-identity>
        </session>
        <session>
            <ejb-name>RunAsBean</ejb-name>
            <!-- ... -->
            <security-identity>
                <run-as>
                    <description>A private internal role</description>
                    <role-name>InternalRole</role-name>
                </run-as>
            </security-identity>
        </session>
    </enterprise-beans>
    <!-- ... -->
</ejb-jar>

Lorsque vous utilisez un <run-as> pour attribuer un rôle spécifique aux appels sortants, un principal nommé anonymous est attribué à tous les appels sortants. Si vous voulez un autre principal à associer à l'appel, vous devez associer un <run-as-principal> au bean du fichier jboss.xml. Le fragment suivant associe un principal nommé internal avec RunAsBean de l'exemple précédent.

<session>
    <ejb-name>RunAsBean</ejb-name>
    <security-identity>
        <run-as-principal>internal</run-as-principal>
    </security-identity>
</session>

L'élément <run-as> est également disponible dans les définitions du servlet du fichier web.xml. L'exemple suivant montre comment assigner le rôle InternalRole à un servlet :

  <servlet>
    <servlet-name>AServlet</servlet-name>
    <!-- ... -->
    <run-as> 
        <role-name>InternalRole</role-name>
    </run-as>
  </servlet>

Les appels de ce servlet sont associés au principal «anonymous». L'élément <run-as-principal> se trouve dans le fichier jboss-web.xml pour assigner un principal spécifique qui puisse correspondre à un rôle run-as. Le fragment suivant montre comment associer un principal nommé internal au serveur ci-dessus.

  <servlet>
    <servlet-name>AServlet</servlet-name>
    <run-as-principal>internal</run-as-principal>
  </servlet>

2.1.4. Rôles de sécurité

Le nom de rôle de sécurité référencé soit par l'élément security-role-ref ou élément de security-identity doit mapper à un des rôles déclarés de l'application. Un assembleur d'applications définit les rôles de sécurité logique en déclarant les éléments security-role. La valeur de role-name est un nom de rôle d'application logique comme Administrateur, Architecte, ResponsableVentes, etc.
Les spécifications J2EE précisent qu'il est important de garder à l'esprit que les rôles de sécurité du descripteur de déploiement soient utilisés pour définir l'aperçu de la sécurité logique d'une application. Les rôles définis dans les descripteurs de déploiement J2EE ne doivent pas être confondus avec les groupes d'utilisateurs, les utilisateurs, les principaux et d'autres concepts qui existent dans l'environnement opérationnel de l'entreprise cible. Les rôles de descripteur de déploiement sont des constructions d'applications avec des noms de domaine d'application spécifiques. Par exemple, une application bancaire pourrait utiliser des noms de rôles tels que DirecteurBank, Guichetier ou Client.
Dans JBoss EAP, un élément de security-role est seulement utilisé pour mapper les valeurs de security-role-ref/role-name au rôle logique qui fait référence au rôle du composant. Les rôles assignés de l'utilisateur représentent une fonction dynamique du gestionnaire de sécurité de l'application. JBoss n'a as besoin de la définition des éléments de security-role pour déclarer des permissions de méthode. Toutefois, la spécification d'éléments de security-role est toujours une pratique conseillée pour assurer la portabilité entre les serveurs d'applications et la maintenance du descripteur de déploiement.

Exemple 2.3. Un fragment de descripteur ejb-jar.xml qui illustre l'utilisation de l'élément security-role.

<!-- A sample ejb-jar.xml fragment --><ejb-jar><assembly-descriptor><security-role><description>The single application role</description><role-name>TheApplicationRole</role-name></security-role></assembly-descriptor></ejb-jar>

    
        
            
            
        
    

Exemple 2.4. Un exemple web.xml qui illustre l'utilisation de l'élément security-role.

<!-- A sample web.xml fragment --><web-app><security-role><description>The single application role</description><role-name>TheApplicationRole</role-name></security-role></web-app>

  
    
    
  

2.1.5. Permissions de méthodes EJB

Un assembleur d'applications peut définir les rôles autorisés à appeler les méthodes d'interfaces d'accueil ou éloignées de l'EJB par le biais de déclarations d'élément method-permission.
Illustration d'élément de permissions de méthode J2EE

Figure 2.3. Élément de Permission de méthode J2EE

Chaque élément de method-permission contient un ou plusieurs éléments enfants role-name qui définissent les rôles logiques autorisés à accéder aux méthodes EJB identifiées par les éléments enfants de la méthode. Vous pouvez également spécifier un élément unchecked à la place de l'élément role-name pour déclarer que tout utilisateur authentifié peut accéder aux méthodes identifiées par les éléments enfants de méthode. De plus, vous pouvez déclarer que personne ne devrait avoir accès à une méthode qui comporte l'élément de la exclude-list (liste d'exclusion). Si un EJB a des méthodes qui n'ont pas été déclarées comme accessibles par un rôle à l'aide d'un élément de method-permission, la valeur par défaut des méthodes EJB sera exclusion d'utilisation. Cela revient à rendre les méthodes par défaut à exclude-list.
Illustration d'élément de méthode J2EE

Figure 2.4. Élément de méthode J2EE

Il existe trois styles de déclarations d'éléments de méthodes pris en charge.
Le premier est utilisé pour se référer à toutes les méthodes d'interface de composant et d'accueil du bean d'entreprise nommé :
<method><ejb-name>EJBNAME</ejb-name><method-name>*</method-name></method>
  
  

Le second style est utilisé pour faire référence à une méthode particulière de l'interface de composant ou d'accueil du bean enterprise nommé :
  <method><ejb-name>EJBNAME</ejb-name><method-name>METHOD</method-name></method>
    
    

S'il y a plusieurs méthodes possédant le même nom surchargé, ce style se réfèrera à toutes les méthodes de surchargement.
Le troisième style se réfère à une méthode particulière qui fait partie d'un ensemble de méthodes ayant un nom surchargé :
<method><ejb-name>EJBNAME</ejb-name><method-name>METHOD</method-name><method-params><method-param>PARAMETER_1</method-param><!-- ... --><method-param>PARAMETER_N</method-param></method-params></method>
    
    
    
        
        
        
    

La méthode doit être définie dans l'interface de domicile ou à distance du bean entreprise spécifié. Les valeurs d'élément method-param correspondent au nom qualifié complet du type de paramètre de méthode correspondante. S'il y a plusieurs méthodes avec la même signature surchargée, la permission s'appliquera à l'ensemble des méthodes surchargées correspondantes.
L'élément optionnel method-intf peut être utilisé pour différencier des méthodes qui ont le même nom ou signature définis à la fois dans les interfaces d'accueil ou éloignées d'un bean enterprise.

Exemple 2.5. Un fragment de descripteur ejb-jar.xml qui illustre l'utilisation de l'élément method-permission.

<ejb-jar><assembly-descriptor><method-permission><description>The employee and temp-employee roles may access any
                method of the EmployeeService bean </description><role-name>employee</role-name><role-name>temp-employee</role-name><method><ejb-name>EmployeeService</ejb-name><method-name>*</method-name></method></method-permission><method-permission><description>The employee role may access the findByPrimaryKey,
                getEmployeeInfo, and the updateEmployeeInfo(String) method of
                the AardvarkPayroll bean </description><role-name>employee</role-name><method><ejb-name>AardvarkPayroll</ejb-name><method-name>findByPrimaryKey</method-name></method><method><ejb-name>AardvarkPayroll</ejb-name><method-name>getEmployeeInfo</method-name></method><method><ejb-name>AardvarkPayroll</ejb-name><method-name>updateEmployeeInfo</method-name><method-params><method-param>java.lang.String</method-param></method-params></method></method-permission><method-permission><description>The admin role may access any method of the
                EmployeeServiceAdmin bean </description><role-name>admin</role-name><method><ejb-name>EmployeeServiceAdmin</ejb-name><method-name>*</method-name></method></method-permission><method-permission><description>Any authenticated user may access any method of the
                EmployeeServiceHelp bean</description><unchecked/><method><ejb-name>EmployeeServiceHelp</ejb-name><method-name>*</method-name></method></method-permission><exclude-list><description>No fireTheCTO methods of the EmployeeFiring bean may be
                used in this deployment</description><method><ejb-name>EmployeeFiring</ejb-name><method-name>fireTheCTO</method-name></method></exclude-list></assembly-descriptor></ejb-jar>
    
        
            
            
            
            
                
                
            
        
        
            
            
            
                
                
            
            
                
                
            
            
                
                
                
                    
                
            
        
        
            
            
            
                
                
            
        
        
            
            
            
                
                
            
        
        
            
            
                
                
            
        
    

2.1.6. Annotations de sécurité de Beans Enterprise

Les Beans Enterprise utilisent des annotations pour transmettre des informations au programme de déploiement sur la sécurité et autres aspects de l'application. Le déployeur peut mettre en place la stratégie de sécurité de bean enterprise qui convient à l'application, si spécifié dans les annotations, ou le descripteur de déploiement.
Toute valeur de méthode spécifiée explicitement dans le descripteur de déploiement substituent les valeurs de l'annotation. Si une valeur de méthode n'est pas spécifiée dans le descripteur de déploiement, ces valeurs assorties d'annotations seront utilisées. La granularité dominante est sur une base méthode.
Voici quelques annotations de sécurité qui peuvent être utilisées dans un Bean Enterprise :
@DeclareRoles
Déclare chaque rôle de sécurité déclaré dans le code. Pour plus d'informations sur la configuration des rôles, voir Java EE 5 Tutorial Declaring Security Roles Using Annotations.
@RolesAllowed, @PermitAll, and @DenyAll
Indique les permissions de méthodes pour les annotations. Pour plus d'informations sur la configuration des permissions de méthodes d'annotations, voir Java EE 5 Tutorial Specifying Method Permissions Using Annotations.
@RunAs
Configure l'identité de sécurité propagée d'un composant. Pour plus d'informations sur la façon de configurer les identités de sécurité propagées par des annotations, voir Java EE 5 Tutorial Configuring a Component’s Propagated Security Identity.

2.1.7. Contraintes de sécurité de contenu web

Dans une application web, la sécurité se définit par les rôles qui ont accès au contenu par un modèle d'url qui identifie le contenu protégé. Ce groupe d'informations est déclaré par l'élément web.xml security-constraint.
Illustration des contraintes de sécurité de contenu web

Figure 2.5. Contraintes de sécurité de contenu web

La contenu à sécuriser est déclarée à l'aide d'un ou plusieurs éléments <web-resource-collection>. Chaque élément <web-resource-collection> contient une série facultative d'éléments <url-pattern> suivie d'une série facultative d'éléments <http-method>. La valeur de l'élément <url-pattern > spécifie une URL qui doit correspondre à une URL de requête pour que la demande corresponde à une tentative d'accès au contenu sécurisé. La valeur de l'élément <http-method> spécifie un type de requête HTTP à autoriser.
L'élément optionnel <user-data-constraint> spécifie les exigences de la couche de transport du client pour la connexion au serveur. L'exigence peut être pour l'intégrité du contenu (empêchant la falsification dans le processus de communication de données) ou de la confidentialité (empêchant la lecture en transit). L'élément <transport-guarantee> indique le degré de protection de la communication entre le client et le serveur. Ses valeurs sont NONE, INTEGRAL, et CONFIDENTIAL. Une valeur NONE signifie que l'application n'a pas besoin de garantie de transport. Une valeur INTEGRAL signifie que l'application requiert que les données envoyées entre le client et le serveur soient envoyées de telle sorte qu'elles ne puissent pas être modifiées en transit. Une valeur CONFIDENTIAL signifie que l'application requiert que les données soient transmises d'une manière qui empêche les autres entités d'observer le contenu de la transmission. Dans la plupart des cas, la présence de INTEGRAL ou CONFIDENTIAL indique qu'il faut utiliser SSL.
L'élément optionnel <login-config> est utilisé pour configurer la méthode d'authentification qui doit être utilisée, le nom de domaine qui doit être utilisé pour l'application et les attributs qui sont nécessaires pour le mécanisme de connexion du formulaire.
Illustration de Configuration de connexion web

Figure 2.6. Configuration de connexion web

L'élément enfant <auth-method> spécifie le mécanisme d'authentification de l'application web. Comme condition préalable, l'accès à toutes les ressources web qui sont protégées par une contrainte de permission, un utilisateur doit avoir authentifié par le biais du mécanisme configuré. Les valeurs <auth-method> légales sont BASIC, DIGEST, FORM, et CLIENT-CERT. L'élément enfant <realm-name> spécifie le nom de domaine à utiliser en HTTP de base et l'autorisation digest. L'élément enfant <form-login-config> spécifie le log in et les pages d'erreur devant être utilisées pour le log in basé-formulaire. Si la valeur <auth-method> n'est pas FORM, alors form-login-config et ses éléments enfants seront ignorés.
L'exemple de configuration suivant indique que n'importe quel URL se trouvant sous le chemin d'accès /restriction de l'application web requiert un rôle AuthorizedUser. Il n'y a aucune garantie de transport nécessaire et la méthode d'authentification utilisée pour obtenir l'identité de l'utilisateur est l'authentification HTTP BASIC.

Exemple 2.6. Fragment de descripteur web.xml

<web-app>
    <security-constraint>
        <web-resource-collection>
            <web-resource-name>Secure Content</web-resource-name>
            <url-pattern>/restricted/*</url-pattern>
        </web-resource-collection>
        <auth-constraint>
            <role-name>AuthorizedUser</role-name>
        </auth-constraint>
        <user-data-constraint>
            <transport-guarantee>NONE</transport-guarantee>
        </user-data-constraint>
    </security-constraint>
    <!-- ... -->
    <login-config>
        <auth-method>BASIC</auth-method>
        <realm-name>The Restricted Zone</realm-name>
    </login-config>
    <!-- ... -->
    <security-role>
        <description>The role required to access restricted content </description>
        <role-name>AuthorizedUser</role-name>
    </security-role>
</web-app>

2.1.8. Activer l'authentification basée formulaire

L'authentification basée formulaire offre la flexibilité de définir une page JSP/HTML personnalisée de connexion, et une page séparée sur laquelle les utilisateurs sont redirigés si une erreur a lieu lors de la connexion.
L'authentification basée formulaire est définie en incluant <auth-method>FORM</auth-method> dans l'élément <login-config> du descripteur de déploiement, web.xml. La connexion et les pages d'erreur sont également définies dans <login-config>, comme suit :
<login-config>
  <auth-method>FORM</auth-method>
  <form-login-config>
    <form-login-page>/login.html</form-login-page>
    <form-error-page>/error.html</form-error-page>
  </form-login-config>
</login-config>
Lorsqu'une application web avec l'authentification par formulaire est déployée, le conteneur web utilise FormAuthenticator pour diriger les utilisateurs vers la page appropriée. JBoss EAP gère un pool de session afin que les informations d'authentification n'aient pas besoin d'être présentes pour chaque demande. Lorsque FormAuthenticator reçoit une demande, il interroge org.apache.catalina.session.Manager pour savoir s'il y a une session existante. Si aucune session n'existe, une nouvelle session sera créée. FormAuthenticator vérifie alors les informations d'identification de la session.

Note

Chaque session est identifiée par un ID de session, une chaîne de 16 octets générée à partir de valeurs aléatoires. Ces valeurs sont extraites de /dev/urandom (Linux) par défaut et hachées avec MD5. Les vérifications sont effectuées lors de la création de l'ID de session pour s'assurer que l'ID créé soit unique.
Une fois vérifiée, l'ID de session est attribué dans le cadre d'un cookie et ensuite renvoyé au client. Ce cookie revient dans les requêtes clientes suivantes et sera utilisé pour identifier la session utilisateur.
Le cookie passée au client est une paire nom-valeur avec plusieurs attributs facultatifs. L'attribut d'identifiant est appelé JSESSIONID. Sa valeur est une chaîne hexadécimale de l'ID de session. Ce cookie est configuré pour être non persistant. Cela signifie que du côté client, il sera supprimé lorsque le navigateur se fermera. Côté serveur, les sessions expirent après 60 secondes d'inactivité, quand les objets session et leurs informations d'identification seront supprimés.
Si un utilisateur tente d'accéder à une application web protégée par l'authentification formulaire, FormAuthenticator met en cache la demande, crée une nouvelle session si nécessaire et redirige l'utilisateur vers la page de connexion définie dans login-config. (Dans l'exemple de code précédent, la page de connexion est login.html.) L'utilisateur entre alors son nom d'utilisateur et son mot de passe dans le formulaire HTML fourni. Les nom d'utilisateur et mot de passe sont passés à FormAuthenticator par l'intermédiaire de l'action de formulaire j_security_check.
Le FormAuthenticator authentifie alors le nom d'utilisateur et le mot de passe par rapport au domaine attaché au contexte de l'application web. Dans JBoss Enterprise Application Platform, le domaine est JBossWebRealm. Lorsque l'authentification réussit, FormAuthenticator récupère la requête enregistrée à partir du cache et redirige l'utilisateur vers sa requête initiale.

Note

Le serveur reconnaît les requêtes d'authentification de formulaire que lorsque les URI se terminent par /j_security_check et que les paramètres j_username et j_password existent.

2.1.9. Activation de la Sécurité déclarative

Les éléments de sécurité Java EE dont on a parlé jusqu'à présent décrivent les exigences de sécurité uniquement du point de vue de l'application. Comme les éléments de sécurité Java EE déclarent des rôles logiques, le déployeur d'applications mappe les rôles du domaine d'application dans l'environnement de déploiement. Les spécifications Java EE omettent ces détails spécifiques au serveur de l'application.
Pour mapper les rôles d'application dans l'environnement de déploiement, vous devez spécifier un gestionnaire de sécurité qui implémente le modèle de sécurité de Java EE à l'aide de descripteurs de déploiement JBoss EAP. Reportez-vous à l'exemple de module de connexion personnalisé pour plus de détails de cette configuration de sécurité.

Chapitre 3. Introduction à JAAS

3.1. JAAS

Le cadre JBossSX est basé sur l'API JAAS. Vous devez comprendre les éléments de base de l'API JAAS avant de comprendre les détails d'implémentation de JBossSX. Les sections suivantes fournissent une introduction à JAAS pour vous préparer à la discussion d'architecture JBossSX plus loin dans ce guide.
L'API JAAS 1.0 se compose d'un ensemble de packages Java conçus pour l'autorisation et l'authentification des utilisateurs. L'API implémente une version Java du cadre standard Pluggable Authentication Modules (PAM) et s'étend à l'architecture de contrôle d'accès Java 2 Platform pour approuver l'autorisation basée utilisateur.
JAAS a été publié pour la première fois en package d'extension pour JDK 1.3 et est fourni avec le JDK 1.5. Comme le cadre JBossSX utilise uniquement les fonctionnalités d'authentification du JAAS pour implémenter le modèle de sécurité J2EE déclaratif basée sur les rôles, cette introduction se concentre sur ce sujet uniquement.
L'authentification JAAS est effectuée de manière enfichable. Cela permet de rester indépendant des technologies sous-jacentes d'authentification des applications Java et permet au gestionnaire de sécurité la JBossSX de travailler dans des infrastructures de sécurité différentes. L'intégration dans une infrastructure de sécurité est réalisable sans modifier l'implémentation de gestionnaire de sécurité JBossSX. Vous devez uniquement modifier la configuration de la pile d'authentification que JAAS utilise.

3.2. Classes JAAS principales

Les classes de base JAAS peuvent être décomposés en trois catégories : communes, d'authentification et d'autorisation. La liste suivante présente uniquement les classes d'authentification et communes, parce que ce sont les classes particulières utilisées pour implémenter la fonctionnalité de JBossSX couverte dans ce chapitre.
Voici donc les classes communes :
  • Subject (javax.security.auth.Subject)
Voici les classes d'authentification :
  • Configuration (javax.security.auth.login.Configuration)
  • LoginContext (javax.security.auth.login.LoginContext)
Voici les interfaces associées :
  • Principal (java.security.Principal)
  • Callback (javax.security.auth.callback.Callback)
  • CallbackHandler (javax.security.auth.callback.CallbackHandler)
  • LoginModule (javax.security.auth.spi.LoginModule)

3.3. Classes Subject et Principal

Pour autoriser l'accès aux ressources, les applications doivent tout d'abord authentifier les sources de la requête. Le framework JAAS définit le terme subject pour représenter une source de demande. La classe Subject est la classe centrale dans JAAS. Un Subject représente les informations d'une seule entité, comme une personne ou un service. Elle englobe les principaux de l'entité, les informations d'authentification publiques et privées. L'API JAAS utilise l'interface Java 2 java.security.Principal pour représenter un principal, qui est essentiellement un nom dactylographié.
Durant le processus d'authentification, un sujet est rempli d'identités associées ou de principaux. Un sujet peut avoir de nombreux principaux. Par exemple, une personne peut avoir un nom principal (John Doe), un numéro de sécurité sociale principal (123-45-6789) et un principal de nom d'utilisateur (johnd), tous aidant à distinguer le sujet d'autres sujets. Pour récupérer les principaux de sécurité associées à un sujet, il existe deux méthodes :
public Set getPrincipals() {...}
public Set getPrincipals(Class c) {...}
getPrincipals() renvoie tous les principaux contenus dans le subject. getPrincipals(Class c) renvoie uniquement les principaux qui sont des instances de la classe c ou d'une de ses sous-classes. Un ensemble vide sera renvoyé si le sujet n'a pas de principal correspondant.
Notez que l'interface java.security.acl.Group est une sous-interface de java.security.Principal, donc une instance de l'ensemble des principaux peut représenter un groupement logique d'autres principaux ou groupes de principaux.

3.4. Authentification du Sujet

L'authentification de Sujet exige une connexion jaas. Le processus de connexion consiste aux étapes suivantes :
  1. Une application instancie un LoginContext et passe le nom de la configuration de la connexion et un CallbackHandler pour remplir les objets Callback, selon la configuration LoginModule.
  2. Le LoginContext consulte une Configuration pour charger tous les LoginModules inclus dans la configuration de connexion nommée. Si aucune configuration nommée existe, la configuration other sera utilisée par défaut.
  3. L'application invoque la méthode LoginContext.login.
  4. La méthode login appelle tous les LoginModule téléchargés. Comme chaque LoginModule tente d'authentifier l'objet, il appelle la méthode handle sur le CallbackHandler associé pour obtenir les informations requises par le processus d'authentification. L'information requise est passée à la méthode handle sous la forme d'un tableau d'objets Callback. En cas de réussite, le LoginModule associe les principaux et les informations d'identification pertinents avec le sujet.
  5. Le LoginContext renvoie le statut d'authentification à l'application. Le renvoi par la méthode de connexion indique un succès. L'échec se traduit par une LoginException lancée par la méthode de connexion.
  6. Si l'authentification réussit, l'application extrait le Sujet authentifié par la méthode LoginContext.getSubject.
  7. Une fois l'étendue de l'authentification de l'objet terminée, tous les principaux et informations connexes associées au sujet par la méthode de connexion s'éliminent par la méthode LoginContext.logout.
La classe LoginContext fournit les méthodes de base d'authentification des sujets et offre un moyen de développer une application qui est indépendante de la technologie sous-jacente de l'authentification. Le LoginContext consulte une Configuration pour déterminer les services d'authentification configurés pour une application particulière. Les classes LoginModule représentent les services d'authentification. Par conséquent, vous pouvez brancher des modules de connexion différents dans une application sans modifier l'application. Le code suivant illustre les étapes requises par une application pour authentifier un sujet.
CallbackHandler handler = new MyHandler();
LoginContext lc = new LoginContext("some-config", handler);

try {
    lc.login();
    Subject subject = lc.getSubject();
} catch(LoginException e) {
    System.out.println("authentication failed");
    e.printStackTrace();
}
                        
// Perform work as authenticated Subject
// ...

// Scope of work complete, logout to remove authentication info
try {
    lc.logout();
} catch(LoginException e) {
    System.out.println("logout failed");
    e.printStackTrace();
}
                        
// A sample MyHandler class
class MyHandler 
    implements CallbackHandler
{
    public void handle(Callback[] callbacks) throws
        IOException, UnsupportedCallbackException
    {
        for (int i = 0; i < callbacks.length; i++) {
            if (callbacks[i] instanceof NameCallback) {
                NameCallback nc = (NameCallback)callbacks[i];
                nc.setName(username);
            } else if (callbacks[i] instanceof PasswordCallback) {
                PasswordCallback pc = (PasswordCallback)callbacks[i];
                pc.setPassword(password);
            } else {
                throw new UnsupportedCallbackException(callbacks[i],
                                                       "Unrecognized Callback");
            }
        }
    }
}
Les développeurs intègrent une technologie d'authentification en créant une implémentation de l'interface LoginModule. Cela permet à un administrateur d'ajouter des technologies d'authentification différentes dans une application. Vous pouvez enchaîner ensemble de multiples LoginModule afin de permettre à plus d'une technologie d'authentification de participer au processus d'authentification. Par exemple, un LoginModule peut effectuer une authentification par nom/mot de passe, tandis que l'autre peut créer une interface avec des périphériques matériels tels que des lecteurs de cartes ou des identificateurs biométriques.
Le cycle de vie d'un LoginModule est motivé par l'objet LoginContext avec lequel le client crée et publie la méthode login. Le processus se compose de deux phases. Les étapes du processus sont les suivantes :
  • Le LoginContext crée chaque LoginModule en utilisant son constructeur public no-arg.
  • Chaque LoginModule est initialisé par un appel à sa méthode d'initialisation. L'argument Subject est garanti d'être non-null. La signature de la méthode d'initialisation est : public void initialize(Subject subject, CallbackHandler callbackHandler, Map sharedState, Map options)
  • La méthode login est appelée pour démarrer le processus d'authentification. Par exemple, une implémentation de la méthode peut inviter l'utilisateur à un nom d'utilisateur et à un mot de passe, et puis vérifiez les informations sur les données stockées dans un service d'attribution de noms comme NIS ou LDAP. Des implémentations alternatives pourraient créer des interfaces avec les cartes à puce et des dispositifs biométriques, ou simplement extraire les informations de l'utilisateur du système d'exploitation sous-jacent. La validation de l'identité de l'utilisateur par chaque LoginModule est considérée comme la phase 1 d'authentification JAAS. La signature de la méthode login est boolean login() throws LoginException. Une LoginException indique un échec. Une valeur retour true indique que la méthode a réussi, tandis qu'une valeur false indique que le module de login doit être ignoré.
  • Si la méthode d'authentification générale de LoginContext réussit, commit sera invoqué sur chaque LoginModule. Si la phase 1 réussit pour un module LoginModule, alors la méthode de validation continue en phase 2 et associe les principaux qui conviennent, les informations d'authentification publiques, et/ou les informations d'authentification privées au sujet. Si la phase 1 échoue pour LoginModule, alors commit retirera tout état d'authentification stocké auparavant, comme les noms d'utilisateur et les mots de passe. La signature de la méthode commit est: boolean commit() throws LoginException. Tout manquement de la phase de validation (commit) se traduit par l'exception LoginException. Un renvoi true indique que la méthode a réussi, alors qu'un renvoi false indique que le module de connexion doit être ignoré.
  • Si l'authentification globale du LoginContext échoue, la méthode abort sera appelée sur chaque LoginModule. La méthode abort supprime ou détruit tout état d'authentification créé par les méthodes de connexion ou d'initialisation. La signature de la méthode abort est boolean abort() throws LoginException. En cas d'impossibilité d'achever la phase d'abandon est indiquée en jetant une LoginException. Un retour de true indique que la méthode a réussi, alors qu'un retour de false indique que le module de connexion doit être ignoré.
  • Pour supprimer l'état d'authentification après une connexion réussie, l'application appelle logout sur le LoginContext. Il en résulte un appel de méthode logout sur chaque LoginModule. La méthode logout supprime les principaux et les informations d'identification associées initialement au sujet au cours de l'opération commit (validation). Les informations d'identification doivent être détruites après le retrait. La signature de la méthode logout est : boolean logout() throws LoginException. L'impossibilité d'achever le processus de déconnexion est indiquée par l'exception LoginException. Un renvoi true indique que la méthode a réussi, alors qu'un renvoi false indique que le module de connexion doit être ignoré.
Lorsqu'un LoginModule doit communiquer avec l'utilisateur pour obtenir des informations d'authentification, il utilise un objet CallbackHandler. Les applications implémentent l'interface CallbackHandler et le font passer au LoginContext, lequel envoie les informations d'authentification directement sur les modules de connexion sous-jacents.
Les modules de connexion utilisent le CallbackHandler à la fois pour recueillir les entrées d'utilisateurs, comme un mot de passe ou un PIN de smartcard, afin de fournir des informations aux utilisateurs, comme les informations d'état. En permettant à l'application de spécifier les CallbackHandler, les LoginModule sous-jacents restent indépendants des différentes façons dont les applications interagissent avec les utilisateurs. Par exemple, une implémentation de CallbackHandler d'une application GUI peut afficher une fenêtre pour solliciter une action d'utilisateur. En revanche, une implémentation CallbackHandler pour un environnement non graphique, comme un serveur d'applications, pourrait simplement obtenir des informations d'identification en utilisant un serveur d'application API. L'interface CallbackHandler dispose d'une méthode d'implémentation :
void handle(Callback[] callbacks)
    throws java.io.IOException, 
           UnsupportedCallbackException;
L'interface de Callback est la dernière classe d'authentification que nous allons regarder. Il s'agit d'une interface de marquage pour laquelle plusieurs implémentations par défaut sont fournies, y compris le NameCallback et le PasswordCallback utilisés dans un exemple précédent. Un LoginModule utilise un Callback pour demander des informations requises par le mécanisme d'authentification. Les LoginModule passent un tableau de Callback s directement à la méthode CallbackHandler.handle au cours de la phase d'ouverture de session d'authentification. Si un callbackhandler ne comprend pas comment utiliser un objet Callback passé dans la méthode handle, il lancera une exception UnsupportedCallbackException pour annuler l'appel d'ouverture de session.

Partie II. Sécuriser la plate-forme

Chapitre 4. Le sous-système de sécurité

4.1. La sécurité du sous-système

Le sous-système de sécurité fournit l'infrastructure pour toutes les fonctionnalités de sécurité de JBoss EAP 6. La plupart des éléments de configuration ne doivent pas être changés souvent. Le seul élément de configuration qui pourrait devoir être changé est le choix de l'utilisation de deep-copy-subject-mode. De plus, vous pouvez configurer des propriétés de sécurité dans tout le système. L'ensemble de la configuration se soucie des domaines de sécurité.
Mode Deep Copy

Si le mode de sujet deep copy est désactivé (par défaut), la copie d'une structure de données de sécurité se réfère à l'original uniquement au lieu de copier toute la structure de données. Ce comportement est plus efficace, mais enclin à la corruption des données si plusieurs threads possédant la même identité effacent le sujet lors d'un vidage ou d'une déconnexion.

Le mode de sujet Deep Copy entraîne la copie totale de la structure des données et de toutes les données associées possibles, quand elles sont marquées « clonables ». C'est plus sûr au niveau thread, mais moins efficace.
Propriétés de sécurité dans tout le système

Vous pouvez définir des propriétés de sécurité dans tout le système, qui sont appliquées à la classe java.security.Security class.

Security Domain

Un domaine de sécurité est un ensemble de configuration de sécurité déclarative Java Authentication and Authorization Service (JAAS) qu'une ou plusieurs applications utilisent pour contrôler l'authentification, l'autorisation, l'auditing de et le mapping. Trois domaines de sécurité sont inclus par défaut: jboss-ejb-policy, jboss-web-policy, et other. Vous pouvez créer autant de domaines de sécurité que vous souhaitez pour accommoder les besoins de vos applications.

4.2. Structure du sous-système de sécurité

Le sous-système de sécurité est configuré dans le domaine géré ou le fichier de configuration autonome. La plupart des éléments de configuration peuvent être configurés à l'aide de la Console de gestion via web ou du Management CLI sur console. Voici le code XML qui représente un exemple de sous-système de sécurité.

Exemple 4.1. Exemple de configuration de sous-système de sécurité

<subsystem xmlns="urn:jboss:domain:security:1.2">
	<security-management>
		...
	</security-management>
	<security-domains>
        <security-domain name="other" cache-type="default">
            <authentication>
                <login-module code="Remoting" flag="optional">
                    <module-option name="password-stacking" value="useFirstPass"/>
                </login-module>
                <login-module code="RealmUsersRoles" flag="required">
                    <module-option name="usersProperties" value="${jboss.domain.config.dir}/application-users.properties"/>
                    <module-option name="rolesProperties" value="${jboss.domain.config.dir}/application-roles.properties"/>
                    <module-option name="realm" value="ApplicationRealm"/>
                    <module-option name="password-stacking" value="useFirstPass"/>
                </login-module>
            </authentication>
        </security-domain>
        <security-domain name="jboss-web-policy" cache-type="default">
            <authorization>
                <policy-module code="Delegating" flag="required"/>
            </authorization>
        </security-domain>
        <security-domain name="jboss-ejb-policy" cache-type="default">
            <authorization>
                <policy-module code="Delegating" flag="required"/>
            </authorization>
        </security-domain>
    </security-domains>
    <vault>
    	...
    </vault>
</subsystem>		
		

Les éléments <security-management>, <subject-factory> et <security-properties> ne sont pas présents dans la configuration par défaut. Les éléments <subject-factory> et <security-properties> ont été désapprouvés sur JBoss EAP 6.1 et versions ultérieures.

4.3. Configurer le sous-système de sécurité

4.3.1. Configurer le sous-système de sécurité

Vous pouvez configurer le sous-système de sécurité par le Management CLI ou par la Console de gestion basée web.
Chaque élément de niveau supérieur du sous-système de sécurité contient des informations sur un aspect différent de la configuration de la sécurité. Voir Section 4.2, « Structure du sous-système de sécurité » pour obtenir un exemple de configuration de sous-système.
<security-management>
Cette section remplace les comportements de haut niveau du sous-système de sécurité. Chaque paramètre est optionnel. Il est rare de modifier ces paramètres sauf pour le mode de sujet Deep Copy.
Option Description
deep-copy-subject-mode
Indiquez si l'on doit copier ou lier les tokens de sécurité pour la sécurité des threads.
authentication-manager-class-name
Indiquer un nom de classe d'implémentation AthentificationManager alternatif à utiliser.
authorization-manager-class-name
Indiquer un nom de classe d'implémentation AthorizationManager alternatif à utiliser.
audit-manager-class-name
Indiquer un nom de classe d'implémentation Audit Manager alternatif à utiliser.
identity-trust-manager-class-name
Indiquer un nom de classe d'implémentation IdentityTrustManager alternatif à utiliser.
mapping-manager-class-name
Indiquer le nom de classe d'implémentation MappingManager à utiliser.
<subject-factory>
L'usine de sujets contrôle la création d'instances de sujets. Elle utilise sans doute le gestionnaire d'authentification pour vérifier l'appelant. L'utilisation principale du sujet est la création d'un sujet par les composants JCA. Il est rare que l'on ait besoin de modifier l'usine de sujets.
<security-domains>
Un élément de conteneur qui contient plusieurs domaines de sécurité. Un domaine de sécurité peut contenir des informations sur des modules d'authentification, d'autorisation, de mappage, et d'auditing, ainsi qu'une autorisation JASPI et une configuration JSSE. Votre application indique ainsi un domaine de sécurité pour gérer ses informations de sécurité.
<security-properties>
Contient des noms et valeurs définis dans la classe java.security.Security

4.3.2. Security Management

4.3.2.1. Mode de sujet Deep Copy

Si le mode de sujet Deep Copy (deep copy subject mode) est désactivé (par défaut), copier une structure de données de sécurité se réfère à l'original, au lieu de copier toute la structure de données. Ce comportement est plus efficace, mais enclin à la corruption des données si plusieurs threads possédant la même identité effacent le sujet lors d'un vidage ou d'une déconnexion.
Le mode de sujet Deep Copy entraîne la copie totale de la structure des données et de toutes ses données associées, quand elles sont marquées « clonables ». C'est plus sûr au niveau thread, mais moins efficace.
Le mode de sujet Deep Copy est configuré dans le cadre du sous-système de sécurité.

4.3.2.2. Activer le Mode de sujet Deep Copy

Vous pouvez activer le mode de sécurité Deep Copy à partir de la console de gestion basée web ou du Management CLI.

Procédure 4.1. Activer le mode de sécurité Deep Copy à partir de la Console de gestion

  1. Connectez-vous à la Console de gestion.

    La console de gestion est normalement disponible à par un URL commme http://127.0.0.1:9990/. Ajuster cette valeur pour qu'elle corresponde à vos besoins.
  2. Domaine géré : sélectionner le profil qui convient.

    Dans un domaine géré, le sous-système de sécurité est configuré par profil, ou vous pouvez activer ou désactiver le mode de sécurité Depp Copy pour chacun, de manière indépendante.
    Pour sélectionner un profil, cliquer sur Profiles en haut et à droite de l'affichage console, puis sélectionner le profil que vous souhaitez modifier à partir de la case de sélection Profile en haut et à gauche.
  3. Ouvrir le menu de configuration Security Subsystem.

    Étendre l'item de menu Security à droite de la console de gestion, puis cliquer sur le lien Security Subsystem.
  4. Modifier deep-copy-subject-mode.

    Cliquer sur le bouton Edit. Cocher la case qui se trouve à côté de Deep Copy Subjects: pour activer le mode Copier Sujet (copy subject).
Activer Deep Copy Subject Mode par la Console CLI

Si vous préférez utiliser le Management CLI pour activer cette option, utiliser une des commandes suivantes.

Exemple 4.2. Domaine géré

/profile=full/subsystem=security:write-attribute(name=deep-copy-subject-mode,value=TRUE)

Exemple 4.3. Serveur autonome

/subsystem=security:write-attribute(name=deep-copy-subject-mode,value=TRUE)

4.3.3. Domaines de sécurité

4.3.3.1. Les domaines de sécurité

Les domaines de sécurité font partie du sous-système de sécurité JBoss EAP. La configuration de la sécurité est désormais gérée de façon centralisée, ou par le contrôleur de domaines d'un domaine géré ou par le serveur autonome.
Un domaine de sécurité se compose de configurations d'authentification, d'autorisation, de mappage de sécurité et d'audit. Il met en place la sécurité déclarative Java Authentication and Authorization Service (JAAS).
L'authentification est impliquée dans la vérification de l'identité d'un utilisateur. Dans la terminologie de la sécurité, cet utilisateur est appelé un principal. Bien que l'authentification et l'autorisation soient différentes, de nombreux modules d'authentification intégrés gèrent également l'autorisation.
Une authorization est une police de sécurité par laquelle le serveur détermine si un utilisateur authentifié a la permission d'accéder à des privilèges ou ressources particulières dans le système ou opération. Dans la terminologie de sécurité, on parle de « role ».
Security mapping se rapporte à la possibilité d'ajouter, de modifier ou de supprimer des informations d'un principal, rôle ou attribut avant de passer les informations à votre application.
L'Auditing Manager vous permet de configurer les provider modules pour contrôler la façon dont les événements de sécurité sont rapportés.
Si vous utilisez des domaines de sécurité, vous pouvez supprimer toutes les configurations de sécurité spécifiques à votre application proprement dite. Cela permet de modifier les paramètres de sécurité de façon centralisée. Un scénario courant qui bénéficie de ce type de structure de configuration est le processus de déplacement des applications entre les environnements de test et de production.

4.3.3.2. Picketbox

Picketbox est le cadre de sécurité de base qui fournit l'authentification, l'autorisation, la vérification et des fonctions de mappage à des applications Java exécutant dans JBoss EAP 6. Il fournit les fonctions suivantes, dans un cadre unique avec une configuration simple :

Chapitre 6. Java Security Manager

6.1. Java Security Manager

Java Security Manager
Le gestionnaire de sécurité Java est une classe qui gère la limite extérieure de la sandbox Java Virtual Machine (JVM), contrôlant ainsi comment le code qui est exécuté dans la JVM peut interagir avec les ressources à l'extérieur de la machine virtuelle Java. Lorsque le gestionnaire de sécurité Java est activé, l'API Java vérifie avec le gestionnaire de sécurité pour approbation avant d'exécuter une vaste gamme d'opérations potentiellement dangereuses.
Le Java Security Manager utilise une police de sécurité pour déterminer si une action est permise ou refusée.

6.2. Polices du Java Security Manager

Security Policy
Un jeu d'autorisations définies pour les différentes classes du code. Le gestionnaire de sécurité Java examine les requêtes en provenance des applications en fonction de la politique de sécurité. Si une action est autorisée par la politique, le gestionnaire de sécurité permettra que l'action ait lieu. Si l'action n'est pas autorisée par la police, le gestionnaire de sécurité refusera cette action. La stratégie de sécurité peut définir des autorisations basées sur l'emplacement du code ou sur la signature du code.
Le Java Security Manager et la police de sécurité utilisés sont configurés à l'aide des options Java Virtual Machine java.security.manager et java.security.policy.

6.3. Exécuter JBoss EAP 6 dans le Java Security Manager

Pour spécifier une politique de gestionnaire de sécurité Java, vous devez modifier les options Java transmises à l'instance de serveur ou de domaine lors du processus d'amorçage. Pour cette raison, vous ne pouvez passer les paramètres en option aux scripts domain.sh ou standalone.sh. La procédure suivante va vous guider à travers les étapes de configuration de votre instance pour exécuter avec la politique du gestionnaire de sécurité Java.

Prérequis

  • Avant de suivre cette procédure, vous devrez rédiger une politique de sécurité, en utilisant la commande policytool comprise dans votre Java Development Kit (JDK). Cette procédure assume que votre politique se trouve à EAP_HOME/bin/server.policy.
  • Le domaine ou le serveur autonome doivent être tout à fait arrêtés avant d'éditer un fichier de configuration quelconque.
Procéder à la procédure suivante pour chaque hôte physique ou instance de votre domaine, si vous avez des membres de domaine éparpillés dans des systèmes multiples.

Procédure 6.1. Modifier les Fichiers de configuration

  1. Ouvrir le fichier de configuration.

    Ouvrir le fichier de configuration pour le modifier. Ce fichier se trouve dans un de ces emplacements, suivant que vous utilisiez un domaine géré ou un serveur autonome. Il ne s'agit pas du fichier exécutable utilisé pour démarrer le serveur ou le domaine.
    • Domaine géré

      EAP_HOME/bin/domain.conf
    • Serveur autonome

      EAP_HOME/bin/standalone.conf
  2. Ajouter les options Java en fin de fichier.

    Ajouter la ligne suivante sous forme de nouvelle ligne en fin de fichier. Vous pourrez modifier la valeur de -Djava.security.policy pour spécifier l'emplacement exact de votre politique de sécurité. Doit être contenu sur une ligne seulement, sans interruption. Vous pouvez modifier -Djava.security.debug pour journaliser des informations, en indiquant leur niveau de débogage. La plus verbeuse est failure,access,policy.
    JAVA_OPTS="$JAVA_OPTS -Djava.security.manager -Djboss.home.dir=$PWD/.. -Djava.security.policy==$PWD/server.policy -Djava.security.debug=failure"
    
    
  3. Démarrer le domaine ou le serveur.

    Démarrer le domaine ou le serveur en tant que normal.

6.4. Écrire une politique pour le Java Security Manager

Introduction

Il y a une application nommée policytool dans la plupart des distributions JDK et JRE, ayant pour but la modification ou la création de politiques de sécurité pour le Java Security Manager. Vous trouverez des informations sur policytool dans http://docs.oracle.com/javase/6/docs/technotes/tools/.

Informations de base

Une politique de sécurité consiste en les éléments de configuration suivants :

CodeBase
L'emplacement de l'URL (à l'exclusion des informations sur l'hôte ou le domaine) d'où viennent les codes. Ce paramètre est en option.
SignedBy
L'alias est utilisé dans le fichier de clés pour référencer le signataire dont la clé privée a été utilisée pour signer le code. Cela peut être une valeur unique ou une liste séparée par des virgules. Ce paramètre est facultatif. Si omis, la présence ou l'absence de signature n'a aucun impact sur le gestionnaire de sécurité Java.
Principaux
Une liste de paires de principal_type/principal_name, qui doivent se trouver dans l'ensemble Principal du thread en cours d'exécution. L'entrée Principal est facultative. S'il est omis, il signifie « n'importe quel principal »
Permissions
Une permission est l'accès qui est accordé au code. De nombreuses autorisations sont fournies dans le cadre de la spécification Java Enterprise Edition 6 (Java EE 6). Ce document couvre uniquement les autorisations supplémentaires qui sont fournies par JBoss EAP 6.

Procédure 6.2. Définir une politique pour le Java Security Manager

  1. Démarrer policytool.

    Démarrer l'outil policytool d'une des façons suivantes.
    • Red Hat Enterprise Linux

      À partir de votre GUI ou invite de commande, exécuter /usr/bin/policytool.
    • Microsoft Windows Server

      Exécuter policytool.exe à partir du menu de Démarrage (Start) ou à partir de bin\ de votre installation Java. L'emplacement peut varier.
  2. Créer une politique.

    Pour créer une politique, sélectionner Add Policy Entry. Ajouter les paramètres dont vous aurez besoin, et cliquer sur Done.
  3. Modifier une politique existante

    Sélectionner la police à partir d'une liste de politiques existantes, et sélectionner le bouton Edit Policy Entry. Modifier les paramètres suivant les besoins.
  4. Supprimer une politique existante.

    Sélectionner la politique à partir d'une liste de politiques existantes, et sélectionner le bouton Remove Policy Entry.

Permission spécifique à JBoss EAP 6

org.jboss.security.SecurityAssociation.getPrincipalInfo
Donne accès aux méthodes org.jboss.security.SecurityAssociation. getPrincipal() et getCredential(). Le risque encouru avec cette permission est que l'on peut voir le thread de l'appelant et ses détails d'authentification.
org.jboss.security.SecurityAssociation.getSubject
Donne accès à la méthode org.jboss.security.SecurityAssociation. getSubject().
org.jboss.security.SecurityAssociation.setPrincipalInfo
Donne accès aux méthodes org.jboss.security.SecurityAssociation. setPrincipal(), setCredential(), setSubject(), pushSubjectContext(), et popSubjectContext(). Le risque encouru avec cette permission est que l'on peut voir le thread de l'appelant et ses détails d'authentification.
org.jboss.security.SecurityAssociation.setServer
Donne accès aux méthodes org.jboss.security.SecurityAssociation. setPrincipal(). Le risque encouru avec cette permission est que l'on peut activer ou désactiver le stockage multi-thread de l'appelant principal et ses détails d'authentification.
org.jboss.security.SecurityAssociation.setRunAsRole
Donne accès aux méthodes org.jboss.security.SecurityAssociation. pushRunAsRole(), popRunAsRole(), pushRunAsIdentity(), et popRunAsIdentity(). Le risque encouru avec cette permission est que l'on peut voir le thread de l'appelant et ses détails d'authentification.
org.jboss.security.SecurityAssociation.accessContextInfo
Donne accès aux méthodes org.jboss.security.SecurityAssociation. accessContextInfo(), et accessContextInfo(). Cela vous permet les actions set et get pour définir et obtenir les informations de sécurité.
org.jboss.naming.JndiPermission
Fournit des permissions spéciales pour les fichiers et répertoires d'un chemin d'accès JNDI spécifié, ou bien de façon récursive pour tous les fichiers et sous-répertoires. Une JndiPermission consiste en un nom de chemin et un ensemble de permissions valides liées au fichier ou répertoire.
Les permissions disponibles sont les suivantes :
  • bind
  • rebind
  • unbind
  • lookup
  • list
  • listBindings
  • createSubcontext
  • all
Les noms de chemin d'accès se terminant par /* indiquent que les permissions indiquées s'appliquent à tous les fichiers et répertoires de nom du chemin. Les noms de chemin se terminant par /- indiquent des permissions récursives vers tous les fichiers et sous-directoires du nom du chemin. Les noms de chemins consistants avec le token <<ALL BINDINGS>> correspondent à n'importe quel fichier du répertoire.
org.jboss.security.srp.SRPPermission
Une classe de permissions personnalisées pour protéger l'accès à des informations sensibles SRP comme la clé de session privée et la clé privée. Cette autorisation n'a pas toutes les actions définies. La cible de getSessionKey() donne accès à la clé de session privée qui résulte de la négociation SRP. L'accès à cette clé permet de chiffrer et de déchiffrer les messages qui ont été chiffrés avec la clé de session.
org.hibernate.secure.HibernatePermission
Cette classe de permissions fournit des permissions de base pour sécuriser les sessions Hibernate. La cible de cette propriété est le nom de l'entité. Les actions disponibles sont les suivantes :
  • insérer
  • supprimer
  • update
  • lecture
  • * (all)
org.jboss.metadata.spi.stack.MetaDataStackPermission
Fournit une classe de permission personnalisée pour contrôler la façon dont les appelants interagissent avec la pile de métadonnées. Les permissions disponibles sont les suivantes :
  • modifier
  • push (vers la pile)
  • pop (de la pile)
  • peek (dans la pile)
  • * (all)
org.jboss.config.spi.ConfigurationPermission
Sécurise la mise en place des propriétés de configuration. Définit uniquement les noms des cibles, mais aucune action. Les cibles pour cette propriété incluent :
  • <property name> (la propriété que ce code a la permission de définir)
  • * (all properties)
org.jboss.kernel.KernelPermission
Sécurise l'accès à la configuration du noyau. Définit uniquement les noms des cibles, mais aucune action. Les cibles pour cette propriété incluent :
  • access (à la configuration du noyau)
  • configure (implique accès)
  • * (all)
org.jboss.kernel.plugins.util.KernelLocatorPermission
Sécurise l'accès au noyau. Définit uniquement les noms des cibles, mais aucune action. Les cibles pour cette propriété incluent :
  • noyau
  • * (all)

6.5. Débogage des politiques du gestionnaire de sécurité

Vous pouvez activer les informations de débogage pour vous aider à résoudre les problèmes liés aux politiques de sécurité. L'option java.security.debug configure le niveau des informations liées à la sécurité qui ont été reportées. La commande java -Djava.security.debug=help vous produira de l'aide avec l'ensemble complet des options de débogage. Définir le niveau de débogage à all est utile quand on résout un échec lié à la sécurité dont la cause est inconnue, mais en général, cela produit trop d'informations. Une valeur par défaut utile et raisonnable est access:failure.

Procédure 6.3. Activer le débogage général

  • Cette procédure permettra un bon niveau de sécurité général pour les informations de débogage liées à la sécurité.

    Ajouter la ligne suivante au fichier de configuration du serveur.
    • Si l'instance de JBoss EAP 6 exécute sur une domaine géré, la ligne sera ajoutée au fichier bin/domain.conf de Linux ou au fichier bin/domain.conf.bat de Windows.
    • Si l'instance de JBoss EAP exécute sur une domaine autonome, la ligne sera ajoutée au fichier bin/standalone.conf de Linux ou au fichier bin/standalone.conf.bat de Windows.
Linux
JAVA_OPTS="$JAVA_OPTS -Djava.security.debug=access:failure"
Windows
JAVA_OPTS="%JAVA_OPTS% -Djava.security.debug=access:failure"
Résultat

Un niveau général d'informations de débogage lié à la sécurité a été activé.

Chapitre 7. Domaines de sécurité

7.1. Domaines de sécurité

Un domaine de sécurité est une série de mappages entre les utilisateurs et les mots de passe, les utilisateurs et les rôles. Les domaines de sécurité représentent un mécanisme permettant d'ajouter l'authentification et l'autorisation à vos applications Web et EJB. JBoss EAP 6 fournit deux domaines de sécurité par défaut :
  • ManagementRealm stocke les informations d'authentification pour l'API de gestion, qui fournit les fonctionnalités pour le Management CLI et la Console de gestion sur le web. Il fournit un système d'authentification pour gérer JBoss EAP 6 elle-même. Vous pouvez également utiliser le ManagementRealm si votre application a besoin des mêmes règles commerciales que vous utilisez pour l'API de gestion, lors de son authentification.
  • ApplicationRealm stocke l'utilisateur, le mot de passe et les informations de rôle pour les applications Web et les EJB.
Chaque domaine est stocké dans deux fichiers du système de fichiers :
  • REALM-users.properties stocke les mots de passe et les mots de passe hachés.
  • REALM-users.properties stocke les mappages user-to-role.
Les fichiers de propriété sont stockés dans les répertoires domain/configuration/ et standalone/configuration/. Les fichiers sont inscrits simultanément par la commande add-user.sh ou add-user.bat. Quand vous exécutez la commande, la première décision est de décider dans quel domaine ajouter votre premier utilisateur.

7.2. Ajout d'un Domaine de sécurité

  1. Exécuter le Management CLI

    Démarrer par la commande jboss-cli.sh ou jboss-cli.bat et connectez-vous au serveur.
  2. Créer le nouveau domaine de sécurité lui-même.

    Exécutez la commande suivante pour créer un nouveau domaine de sécurité nommé MyDomainRealm sur un contrôleur de domaine ou sur un serveur autonome.
    /host=master/core-service=management/security-realm=MyDomainRealm:add()
  3. Créer les références du fichier de propriétés qui stocke les informations sur le nouveau rôle.

    Exécuter la commande suivante pour créer un pointeur au fichier nommé myfile.properties, qui contiendra les propriétés attachées au nouveau rôle.

    Note

    Le fichier de propriétés nouvellement créées n'est pas géré par les scripts add-user.sh et add-user.bat inclus. Il devra être administré en externe.
    /host=master/core-service=management/security-realm=MyDomainRealm/authentication=properties:add(path=myfile.properties)
Résultat

Votre nouveau domaine de sécurité est créé. Lorsque vous ajoutez des utilisateurs et des rôles à ce nouveau domaine, l'information va être stockée dans un fichier séparé des domaines de sécurité par défaut. Vous pouvez gérer ce nouveau fichier à l'aide de vos propres applications ou procédures.

7.3. Ajout d'un utilisateur à un Domaine de sécurité

  1. Éxécuter la commande add-user.sh ou add-user.bat.

    Ouvrez un terminal (shell) et changez de répertoire EAP_HOME/bin/. Si vous exécutez Red Hat Enterprise Linux ou un autre système d'exploitation style UNIX, exécutez add-user.sh. Si vous exécutez sur un serveur Microsoft Windows, exécutez add-user.bat.
  2. Choisissez d'ajouter un Utilisateur de gestion ou un Utilisateur d'application.

    Pour cette procédure, saisir b pour ajouter un Utilisateur d'application.
  3. Choisir le domaine dans lequel l'utilisateur sera ajouté.

    Par défaut, le seul domaine disponible est ApplicationRealm. Si vous avez ajouté un domaine personnalisé, vous pouvez saisir son nom à la place.
  4. Saisir le nom d'utilisateur, le mot de passe et les rôles lorsque vous y serez invité.

    Saisir le nom d'utilisateur, le mot de passe et les rôles lorsque vous y serez invité. Vérifiez votre choix en tapant yes, ou no pour annuler les changements. Les changements sont inscrits dans les fichiers de propriétés du domaine de sécurité.

Chapitre 8. Chiffrement

8.1. Chiffrement

Le chiffrement désigne le brouillage des informations sensibles en appliquant des algorithmes mathématiques. Le chiffrement est une des fondations de la sécurisation de votre infrastructure pour les violations de données, les pannes de système et autres risques.
Le chiffrement peut être appliqué aux données de chaînes simples, comme les mots de passe. Il peut également être appliqué aux flux de communication de données. Le protocole HTTPS, par exemple, crypte toutes les données en en transférant une partie à une autre. Si vous vous connectez d'un serveur à un autre en utilisant le protocole Secure Shell (SSH), l'ensemble de votre communication sera envoyée vers un tunnel crypté.

8.2. Cryptage SSL

SSL (Secure Sockets Layer) crypte le trafic réseau entre deux systèmes. Le trafic entre les deux systèmes est crypté à l'aide d'une clé bidirectionnelle, générée au cours de la phase de connexion de protocole de transfert, qui n'est connu que par ces deux systèmes.
Pour établir un échange sécurisé de la clé de cryptage bidirectionnelle, SSL utilise PKI (Public Key Infrastructure), une méthode de cryptage qui utilise une paire de clés. Une paire de clés est composée de deux clés cryptographiques distinctes, mais correspondantes - une clé publique et une clé privée. La clé publique est partagée avec les autres et est utilisée pour crypter les données et la clé privée est tenue secrète et est utilisée pour déchiffrer des données qui ont été chiffrées à l'aide de la clé publique.
Lorsqu'un client demande une connexion sécurisée, une phase de protocole de transfert a lieu avant que la communication sécurisée puisse commencer. Pendant la négociation SSL, le serveur transmet sa clé publique au client sous la forme d'un certificat. Le certificat contient l'identité du serveur (son URL), la clé publique du serveur et une signature numérique valide le certificat. Ensuite, le client valide le certificat et prend une décision quant à savoir si le certificat doit être approuvé ou non. Si le certificat est approuvé, le client génère la clé de cryptage bidirectionnelle pour la connexion SSL, la chiffre à l'aide de la clé publique du serveur et la renvoie sur le serveur. Le serveur décrypte la clé de cryptage bidirectionnelle à l'aide de sa clé privée, et ensuite, la communication entre les deux machines est cryptée via cette connexion par la clé de cryptage bidirectionnelle.

8.3. Implémentation du cryptage SSL pour le serveur de JBoss EAP 6.

Introduction

De nombreuses applications web requièrent une connexion cryptée-SSL entre les clients et le serveur, connue sous le nom de connexion HTTPS. Vous pouvez utiliser cette procédure pour activer HTTPS sur votre serveur ou groupe de serveurs.

Prérequis

  • Vous aurez besoin d'un ensemble de clés de cryptage SSL et d'un certificat de cryptage SSL. Vous pourrez vous les procurer par l'intermédiaire d'une autorité de signature de certificats. Pour générer les clés de cryptage par les utilitaires de Red Hat Enterprise Linux, voir Section 8.4, « Générer une clé de cryptage SSL et un certificat ».
  • Vous devrez connaitre les informations suivantes sur votre environnement et sur votre installation :
    • Le nom complet du répertoire et le chemin d'accès à vos fichiers de certificats
    • Le mot de passe de cryptage pour vos clés de cryptage.
  • Vous devrez exécuter le Management CLI et le connecter à votre contrôleur de domaine ou à votre serveur autonome.

Note

Cette procédure utilise des commandes appropriées à la configuration de JBoss EAP 6, qui utilise un domaine géré. Si vous utilisez un domaine autonome, modifier les commandes de Management CLI en supprimant /profile=default du début d'une commande de Management CLI.

Procédure 8.1. Configurer le JBoss Web Server pour qu'il puisse utiliser HTTPS

  1. Ajouter un nouveau connecteur HTTPS.

    Exécuter la commande de Management CLI suivante, en changeant le profil comme il se doit. Cela va créer un nouveau connecteur sécurisé, nommé HTTPS, qui utilise le protocole https, la liaison de socket https (ayant comme valeur par défaut 8443), et qui est définie pour être sécurisée.

    Exemple 8.1. Commande de Management CLI

    /profile=default/subsystem=web/connector=HTTPS/:add(socket-binding=https,scheme=https,protocol=HTTP/1.1,secure=true)
    
  2. Configurer le certificat de cryptage SSL et les clés.

    Exécutez les commandes CLI suivantes pour configurer votre certificat SSL, en remplaçant vos propres valeurs par celles de l'exemple. Cet exemple suppose que le keystore est copié dans le répertoire de configuration du serveur, qui est EAP_HOME/domain/configuration/ pour un domaine géré.

    Exemple 8.2. Commande de Management CLI

    /profile=default/subsystem=web/connector=HTTPS/ssl=configuration:add(name=https,certificate-key-file="${jboss.server.config.dir}/keystore.jks",password=SECRET, key-alias=KEY_ALIAS)
    
    Pour obtenir une liste complète des paramètres que vous pouvez définir pour les propriétés SSL du connecteur, voir Section 8.5, « Référence de connecteur SSL ».
  3. Déployer une application.

    Déployer une application dans un groupe de serveurs qui utilise le profil que vous avez configuré. Si vous utilisez un serveur autonome, déployer une application sur votre serveur. Les demandes HTTP en sa direction utilisent la nouvelle connexion cryptée-SSL.

8.4. Générer une clé de cryptage SSL et un certificat

Pour utiliser une connexion chiffrée SSL HTTP (HTTPS), ainsi que d'autres types de communication cryptée-SSL, vous avez besoin d'un certificat de chiffrement signé. Vous pouvez acheter un certificat d'une autorité de certification (AC), ou vous pouvez utiliser un certificat auto-signé. Les certificats auto-signés ne sont pas considérés dignes de confiance par de nombreux tiers, mais conviennent à des fins de test internes.
Cette procédure vous permet de créer un certificat auto-signé lié à des utilitaires disponibles dans Red Hat Enterprise Linux.

Prérequis

  • La commande keytool doit être disponible. Elle est fournie par le Java Development Kit. Dans Red Hat Enterprise Linux, OpenJDK installe cette commande à l'emplacement suivant /usr/bin/keytool.
  • Comprendre la syntaxe et les paramètres de la commande keytool. Cette procédure utilise des instructions extrêmement génériques, car des discussions plus sophistiquées sur les spécificités des certificats SSL ou sur la commande keytool sont hors de portée de cette documentation.

Procédure 8.2. Générer une clé de cryptage SSL et un certificat

  1. Générer un keystore avec des clés privées et des clés publiques.

    Exécuter la commande suivante pour générer un keystore nommé server.keystore ayant comme alias jboss dans votre répertoire actuel.
    keytool -genkeypair -alias jboss -keyalg RSA -keystore server.keystore -storepass mykeystorepass --dname "CN=jsmith,OU=Engineering,O=mycompany.com,L=Raleigh,S=NC,C=US"
    Le tableau suivant décrit les paramètres utilisés avec la commande « keytool ».
    Paramètre Description
    -genkeypair La commande keytool qui génère une paire de clés contenant une clé publique et une clé privée.
    -alias L'alias est pour le keystore. Cette valeur est arbitraire, mais l'alias jboss est la valeur par défaut utilisée par le serveur JBoss Web.
    -keyalg L'algorithme de création de paires de clés. Dans ce cas, c'est RSA.
    -keystore Le nom et l'emplacement du fichier keystore. L'emplacement par défaut est le répertoire en cours. Le nom que vous choisissez est arbitraire. Dans ce cas, il s'agit du fichier nommé server.keystore.
    -storepass Ce mot de passe est utilisé pour authentifier le keystore, et pour que la clé puisse être lue. Le mot de passe doit contenir au moins 6 caractères de long et doit être fourni quand on accède au keystore. Dans un tel cas, on utilise mykeystorepass. Si vous omettez ce paramètre, on vous demandera de le saisir quand vous exécuterez la commande.
    -keypass
    Il s'agit du mot de passe pour la clé.

    Note

    À cause d'une limitation d'implémentation, il doit correspondre à celui du mot de passe du store.
    --dname Une chaîne avec des guillemets qui décrit le nom distinct de la clé, comme par exemple : "CN=jsmith,OU=Engineering,O=mycompany.com,L=Raleigh,C=US". Cette chaîne est une compilation des composants suivants :
    • CN - Le nom commun ou le nom d'hôte. Si le nom d'hôte est "jsmith.mycompany.com", le CN sera "jsmith".
    • OU - L'unité organisationnelle, par exemple "Engineering"
    • O - Le nom de l'organisation, par exemple "mycompany.com".
    • L - La localité, par exemple "Raleigh" ou "London"
    • S - L'état ou la province, par exemple "NC". Ce paramètres est optionnel.
    • C - Les 2 lettres d'un code pays, par exemple "US" ou "UK".
    Quand vous exécuterez la commande ci-dessus, on vous demandera les informations suivantes :
    • Si vous n'utilisiez pas le paramètre -storepass sur la ligne de commande, on vous demandera de saisir le mot de passe du keystore. Saisir le nouveau mot de passe à la seconde invite.
    • Si vous n'utilisiez pas le paramètre -keypass sur la ligne de commande, on vous demandera de saisir le mot de passe de la clé. Appuyez sur Enter pour le définir à la même valeur que celle du mot de passe du keystore.
    Quand la commande s'achèvera, le fichier server.keystore contiendra la clé unique avec l'alias jboss.
  2. Vérifier la clé.

    Vérifier que la clé fonctionne correctement en utilisant la commande suivante.
    keytool -list -keystore server.keystore
    On vous demande le mot de passe du keystore. Les contenus du keystore sont affichés (dans ce cas, il s'agit d'une simple clé nommée jboss). Notez le type de la clé jboss, qui est keyEntry. Cela indique que le keystore contient à la fois une entrée publique et une entrée privée pour cette clé.
  3. Créer une demande de signature de certificat.

    Exécutez la commande suivante pour générer une demande de signature de certificat en utilisant la clé publique du keystore que vous avez créé dans la 1ere étape.
    keytool -certreq -keyalg RSA -alias jboss -keystore server.keystore -file certreq.csr
    On vous demandera le mot de passe pour pouvoir authentifier le keystore. La commande keytool crée alors une nouvelle demande de signature de certificat nommée certreq.csr dans le répertoire en cours d'utilisation.
  4. Tester la demande de signature de certificat nouvellement générée.

    Tester les contenus du certificat avec la commande suivante :
    openssl req -in certreq.csr -noout -text
    Les détails du certificat apparaissent.
  5. En option : soumettre votre demande de signature de certificat à une autorité de certification (AC).

    Une Autorité de Certification (AC) authentifie votre certificat pour qu'il soit considéré de confiance par des clients de tierce partie. L'AC vous a produit un certificat signé, et en option, vous a peut être fourni un ou plusieurs certificats intermédiaires.
  6. Option : exporter un certificat auto-signé du keystore.

    Si vous n'en avez besoin que dans un but de test ou en interne, vous pourrez utiliser un certificat auto-signé. Vous pourrez en exporter un, créé dans la première étape, en provenance du keystore, comme suit :
    keytool -export -alias jboss -keystore server.keystore -file server.crt
    On vous demande un mot de passe pour pouvoir s'authentifier au keystore. Un certificat auto-signé, intitulé server.crt, a été créé dans le répertoire en cours d'utilisation.
  7. Importer le certificat signé avec tout certificat intermédiaire.

    Importer chaque certificat, dans l'ordre dans lequel l'AC vous le demande. Pour chaque AC que vous importez, remplacer intermediate.ca ou server.crt par le nom du fichier. Si vos certificats ne sont pas fournis dans des fichiers séparés, créer un fichier séparé pour chaque certificat, et coller leur contenu dans le fichier.

    Note

    Votre certificat signé et les clés de ce certificat sont des ressources de valeur. Soyez vigilant sur la façon dont vous les transportez entre les serveurs.
    keytool -import -keystore server.keystore -alias intermediateCA -file intermediate.ca
    keytool -import -alias jboss -keystore server.keystore -file server.crt
  8. Testez que vos certificats soient bien importés avec succès.

    Exécuter la commande suivante, et saisir le mot de passe de keystore quand on vous le demandera. Les contenus de votre keystore sont affichés, et les certificats font partie de la liste.
    keytool -list -keystore server.keystore
Résultat

Votre certificat signé est maintenant inclus dans votre keystore et est prêt à l'utilisation pour crypter les connexions SSL, y compris les communications au serveur web HTTPS.

8.5. Référence de connecteur SSL

Les connecteurs JBoss Web peuvent inclure les attributs de configuration SSL suivants. Les commandes CLI fournies sont conçues pour un domaine géré à l'aide du profil par défaut. Changer le nom du profil à celui que vous souhaitez configurer, pour un domaine géré, ou omettre la portion /profile=default de la commande, pour un serveur autonome.

Tableau 8.1. Attributs de connecteurs SSL

Attribut Description Commande CLI
name
Le nom d'affichage du connecteur SSL
/profile=default/subsystem=web/connector=HTTPS/ssl=configuration/:write-attribute(name=name,value=https)
verify-client
Définir à true pour obtenir une chaîne de certificat valide de la part d'un client avant d'accepter une connexion. Définir à want si vous voulez que la pile SSL demande un certificat de client, mais ne pas l'échouer si celui-ci n'est pas présenté. Définir à false (la valeur par défaut) si vous ne souhaitez pas demander de chaîne de certificat, à moins que le client ne demande une ressource protégée par une contrainte de sécurité qui utilise l'authentification de CLIENT-CERT.
/profile=default/subsystem=web/connector=HTTPS/ssl=configuration/:write-attribute(name=verify-client,value=want)
verify-depth
Le nombre maximal d'émetteurs de certificats intermédiaires vérifiés avant de décider que les clients n'ont pas de certificat valide. La valeur par défaut est 10.
/profile=default/subsystem=web/connector=HTTPS/ssl=configuration/:write-attribute(name=verify-depth,value=10)
certificate-key-file
Le chemin d'accès complet et nom de fichier du keystore où le certificat de serveur signé est stocké. Avec le cryptage JSSE, ce fichier de certificat sera le seul, tandis que OpenSSL utilise plusieurs fichiers. La valeur par défaut est le fichier .keystore dans le répertoire home de l'utilisateur exécutant JBoss EAP 6. Si votre keystoreType n'utilise pas de fichier, définissez le paramètre en chaîne vide.
/profile=default/subsystem=web/connector=HTTPS/ssl=configuration/:write-attribute(name=certificate-key-file,value=../domain/configuration/server.keystore)
certificate-file
Si vous utilisez un cryptage OpenSSL, définir la valeur de ce paramètre au chemin d'accès du fichier qui contient le certificat de serveur.
/profile=default/subsystem=web/connector=HTTPS/ssl=configuration/:write-attribute(name=certificate-file,value=server.crt)
password
Le mot de passe pour le trustore et le keystore à la fois. Dans l'exemple suivant, remplacer PASSWORD par votre propre mot de passe.
/profile=default/subsystem=web/connector=HTTPS/ssl=configuration/:write-attribute(name=password,value=PASSWORD)
protocol
La version de protocole SSL à utiliser. Les valeurs prises en charge comprennent SSLv2, SSLv3, TLSv1, SSLv2+SSLv3, et ALL. La valeur par défaut est ALL.
/profile=default/subsystem=web/connector=HTTPS/ssl=configuration/:write-attribute(name=protocol,value=ALL)
cipher-suite
Une liste séparée par des virgules des algorithmes de cryptage autorisés. La valeur par défaut JVM pour JSSE contient des algorithmes de chiffrement faibles, qui ne doivent pas être utilisés. L'exemple répertorie uniquement les deux algorithmes de chiffrement possibles, mais des exemples concrets en utiliseront probablement plus.
/profile=default/subsystem=web/connector=HTTPS/ssl=configuration/:write-attribute(name=cipher-suite, value="TLS_RSA_WITH_AES_128_CBC_SHA,TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA")
key-alias
L'alias utilisé pour le certificat de serveur dans le keystore. Dans l'exemple suivant, remplacer KEY_ALIAS par l'alias de votre certificat.
/profile=default/subsystem=web/connector=HTTPS/ssl=configuration/:write-attribute(name=key-alias,value=KEY_ALIAS)
truststore-type
Le type de truststore. Il existe différents types de keystores, dont PKCS12 et le JKS standard de Java.
/profile=default/subsystem=web/connector=HTTPS/ssl=configuration/:write-attribute(name=truststore-type,value=jks)
keystore-type
Le type de keystore. Il existe différents types de keystores, dont PKCS12 et le JKS standard de Java.
/profile=default/subsystem=web/connector=HTTPS/ssl=configuration/:write-attribute(name=keystore-type,value=jks)
ca-certificate-file
Le fichier contenant les certificats CA. Il s'agit du truststoreFile, dans le cas de JSSE, et il utilise le même mot de passe que le keystore. Le fichier ca-certificate-file est utilisé pour valider les certificats de clients.
/profile=default/subsystem=web/connector=HTTPS/ssl=configuration/:write-attribute(name=certificate-file,value=ca.crt)
ca-certificate-password
Le mot de passe de certificat pour le ca-certificate-file. Dans l'exemple ci-dessous, remplacer MASKED_PASSWORD par votre propre mot de passe masqué.
/profile=default/subsystem=web/connector=HTTPS/ssl=configuration/:write-attribute(name=ca-certificate-password,value=MASKED_PASSWORD)
ca-revocation-url
Un fichier ou URL qui contient la liste de révocations. Se réfère au crlFile pour JSSE ou au SSLCARevocationFile pour SSL.
/profile=default/subsystem=web/connector=HTTPS/ssl=configuration/:write-attribute(name=ca-revocation-url,value=ca.crl)
session-cache-size
La taille du cache SSLSession. Cet attribut s'applique uniquement aux connecteurs JSSE. La valeur par défaut est 0, qui indique une taille cache illimitée.
/profile=default/subsystem=web/connector=HTTPS/ssl=configuration/:write-attribute(name=session-cache-size,value=100)
session-timeout
Le nombre de secondes avant qu'une SSLSession n'expire. Cet attribut s'applique uniquement aux connecteurs JSSE. La valeur par défaut est 86400 secondes, ce qui correspond à 24 heures.
/profile=default/subsystem=web/connector=HTTPS/ssl=configuration/:write-attribute(name=session-timeout,value=43200)

8.6. Encodage se conformant à FIPS 140-2

8.6.1. Conformité FIPS 140-2

FIPS (Federal Information Processing Standard) 140-2 (FIPS 140-2) est un standard de sécurité informatique gouvernemental US pour l'accréditation des modules informatiques cryptographiques. Le standard FIPS 140-2 est souvent un pré-requis pour les systèmes informatiques des agences gouvernementales et pour le secteur commercial privé.
JBoss EAP 6 utilise le chiffrement de modules externes et peut être configuré pour pouvoir utiliser un module de chiffrement compatible FIPS 140-2.

8.6.2. Mots de passe conformes FIPS 140-2

Un mot de passe conforme FIPS doit avoir les caractéristiques suivantes :
  1. Une longueur minimale de sept (7) caractères.
  2. Il doit inclure des caractères d'au moins trois (3) des classes de caractères suivantes :
    • chiffres ASCII,
    • minuscules ASCII,
    • Majuscules ASCII,
    • non alphanumériques ASCII, et
    • non-ASCII.
Si le premier caractère du mot de passe est en lettre majuscule ASCII, il ne comptera pas comme une lettre majuscule ASCII pour la restriction 2.
Si le dernier caractère du mot de passe est un chiffre ASCII, il ne comptera pas comme chiffre ASCII pour la restriction 2.

8.6.3. Active la Cryptography FIPS 140-2 pour SSL dans Red Hat Enterprise Linux 6

Cette tâche décrit comment configurer le conteneur web (JBoss Web) de JBoss EAP 6 pour que la cryptographie soit conforme à FIPS 140-2 pour SSL. Cette tâche ne couvre que les étapes spécifiques à Red Hat Enterprise Linux 6.
Cette tâche utilise la bibliothèque Mozilla NSS en mode FIPS pour cette fonctionnalité.

Pré-requis

Procédure 8.3. Voir Conformité Cryptographie FIPS 140-2 pour SSL

  1. Créer la base de données

    Créer la base de données NSS dans un répertoire qui appartienne à l'utilisateur jboss.
    $ mkdir -p  /usr/share/jboss-as/nssdb
    $ chown jboss /usr/share/jboss-as/nssdb 
    $ modutil -create -dbdir /usr/share/jboss-as/nssdb
    
  2. Créer un fichier de configuration NSS

    Créer un nouveau fichier texte ayant comme nom nss_pkcsll_fips.cfg dans le répertoire /usr/share/jboss-as avec le contenu suivant :
    name = nss-fips
    nssLibraryDirectory=/usr/lib64
    nssSecmodDirectory=/usr/share/jboss-as/nssdb
    nssModule = fips
    
    Le fichier de configuration NSS doit spécifier :
    • un nom,
    • le répertoire où se trouve la bibliothèque, et
    • le répertoire où la base de données NSS a été créée selon l'étape 1.
    Si vous n'êtes pas sur une version 64bit de Red Hat Enterprise Linux 6, alors définir nssLibraryDirectory à /usr/lib à la place de /usr/lib64.
  3. Activer le fournisseur SunPKCS11

    Modifier le fichier de configuration java.security de votre JRE ($JAVA_HOME/jre/lib/security/java.security) et ajouter la ligne suivante :
    security.provider.1=sun.security.pkcs11.SunPKCS11  /usr/share/jboss-as/nss_pkcsll_fips.cfg
    
    Notez que le fichier de configuration spécifié sur cette ligne est le fichier créé à l'étape 2.
    Toute autre ligne security.provider.X de ce fichier devra posséder la valeur X +1 pour que la priorité soit donnée à ce fournisseur.
  4. Activer le mode FIPS pour la bibliothèque NSS

    Exécutez la commande modutil comme indiqué pour activer le mode FIPS :
    modutil -fips true -dbdir /usr/share/jboss-as/nssdb
    Notez que le répertoire indiqué ici est le répertoire créé à l'étape 1.
    Vous aurez sans doute une erreur de bibliothèque à ce niveau, ce qui vous oblige à régénérer les signatures de bibliothèques sur certains des objets NSS partagés.
  5. Modifier le mot de passe du token FIPS

    Définir le mot de passe du token FIPS par la commande suivante. Notez que le nom du token doit correspondre à NSS FIPS 140-2 Certificate DB.
    modutil -changepw "NSS FIPS 140-2 Certificate DB" -dbdir /usr/share/jboss-as/nssdb
    Le mot de passe utilisé pour le token FIPS doit être un mot de passe conforme FIPS.
  6. Créer le certificat grâce aux outils NSS

    Saisir la commande suivante pour créer un certificat par les outils NSS.
    certutil -S -k rsa -n jbossweb  -t "u,u,u" -x -s "CN=localhost, OU=MYOU, O=MYORG, L=MYCITY, ST=MYSTATE, C=MY" -d /usr/share/jboss-as/nssdb
  7. Configurer le connecteur HTTPS pour utiliser le keystore PKCS11

    Ajouter un connecteur HTTPS par la commande suivante dans JBoss CLI :
    /subsystem=web/connector=https/:add(socket-binding=https,scheme=https,protocol=HTTP/1.1,secure=true)
    
    Puis, ajouter la configuration SSL par la commande suivante, en remplaçant PASSWORD par le mot de passe conforme FIPS de l'étape 5.
    /subsystem=web/connector=https/ssl=configuration:add(name=https,password=PASSWORD,keystore-type=PCKS11,
    cipher-suite="SSL_RSA_WITH_3DES_EDE_CBC_SHA,SSL_DHE_RSA_WITH_3DES_EDE_CBC_SHA,
    TLS_RSA_WITH_AES_128_CBC_SHA,TLS_DHE_DSS_WITH_AES_128_CBC_SHA,
    TLS_DHE_RSA_WITH_AES_128_CBC_SHA,TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA,
    TLS_DHE_DSS_WITH_AES_256_CBC_SHA,TLS_DHE_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA,
    TLS_ECDH_ECDSA_WITH_3DES_EDE_CBC_SHA,TLS_ECDH_ECDSA_WITH_AES_128_CBC_SHA,
    TLS_ECDH_ECDSA_WITH_AES_256_CBC_SHA,TLS_ECDHE_ECDSA_WITH_3DES_EDE_CBC_SHA,
    TLS_ECDHE_ECDSA_WITH_AES_128_CBC_SHA,TLS_ECDHE_ECDSA_WITH_AES_256_CBC_SHA,
    TLS_ECDH_RSA_WITH_3DES_EDE_CBC_SHA,TLS_ECDH_RSA_WITH_AES_128_CBC_SHA,
    TLS_ECDH_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA,TLS_ECDHE_RSA_WITH_3DES_EDE_CBC_SHA,
    TLS_ECDHE_RSA_WITH_AES_128_CBC_SHA,TLS_ECDHE_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA,
    TLS_ECDH_anon_WITH_3DES_EDE_CBC_SHA,TLS_ECDH_anon_WITH_AES_128_CBC_SHA,
    TLS_ECDH_anon_WITH_AES_256_CBC_SHA")
    
  8. Vérifier

    Vérifier que la JVM puisse lire la clé privée du keystore PKCS11 en exécutant la commande suivante :
    keytool -list -storetype pkcs11
    

Exemple 8.3. Configuration XML du connecteur HTTPS avec conformité FIPS 140-2

<connector name="https" protocol="HTTP/1.1" scheme="https" socket-binding="https" secure="true">
  <ssl name="https" password="****" 
      cipher-suite="SSL_RSA_WITH_3DES_EDE_CBC_SHA,SSL_DHE_RSA_WITH_3DES_EDE_CBC_SHA,
         TLS_RSA_WITH_AES_128_CBC_SHA, TLS_DHE_DSS_WITH_AES_128_CBC_SHA,
         TLS_DHE_RSA_WITH_AES_128_CBC_SHA,TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA,
         TLS_DHE_DSS_WITH_AES_256_CBC_SHA,TLS_DHE_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA,
         TLS_ECDH_ECDSA_WITH_3DES_EDE_CBC_SHA,TLS_ECDH_ECDSA_WITH_AES_128_CBC_SHA,
         TLS_ECDH_ECDSA_WITH_AES_256_CBC_SHA,TLS_ECDHE_ECDSA_WITH_3DES_EDE_CBC_SHA,
         TLS_ECDHE_ECDSA_WITH_AES_128_CBC_SHA,TLS_ECDHE_ECDSA_WITH_AES_256_CBC_SHA,
         TLS_ECDH_RSA_WITH_3DES_EDE_CBC_SHA,TLS_ECDH_RSA_WITH_AES_128_CBC_SHA,
         TLS_ECDH_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA,TLS_ECDHE_RSA_WITH_3DES_EDE_CBC_SHA,
         TLS_ECDHE_RSA_WITH_AES_128_CBC_SHA,TLS_ECDHE_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA,
         TLS_ECDH_anon_WITH_3DES_EDE_CBC_SHA,TLS_ECDH_anon_WITH_AES_128_CBC_SHA,
         TLS_ECDH_anon_WITH_AES_256_CBC_SHA"
      keystore-type="PKCS11"/>
</connector>
Notez que l'attribut cipher-suite a des sauts de ligne insérés pour faciliter la lecture.

Chapitre 9. Sécurité de réseau

9.1. Sécuriser les interfaces de gestion

Résumé

Dans un environnement de test, il est de pratique courante de faire fonctionner JBoss EAP 6 sans couche de sécurité sur les interfaces de gestion, composées de la Console de gestion, du Management CLI ou autre implémentation de l'API. Cela permet des changements rapides de développement et de configuration.

De plus, un mode silencieux d'authentification est présent par défaut, permettant à un client local sur une machine hôte de se connecter au Management CLI sans exiger un nom d'utilisateur ou un mot de passe. Ce comportement est pratique pour les utilisateurs locaux et les scripts de Management CLI, mais peut être désactivé si nécessaire. La procédure est décrite dans la rubrique Section 10.5, « Supprimer l'Authentification silencieuse du Domaine de sécurité par défaut. ».
Quand vous commencez à tester ou à préparer votre environnement pour aller en production, il est extrêmement important de sécuriser les interfaces de gestion par l'une des méthodes suivantes au moins :

9.2. Indiquer l'interface de réseau que JBoss EAP 6 utilise

Aperçu

Isoler les services afin qu'ils soient accessibles uniquement aux clients qui en ont besoin augmente la sécurité de votre réseau. JBoss EAP 6 comprend deux interfaces dans sa configuration par défaut, qui se lient à l'IP adresse 127.0.0.1 ou localhost, par défaut. Une des interfaces est appelée gestion et est utilisée par la Console de gestion, CLI et API. L'autre est appelé public et est utilisé pour déployer des applications. Ces interfaces ne sont pas spéciales ou importantes, mais sont fournies comme point de départ.

L'interface management utilise les ports 9990 et 9999 par défaut, et l'interface public utilise le port 8080, ou le port 8443 avec HTTPS.
Vous pouvez changer l'adresse IP de l'interface de gestion, de l'interface publique ou bien les deux à la fois.

Avertissement

Si vous exposez les interfaces de gestion à d'autres interfaces de réseau non accessibles par les hôtes distants, vérifiez les implications au niveau de la sécurité. Le plus souvent, il n'est pas conseillé de donner un accès à distance aux interfaces de gestion.
  1. Stopper le serveur JBoss EAP 6

    Stopper JBoss EAP 6 en envoyant une interruption de manière appropriée pour votre système d'exploitation. Si vous exécutez JBoss EAP 6 comme une application de premier plan, il suffit d'appuyer sur Ctrl+C.
  2. Démarrer JBoss EAP 6 à nouveau, en spécifiant l'adresse de liaison.

    Utiliser l'argument de ligne de commande -b pour démarrer JBoss EAP 6 sur une interface particulière.

    Exemple 9.1. Indiquer l'interface publique.

    EAP_HOME/bin/domain.sh -b 10.1.1.1

    Exemple 9.2. Indiquer l'interface de gestion.

    EAP_HOME/bin/domain.sh -bmanagement=10.1.1.1

    Exemple 9.3. Indiquer des adresses différentes pour chaque interface.

    EAP_HOME/bin/domain.sh -bmanagement=127.0.0.1 -b 10.1.1.1

    Exemple 9.4. Lier l'interface publique à toutes les interfaces de réseau.

    EAP_HOME/bin/domain.sh -b 0.0.0.0
Il est possible de modifier votre fichier de configuration XML directement, pour changer les adresses de liaison par défaut. Toutefois, si vous faites cela, vous ne sera plus en mesure d'utiliser l'argument de ligne de commande -b pour spécifier une adresse IP en cours d'exécution, donc ce n'est pas recommandé. Si vous décidez de le faire, n'oubliez pas de stopper JBoss EAP 6 complètement avant d'éditer le fichier XML.

9.3. Configurer les pare-feux de réseau pour qu'ils fonctionnent avec JBoss EAP 6

Résumé

La plupart des environnements de production utilisent des pare-feux dans le cadre d'une stratégie globale de sécurité réseau. Si vous avez besoin que plusieurs instances de serveur puissent communiquer entre eux ou avec des services externes tels que des serveurs web ou des bases de données, votre pare-feu doit en tenir compte. Un pare-feu bien géré ouvre uniquement les ports qui sont nécessaires à l'opération et limite l'accès aux ports pour des adresses IP, des sous-réseaux et protocoles réseau spécifiques.

Une discussion plus complète sur les pare-feux est au delà du dessein de cette documentation.

Prérequis

  • Déterminer les ports que vous souhaitez ouvrir.
  • Vous devez avoir une bonne compréhension de vos logiciels de pare-feux. Cette procédure utilise la commande system-config-firewall de Red Hat Enterprise Linux 6. Microsoft Windows Server inclut un pare-feu intégré, et plusieurs solutions de pare-feux de tierce partie existent pour chaque plate-forme.
Hypothèses

Cette procédure configure un pare-feu dans un environnement qui comprend les hypothèses suivantes :

  • Le système d'exploitation est Red Hat Enterprise Linux 6
  • JBoss EAP 6 exécute sur l'hôte 10.1.1.2. En option, le serveur peut avoir son propre pare-feu.
  • Le serveur du pare-feu de réseau exécute sur l'hôte 10.1.1.1 sur l'interface eth0, et possède une interface externe eth1.
  • Le trafic de réseau devra être redirigé vers le port 5445 (port utilisé par JMS) renvoyé sur JBoss EAP 6. Le trafic ne doit pas pouvoir transiter par le pare-feu du réseau.

Procédure 9.1. Gérer les pare-feux de réseau pour qu'ils soient opérationnels dans JBoss EAP 6

  1. Connectez-vous à la Console de gestion.

    Connectez-vous à la Console de gestion. Par défaut, elle exécute sur http://localhost:9990/console/.
  2. Déterminer les liaisons de socket utilisées par le groupe de liaisons de socket.

    Cliquer sur l'étiquette Profiles qui se trouve en haut et à droite de la Console de gestion. Sur la gauche de l'écran, vous verrez une série de menus. Le titre en bas du menu est General Configuration (Configuration générale). Cliquer sur Socket Binding sous ce titre. L'écran Socket Binding Declarations apparaîtra. Pour commencer, vous verrez le groupe standard-sockets. Vous pourrez choisir un autre groupe en le sélectionnant à partir de la case mixte à droite.

    Note

    Si vous utilisez un serveur autonome, il ne possédera qu'un seul groupe de liaisons de socket.
    La liste de noms de sockets et des ports apparaît, avec huit valeurs par page. Vous pourrez naviguer entre les pages grâce à la flèche de navigation en dessous du tableau.
  3. Déterminer les ports que vous souhaitez ouvrir.

    Suivant la fonction d'un port particulier, et suivant les besoins de votre environnement, certains ports devront sans doute être ouverts sur votre pare-feu.
  4. Configurer votre pare-feu pour rediriger le trafic réseau vers la plateforme JBoss EAP 6.

    Procéder à ces étapes de configuration de votre pare-feu de réseau pour permettre au trafic de se diriger vers le port désiré.
    1. Connectez-vous au pare-feu de votre machine, et accéder à cette commande, en tant qu'utilisateur root.
    2. Saisir la commande system-config-firewall pour lancer l'utilitaire de configuration du pare-feu. Un GUI ou Utilitaire de ligne de commande opérera selon la façon dont vous êtes connecté au système de pare-feu. Cette tâche assume que vous êtes connecté via SSH et que vous utilisez l'interface de ligne de commande.
    3. Utiliser la clé TAB de votre clavier pour naviguer vers le bouton Customize, puis appuyer sur la clé ENTER. L'écranTrusted Services apparaîtra.
    4. Ne changez aucune valeur, mais utilisez la clé TAB pour naviguer vers le bouton Forward, puis, appuyer sur ENTER pour aller vers le prochain écran. L'écran Other Ports apparaîtra.
    5. Utiliser la clé TAB pour naviguer vers le bouton <Add>, puis appuyer sur la clé ENTER. L'écran Port and Protocol apparaîtra.
    6. Saisir 5445 dans le champ Port / Port Range, puis utiliser la clé TAB pour vous rendre dans le champ Protocol, puis saisir tcp. Utiliser la clé TAB pour naviguer vers le bouton OK, puis appuyer sur ENTER.
    7. Utiliser la clé TAB pour naviguer vers le bouton Forward jusqu'à atteindre l'écran Port Forwarding.
    8. Utiliser la clé TAB pour naviguer vers le bouton <Add>, puis appuyer sur la clé ENTER.
    9. Remplir les valeurs suivantes pour définir la redirection de port vers port 5445.
      • Interface source: eth1
      • Protocol: tcp
      • Port / Port Range: 5445
      • Destination IP address: 10.1.1.2
      • Port / Port Range: 5445
      Utiliser la clé TAB pour naviguer vers le bouton OK, puis appuyer sur la clé ENTER.
    10. Utiliser la clé TAB pour naviguer vers le bouton Close, puis appuyer sur la clé ENTER.
    11. Utiliser la clé TAB pour naviguer vers le bouton OK, puis appuyer sur ENTER. Pour appliquer les changements, lire la notice d'avertissement, puis appuyer sur Yes.
  5. Configurer un pare-feu sur votre hôte de plateforme JBoss EAP 6.

    Certaines organisations choisissent de configurer un pare-feu sur le serveur JBoss EAP 6 lui-même et de fermer tous les ports qui ne sont pas utiles à son fonctionnement. Voir Section 9.4, « Ports de réseau utilisés par JBoss EAP 6 » pour déterminer quels ports ouvrir, puis fermer le reste. La configuration par défaut de Red Hat Enterprise Linux 6 ferme tous les ports sauf 22 (utilisé pour Secure Shell (SSH) et 5353 (utilisé pour la multi-diffusion DNS). Si vous configurez les ports, assurez-vous que vous avez un accès physique à votre serveur pour ne pas, par inadvertance, vous verrouiller vous-même.
Résultat

Votre pare-feu est configuré pour renvoyer le trafic vers votre serveur JBoss EAP 6 interne, de la façon dont vous avez spécifié dans la configuration de votre pare-feu. Si vous avez choisi d'activer un pare-feu sur votre serveur JBoss Enterprise Application Platform 6, tous les ports seront fermés sauf ceux nécessaires à l'exécution de vos applications.

9.4. Ports de réseau utilisés par JBoss EAP 6

Les ports utilisés par la configuration JBoss EAP 6 par défaut dépend de plusieurs facteurs :
  • Le fait que vos groupes de serveurs utilisent le groupe de liaisons de sockets par défaut, ou un groupe de liaisons de sockets personnalisé.
  • Des exigences de vos déploiements individuels.

Note

Un décalage de port numérique peut être configuré pour atténuer les conflits de ports lorsque vous exécutez plusieurs serveurs sur un même serveur physique. Si votre serveur utilise un décalage de port numérique, ajouter le décalage au numéro de port par défaut pour le groupe de liaisons de socket de son groupe de serveurs. Par exemple, si le port HTTP du groupe de liaisons de socket est 8080 et si votre serveur utilise un décalage de port de 100, son port HTTP sera 8180.
À moins d'instruction particulière, les ports utilisent le protocole TCP.

Groupes de liaison de socket par défaut

  • full-ha-sockets
  • full-sockets
  • ha-sockets
  • standard-sockets

Tableau 9.1. Référence aux Groupes de liaison de socket par défaut

Nom Port Port Multidiffusion Description full-ha-sockets full-sockets ha-socket standard-socket
ajp 8009 Protocole Apache JServ. Utilisé pour le clustering HTTP et pour l'équilibrage des charges. Oui Oui Oui Oui
http 8080 Le port par défaut des applications déployées. Oui Oui Oui Oui
https 8443 Connexion cryptée-SSL entre les applications déployées et les clients. Oui Oui Oui Oui
jacorb 3528 Services CORBA pour les transactions JTS et autres services dépendants-ORB. Oui Oui Non Non
jacorb-ssl 3529 Services CORBA cryptés-SSL. Oui Oui Non Non
jgroups-diagnostics 7500 Multidiffusion. Utilisé pour découverte de pair dans les groupements HA. Non configurable par les Interfaces de gestion. Oui Non Oui Non
jgroups-mping 45700 Multicast. Utilisé pour découvrir l'appartenance de groupe d'origine dans un cluster HA. Oui Non Oui Non
jgroups-tcp 7600 Découverte de pairs unicast dans les groupements HA avec TCP. Oui Non Oui Non
jgroups-tcp-fd 57600 Utilisé pour la détection des échecs en TCP. Oui Non Oui Non
jgroups-udp 55200 45688 Découverte de pairs unicast dans les groupements HA avec UDP. Oui Non Oui Non
jgroups-udp-fd 54200 Utilisé pour la détection des échecs par UDP. Oui Non Oui Non
messaging 5445 Service JMS. Oui Oui Non Non
messaging-group Référencé par la diffusion HornetQ JMS et les groupes Discovery Oui Oui Non Non
messaging-throughput 5455 Utilisé par JMS à distance. Oui Oui Non Non
mod_cluster 23364 Port multidiffusion pour la communication entre JBoss EAP 6 et l'équilibreur de charges HTTP. Oui Non Oui Non
osgi-http 8090 Utilisé par les composants internes qui utilisent le sous-système OSGi. Non configurable par les Interfaces de gestion. Oui Oui Oui Oui
remoting 4447 Utilisé pour l'invocation EJB. Oui Oui Oui Oui
txn-recovery-environment 4712 Gestionnaire de recouvrement des transactions JTA. Oui Oui Oui Oui
txn-status-manager 4713 Gestionnaire des transactions JTA / JTS. Oui Oui Oui Oui
Ports de gestion

En plus des groupes de liaisons de socket, chaque contrôleur d'hôte ouvre deux ports supplémentaires pour la gestion :

  • 9990 - Le port de Console de gestion
  • 9999 - Le port utilisé par la Console de gestion et par le Management API

Chapitre 10. Sécurité Interface de gestion

10.1. Sécuriser les interfaces de gestion

Résumé

Dans un environnement de test, il est de pratique courante de faire fonctionner JBoss EAP 6 sans couche de sécurité sur les interfaces de gestion, composées de la Console de gestion, du Management CLI ou autre implémentation de l'API. Cela permet des changements rapides de développement et de configuration.

De plus, un mode silencieux d'authentification est présent par défaut, permettant à un client local sur une machine hôte de se connecter au Management CLI sans exiger un nom d'utilisateur ou un mot de passe. Ce comportement est pratique pour les utilisateurs locaux et les scripts de Management CLI, mais peut être désactivé si nécessaire. La procédure est décrite dans la rubrique Section 10.5, « Supprimer l'Authentification silencieuse du Domaine de sécurité par défaut. ».
Quand vous commencez à tester ou à préparer votre environnement pour aller en production, il est extrêmement important de sécuriser les interfaces de gestion par l'une des méthodes suivantes au moins :

10.2. Configuration Sécurité Utilisateur par défaut

Introduction

Toutes les interfaces de gestion de JBoss EAP 6 sont sécurisées par défaut. Cette sécurité existe sous deux formes :

  • Les interfaces locales sont sécurisées par un contrat SASL entre des clients locaux et le serveur auquel ils se connectent. Ce mécanisme de sécurité repose sur la capacité du client à accéder au système de fichiers local. C'est parce que l'accès au système de fichiers local permettrait au client d'ajouter un utilisateur ou encore de modifier la configuration pour déjouer les autres mécanismes de sécurité. Cela est conforme au principe selon lequel si l'accès physique au système de fichiers est réussi, les autres mécanismes de sécurité sont superflus. Le mécanisme passe par quatre étapes :

    Note

    L'accès HTTP est considéré comme éloigné, même si vous vous connectez à l'hôte local par HTTP.
    1. Le client envoie un message au serveur incluant une requête pour authentifier le mécanisme SASL local.
    2. Le serveur génère un token unique, qu'il écrit dans un fichier unique, et envoie un message au client avec le chemin d'accès fichier complet.
    3. Le client lit le token dans le fichier et l'envoie au serveur, pour vérifier qu'il a l'accès local au système de fichiers.
    4. Le serveur vérifie le token et efface le fichier.
  • Les clients distants, y compris HTTP, utilisent une sécurité basée domaine. Le domaine par défaut qui comprend les autorisations pour configurer la plate-forme JBoss EAP 6 à distance en utilisant les interfaces de gestion est ManagementRealm. Un script est fourni pour vous permettre d'ajouter des utilisateurs à ce domaine (ou à des domaines que vous créez). Pour plus d'informations sur la façon d'ajouter des utilisateurs, voir le chapitre Getting Started de JBoss EAP 6 Installation Guide. Pour chaque utilisateur, le nom d'utilisateur, un mot de passe haché et le domaine sont stockés dans un fichier.
    Domaine géré
    EAP_HOME/domain/configuration/mgmt-users.properties
    Serveur autonome
    EAP_HOME/standalone/configuration/mgmt-users.properties
    Même si les contenus de mgmt-users.properties sont masqués, le fichier doit toujours être considéré comme un fichier sensible. Il est recommandé qu'il soit défini sur le mode de fichier 600, qui ne donne aucun accès autre que l'accès en lecture et écriture au propriétaire du fichier.

10.3. Aperçu Général de la Configuration de l'Interface de Gestion avancée

La configuration de l'interface de Gestion EAP_HOME/domain/configuration/host.xml ou EAP_HOME/standalone/configuration/standalone.xml contrôle l'interface réseau à laquelle se relie le processus contrôleur hôte, les types d'interfaces de gestion qui sont disponibles à tous, et quel type de système d'authentification est utilisé pour authentifier les utilisateurs sur chaque interface. Cette rubrique explique comment configurer les interfaces de gestion en fonction de votre environnement.
Le sous-système de Gestion est formé d'un élément <management avec plusieurs attributs configurables, et les trois éléments enfants configurables suivants. Les domaines de sécurité et les connexions sortantes sont définies chacune pour commencer, puis appliquées aux interfaces de gestion en tant qu'attributs.
  • <security-realms>
  • <outbound-connections>
  • <management-interfaces>
Domaines de sécurité

Le domaine de sécurité est chargé de l'authentification et de permettre aux utilisateurs autorisés d'administrer JBoss EAP 6 via l'API de gestion, le Management CLI ou la Console de gestion basée-web.

Il existe deux domaines de sécurité basés fichier différents, qui existent dans l'installation par défaut : ManagementRealm et ApplicationRealm. Chacun de ces domaines de sécurité utilise un fichier -users.properties pour stocker les utilisateurs et les mots de passe de hachage, et -roles.properties pour stocker les correspondances entre les utilisateurs et les rôles. Un support est également inclus pour le domaine de sécurité activé-LDAP.

Note

Les domaines de sécurité peuvent également être utilisés pour vos propres applications. Les domaines de sécurité dont il s'agit sont particuliers aux interfaces de gestion.
Les connexions de sortie

Certains domaines de sécurité se connectent à des interfaces externes, comme un serveur LDAP. Une connexion sortante définit la manière d'établir cette connexion. Un type de connexion prédéfinie, la connexion ldap-connection, définit tous les attributs obligatoires et facultatifs pour se connecter au serveur LDAP et vérifier les informations d'identification.

Interfaces de gestion

Une interface de gestion comprend des propriétés sur la façon de connecter et configurer JBoss EAP. Ces informations comprennent l'interface réseau nommée, le port, le domaine de sécurité et autres informations configurables sur l'interface. Deux interfaces sont incluses dans une installation par défaut :

  • http-interface est la configuration de la console de gestion basée-web.
  • native-interface est la configuration pour la Management CLI en ligne de commande et l'API de gestion Rest-like.
Chacun des trois principaux éléments configurables du sous-système de gestion de l'hôte sont étroitement liés. Un domaine de sécurité fait référence à une connexion sortante et une interface de gestion à un domaine de sécurité.
On peut trouver des informations associées dans Section 10.1, « Sécuriser les interfaces de gestion ».

10.4. Désactiver l'interface de gestion HTTP

Dans un domaine géré, vous avez seulement besoin d'un accès à l'interface HTTP sur le contrôleur de domaine, plutôt que sur des serveurs membres de domaine. En outre, sur un serveur de production, vous pouvez finalement décider de désactiver la Console de gestion basée-web.

Note

Les autres clients, tels que JBoss Operations Network, opèrent également par l'interface HTTP. Si vous souhaitez utiliser ces services ou tout simplement désactiver la gestion de la Console elle-même, vous pouvez définir l'attribut console-enabled de l'interface HTTP à false, au lieu de désactiver l'interface complètement.
/host=master/core-service=management/management-interface=http-interface/:write-attribute(name=console-enabled,value=false)
Pour désactiver l'interface HTTP, ce qui désactive également l'accès à la Console de gestion basée-web, vous pouvez finalement supprimer l'interface HTTP.
La commande JBoss CLI suivante vous permettra de lire le contenu actuel de votre interface HTTP, si vous décidez de l'ajouter à nouveau.

Exemple 10.1. Lire la configuration de l'interface HTTP

/host=master/core-service=management/management-interface=http-interface/:read-resource(recursive=true,proxies=false,include-runtime=false,include-defaults=true)
{
    "outcome" => "success",
    "result" => {
        "console-enabled" => true,
        "interface" => "management",
        "port" => expression "${jboss.management.http.port:9990}",
        "secure-port" => undefined,
        "security-realm" => "ManagementRealm"
    }
}
Pour supprimer l'interface HTTP, lancer la commande suivante :

Exemple 10.2. Supprimer l'interface HTTP

/host=master/core-service=management/management-interface=http-interface/:remove
Pour activer l'accès à nouveau, lancer la commande suivante pour recréer l'Interface HTTP avec les valeurs par défaut.

Exemple 10.3. Recréer l'Interface HTTP

/host=master/core-service=management/management-interface=http-interface:add(console-enabled=true,interface=management,port="${jboss.management.http.port:9990}",security-realm=ManagementRealm)

10.5. Supprimer l'Authentification silencieuse du Domaine de sécurité par défaut.

Résumé

L'installation par défaut de JBoss EAP 6 contient une méthode d'authentification silencieuse pour un utilisateur de Management LCI local. Cela donne à l'utilisateur local la possibilité d'accéder au Management CLI sans authentification par nom d'utilisateur ou mot de passe. Cette fonctionnalité est activée dans un but pratique et pour faciliter l'exécution des scripts de Management CLI sans exiger l'authentification des utilisateurs locaux.Cette méthode est considérée comme une caractéristique utile étant donné que l'accès à la configuration locale donne généralement aussi à l'utilisateur la possibilité d'ajouter ses propres détails utilisateur ou sinon la possibilité de désactiver les contrôles de sécurité

La commodité de l'authentification silencieuse des utilisateurs locaux peut être désactivée quand un plus grand contrôle de sécurité est requis. Ceci peut être réalisé en supprimant l'élément local dans la section security-realm du fichier de configuration. S'applique à la fois à standalone.xml pour une instance de serveur autonome, ou à host.xml pour un domaine géré. Vous ne devriez envisager de supprimer l'élément local que si vous comprenez l'impact que ceci pourrait avoir sur la configuration de votre serveur particulier.
La meilleure méthode pour désactiver l'authentification silencieuse est d'utiliser le Management CLI, qui retire l'élément local visible dans l'exemple suivant.

Exemple 10.4. Exemple d'élément local dans security-realm

<security-realms>
    <security-realm name="ManagementRealm">
        <authentication>
            <local default-user="$local"/>
            <properties path="mgmt-users.properties" relative-to="jboss.server.config.dir"/>
        </authentication>
    </security-realm>
    <security-realm name="ApplicationRealm">
        <authentication>
            <local default-user="$local" allowed-users="*"/>
            <properties path="application-users.properties" relative-to="jboss.server.config.dir"/>
        </authentication>
        <authorization>
            <properties path="application-roles.properties" relative-to="jboss.server.config.dir"/>
        </authorization>
    </security-realm>
</security-realms>

Prérequis

  • Démarrer l'instance de JBoss EAP 6
  • Lancer le Management CLI.

Procédure 10.1. Supprimer l'Authentification silencieuse du Domaine de sécurité par défaut.

  • Supprimer l'authentification silencieuse par le Management CLI

    Supprimer l'élément local du Domaine de gestion et du Domaine d'application comme requis.
    1. Supprimer l'élément local du Domaine de gestion.
      • Pour les serveurs autonomes

        /core-service=management/security-realm=ManagementRealm/authentication=local:remove
      • Pour les domaines gérés

        /host=HOST_NAME/core-service=management/security-realm=ManagementRealm/authentication=local:remove
    2. Supprimer l'élément local du Domaine d'application.
      • Pour les serveurs autonomes

        /core-service=management/security-realm=ApplicationRealm/authentication=local:remove
      • Pour les domaines gérés

        /host=HOST_NAME/core-service=management/security-realm=ApplicationRealm/authentication=local:remove
Résultat

L'authentification silencieuse est retirée du ManagementRealm et de l'ApplicationRealm.

10.6. Désactiver l'accès à distance du Sous-système JMX

Une connectivité à distance JMX vous permet de déclencher JDK et les opérations de gestion d'applications. Afin de garantir une installation, désactivez cette fonction. Vous pouvez faire cela soit en supprimant la configuration de la connexion à distance, ou en supprimant le sous-système JMX entièrement. Les commandes du JBoss CLI référencent le profil par défaut dans une configuration de domaine géré. Pour modifier un profil différent, modifier la partie de la commande /profil=default. Pour un serveur autonome, retirer complètement cette partie de la commande.

Note

Dans un domaine géré, le connecteur distant est retiré du sous-système JMX par défaut. Cette commande est fournie pour votre information, au cas où vous souhaiteriez l'ajouter en cours de développement.

Exemple 10.5. Supprimer le Connecteur distant du Sous-système JMX

/profile=default/subsystem=jmx/remoting-connector=jmx/:remove

Exemple 10.6. Supprimer le Sous-système JMX

Exécuter cette commande pour chaque profil que vous utilisez, si vous utilisez un domaine géré.
/profile=default/subsystem=jmx/:remove

10.7. Configurer les Domaines de sécurité pour les Interfaces de gestion

Les interfaces de gestion utilisent des domaines de sécurité pour contrôler l'authentification et l'accès aux mécanismes de configuration de JBoss EAP 6. Cette section vous montre comment lire et configurer les domaines de sécurité. Ces commandes utilisent le Management CLI.
Lire une configuration de domaine de sécurité

Cet exemple montre la configuration par défaut du domaine de sécurité du ManagementRealm. Il utilise un fichier mgmt-users.properties qui contient ses informations de configuration.

Exemple 10.7. ManagementRealm par défaut

	/host=master/core-service=management/security-realm=ManagementRealm/:read-resource(recursive=true,proxies=false,include-runtime=false,include-defaults=true)
{
    "outcome" => "success",
    "result" => {
        "authorization" => undefined,
        "server-identity" => undefined,
        "authentication" => {"properties" => {
            "path" => "mgmt-users.properties",
            "plain-text" => false,
            "relative-to" => "jboss.domain.config.dir"
        }}
    }
}
Rédaction d'un domaine de sécurité

Les commandes suivantes créent un nouveau domaine de sécurité nommé TestRealm et définissent le répertoire du fichier de propriétés qui conviennent.

Exemple 10.8. Rédaction d'un domaine de sécurité

/host=master/core-service=management/security-realm=TestRealm/:add/host=master/core-service=management/security-realm=TestRealm/authentication=properties/:add(path=TestUsers.properties, relative-to=jboss.domain.config.dir)

Ajouter le Domaine de sécurité à l'Interface de gestion

Après avoir ajouté un domaine de sécurité, l'utiliser comme référence à l'interface de gestion.

Exemple 10.9. Ajouter un Domaine de sécurité à une Interface de gestion

/host=master/core-service=management/management-interface=http-interface/:write-attribute(security-realm=TestRealm)

10.8. Configurer la Console de gestion pour HTTPS en Mode autonome

Procédure 10.2. 

  1. Veillez à ce que la Console de gestion soit reliée à HTTPS pour son interface en ajoutant la configuration management-https et en supprimant la configuration management-http.
    Cela peut se faire en modifiant le fichier standalone.xml (non recommandé) ou en utilisant les commandes CLI suivantes :
    /core-service=management/management-interface=http-interface:write-attribute(name=secure-socket-binding, value=management-https)
    /core-service=management/management-interface=http-interface:undefine-attribute(name=socket-binding)
  2. En option :

    Si vous utilisez un groupe socket-binding personnalisé, veillez à ce que la liaison management-https soit définie (présente par défaut, liée au port 9443).
     <socket-binding-group name="standard-sockets" default-interface="public" port-offset="${jboss.socket.binding.port-offset:0}">
            <socket-binding name="management-native" interface="management" port="${jboss.management.native.port:9999}"/>
            <socket-binding name="management-http" interface="management" port="${jboss.management.http.port:9990}"/>
            <socket-binding name="management-https" interface="management" port="${jboss.management.https.port:9443}"/>
    
    
  3. Génère une paire de clés comme expliqué dans Section 8.4, « Générer une clé de cryptage SSL et un certificat ».
  4. Ajouter un élément server-identities à la section security-realm de la configuration standalone.xml de votre installation.
    Dans cet élément, vous pourrez définir le protocole, le chemin de keystore, le mot de passe du keystore et l'alias de la paire de clés.
    Exécutez les commandes CLI suivantes, en remplaçant vos propres valeurs par celles de l'exemple. Cet exemple suppose que le keystore est copié dans le répertoire de configuration du serveur, qui est EAP_HOME/standalone/configuration/ pour un domaine autonome.
    /core-service=management/security-realm=ManagementRealm/server-identity=ssl:add(keystore-path=server.keystore,keystore-relative-to=jboss.server.config.dir, keystore-password=SECRET, alias=KEY_ALIAS)
  5. Démarrer à nouveau votre serveur autonome.

10.9. Configurer la Console de gestion pour HTTPS en Mode de domaine

Procédure 10.3. 

  1. Génère une paire de clés comme expliquée dans Section 8.4, « Générer une clé de cryptage SSL et un certificat ».
  2. Ajouter un élément server-identities au bloc security-realm dans le fichier host.xml. de vos installations.
    Dans cet élément, vous pourrez définir le protocole, le chemin de keystore, le mot de passe du keystore et l'alias de la paire de clés.
    Exécutez les commandes CLI suivantes, en remplaçant vos propres valeurs par celles de l'exemple. Cet exemple suppose que le keystore est copié dans le répertoire de configuration du serveur, qui est EAP_HOME/domain/configuration/ pour un domaine géré.
    /host=master/core-service=management/security-realm=ManagementRealm/server-identity=ssl:add(protocol=TLSv1, keystore-path=server.keystore,keystore-relative-to=jboss.domain.config.dir, keystore-password=SECRET, alias=KEY_ALIAS)
  3. Modifier l'élément de socket de la section management-interface en ajoutant secure-port et en supprimant la configuration de port.
    Exécutez les commandes suivantes :
    /host=master/core-service=management/management-interface=http-interface:write-attribute(name=secure-port,value=9443) 
    /host=master/core-service=management/management-interface=http-interface:undefine-attribute(name=port)
  4. Démarrer à nouveau votre domaine.

10.10. 2-way SSL dans l'Interface de gestion et dans le CLI

Dans cette section, on utilisera les conventions suivantes :

HOST1
Le nom d'hôte du serveur JBoss. Par exemple; jboss.redhat.com
HOST2
Un nom qui convient au client. Par exemple : myclient. Notez qu'il ne s'agit par forcément d'un nom d'hôte.
CA_HOST1
Le DN (distinguished name) utilisé pour le certificat HOST1. Par exemple cn=jboss,dc=redhat,dc=com.
CA_HOST2
Le DN (distinguished name) utilisé pour le certificat HOST2. Par exemple cn=myclient,dc=redhat,dc=com.

Procédure 10.4. 

  1. Générez les stores :
    keytool -genkeypair -alias HOST1_alias -keyalg RSA -keysize 1024 -validity 365 -keystore host1.keystore.jks -dname "CA_HOST1" -keypass secret -storepass secret
    keytool -genkeypair -alias HOST2_alias -keyalg RSA -keysize 1024 -validity 365 -keystore host2.keystore.jks -dname "CA_HOST2" -keypass secret -storepass secret
  2. Exportez les certificats :
    keytool -exportcert  -keystore HOST1.keystore.jks -alias HOST1_alias -keypass secret -storepass secret -file HOST1.cer
    
    keytool -exportcert  -keystore HOST2.keystore.jks -alias HOST2_alias -keypass secret -storepass secret -file HOST2.cer
    
  3. Importe des certificats dans les trust stores opposés :
    keytool -importcert -keystore HOST1.truststore.jks -storepass secret -alias HOST2_alias -trustcacerts -file HOST2.cer
    
    keytool -importcert -keystore HOST2.truststore.jks -storepass secret -alias HOST1_alias -trustcacerts -file HOST1.cer
    
  4. Définir un CertificateRealm dans la configuration de votre installation (host.xml ou standalone.xml) et y pointez l'interface :
    Cela peut se faire en modifiant le fichier de configuration manuellement (non recommandé) ou en utilisant les commandes suivantes :
    /core-service=management/security-realm=CertificateRealm:add()
    /core-service=management/security-realm=CertificateRealm:add/server-identity=ssl:add(keystore-path=/path/to/HOST1.keystore.jks,keystore-password=secret, alias=HOST1_alias)
    /core-service=management/security-realm=CertificateRealm/authentication=truststore:add(keystore-path=/path/to/HOST1.truststore.jks,keystore-password=secret)
  5. Modifier JBOSS_HOME/bin/jboss-cli.xml et ajouter la configuration SSL (en utilisant les valeurs appropriées pour les variables) :
    <ssl>
      <alias>$HOST2alias</alias>
      <key-store>/path/to/HOST2.keystore.jks</key-store>
      <key-store-password>secret</key-store-password>
      <trust-store>/path/to/HOST2.truststore.jks</trust-store>
      <trust-store-password>secret</trust-store-password>
      <modify-trust-store>true</modify-trust-store>
    </ssl>
    
    

10.11. L'archivage sécurisé des mots de passe pour les strings de nature confidentielle

10.11.1. Sécurisation des chaînes confidentielles des fichiers en texte clair

Les applications web et autres déploiements incluent souvent des fichiers en texte clair, comme des descripteurs de déploiement XML, qui comprennent des informations sensibles telles que les mots de passe et autres strings sensibles. JBoss EAP 6 inclut un mécanisme d'archivage sécurisé de mots de passe qui vous permet de crypter les strings sensibles et de les stocker dans un keystore chiffré. Le mécanisme d'archivage sécurisé parvient à décrypter les strings à utiliser dans les domaines de sécurité, ou autres systèmes de vérification. Ceci fournit une couche supplémentaire de sécurité. Le mécanisme s'appuie sur les outils qui sont inclus dans toutes les implémentations de Java Development Kit (JDK) prises en charge.

Avertissement

Des problèmes ont été décelés lors de l'utilisation de la fonctionnalité de sécurité d'archivage sécurisé avec JBoss EAP 6. Il a été constaté que le vault.keystore générant le Sun/Oracle keytool n'est pas un fichier de clés valide lorsqu'il est utilisé avec un JDK IBM. Cela est dû au fait que les implémentations de keystore JCEKS diffèrent selon les vendeurs de Java.
Le problème se présente lorsqu'un fichier de clés généré par Oracle Java est utilisé dans une instance de JBoss EAP sur une installation Java d'IBM. Dans ces cas, le serveur ne démarre pas et lève l'exception suivante :
java.io.IOException: com.sun.crypto.provider.SealedObjectForKeyProtector
À l'heure actuelle, la seule solution consiste à éviter toute tentative d'utilisation d'un fichier de clés généré avec un keytool Oracle dans un environnement utilisant une implémentation de Java d'IBM.

10.11.2. Créer un Keystore Java pour stocker des strings sensibles

Prérequis

  • La commande keytool doit être disponible. Elle est fournie par le Java Runtime Environment (JRE). Chercher le chemin du fichier. Se trouve à l'emplacement suivant /usr/bin/keytool dans Red Hat Enterprise Linux.

Procédure 10.5. Installation du Java Keystore

  1. Créer un répertoire pour stocker votre keystore et autres informations cryptées.

    Créer un répertoire qui contiendra votre keystore et autres informations pertinentes. Le reste de cette procédure assume que le répertoire est /home/USER/vault/.
  2. Déterminer les paramètres à utiliser avec keytool.

    Déterminer les paramètres suivants :
    alias
    L'alias est un identificateur unique pour l'archivage sécurisé ou autres données stockées dans le keystore. L'alias dans l'exemple de commande à la fin de cette procédure est vault (archivage sécurisé). Les alias sont insensibles à la casse.
    keyalg
    L'algorithme à utiliser pour le cryptage. Dans cette procédure, l'exemple utilise RSA. Consultez la documentation de votre JRE et de votre système d'exploitation pour étudier vos possibilités.
    keysize
    La taille d'une clé de cryptage impacte sur la difficulté de décrypter au seul moyen de la force brutale. Dans cette procédure, l'exemple utilise 1024. Pour plus d'informations sur les valeurs appropriées, voir la documentation distribuée avec keytool.
    keystore
    Le keystore est une base de données qui contient des informations chiffrées et des informations sur la façon de déchiffrer. Si vous ne spécifiez pas de keystore, le keystore par défaut à utiliser est un fichier appelé .keystore dans votre répertoire personnel. La première fois que vous ajoutez des données dans un keystore, il sera créé. L'exemple de cette procédure utilise le keystore vault.keystore.
    La commande du keytool a plusieurs options. Consulter la documentation de votre JRE ou de votre système d'exploitation pour obtenir plus d'informations.
  3. Détermine les réponses aux questions que la commande keystore vous demandera.

    Le keystore a besoin des informations suivantes pour remplir le keytore :
    Mot de passe du keystore
    Lorsque vous créez un keystore, vous devez définir un mot de passe. Pour pouvoir travailler dans keystore dans le futur, vous devez fournir le mot de passe. Créer un mot de passe dont vous vous souviendrez. Le keystore est sécurisé par son mot de passe et par la sécurité du système d'exploitation et du système de fichiers où il se trouve.
    Mot de passe Clé (en option)
    En plus du mot de passe du keystore, vous pouvez indiquer un mot de passe pour chaque clé contenue. Pour utiliser une clé, le mot de passe doit être donné à chaque utilisation. Normalement, cette fonction n'est pas utilisée.
    Prénom et nom de famille
    Cela, ainsi que le reste de l'information dans la liste, aide à identifier la clé de façon unique et à la placer dans une hiérarchie par rapport aux autres clés. Il ne doit pas nécessairement être un nom, mais doit être composé de deux mots et doit être unique à une clé. L'exemple dans cette procédure utilise Accounting Administrator. En termes de répertoires, cela devient le common name (nom commmun) du certificat.
    Unité organisationnelle
    Il s'agit d'un mot unique d'identification qui utilise le certificat. Il se peut que ce soit l'application ou l'unité commerciale. L'exemple de cette procédure utilise enterprise_application_platform. Normalement, tous les keystores utilisés par un groupe ou une application utilisent la même unité organisationnelle.
    Organisation
    Il s'agit normalement d'une représentation de votre nom d'organisation en un seul mot. Demeure constant à travers tous les certificats qui sont utilisés par une organisation. Cet exemple utilise MyOrganization.
    Ville ou municipalité
    Votre ville.
    État ou province
    Votre état ou province, ou l'équivalent pour votre localité.
    Pays
    Le code pays en deux lettres.
    Ces informations vont créer ensemble une hiérarchie de vos keystores et certificats, qui garantira qu'ils utilisent une structure de nommage consistante, et unique.
  4. Exécuter la commande keytool, fournissant les informations que vous avez collectées.

    Exemple 10.10. Exemple d'entrée et de sortie de la commande keystore

    $ keytool -genseckey -alias vault -storetype jceks -keyalg AES -keysize 128 -storepass vault22 -keypass vault22 -keystore /home/USER/vault/vault.keystore
    Enter keystore password: vault22 
    Re-enter new password:vault22 
    What is your first and last name?
      [Unknown]:  Accounting Administrator
    What is the name of your organizational unit?
      [Unknown]:  AccountingServices
    What is the name of your organization?
      [Unknown]:  MyOrganization
    What is the name of your City or Locality?
      [Unknown]:  Raleigh
    What is the name of your State or Province?
      [Unknown]:  NC
    What is the two-letter country code for this unit?
      [Unknown]:  US
    Is CN=Accounting Administrator, OU=AccountingServices, O=MyOrganization, L=Raleigh, ST=NC, C=US correct?
      [no]:  yes
    
    Enter key password for <vault>
            (RETURN if same as keystore password):
    
Résultat

Un fichier nommé vault.keystore est créé dans le répertoire /home/USER/vault/. Il stocke une clé simple, nommée vault, qui sera utilisée pour stocker des strings cryptés, comme des mots de passe, pour la plateforme JBoss EAP 6.

10.11.3. Masquer le mot de passe du keystore et Initialiser le mot de passe de l'archivage de sécurité

Prérequis

  1. Exécuter la commande vault.sh.

    Exécuter EAP_HOME/bin/vault.sh. Démarrer une nouvelle session interactive en tapant 0.
  2. Saisir le nom du répertoire où les fichiers cryptés seront stockés.

    Ce répertoire doit être raisonnablement sécurisé, mais JBoss EAP 6 doit pouvoir y accéder. Si vous suivez Section 10.11.2, « Créer un Keystore Java pour stocker des strings sensibles », votre keystore sera dans un répertoire nommé vault/ dans votre répertoire de base (home). Cet exemple utilise le répertoire /home/USER/vault/.

    Note

    N'oubliez pas d'inclure la barre oblique finale dans le nom du répertoire. Soit / ou \, selon votre système d'exploitation.
  3. Saisir le nom de votre keystore.

    Saisir le nom complet vers le fichier de keystore. Cet exemple utilise /home/USER/vault/vault.keystore.
  4. Crypter le mot de passe du keystore.

    Les étapes suivantes vous servent à crypter le mot de passe du keystore, afin que vous puissiez l'utiliser dans les applications et les fichiers de configuration en toute sécurité
    1. Saisir le mot de passe du keystore.

      Quand vous y serez invité, saisir le mot de passe du keystore.
    2. Saisir une valeur salt.

      Entrez une valeur salt de 8 caractères. La valeur salt, ainsi que le nombre d'itérations (ci-dessous), sont utilisés pour créer la valeur de hachage
    3. Saisir le nombre d'itérations.

      Saisir un nombre pour le nombre d'itérations.
    4. Notez les informations de mot de passe masqué.

      Le mot de passe masqué, salt et le nombre d'itérations sont imprimés en sortie standard. Prenez-en note dans un endroit sûr. Un attaquant pourrait les utiliser pour déchiffrer le mot de passe.
    5. Saisir un alias pour l'archivage de sécurité.

      Quand on vous y invite, saisir un alias pour l'archivage de sécurité. Si vous suivez Section 10.11.2, « Créer un Keystore Java pour stocker des strings sensibles » pour créer votre archivage de sécurité, l'alias sera vault.
  5. Sortir de la console interactive.

    Saisir 2 pour sortir de la console interactive.
Résultat

Votre mot de passe de keystore est masqué afin de pouvoir être utilisé dans les fichiers de configuration et de déploiement. De plus, votre archivage de sécurité est complètement configuré et prêt à l'utilisation.

10.11.4. Configurer JBoss EAP pour qu'il utilise l'archivage sécurisé des mots de passe

Aperçu

Avant de masquer les mots de passe et d'autres attributs sensibles dans les fichiers de configuration, vous devez sensibiliser JBoss EAP 6 à l'archivage sécurisé des mots de passe qui les stocke et les déchiffre. Actuellement, cela vous oblige à arrêter Enterprise Application Platform et à modifier la configuration directement.

Procédure 10.6. Assigner un mot de passe d'archivage sécurisé.

  1. Déterminer les valeurs qui conviennent pour la commande.

    Déterminer les valeurs pour les paramètres suivants, déterminés par les commandes utilisées pour créer le keystore lui-même. Pour obtenir des informations sur la façon de créer un keystore, voir les sujets suivants : Section 10.11.2, « Créer un Keystore Java pour stocker des strings sensibles » et Section 10.11.3, « Masquer le mot de passe du keystore et Initialiser le mot de passe de l'archivage de sécurité ».
    Paramètre Description
    KEYSTORE_URL
    Le chemin d'accès ou URI du fichier keystore, qui s'appelle normalement vault.keystore
    KEYSTORE_PASSWORD
    Le mot de passe utilisé pour accéder au keystore. Cette valeur devrait être masquée.
    KEYSTORE_ALIAS
    Le nom du keystore.
    SALT
    Le salt utilisé pour crypter et décrypter les valeurs de keystore.
    ITERATION_COUNT
    Le nombre de fois que l'algorithme de chiffrement est exécuté.
    ENC_FILE_DIR
    Le chemin d'accès au répertoire à partir duquel les commandes de keystore sont exécutées. Normalement, le répertoire contient les mots de passe sécurisés.
    hôte (domaine géré uniquement)
    Le nom de l'hôte que vous configurez
  2. Utiliser le Management CLI pour activer les mots de passe sécurisés.

    Exécutez une des commandes suivantes, selon que vous utilisez un domaine géré ou une configuration de serveur autonome. Substituez les valeurs de la commande par celles de la première étape de cette procédure.

    Note

    Si vous utilisez Microsoft Windows Server, remplacer chaque caractère de / dans un chemin d'accès de nom de fichier ou de répertoire par quatre caractères \. C'est parce qu'il faut deux caractères \, chacun échappé. Cela n'a pas besoin d'être fait pour les autres caractères /.
    • Domaine géré

      /host=YOUR_HOST/core-service=vault:add(vault-options=[("KEYSTORE_URL" => "PATH_TO_KEYSTORE"), ("KEYSTORE_PASSWORD" => "MASKED_PASSWORD"), ("KEYSTORE_ALIAS" => "ALIAS"), ("SALT" => "SALT"),("ITERATION_COUNT" => "ITERATION_COUNT"), ("ENC_FILE_DIR" => "ENC_FILE_DIR")])
      
    • Serveur autonome

      /core-service=vault:add(vault-options=[("KEYSTORE_URL" => "PATH_TO_KEYSTORE"), ("KEYSTORE_PASSWORD" => "MASKED_PASSWORD"), ("KEYSTORE_ALIAS" => "ALIAS"), ("SALT" => "SALT"),("ITERATION_COUNT" => "ITERATION_COUNT"), ("ENC_FILE_DIR" => "ENC_FILE_DIR")])
      
    Ce qui suit est un exemple de la commande avec des valeurs hypothétiques :
    /core-service=vault:add(vault-options=[("KEYSTORE_URL" => "/home/user/vault/vault.keystore"), ("KEYSTORE_PASSWORD" => "MASK-3y28rCZlcKR"), ("KEYSTORE_ALIAS" => "vault"), ("SALT" => "12438567"),("ITERATION_COUNT" => "50"), ("ENC_FILE_DIR" => "/home/user/vault/")])
    
Résultat

JBoss EAP 6 est configuré pour décrypter les strings masqués par l'intermédiaire de l'archivage sécurisé de mots de passe. Pour ajouter des strings à l'archivage sécurisé, et les utiliser dans votre configuration, voir la section suivante : Section 10.11.5, « Stocker et Résoudre des strings sensibles cryptés du Keystore Java. ».

10.11.5. Stocker et Résoudre des strings sensibles cryptés du Keystore Java.

Résumé

En comptant les mots de passe et les autres strings sensibles, les fichiers de configuration en texte brut ne sont pas sécurisés. JBoss EAP 6 inclut la capacité de stocker et d'utiliser les valeurs masquées dans les fichiers de configuration, et d'utiliser ces valeurs masquées dans les fichiers de configuration.

Procédure 10.7. Installation du Java Keystore

  1. Exécuter la commande vault.sh.

    Exécuter EAP_HOME/bin/vault.sh. Démarrer une nouvelle session interactive en tapant 0.
  2. Saisir le nom du répertoire où les fichiers cryptés seront stockés.

    Si vous suivez Section 10.11.2, « Créer un Keystore Java pour stocker des strings sensibles », votre keystore sera dans un répertoire nommé vault/ de votre répertoire de base. Dans la plupart des cas, il est logique de stocker toutes vos informations cryptées au même endroit dans le keystore. Cet exemple utilise le répertoire /home/USER/vault/.

    Note

    N'oubliez pas d'inclure la barre oblique finale dans le nom du répertoire. Soit / ou \, selon votre système d'exploitation.
  3. Saisir le nom de votre keystore.

    Saisir le nom complet vers le fichier de keystore. Cet exemple utilise /home/USER/vault/vault.keystore.
  4. Saisir le mot de passe du keystore, le nom de l'archivage sécurisé, salt, et le nombre d'itérations.

    Quand vous y êtes invité, saisir le mot de passe du keystore, le nom de l'archivage sécurisé, salt, et le nombre d'itérations.
  5. Sélectionner l'option de stockage d'un mot de passe.

    Sélectionner l'option 0 de stockage d'un mot de passe ou autre string sensible.
  6. Saisir la valeur.

    Une fois que vous y êtes invité, saisir la valeur deux fois. Si les valeurs ne correspondent pas, vous serez invité à essayer à nouveau.
  7. Saisir le bloc d'archivage sécurisé.

    Saisir le bloc d'archivage sécurisé, qui est un conteneur pour les attributs qui ont trait à la même ressource. Un exemple de nom d'attribut serait ds_ExampleDS. Cela fera partie de la référence à la chaîne cryptée, dans votre source de données ou autre définition de service.
  8. Saisir le nom de l'attribut.

    Saisir le nom de l'attribut que vous stockez. Exemple de nom d'attribut password.
    Résultat

    Un message comme celui qui suit montre que l'attribut a été sauvegardé.

    Valeur de l'attribut pour (ds_ExampleDS, password) sauvegardé
  9. Notez les informations pour ce string crypté.

    Un message s'affiche sur la sortie standard, montrant le bloc d'archivage sécurisé, le nom de l'attribut, la clé partagée et des conseils sur l'utilisation du string dans votre configuration. Prendre note de ces informations dans un emplacement sécurisé. Voici un exemple de sortie.
    ********************************************
    Vault Block:ds_ExampleDS
    Attribute Name:password
    Configuration should be done as follows:
    VAULT::ds_ExampleDS::password::1
    ********************************************
    
  10. Utiliser le string crypté dans votre configuration.

    Utiliser le string de l'étape de configuration précédente, à la place du string en texte brut. Une source de données utilisant le mot de passe crypté ci-dessus, est montrée ci-dessous.
    ...
      <subsystem xmlns="urn:jboss:domain:datasources:1.0">
        <datasources>
          <datasource jndi-name="java:jboss/datasources/ExampleDS" enabled="true" use-java-context="true" pool-name="H2DS">
            <connection-url>jdbc:h2:mem:test;DB_CLOSE_DELAY=-1</connection-url>
            <driver>h2</driver>
            <pool></pool>
            <security>
              <user-name>sa</user-name>
              <password>${VAULT::ds_ExampleDS::password::1}</password>
            </security>
          </datasource>
          <drivers>
             <driver name="h2" module="com.h2database.h2">
                <xa-datasource-class>org.h2.jdbcx.JdbcDataSource</xa-datasource-class>
             </driver>
          </drivers>
        </datasources>
      </subsystem>
    ...
    
    
    Vous pouvez utiliser un string crypté n'importe où dans votre fichier de configuration autonome ou de domaine pour lequel les expressions sont autorisées.

    Note

    Pour vérifier si les expressions sont utilisées dans un sous-système particulier, exécuter la commande CLI suivante sur ce sous-système :
    /host=master/core-service=management/security-realm=TestRealm:read-resource-description(recursive=true)
    À partir du résultat de cette commande, chercher la valeur du paramètre expressions-allowed. Si 'true', vous pourrez utiliser des expressions dans la configuration de ce sous-système particulier.
    Une fois que vous aurez mis votre string dans le keystore, utiliser la syntaxe suivante pour remplacer tout string en texte claire par un texte crypté.
    ${VAULT::<replaceable>VAULT_BLOCK</replaceable>::<replaceable>ATTRIBUTE_NAME</replaceable>::<replaceable>ENCRYPTED_VALUE</replaceable>}
    
    Voici un exemple de valeur réelle, où le bloc d'archivage sécurisé est ds_ExampleDS et l'attribut est password.
    <password>${VAULT::ds_ExampleDS::password::1}</password>
    

10.11.6. Stocker et Résoudre des strings sensibles de vos Applications

Aperçu

Les éléments de configuration de la plate-forme JBoss EAP 6 prennent en charge la capacité de régler les chaînes cryptées par rapport aux valeurs stockées dans Java Keystore, via le mécanisme Security Vault. Vous pouvez ajouter le support pour cette fonctionnalité à vos propres applications.

Tout d'abord, ajoutez le mot de passe dans votre Security Vault. En second lieu, remplacer le mot de passe de texte clair par celui qui est stocké dans le Security Vault. Vous pouvez utiliser cette méthode pour obscurcir les strings sensibles de votre application.
Prérequis

Avant d'effectuer cette procédure, assurez-vous que le répertoire pour stocker vos fichiers dans le Security Vault existe bien. Qu'importe où vous les placez, tant que l'utilisateur qui exécute JBoss EAP 6 dispose de l'autorisation de lire et écrire des fichiers. Cet exemple situe le répertoire vault/ dans le répertoire /home/USER/vault/. Le Security Vault lui-même correspond à un fichier nommé vault.keystore qui se trouve dans le répertoire vault/.

Exemple 10.11. Ajout du String de Mot de passe au Security Vault

Ajouter le string au Security Vault par la commande EAP_HOME/bin/vault.sh. La série de commandes et réponses est incluse dans la session suivante. Les valeurs saisies par l'utilisateur apparaîtront clairement. Certaines sorties seront supprimées pour le formatage. Dans Microsoft Windows, le nom de la commande est vault.bat. Notez que dans Microsoft Windows, les chemins d'accès au fichier utilisent le caractère \ comme séparateur de répertoire, et non pas le caractère /.
[user@host bin]$ ./vault.sh 
**********************************
****  JBoss Vault ********
**********************************
Please enter a Digit::   0: Start Interactive Session  1: Remove Interactive Session  2: Exit
0
Starting an interactive session
Enter directory to store encrypted files:/home/user/vault/
Enter Keystore URL:/home/user/vault/vault.keystore
Enter Keystore password: ...
Enter Keystore password again: ...
Values match
Enter 8 character salt:12345678
Enter iteration count as a number (Eg: 44):25

Enter Keystore Alias:vault
Vault is initialized and ready for use
Handshake with Vault complete
Please enter a Digit::   0: Store a password  1: Check whether password exists  2: Exit
0
Task:  Store a password
Please enter attribute value: sa
Please enter attribute value again: sa
Values match
Enter Vault Block:DS
Enter Attribute Name:thePass
Attribute Value for (DS, thePass) saved

Please make note of the following:
********************************************
Vault Block:DS
Attribute Name:thePass
Configuration should be done as follows:
VAULT::DS::thePass::1
********************************************

Please enter a Digit::   0: Store a password  1: Check whether password exists  2: Exit
2
La chaîne qui sera ajoutée au code Java est la dernière valeur de sortie, la ligne commençant par VAULT.
Le servlet suivant utilise la chaîne voûtée au lieu d'un mot de passe de texte clair. La version en texte clair est commentée afin que vous puissiez voir la différence.

Exemple 10.12. Servlet qui utilise un mot de passe Vaulted

package vaulterror.web;
 
import java.io.IOException;
import java.io.Writer;
 
import javax.annotation.Resource;
import javax.annotation.sql.DataSourceDefinition;
import javax.servlet.ServletException;
import javax.servlet.annotation.WebServlet;
import javax.servlet.http.HttpServlet;
import javax.servlet.http.HttpServletRequest;
import javax.servlet.http.HttpServletResponse;
import javax.sql.DataSource;
 
 
/*@DataSourceDefinition(
        name = "java:jboss/datasources/LoginDS",
        user = "sa",
        password = "sa",
        className = "org.h2.jdbcx.JdbcDataSource",
        url = "jdbc:h2:tcp://localhost/mem:test"
)*/
@DataSourceDefinition(
        name = "java:jboss/datasources/LoginDS",
        user = "sa",
        password = "VAULT::DS::thePass::1",
        className = "org.h2.jdbcx.JdbcDataSource",
        url = "jdbc:h2:tcp://localhost/mem:test"
)
@WebServlet(name = "MyTestServlet", urlPatterns = { "/my/" }, loadOnStartup = 1)
public class MyTestServlet  extends HttpServlet {
 
    private static final long serialVersionUID = 1L;
 
 
    @Resource(lookup = "java:jboss/datasources/LoginDS")
    private DataSource ds;
 
    @Override
    protected void doGet(HttpServletRequest req, HttpServletResponse resp) throws ServletException, IOException {
        Writer writer = resp.getWriter();
        writer.write((ds != null) + "");
    }
}
Votre servlet est maintenant capable de résoudre le string Vaulted.

10.12. LDAP

10.12.1. LDAP

Lightweight Directory Access Protocol (LDAP) est un protocole pour le stockage et la distribution d'informations en provenance de répertoires à travers un réseau. Ces informations de répertoires incluent des informations sur les utilisateurs, les périphériques physiques, les rôles d'accès et de restrictions et autres informations.
Certaines de implémentations communes de LDAP incluent OpenLDAP, Microsoft Active Directory, IBM Tivoli Directory Server, Oracle Internet Directory, et autres.
La plateforme JBoss EAP 6 comprend plusieurs modules d'authentification et d'autorisation qui vous permettent d'utiliser un serveur LDAP comme autorité d'authentification et d'autorisation pour vos applications Web et EJB.

10.12.2. Utiliser LDAP pour vous authentifier auprès des interfaces de Gestion

Pour utiliser un serveur de répertoire LDAP comme source d'authentification pour la Console de gestion, le Management CLI ou l'API de gestion, vous devez effectuer les procédures suivantes :
  1. Créer une connexion sortante au serveur LDAP.
  2. Créer un domaine de sécurité activé-LDAP.
  3. Référencer le nouveau domaine de sécurité dans l'interface de Gestion.
Créer une Connexion sortante au serveur LDAP

La connexion sortante LDAP autorise les attributs suivants :

Tableau 10.1. Attributs d'une Connexion sortante LDAP

Attribut Requis Description
url oui
L'adresse URL du serveur de répertoire.
search-dn oui
Le nom unique (DN) de l'utilisateur autorisé à effectuer des recherches.
search-credentials oui
Le mot de passe de l'utilisateur autorisé à effectuer des recherches.
initial-context-factory non
L'usine de contexte initiale à utiliser quand on établit une connexion. Valeur par défaut com.sun.jndi.ldap.LdapCtxFactory.
security-realm non
Domaine de sécurité à référencer pour obtenir un SSLContext configuré pour établir la connexion.

Exemple 10.13. Ajouter une connexion sortante LDAP

Cet exemple ajoute une connexion sortante par le jeu de propriétés suivant :
  • Search DN: cn=search,dc=acme,dc=com
  • Search Credential: myPass
  • URL: ldap://127.0.0.1:389
La première commande ajoute le domaine de sécurité.
/host=master/core-service=management/security-realm=ldap_security_realm:add
La seconde commande ajoute la connexion LDAP.
/host=master/core-service=management/ldap-connection=ldap_connection/:add(search-credential=myPass,url=ldap://127.0.0.1:389,search-dn="cn=search,dc=acme,dc=com")
Créer un domaine de sécurité activé-LDAP

Les Interfaces de gestion peuvent authentifier sur le serveur LDAP au lieu des domaines de sécurité basés propriété-fichier et configurés par défaut. L'authentificateur LDAP fonctionne en établissant tout d'abord une connexion au serveur de répertoires distant. Il effectue ensuite une recherche en utilisant le nom d'utilisateur que l'utilisateur a transmis au système d'authentification, afin de trouver le nom unique complet (DN) du dossier LDAP. Une nouvelle connexion est alors établie, utilisant le DN de l'utilisateur comme information d'identification et mot de passe fournis par l'utilisateur. Si cette authentification au serveur LDAP réussit, le DN est considéré comme valide.

Le domaine de sécurité LDAP utilise les éléments et attributs de configuration suivants pour pouvoir effectuer ses fonctions.
connection
Le nom de la connexion définie dans <outbound-connections> à utiliser pour se connecter au répertoire LDAP.
base-dn
Le nom unique (DN) du contexte pour commencer à chercher l'utilisateur.
recursive
Indique si la recherche doit être récursive dans toute l'arborescence de répertoires LDAP, ou si l'on doit rechercher uniquement le contexte spécifié. La valeur par défaut est false.
user-dn
Attribut de l'utilisateur qui détient le nom unique (DN). Utilisé par la suite pour tester l'authentification. Valeur par défaut dn.
Soit username-filter ou advanced-filter, comme élément enfant.
Le username-filter utilise un attribut unique nommé attribute, dont la valeur correspond au nom de l'attribut LDAP qui contient le nom d'utilisateur, comme userName ou sambaAccountName.
Le advanced-filter prend un attribut unique nommé filter, qui contient une recherche de filtre en syntaxe LDAP standard. Veillez à bien échapper les caractères & en commutant à & amp;. Voici un exemple de filtre :
(&(sAMAccountName={0})(memberOf=cn=admin,cn=users,dc=acme,dc=com))
Après avoir échappé un caractère esperluette, le filtre apparaîtra ainsi :
(&amp;(sAMAccountName={0})(memberOf=cn=admin,cn=users,dc=acme,dc=com))

Exemple 10.14. XML représentant un Domaine de sécurité activé-LDAP

Cet exemple utilise les paramètres suivants :
  • connection - ldap_connection
  • base-dn - cn=users,dc=acme,dc=com.
  • username-filter - attribute="sambaAccountName"
<security-realm name="ldap_security_realm">
   <authentication>
      <ldap connection="ldap_connection" base-dn="cn=users,dc=acme,dc=com">
         <username-filter attribute="sambaAccountName" />
      </ldap>
  </authentication>
</security-realm>	


Avertissement

Il est important de veiller à ne pas autoriser les mots de passe LDAP. À moins que vous ne désiriez particulièrement les avoir dans votre environnement, ils représentent un problème de sécurité sérieux.
EAP 6.1 inclut un correctif pour CVE-2012-5629, qui définit l'option allowEmptyPasswords des modules de connexion LDAP à false si l'option n'est pas déjà configurée. Pour les versions plus anciennes, cette option devra être configurée manuellement.

Exemple 10.15. Ajout d'un Domaine de sécurité LDAP

La commande ci-dessous ajoute un domaine de sécurité et définit ses attributs pour un serveur autonome.
/host=master/core-service=management/security-realm=ldap_security_realm/authentication=ldap:add(base-dn="DC=mycompany,DC=org", recursive=true, username-attribute="MyAccountName", connection="ldap_connection")
Appliquer le Nouveau domaine de sécurité à l'Interface de gestion

Après avoir créé un domaine de sécurité, vous devez le référencer dans la configuration de votre interface de gestion. L'interface de gestion utilisera le domaine de sécurité pour l'authentification HTTP digest.

Exemple 10.16. Ajouter le Domaine de sécurité à l'interface HTTP

Une fois que la configuration est en place, et que vous aurez démarré à nouveau le contrôleur d'hôtes, la Console de gestion basée-web utilisera LDAP pour authentifier ses utilisateurs.
/host=master/core-service=management/management-interface=http-interface/:write-attribute(name=security-realm,value=ldap-security-realm)
Configurer un membre de domaine géré pour s'authentifier par Microsoft Active Directory,

Pour configurer un hôte dans un domaine géré pour s'authentifier sur Active Directory de Microsoft, suivre cette procédure, qui crée un domaine de sécurité et mappe les rôles aux groupes Active Directory, par l'authentification JAAS. Cette procédure est nécessaire parce que Microsoft Active Directory autorise la liaison avec un mot de passe vide. Cette procédure empêche l'utilisation d'un mot de passe vide dans la plate-forme d'applications.

Avant de commencer cette procédure, vous devez connaître le nom de votre contrôleur d'hôte. Cet exemple assume que le contrôleur d'hôte est nommé master.
  1. Ajouter un nouveau <security-realm> nommé ldap_security_realm, et le configurer pour qu'il puisse utiliser JAAS.

    Les commandes CLI suivantes ajoutent le domaine de sécurité, puis définissent son mécanisme d'authentification. Modifier le nom de l'hôte selon les besoins.
    /host=master/core-service=management/security-realm=ldap_security_realm/:add
    /host=master/core-service=management/security-realm=ldap_security_realm/authentication=jaas/:add(name=managementLDAPDomain)
  2. Configurer <http-interface> pour utiliser le nouveau domaine de sécurité.

    La commande de Management CLI suivante configure l'interface HTTP.
    /host=master/core-service=management/management-interface=http-interface/:write-attribute(name=security-realm,value=ldap_security_realm)
  3. Configurer JBoss Enterprise Application Platform pour ajouter une configuration JAAS personnalisée à ses paramètres de démarrage (start-up).

    Modifier le fichier EAP_HOME /bin/domain.conf. Rechercher la variable HOST_CONTROLLER_JAVA_OPTS puis y ajouter des directives pour la JVM, qui sont nécessaires avant le démarrage de JBoss Enterprise Application Platform. Voici un exemple du contenu par défaut de ce paramètre :
    HOST_CONTROLLER_JAVA_OPTS="$JAVA_OPTS"
    
    Ajouter la directive suivante à la ligne : -Djava.security.auth.login.config=/opt/jboss-eap-6.0/domain/configuration/jaas.conf"
    La ligne modifiée ressemble à ceci :
    -Djava.security.auth.login.config=/opt/jboss-eap-6.0/domain/configuration/jaas.conf"
    
  4. Ajouter le module de connexion aux options de module.

    Dans le même fichier, chercher la ligne contenant ce qui suit :
    JBOSS_MODULES_SYSTEM_PKGS="org.jboss.byteman"
    Modifier cette ligne pour qu'elle ressemble à ceci. Veillez à ne pas insérer d'espaces supplémentaires.
    JBOSS_MODULES_SYSTEM_PKGS="org.jboss.byteman,com.sun.security.auth.login"
    Sauvegarder et fermer le fichier domain.conf.
  5. Créer la configuration JAAS qui sera ajoutée au chemin de classe.

    Créer un nouveau fichier à l'emplacement suivant : EAP_HOME/domain/configuration/jaas.conf
    Le fichier doit contenir ce qui suit. Modifier les paramètres pour qu'ils correspondent à votre environnement.
    managementLDAPDomain {
        org.jboss.security.auth.spi.LdapExtLoginModule required
            java.naming.factory.initial="com.sun.jndi.ldap.LdapCtxFactory"
            java.naming.provider.url="ldap://your_active_directory_host:389"
            java.naming.security.authentication="simple"
            bindDN="cn=Administrator,cn=users,dc=domain,dc=your_company,dc=com"
            bindCredential="password"
            baseCtxDN="cn=users,dc=domain,dc=redhat,dc=com"
            baseFilter="(&(sAMAccountName={0})(|(memberOf=cn=Domain Guests,cn=Users,dc=domain,dc=acme,dc=com)(memberOf=cn=Domain Admins,cn=Users,dc=domain,dc=acme,dc=com)))"
            allowEmptyPasswords="false"
            rolesCtxDN="cn=users,dc=domain,dc=acme,dc=com"
            roleFilter="(cn=no such group)"
            searchScope="SUBTREE_SCOPE";
    };
    
  6. Redémarrer JBoss Enterprise Application Platform et votre interface HTTP utilisera le serveur LDAP pour l'authentification.

Chapitre 11. Activer les interfaces de gestion par le contrôle d'accès basé rôle

11.1. Les RBAC (Role-Based Access Control)

Le Contrôle d'accès basé sur rôle (RBAC) est un mécanisme permettant de spécifier un jeu de permissions pour la gestion par les utilisateurs. Il permet à plusieurs utilisateurs de partager la responsabilité de gérer des serveurs JBoss EAP 6.2 sans qu'aucun d'entre eux n'ait besoin d'un accès illimité. En fournissant « une séparation des fonctions » pour la gestion des utilisateurs, JBoss EAP 6.2 facilite la tâche à une organisation de répandre la responsabilité entre individus ou groupes, sans octroi de privilèges inutiles. Cela garantit la sécurité maximale de vos serveurs et de vos données, tout en offrant une souplesse de configuration, de déploiement et de gestion.

Les RBAC (Role-Based Access Control) dans JBoss EAP 6.2 fonctionnent par une combinaison de permissions et de contraintes associées à des rôles.

Il y a sept rôles prédéfinis associés à des autorisations fixes différentes. Les rôles prédéfinis sont : Surveillant (Monitor), Opérateur (Operator), Mainteneur (Maintainer), Déployeur (Deployer), Auditeur (Auditor), Administrateur (Administrator) et Superutilisateur (Superuser). A chaque utilisateur de gestion est attribué un ou plusieurs rôles, qui définissent ce que l'utilisateur est autorisé à faire quand la gestion du serveur est spécifiée à travers leurs rôles.

11.2. Les RBAC (Role-Based Access Control) dans le GUI et le CLI

Lorsque le Contrôle d'accès basé sur les rôles (RBAC) est activé, certains utilisateurs ne seront plus en mesure d'exécuter certaines opérations, de lire certaines ressources ou même de voir certaines parties du modèle de gestion du tout, selon les rôles qui leur sont assignés.
La Console de gestion

Dans la Console de gestion, certains contrôles et vues sont désactivés (en gris) ou invisibles selon les permissions du rôle qui vous est assigné.

Si vous n'avez pas de permission Lecture pour un attribut de ressource, cet attribut apparaîtra en blanc sur la console. Par exemple, la plupart des rôles ne peuvent pas lire les champs Nom d'utilisateur ou Mot de passe des sources de données.

Si vous n'avez pas de permission Écriture sur un attribut de ressource, cet attribut sera désactivé (grisé) dans le formulaire de modification de la ressource. Si vous n'avez pas du tout de permission Écriture sur la ressource, le bouton de modification de la ressource ne s'affichera pas.

Si vous n'avez pas les permissions nécessaires pour accéder à une ressource ou à un attribut (c'est « non adressable » pour votre rôle) et cela ne vous apparaîtra pas dans la console. L'accès contrôle système lui-même qui est uniquement visible par quelques rôles par défaut en est un exemple.
Management API

Les utilisateurs de l'outil jboss-cli.sh ou directement de l'API rencontreront un comportement légèrement différent dans l'API lorsque RBAC est activé.

Les ressources et les attributs qui ne peuvent être lus sont filtrés des résultats. Si les éléments filtrés sont adressables par le rôle, leurs noms seront répertoriés en tant que filtered-attributes dans la section response-headers du résultat. Si une ressource ou un attribut n'est pas adressable par le rôle, il n'apparaîtra pas du tout.

Toute tentative d'accès à une ressource non adressable résultera par l'erreur : « resource not found ».

Si un utilisateur tente d'écrire ou de lire une ressource qu'il peut adresser, mais qu'il n'a pas les permissions de lecture ou d'écriture qui conviennent, une erreur "Permission Denied" apparaîtra.

11.3. Schémas d'authentification supportés

Les RBAC (Role-Based Access Control) fonctionnent avec les fournisseurs d'authentification standards inclus dans JBoss EAP 6.2, comme : username/password, client certificate, et local user.
Username/Password

Les utilisateurs sont authentifiés par une combinaison de nom d'utilisation et de mot de passe qui sont ensuite vérifiés par le fichier mgmt-users.properties, ou via un serveur LDAP.
Client Certificate

Utilisation du Trust Store
Utilisateur local

jboss-cli.sh authentifie automatiquement en tant que Local User si le serveur exécute sur la même machine. Par défaut, Local User est un membre du groupe SuperUser.
Quel que soit le fournisseur utilisé, JBoss EAP est responsable de l'attribution des rôles aux utilisateurs. Toutefois, lors de l'authentification avec le fichier mgmt-users.properties ou par un serveur LDAP, ces systèmes peuvent fournir des informations de groupes d'utilisateur. Cette information peut également servir à JBoss EAP pour attribuer des rôles aux utilisateurs.

11.4. Les rôles standard

JBoss EAP 6 fournit sept rôles prédéfinis par l'utilisateur : Monitor, Operator, Maintainer, Deployer, Auditor, Administrator, et SuperUser. Chacun de ces rôles possède un ensemble de permissions différentes conçues pour les cas d'utilisation spécifiques. Les rôles Monitor, Operator, Maintainer, Deployer, Auditor, Administrator, et SuperUser se superposent, avec chaque rôle possédant plus d'autorisations que le précédent. Les rôles Auditor et Deployer sont semblables aux rôles Monitor et Maintainer respectivement mais ont leurs propres permissions et restrictions supplémentaires.
Monitor

Les utilisateurs du rôle Monitor ont le plus petit nombre de permissions et ne peuvent lire que la configuration ou l'état du serveur en cours. Ce rôle est destiné aux utilisateurs qui ont besoin de vérifier et reporter la performance du serveur.

Les Monitors ne peuvent pas modifier la configuration du serveur, et ne peuvent pas accéder aux données ou opérations confidentielles.
Operator

Le rôle Operator étend le rôle Monitor en ajoutant la possibilité de modifier l'état d'exécution du serveur. Cela signifie que les opérateurs peuvent recharger et arrêter le serveur, ainsi que suspendre et reprendre les destinations JMS. Le rôle Operator est idéal pour les utilisateurs responsables des hôtes physiques ou virtuels du serveur d'applications, puisqu'ils peuvent s'assurer ainsi que les serveurs puissent être arrêtés, redémarrés ou corrigés si nécessaire.

Le opérateurs ne peuvent pas modifier la configuration du serveur ou accéder à des données ou opérations confidentielles.
Maintainer

Le rôle Maintainer a le droit de visualiser et modifier l'état d'exécution et toute la configuration à l'exception des données sensibles et des opérations. Le rôle du mainteneur est un rôle d'usage général qui n'a pas accès aux données sensibles et aux opérations. Le rôle Maintainer permet aux utilisateurs de bénéficier d'un accès presque total d'administration du serveur, sans donner à ces utilisateurs l'accès aux mots de passe ou autres informations sensibles.

Le mainteneurs ne peuvent pas accéder à des données ou opérations sensibles.
Administrator

Le rôle Administrator a un accès illimité aux ressources et opérations sur le serveur sauf sur le système d'enregistrement d'audit. L'administrateur est le seul rôle (excepté SuperUser) qui a accès à des données sensibles et aux opérations. Ce rôle peut également configurer le système de contrôle d'accès. Le rôle Administrator n'est requis lorsque vous manipulez des données sensibles ou configurez les utilisateurs et les rôles.

Les administrateurs ne peuvent pas accéder au système de journalisation d'auditing et ne peuvent pas se changer eux-mêmes en rôles Auditor ou SuperUser.
SuperUser

Le rôle SuperUser a un accès illimité aux ressources et opérations sur le serveur, y compris au système d'enregistrement d'audit. Ce rôle est équivalent aux rôles d'utilisateurs administrateurs des versions plus anciennes de JBoss EAP 6 (6.0 et 6.1). Si RBAC est désactivé, tous les utilisateurs de management auront une permission équivalente à celle d'un rôle SuperUser.
Deployer

Le rôle Deployer a les mêmes permissions que Monitor, mais peut modifier la configuration et l'état des déploiements ou n'importe quel autre type de ressource activée en tant que ressource d'application.
Auditor

Le rôle Auditor possède toutes les permissions du rôle Monitor et peut également voir (mais pas modifier) les données sensibles. Il a aussi accès au système de journalisation de l'auditing. Le rôle Auditor est le seul rôle en dehors de SuperUser qui puisse accéder au système de journalisation de l'auditing.

Les auditeurs ne peuvent pas modifier les données ou les ressources sensibles. Seul l'accès lecture est permis.

11.5. Les Permissions de rôle

Ce que chaque rôle peut faire est déterminé par ses permissions. Chaque rôle ne possède que quelques permissions. Seul le SuperUser possède toutes les permissions et le Monitor n'en possède que très peu.
Chaque permission peut donner un accès lecture et/ou écriture à une seule catégorie de ressource.
Les catégories sont les suivantes : l'état d'exécution, la configuration du serveur, les données sensibles, audit log, et le système de contrôle d'accès.
Tableau 11.1, « Matrice de permissions de rôle » résume les permissions de chaque rôle.

Tableau 11.1. Matrice de permissions de rôle

Monitor

Operator

Maintainer

Deployer

Auditor

Administrator

SuperUser

Lecture Config et État

X

X

X

X

X

X

X

Lire Données sensibles [2]

X

X

X

Modifier Données sensibles [2]

X

X

Lire/Modifer Audit Log

X

X

Modifier État du Runtime

X

X

X[1]

X

X

Modifier Config persistante

X

X[1]

X

X

Lire/Modifier Contrôle d'accès

X

X
[1] les permissions sont limitées aux ressources d'applications.
[2] Les ressources considérées comme "sensibles" sont configurées par les Contraintes de sensibilité.

11.6. Contraintes

Les contraintes sont des jeux de configuration de contrôle d'accès nommés correspondant à une liste de ressources. Le système RBAC utilise la combinaison des contraintes et des permissions de rôle pour déterminer si un utilisateur peut exécuter une action de gestion.

Les contraintes sont divisées en deux classifications : application et sensibilité.
Contraintes d'application

Les contraintes d'application définissent des ensembles de ressources et des attributs qui sont accessibles aux utilisateurs du rôle chargé du déploiement (Deployer). Par défaut, la seule Contrainte d'application activée est la principale qui inclut des déploiements, des superpositions de déploiement. Les contraintes d'application sont également incluses (mais pas activées par défaut) pour les sources de données, connexion, mail, messagerie, nommage, adaptateurs de ressources et sécurité. Ces contraintes permettent aux utilisateurs de Deployer, non seulement de déployer des applications mais également de configurer et de maintenir les ressources requises par ces applications.

La configuration de contraintes d'applications se trouve dans l'API de gestion à l'adresse suivante : /core-service=management/access=authorization/constraint=application-classification.
Contraintes de sensibilité

Les contraintes de confidentialité définissent des ressources considérées comme « sensibles ». Une ressource sensible est généralement de nature secrète, comme un mot de passe, ou une information qui puisse avoir de graves répercussions sur le fonctionnement du serveur, comme le networking, la configuration de la JVM ou les propriétés système. Le système de contrôle d'accès lui-même est aussi considéré comme sensible.

Les seuls rôles autorisés à écrire dans les ressources sensibles sont Administrateur et Superutilisateur. Le rôle Auditeur est seulement capable de lire les ressources confidentielles. Aucun autre rôle ne peut avoir accès.

La configuration de contraintes de sensibilité se trouve dans l'API de gestion à l'adresse suivante : /core-service=management/access=authorization/constraint=sensitivity-classification.
Contrainte d'expression d'archivage sécurisé

Une contrainte d'expression d'archivage sécurisé détermine si la lecture ou l'écriture d'expressions d'archivage sécurisé est considéré comme une opération sensible. Par défaut, les deux sont sensibles.

La configuration de contraintes d'expression d'archivage sécurisé se trouve dans l'API de gestion à l'adresse suivante : /core-service=management/access=authorization/constraint=vault-expression.

Les contraintes ne peuvent pas être configurées dans la Console de gestion actuellement.

11.7. JMX et RBAC (Role-Based Access Control)

Role-Based Access Control s'applique à JMX de trois façons :
  1. L'API de gestion de JBoss EAP 6 est exposé comme JMX Management Beans. Ces Management Beans sont appelés « core mbeans » et leur accès est contrôlé et filtré exactement de la même façon que l'API de gestion sous-jacent lui-même.
  2. Le sous-système JMX est configuré avec des permissions d'écriture « sensibles ». Cela signifie que seuls les utilisateurs avec les rôles Administrateur et Superutilisateur peuvent apporter des modifications à ce sous-système. Les utilisateurs avec le rôle Auditeur peuvent aussi lire cette configuration du sous-système.
  3. Par défaut, les beans de gestion enregistrés par des applications déployées et des services (non-core mbeans) sont accessibles par tous les utilisateurs de gestion, mais seuls les utilisateurs ayant un rôle Maintenance, Opérateur, Administrateur, Superutilisateur peuvent écrire dessus.

11.8. Configurer le RBAC (Role-Based Access Control)

11.8.1. Aperçu des tâches de configuration RBAC

Quand RBAC est activé, seuls les utilisateurs qui possèdent le rôle Administration ou SuperUtilisateur peuvent voir ou modifier le système de Contrôle d'accès.
La Console de gestion fournit une interface pour les tâches RBAC standard suivantes :
  • Voir et configurer les rôles assignés (ou exclus) pour chaque utilisateur
  • Voir et configurer les rôles assignés (ou exclus) pour chaque groupe
  • Voir Appartenance Utilisateur et Groupe par Rôle.
  • Configurer Appartenance par défaut pour un rôle.
  • Créer un scoped rôle
Le CLI donne accès au système de contrôle d'accès total. Cela signifie que tout ce qui peut être fait à partir de la console de gestion doit être fait à cet endroit, mais qu'un nombre de tâches supplémentaires peut être fait via le CLI à défaut du système de contrôle d'accès.
Les tâches supplémentaires suivantes peuvent être faites par le CLI :
  • Activer et désactiver RBAC
  • Modifier la police de combinaison de permissions
  • Configurer les contraintes de sensibilité des ressources et des ressources d'applications

11.8.2. Activer le RBAC (Role-Based Access Control)

Le système de contrôle d'accès basé sur les rôles (RABC) est désactivé par défaut. Il est activé en changeant l'attribut provider en le faisant passer de simple à rbac. Cela peut être fait en utilisant l'outil jboss-cli.sh, ou en modifiant la configuration du serveur XML du fichier si le serveur est hors ligne. Quand RBAC est désactivé ou activé sur un serveur en cours d'exécution, la configuration du serveur doit être rechargée avant de prendre effet.
Une fois activé, ne peut être désactivé que par un utilisateur ayant les rôles Adminstrator ou SuperUser. Par défaut, le jboss-cli.sh est exécuté par le rôle SuperUser s'il est exécuté dans la même machine que le serveur.

Procédure 11.1. Activer RBAC

  • Pour activer RBAC avec jboss-cli.sh utiliser l'opération write-attribute de la ressource d'autorisation d'accès, pour définir la valeur de l'attribut provider à rbac
    /core-service=management/access=authorization:write-attribute(name=provider, value=rbac)
    [standalone@localhost:9999 /] /core-service=management/access=authorization:write-attribute(name=provider, value=rbac)
    {
        "outcome" => "success",
        "response-headers" => {
            "operation-requires-reload" => true,
            "process-state" => "reload-required"
        }
    }
    [standalone@localhost:9999 /] /:reload
    {
        "outcome" => "success",
        "result" => undefined
    }
    [standalone@localhost:9999 /]
    

Procédure 11.2. Désactiver RBAC

  • Pour désactiver RBAC avec jboss-cli.sh utiliser l'opération write-attribute de la ressource d'autorisation d'accès pour définir la valeur de l'attribut provider à simple
    /core-service=management/access=authorization:write-attribute(name=provider, value=simple)
    [standalone@localhost:9999 /] /core-service=management/access=authorization:write-attribute(name=provider, value=simple)
    {
        "outcome" => "success",
        "response-headers" => {
            "operation-requires-reload" => true,
            "process-state" => "reload-required"
        }
    }
    [standalone@localhost:9999 /] /:reload
    {
        "outcome" => "success",
        "result" => undefined
    }
    [standalone@localhost:9999 /]
    
Si le serveur est hors ligne, la configuration XML peuvent être sur RBAC « activé » ou « désactivé ». Pour ce faire, modifiez l'attribut provider de l'élément de contrôle d'accès de l'élément de gestion. Définissez la valeur rbac sur « activé » et simple sur « désactivé ».
<management>

        <access-control provider="rbac">
            <role-mapping>
                <role name="SuperUser">
                    <include>
                        <user name="$local"/>
                    </include>
                </role>
            </role-mapping>
        </access-control>

    </management>

11.8.3. Modifier la police de combinaison de permissions

La police de combinaison de permissions détermine comment les permissions sont déterminées quand un utilisateur possède plus d'un seul rôle. Peut être définie sur permissive ou rejecting. La valeur par défaut est permissive.
Si elle est définie à permissive, si un rôle est assigné à l'utilisateur pour permettre une action, alors l'action sera autorisée.
Lorsque rejecting est sélectionné, si plusieurs rôle sont assignés à l'utilisateur pour permettre une action, alors l'action ne sera pas autorisée.
Lorsque la police est définie à « rejecting », chaque utilisateur se verra assigner un rôle unique. Les utilisateurs avec des rôles multiples ne seront pas en mesure d'utiliser l'outil de gestion de console ou jboss-cli.sh lorsque la police est définie sur rejecting.
La police de combinaison d'autorisations est configurée en affectant à l'attribut permission-combination-policy soit permissive ou rejecting. Cela peut être fait par l'outil jboss-cli.sh, ou en modifiant la configuration du serveur XML du fichier si le serveur est hors ligne.

Procédure 11.3. Définir la police de combinaison de permissions

  • Effectuer l'opération write-attribute de la ressource d'autorisation d'accès pour définir l'attribut permission-combination-policy au nom de la police requise.
    /core-service=management/access=authorization:write-attribute(name=permission-combination-policy, value=POLICYNAME)
    Les noms de police valide sont « rejecting » ou « permissive ».
    [standalone@localhost:9999 /] /core-service=management/access=authorization:write-attribute(name=permission-combination-policy, value=rejecting)
    {"outcome" => "success"}
    [standalone@localhost:9999 access=authorization] 
    
    
Si le serveur est hors ligne, la configuration XML peut être modifiée pour changer la valeur de la politique de combinaison de permissions. Pour ce faire, modifiez l'attribut permission-combination-policy de l'élément de contrôle d'accès.
<access-control provider="rbac" permission-combination-policy="rejecting">
  <role-mapping>
    <role name="SuperUser">
      <include>
        <user name="$local"/>
      </include>
    </role>
  </role-mapping>
</access-control>

11.9. Gestion des rôles

11.9.1. Appartenance à un rôle

Lorsque le contrôle d'accès basé sur les rôles (RBAC) est activé, ce qu'un utilisateur de gestion est autorisé à faire est déterminé par les rôles auxquels l'utilisateur est affecté. JBoss EAP 6.2 utilise un système d'inclusion et exclusion basé sur l'appartenance utilisateur et groupe pour déterminer à quel rôle un utilisateur appartient.

On considère qu'un rôle est assigné à un utilisateur si :
  1. L'utilisateur est :
    • listé comme utilisateur à inclure dans le rôle, ou
    • un membre d'un groupe qui est listé pour être inclus dans le rôle.
  2. L'utilisateur n'est pas :
    • listé comme utilisateur à exclure du rôle, ou
    • un membre d'un groupe qui est listé pour être exclus du rôle.

Les exclusions prennent la priorité sur les inclusions.

Les configurations d'exclusion et d'inclusion des utilisateurs ou groupes peuvent être effectuées via Console de gestion ou bien par le jboss-cli.sh.

Seuls les utilisateurs qui possèdent les rôles SuperUser ou Administrator peuvent faire cette configuration.

11.9.2. Configurer Attribution de Rôle Utilisateur

Les rôles d'utilisateur à inclure ou à exclure d'un rôle peuvent être configurés dans la Console de gestion et par le jboss-cli.sh. Cette section explique uniquement comment utiliser la Console de gestion.
Seuls les utilisateurs qui possèdent les rôles SuperUser ou Administrator peuvent procéder à cette configuration.

La configuration des rôles Utilisateur de la console de gestion suit les étapes suivantes :
  1. Connectez-vous à la Console de gestion.
  2. Cliquer sur l'onglet Administration.
  3. Déployer l'élément Contrôle d'accès (Access Control) sur la gauche et sélectionner Attribution de rôles (Role Assignment).
  4. Sélectionner l'onglet Utilisateurs (USERS).
Instantané de Gestion de rôle d'utilisateur dans la Console de gestion

Figure 11.1. Instantané de Gestion de rôle dans la Console de gestion

Procédure 11.4. Créer une nouvelle attribution de rôle pour l'utilisateur

  1. Connexion à la Console de gestion.
  2. Naviguer vers l'onglet Utilisateur de la section Attribution de rôles.
  3. Cliquer sur le bouton Add en haut et à droite de la liste d'utilisateur. Le dialogue Ajouter Utilisateur (Add User) apparaîtra.
    Instantané de la Boîte de dialogue Ajouter Utilisateur (Add User)

    Figure 11.2. Boîte de dialogue Ajouter Utilisateur (Add User)

  4. Vous devez préciser un nom d'utilisateur, ou domaine si possible.
  5. Définir le type de menu à inclure ou à exclure.
  6. Cliquer la case des rôles à inclure ou à exclure. Vous pouvez utiliser la clé de contrôle (clé de commande OSX) pour cocher les divers items.
  7. Cliquer Sauvegarde.
    Si cela réussit, la boîte de dialogue Ajouter un utilisateur se ferme, et la liste des utilisateurs sera mise à jour pour refléter les modifications apportées. En cas d'échec, un message « Impossible d'enregistrer l'attribution de rôle » s'affichera.

Procédure 11.5. Mise à jour d'une attribution de rôle pour un utilisateur

  1. Connexion à la Console de gestion.
  2. Naviguer vers l'onglet Utilisateur de la section Attribution de rôles.
  3. Sélectionner un utilisateur dans la liste.
  4. Cliquer sur le bouton Édit. Le panneau de sélection est alors en mode Édit.
    Instantané de la Sélection Vue Édit

    Figure 11.3. Sélection Vue Édit

    Vous pourrez ici ajouter ou supprimer les rôles assignés pour exclus pour l'utilisateur.
    1. Pour ajouter un rôle assigné, sélectionner le rôle requis de la liste de rôles disponibles sur la gauche et cliquer sur le bouton avec une flèche pointant sur la droite qui se trouve à côté de la liste de rôles assignés. Le rôle se déplacera alors depuis la liste de rôles disponibles vers la liste de rôles assignés.
    2. Pour supprimer un rôle assigné, sélectionner le rôle requis de la liste de rôles assignés sur la droite et cliquer sur le bouton avec une flèche pointant sur la gauche qui se trouve à côté de la liste de rôles assignés. Le rôle se déplacera alors depuis la liste de rôles assignés vers la liste de rôles disponibles.
    3. Pour ajouter un rôle exclus, sélectionner le rôle requis de la liste de rôles disponibles sur la gauche et cliquer sur le bouton avec une flèche pointant sur la droite qui se trouve à côté de la liste de rôles exclus. Le rôle se déplacera alors depuis la liste de rôles disponibles vers la liste de rôles exclus.
    4. Pour supprimer un rôle exclus, sélectionner le rôle requis de la liste de rôles assignés sur la droite et cliquer sur le bouton avec une flèche pointant sur la gauche qui se trouve à côté de la liste de rôles exclus. Le rôle se déplacera alors depuis la liste de rôles exclus vers la liste de rôles disponibles.
  5. Cliquer Sauvegarde.
    Si cela réussit, la vue Édit se ferme, et la liste des utilisateurs sera mise à jour pour refléter les modifications apportées. En cas d'échec, un message « Impossible d'enregistrer l'attribution de rôle » s'affichera.

Procédure 11.6. Suppression d'une attribution de rôle pour un utilisateur

  1. Connexion à la Console de gestion.
  2. Naviguer vers l'onglet Utilisateur de la section Attribution de rôles.
  3. Sélectionner un utilisateur dans la liste.
  4. Cliquer sur le bouton Suppression (Remove). La boîte de dialogue Suppression d'attribution de rôle (Remove Role Assignment) apparaîtra.
  5. Cliquez sur le bouton oui pour confirmer.
    Si cela réussit, l'utilisateur n'apparaîtra plus sur la liste d'attributions de rôle d'utilisateur.

Important

Suppression de l'utilisateur de la liste d'attribution de rôles ne retire pas l'utilisateur du système, ni ne garantit qu'aucun rôle ne sera assigné à l'utilisateur. Les rôles peuvent toujours être assignés sur la base de l'appartenance à un groupe.

11.9.3. Configurer Attribution de Rôle Utilisateur avec jboss-cli.sh

Les rôles d'utilisateur à inclure ou à exclure d'un rôle peuvent être configurés dans la Console de gestion et par le jboss-cli.sh. Cette section explique uniquement comment utiliser jboss-cli.sh.
La configuration du mappage des utilisateurs et des groupes en rôles se situe dans l'API de gestion à : /core-service=management/access=authorization en tant qu'éléments role-mapping.
Seuls les utilisateurs qui possèdent les rôles SuperUser ou Administrator peuvent faire cette configuration.

Procédure 11.7. Affichage de la Configuration Attribution de rôles

  1. Utiliser l'opération :read-children-names pour obtenir une liste complète des rôles configurés :
    /core-service=management/access=authorization:read-children-names(child-type=role-mapping)
    [standalone@localhost:9999 access=authorization] :read-children-names(child-type=role-mapping)
    {
        "outcome" => "success",
        "result" => [
            "ADMINISTRATOR",
            "DEPLOYER",
            "MAINTAINER",
            "MONITOR",
            "OPERATOR",
            "SuperUser"
        ]
    }
    
  2. Utiliser l'opération read-resource d'un mappage de rôle (role-mapping) pour obtenir toutes les informations sur un rôle particulier :
    /core-service=management/access=authorization/role-mapping=ROLENAME:read-resource(recursive=true)
    [standalone@localhost:9999 access=authorization] ./role-mapping=ADMINISTRATOR:read-resource(recursive=true)
    {
        "outcome" => "success",
        "result" => {
            "include-all" => false,
            "exclude" => undefined,
            "include" => {
                "user-theboss" => {
                    "name" => "theboss",
                    "realm" => undefined,
                    "type" => "USER"
                },
                "user-harold" => {
                    "name" => "harold",
                    "realm" => undefined,
                    "type" => "USER"
                },
                "group-SysOps" => {
                    "name" => "SysOps",
                    "realm" => undefined,
                    "type" => "GROUP"
                }
            }
        }
    }
    [standalone@localhost:9999 access=authorization]
    

Procédure 11.8. Ajouter un nouveau rôle

Cette procédure montre comment ajouter un role-mapping pour un rôle. Cela doit être effectué avant que le rôle puisse être configuré.
  • Utiliser l'opération add pour ajouter une nouvelle configuration de rôle.
    /core-service=management/access=authorization/role-mapping=ROLENAME:add
    ROLENAME est le nom du rôle du nouveau mappage.
    [standalone@localhost:9999 access=authorization] ./role-mapping=AUDITOR:add             
    {"outcome" => "success"}
    [standalone@localhost:9999 access=authorization]
    

Procédure 11.9. Ajouter un Utilisateur comme inclus dans un rôle

Cette procédure montre comment ajouter un Utilisateur dans la liste d'inclusions d'un rôle.
S'il n'y a pas de configuration de rôle, alors vous devez commencer par la saisie du role-mapping.
  • Utiliser l'opération add pour ajouter une entrée d'utilisateur dans la liste d'inclusions du rôle.
    /core-service=management/access=authorization/role-mapping=ROLENAME/include=ALIAS:add(name=USERNAME, type=USER)
    ROLENAME est le nom du rôle en cours de configuration.
    ALIAS est un nom unique pour ce mappage. Red Hat recommande d'utiliser une convention de mappage pour tous les alias comme user-USERNAME.
    USERNAME est le nom de l'utilisateur entrain d'être ajouté à la liste des inclusions.
     [standalone@localhost:9999 access=authorization] ./role-mapping=AUDITOR/include=user-max:add(name=max, type=USER)
    {"outcome" => "success"}
    [standalone@localhost:9999 access=authorization]
    

Procédure 11.10. Ajouter un Utilisateur comme exclus dans un rôle

Cette procédure montre comment ajouter un Utilisateur dans la liste d'exclusions d'un rôle.
S'il n'y a pas de configuration de rôle, alors vous devez commencer par la saisie du role-mapping.
  • Utiliser l'opération add pour ajouter une entrée d'utilisateur dans la liste d'exclusions du rôle.
    /core-service=management/access=authorization/role-mapping=ROLENAME/exclude=ALIAS:add(name=USERNAME, type=USER)
    ROLENAME est le nom du rôle en cours de configuration.
    USERNAME est le nom de l'utilisateur ajouté à la liste des exclusions.
    ALIAS est un nom unique pour ce mappage. Red Hat recommande d'utiliser une convention de mappage pour tous les alias comme user-USERNAME.
    [standalone@localhost:9999 access=authorization] ./role-mapping=AUDITOR/exclude=user-max:add(name=max, type=USER)
    {"outcome" => "success"}
    [standalone@localhost:9999 access=authorization]
    

Procédure 11.11. Configuration Suppression d'un rôle d'utilisateur d'inclusion

Cette procédure vous montre comment supprimer une entrée d'inclusion d'utilisateur d'un mappage de rôle.
  • Utiliser l'opération remove pour supprimer la saisie.
    /core-service=management/access=authorization/role-mapping=ROLENAME/include=ALIAS:remove
    ROLENAME est le nom du rôle en cours de configuration
    ALIAS est un nom unique pour ce mappage. Red Hat recommande d'utiliser une convention de mappage pour tous les alias comme user-USERNAME.
    [standalone@localhost:9999 access=authorization] ./role-mapping=AUDITOR/include=user-max:remove
    {"outcome" => "success"}
    [standalone@localhost:9999 access=authorization]
    
    Supprimer l'utilisateur de la liste d'inclusions ne permet pas de supprimer l'utilisateur du système, ni ne garantit que le rôle ne sera pas assigné à l'utilisateur. Le rôle peut être assigné sur la base de l'appartenance à un groupe.

Procédure 11.12. Configuration Suppression d'un rôle d'utilisateur d'exclusion

Cette procédure vous montre comment supprimer une entrée d'exclusion d'utilisateur d'un mappage de rôle.
  • Utiliser l'opération remove pour supprimer la saisie.
    /core-service=management/access=authorization/role-mapping=ROLENAME/exclude=ALIAS:remove
    ROLENAME est le nom du rôle en cours de configuration.
    ALIAS est un nom unique pour ce mappage. Red Hat recommande d'utiliser une convention de mappage pour tous les alias comme user-USERNAME.
    [standalone@localhost:9999 access=authorization] ./role-mapping=AUDITOR/exclude=user-max:remove
    {"outcome" => "success"}
    [standalone@localhost:9999 access=authorization]
    
    Supprimer l'utilisateur de la liste d'exclusions ne permet pas de supprimer l'utilisateur du système, ni ne garantit que le rôle puisse être assigné à l'utilisateur. Le rôle peut être assigné sur la base de l'appartenance à un groupe.

11.9.4. Groupes Utilisateurs et Rôles

Les utilisateurs authentifiés à l'aide du fichier de mgmt-users.properties ou d'un serveur LDAP peuvent être membres des groupes d'utilisateurs. Un groupe d'utilisateurs est une étiquette arbitraire qui peut être assignée à un ou plusieurs utilisateurs.
Le système RBAC peut être configuré pour attribuer automatiquement des rôles aux utilisateurs selon les groupes d'utilisateurs dont ils sont membres. Il peut également exclure des utilisateurs de rôles basés sur l'appartenance à un groupe.
Lorsque vous utilisez le fichier mgmt-users.properties, l'information groupe est stockée dans le fichier de mgmt-groups.properties. Lorsque vous utilisez LDAP, l'information groupe est stockée dans le serveur LDAP et maintenue par les responsables du serveur LDAP.

11.9.5. Configurer Attribution de rôles de groupe

Des rôles peuvent être assignés à un utilisateur sur la base d'appartenance à un groupe d'utilisateurs.
Les groupes à inclure ou à exclure d'un rôle peuvent être configurés dans la Console de gestion et par le jboss-cli.sh. Cette section explique uniquement comment utiliser la Console de gestion.
Seuls les utilisateurs qui possèdent les rôles SuperUser ou Administrator peuvent faire cette configuration.
La configuration des rôles de Groupe de la console de gestion suit les étapes suivantes :
  1. Connectez-vous à la Console de gestion.
  2. Cliquer sur l'onglet Administration.
  3. Déployer l'élément Contrôle d'accès (Access Control) sur la gauche et sélectionner Attribution de rôles (Role Assignment).
  4. Sélectionner l'onglet Groupes (GROUPS).
Instantané de Gestion de rôle de groupe dans la Console de gestion

Figure 11.4. Gestion de rôle de groupe dans la Console de gestion

Procédure 11.13. Créer une nouvelle attribution de rôle pour un groupe

  1. Connectez-vous à la Console de gestion
  2. Naviguer vers l'onglet Groupes de la section Attribution de rôles.
  3. Cliquer sur le bouton Add en haut et à droite de la liste d'utilisateur. Le dialogue Ajouter Utilisateur (Add User) apparaîtra.
    Instantané de la Boîte de dialogue Ajouter Groupe (Add Groupe)

    Figure 11.5. Ajouter le dialogue de groupe

  4. Vous devez préciser un nom de groupe, et domaine si possible.
  5. Définir le type de menu à inclure ou à exclure.
  6. Cliquer la case des rôles à inclure ou à exclure. Vous pouvez utiliser la clé de contrôle (clé de commande OSX) pour cocher les divers items.
  7. Cliquer Sauvegarde.
    Si cela réussit, la boîte de dialogue Ajouter un groupe se ferme, et la liste des groupes sera mise à jour pour refléter les modifications apportées. En cas d'échec, un message « Impossible d'enregistrer l'attribution de rôle » s'affichera.

Procédure 11.14. Mise à jour d'une attribution de rôle pour un groupe

  1. Connexion à la Console de gestion.
  2. Naviguer vers l'onglet Groupes de la section Attribution de rôles.
  3. Sélectionner un groupe dans la liste.
  4. Cliquer sur le bouton Édit. La vue de sélection est alors en mode Édit.
    Instantané de Sélection Vue Mode Édition

    Figure 11.6. Sélection Vue Mode Édition

    Vous pourrez ici ajouter ou supprimer les rôles assignés ou exclus du groupe :
    • Pour ajouter un rôle assigné, sélectionner le rôle requis de la liste de rôles disponibles sur la gauche et cliquer sur le bouton avec une flèche pointant sur la droite qui se trouve à côté de la liste de rôles assignés. Le rôle se déplacera alors depuis la liste de rôles disponibles vers la liste de rôles assignés.
    • Pour supprimer un rôle assigné, sélectionner le rôle requis de la liste de rôles assignés sur la droite et cliquer sur le bouton avec une flèche pointant sur la gauche qui se trouve à côté de la liste de rôles assignés. Le rôle se déplacera alors depuis la liste de rôles assignés vers la liste de rôles disponibles.
    • Pour ajouter un rôle exclus, sélectionner le rôle requis de la liste de rôles disponibles sur la gauche et cliquer sur le bouton avec une flèche pointant sur la droite qui se trouve à côté de la liste de rôles exclus. Le rôle se déplacera alors depuis la liste de rôles disponibles vers la liste de rôles exclus.
    • Pour supprimer un rôle exclus, sélectionner le rôle requis de la liste de rôles assignés sur la droite et cliquer sur le bouton avec une flèche pointant sur la gauche qui se trouve à côté de la liste de rôles exclus. Le rôle se déplacera alors depuis la liste de rôles exclus vers la liste de rôles disponibles.
  5. Cliquer Sauvegarde.
    Si cela réussit, la vue Édit se ferme, et la liste des groupes sera mise à jour pour refléter les modifications apportées. En cas d'échec, un message « Impossible d'enregistrer l'attribution de rôle » s'affichera.

Procédure 11.15. Supprimer une attribution de rôle pour un groupe

  1. Connexion à la Console de gestion.
  2. Naviguer vers l'onglet Groupes de la section Attribution de rôles.
  3. Sélectionner un groupe dans la liste.
  4. Cliquer sur le bouton Suppression (Remove). La boîte de dialogue Suppression d'attribution de rôle (Remove Role Assignment) apparaîtra.
  5. Cliquez sur le bouton oui pour confirmer.
    Si cela réussit, le rôle n'apparaîtra plus sur la liste d'attributions de rôle d'utilisateur.
    La suppression du groupe de la liste d'attribution de rôles ne retire pas l'utilisateur du système, ni ne garantit qu'aucun rôle ne sera assigné aux membres de ce groupe. Chaque membre du groupe peut encore avoir un rôle qui lui soit directement assigné.

11.9.6. Configurer Attribution de rôles de groupe avec jboss-cli.sh

Les groupes à inclure ou à exclure d'un rôle peuvent être configurés dans la Console de gestion et par le jboss-cli.sh. Cette section explique uniquement comment utiliser l'outil jboss-cli.sh.
La configuration du mappage des utilisateurs et des groupes en rôles se situe dans l'API de gestion à : /core-service=management/access=authorization en tant qu'éléments de mappage.
Seuls les utilisateurs qui possèdent les rôles SuperUser ou Administrator peuvent faire cette configuration.

Procédure 11.16. Affichage de la Configuration Attribution de rôles de groupe

  1. Utiliser l'opération read-children-names pour obtenir une liste complète des rôles configurés :
    /core-service=management/access=authorization:read-children-names(child-type=role-mapping)
    [standalone@localhost:9999 access=authorization] :read-children-names(child-type=role-mapping)
    {
        "outcome" => "success",
        "result" => [
            "ADMINISTRATOR",
            "DEPLOYER",
            "MAINTAINER",
            "MONITOR",
            "OPERATOR",
            "SuperUser"
        ]
    }
    
  2. Utiliser l'opération read-resource d'un mappage de rôle (role-mapping) pour obtenir toutes les informations sur un rôle particulier :
    /core-service=management/access=authorization/role-mapping=ROLENAME:read-resource(recursive=true)
    [standalone@localhost:9999 access=authorization] ./role-mapping=ADMINISTRATOR:read-resource(recursive=true)
    {
        "outcome" => "success",
        "result" => {
            "include-all" => false,
            "exclude" => undefined,
            "include" => {
                "user-theboss" => {
                    "name" => "theboss",
                    "realm" => undefined,
                    "type" => "USER"
                },
                "user-harold" => {
                    "name" => "harold",
                    "realm" => undefined,
                    "type" => "USER"
                },
                "group-SysOps" => {
                    "name" => "SysOps",
                    "realm" => undefined,
                    "type" => "GROUP"
                }
            }
        }
    }
    [standalone@localhost:9999 access=authorization]
    

Procédure 11.17. Ajouter un nouveau rôle

Cette procédure montre comment ajouter un role-mapping pour un rôle. Doit être effectué avant que le rôle puisse être configuré.
  • Utiliser l'opération add pour ajouter une nouvelle configuration de rôle.
    /core-service=management/access=authorization/role-mapping=ROLENAME:add
    [standalone@localhost:9999 access=authorization] ./role-mapping=AUDITOR:add             
    {"outcome" => "success"}
    [standalone@localhost:9999 access=authorization]
    

Procédure 11.18. Ajouter un Groupe comme inclus dans un rôle

Cette procédure montre comment ajouter un Groupe dans la liste d'inclusions d'un rôle.
S'il n'y a pas de configuration de rôle, alors vous devez commencer par la saisie du role-mapping.
  • Utiliser l'opération add pour ajouter une entrée de Groupe dans la liste d'inclusions du rôle.
    /core-service=management/access=authorization/role-mapping=ROLENAME/include=ALIAS:add(name=GROUPNAME, type=GROUP)
    ROLENAME est le nom du rôle en cours de configuration.
    GROUPNAME est le nom du groupe entrain d'être ajouté à la liste des inclusions.
    ALIAS est un nom unique pour ce mappage. Red Hat recommande d'utiliser une convention de mappage pour tous les alias comme group-GROUPNAME.
    [standalone@localhost:9999 access=authorization] ./role-mapping=AUDITOR/include=group-investigators:add(name=investigators, type=GROUP)
    {"outcome" => "success"}
    [standalone@localhost:9999 access=authorization]
    

Procédure 11.19. Ajouter un groupe comme exclus dans un rôle

Cette procédure montre comment ajouter un groupe dans la liste d'exclusions d'un rôle.
S'il n'y a pas de configuration de rôle, alors vous devez commencer par la saisie du role-mapping.
  • Utiliser l'opération add pour ajouter une entrée de Groupe dans la liste d'exclusions du rôle.
    /core-service=management/access=authorization/role-mapping=ROLENAME/exclude=ALIAS:add(name=GROUPNAME, type=GROUP)
    ROLENAME est le nom du rôle en cours de configuration
    GROUPNAME est le nom du groupe entrain d'être ajouté à la liste des inclusions
    ALIAS est un nom unique pour ce mappage. Red Hat recommande d'utiliser une convention de mappage pour tous les alias comme group-GROUPNAME.
    [standalone@localhost:9999 access=authorization] ./role-mapping=AUDITOR/exclude=group-supervisors:add(name=supervisors, type=USER)
    {"outcome" => "success"}
    [standalone@localhost:9999 access=authorization]
    

Procédure 11.20. Configuration Suppression d'un rôle de groupe

Cette procédure vous montre comment supprimer une entrée d'inclusion de groupe d'un mappage de groupe.
  • Utiliser l'opération remove pour supprimer la saisie.
    /core-service=management/access=authorization/role-mapping=ROLENAME/include=ALIAS:remove
    ROLENAME est le nom du rôle en cours de configuration
    ALIAS est un nom unique pour ce mappage. Red Hat recommande d'utiliser une convention de mappage pour tous les alias comme group-GROUPNAME.
    [standalone@localhost:9999 access=authorization] ./role-mapping=AUDITOR/include=group-investigators:remove
    {"outcome" => "success"}
    [standalone@localhost:9999 access=authorization]
    
    Supprimer le groupe de la liste d'inclusions ne permet pas de supprimer le groupe du système, ni ne garantit que le rôle ne sera pas assigné à des utilisateurs de ce groupe. Le rôle peut être assigné à des utilisateurs du groupe individuellement.

Procédure 11.21. Supprimer une entrée d'exclusion de groupe d'utilisateurs

Cette procédure montre comment supprimer une entrée d'exclusion d'un mappage de rôle.
  • Utiliser l'opération remove pour supprimer la saisie.
    /core-service=management/access=authorization/role-mapping=ROLENAME/exclude=ALIAS:remove
    ROLENAME est le nom du rôle en cours de configuration.
    ALIAS est un nom unique pour ce mappage. Red Hat recommande d'utiliser une convention de mappage pour tous les alias comme group-GROUPNAME.
    [standalone@localhost:9999 access=authorization] ./role-mapping=AUDITOR/exclude=group-supervisors:remove
    {"outcome" => "success"}
    [standalone@localhost:9999 access=authorization]
    
    Supprimer le groupe de la liste d'exclusions ne permet pas de supprimer le groupe du système, ni ne garantit que le rôle ne va pas être assigné à des membres du groupe. Les rôles peuvent être exclus sur la base de l'appartenance à un groupe.

11.9.7. Autorisation et Chargement de groupes avec LDAP

Dans l'annuaire LDAP, il est prévu qu'il y ait des entrées pour les comptes d'utilisateurs et qu'il y ait des entrées pour les groupes, celles-ci sont ensuite vérifiées par l'utilisation d'attributs. Les attributs utilisés peuvent consister en une référence pour vérifier l'entrée du compte utilisateur en fonction de l'entrée du groupe ou un attribut sur le groupe référençant les utilisateurs qui sont membres du groupe. Sur certains serveurs, les deux formes de renvoi existent.

Il est également fréquent qu'un utilisateur soit authentifié auprès du serveur à l'aide d'un simple nom utilisateur lorsqu'il recherche les informations d'appartenance de groupe selon le serveur de répertoires utilisé. Les recherches d'utilisation peuvent être effectuées à l'aide de ce simple nom ou peuvent être réalisées en utilisant le nom unique d'entrée utilisateur du répertoire.

L'étape d'authentification d'un utilisateur qui se connecte au serveur a toujours lieu en premier, et c'est seulement une fois qu'il a été décidé que l'utilisateur est bien authentifié que le serveur se déplace pour charger un groupe d'utilisateurs. Tant que l'étape d'authentification et que l'étape d'autorisation utilisent une connexion au serveur LDAP, le domaine contient une optimisation qui consiste à ce que n'importe quelle connexion utilisée pour l'authentification soit réutilisée pour l'étape de chargement de groupe. Tel qu'il apparaît dans les étapes de configuration ci-dessous, il est possible de définir des règles au sein de la section autorisation pour convertir un nom d'utilisateur simple en nom unique d'utilisateur. C'est potentiellement dupliquer une recherche qui aurait eu lieu au cours de l'étape d'authentification, donc si une recherche de nom d'utilisateur à nom unique a déjà été effectuée, le résultat de cette recherche sera mis en cache et réutilisé sans répétition.
<authorization>
    <ldap connection="...">
       <username-to-dn> <!-- OPTIONAL -->
           <!-- Only one of the following. -->
           <username-is-dn />
           <username-filter base-dn="..." recursive="..." user-dn-attribute="..." attribute="..." />
           <advanced-filter base-dn="..." recursive="..." user-dn-attribute="..." filter="..." />
        </username-to-dn>
       <group-search group-name="..." iterative="..." group-dn-attribute="..." group-name-attribute="..." >
           <!-- One of the following -->
           <group-to-principal base-dn="..." recursive="..." search-by="...">
               <membership-filter principal-attribute="..." />
           </group-to-principal>
           <principal-to-group group-attribute="..." />
       </group-search>
    </ldap>
</authorization>

Important

Certains de ces exemples indiquent des attributs qui utilisent des valeurs par défaut. Ces valeurs sont indiquées ici pour clarifier. Les attributs qui contiennent les valeurs par défaut sont supprimées de la configuration quand c'est persisté sur le serveur.

username-to-dn

Comme mentionné ci-dessus, il peut parfois être utile de définir dans la configuration d'autorisation le mappage du nom d'utilisateur fourni par l'utilisateur authentifié au nom unique de leur entrée dans le répertoire LDAP. L'élément de username-to-dn indique comment elle est définie. Cet élément est uniquement nécessaire si ce qui suit est true :
  • L'étape d'authentification n'a pas eu lieu avec LDAP.
  • La recherche de groupe utilise le nom unique pendant la recherche.

Essayer de garder le premier point à l'esprit car quand vous lirez les exemples ci-dessous, vous aurez l'impression que la configuration d'authentification est reproduite et c'est bien le cas - si vous utilisez uniquement l'authentification LDAP, cela n'est pas nécessaire car le nom unique sera obtenu lors de l'authentification.
1:1 username-to-dn

Il s'agit de la forme de configuration de base et elle est utilisée pour spécifier que le nom d'utilisateur saisi par l'utilisateur éloigné est en fait le nom unique de l'utilisateur.
<username-to-dn>
   <username-is-dn />
</username-to-dn>

Comme cela définit un mappage 1:1, il n'y a pas de configuration supplémentaire possible.
username-filter

La prochaine option est très semblable à la simple option décrite ci-dessus dans l'étape d'authentification. Tout simplement, un attribut est spécifié et on recherche une correspondance avec le nom d'utilisateur fourni.
<username-to-dn>
    <username-filter base-dn="dc=people,dc=harold,dc=example,dc=com" recursive="false" attribute="sn" user-dn-attribute="dn" />
</username-to-dn>

Les attributs qui peuvent être définis sont les suivants :
  • base-dn : le nom unique du contexte pour commencer la recherche.
  • recursive : indique si la recherche va s'étendre à des sous-contextes. La valeur par défaut est false.
  • attribute : l'attribut de l'entrée de l'utilisateur à faire correspondre avec le nom d'utilisateur fourni. La valeur par défaut est uid.
  • user-dn-attribute : l'attribut à lire pour obtenir les noms uniques d'utilisateurs. La valeur par défaut est dn.
advanced-filter

L'option finale est de spécifier un filtre avancé. Comme dans la section authentification, c'est l'opportunité d'utiliser un filtre personnalisé pour trouver le nom unique de l'utilisateur.
<username-to-dn>
    <advanced-filter base-dn="dc=people,dc=harold,dc=example,dc=com" recursive="false" filter="sAMAccountName={0}" user-dn-attribute="dn" />
</username-to-dn>

Pour les attributs qui correspondent à celles du username-filter, le sens et les valeurs par défaut sont les mêmes, donc je ne vais pas les énumérer ici et cela laisse un nouvel attribut :
  • filter : filtre personnalisé utilisé pour chercher une entrée d'utilisateur quand le nom d'utilisateur est substitué dans l'espace réservé {0}

Important

Le code XML doit rester valide une fois que le filtre est défini donc si des caractères spéciaux comme & sont utilisés, assurez-vous que la forme qui convient soit utilisée. Par exemple & amp ; pour le caractère &.

La recherche Groupe

Comme décrit ci-dessus, il existe deux styles différents qui puissent être utilisés lors de la recherche d'informations d'appartenance de groupe. Le premier style est quand l'entrée d'utilisateur contient un attribut qui référence les groupes dont l'utilisateur est membre. Le second style est quand le groupe contient un attribut référençant l'entrée des utilisateurs

Lorsqu'il y a un choix sur le style à utiliser, Red Hat recommande que la configuration d'entrée utilisateur référençant le groupe soit utilisée. C'est parce qu'avec cette méthode, l'information de groupe peut être chargée par la lecture des attributs des noms uniques connus sans avoir à effectuer les recherches. L'autre approche nécessite des recherches extensives pour identifier les groupes qui référencent l'utilisateur.

Avant de décrire la configuration, voici une paire d'exemple LDIF pour illustrer cela.

Exemple 11.1. Principal à Groupe - Exemple LDIF

Cet exemple illustre un cas où nous avons un utilisateur TestUserOne, qui est membre de GroupOne, GroupOne est alors à son tour membre de GroupFive. L'appartenance au groupe est démontrée par l'utilisation d'un attribut memberOf qui est défini sur le nom unique du groupe dont l'utilisateur est membre.

Ce n'est pas affiché ici, mais un utilisateur peut avoir plusieurs attributs memberOf définis, un pour chaque groupe dont l'utilisateur est un membre direct.
dn: uid=TestUserOne,ou=users,dc=principal-to-group,dc=example,dc=org
objectClass: extensibleObject
objectClass: top
objectClass: groupMember
objectClass: inetOrgPerson
objectClass: uidObject
objectClass: person
objectClass: organizationalPerson
cn: Test User One
sn: Test User One
uid: TestUserOne
distinguishedName: uid=TestUserOne,ou=users,dc=principal-to-group,dc=example,dc=org
memberOf: uid=GroupOne,ou=groups,dc=principal-to-group,dc=example,dc=org
memberOf: uid=Slashy/Group,ou=groups,dc=principal-to-group,dc=example,dc=org
userPassword:: e1NTSEF9WFpURzhLVjc4WVZBQUJNbEI3Ym96UVAva0RTNlFNWUpLOTdTMUE9PQ==

dn: uid=GroupOne,ou=groups,dc=principal-to-group,dc=example,dc=org
objectClass: extensibleObject
objectClass: top
objectClass: groupMember
objectClass: group
objectClass: uidObject
uid: GroupOne
distinguishedName: uid=GroupOne,ou=groups,dc=principal-to-group,dc=example,dc=org
memberOf: uid=GroupFive,ou=subgroups,ou=groups,dc=principal-to-group,dc=example,dc=org

dn: uid=GroupFive,ou=subgroups,ou=groups,dc=principal-to-group,dc=example,dc=org
objectClass: extensibleObject
objectClass: top
objectClass: groupMember
objectClass: group
objectClass: uidObject
uid: GroupFive
distinguishedName: uid=GroupFive,ou=subgroups,ou=groups,dc=principal-to-group,dc=example,dc=org

Exemple 11.2. Groupe à Principal - Exemple LDIF

Cet exemple montre le même utilisateur TestUserOne qui est un membre de GroupOne, qui est à son tour membre de GroupFive - cependant dans ce cas, c'est un attribut uniqueMember du groupe à l'utilisateur utilisé pour la référence croisée.

Encore une fois, l'attribut utilisé pour la mise en correspondance de l'appartenance à un groupe peut être répété, si vous regardez GroupFive il y a également une référence à un autre utilisateur TestUserFive qui n'est pas visible ici.
dn: uid=TestUserOne,ou=users,dc=group-to-principal,dc=example,dc=org
objectClass: top
objectClass: inetOrgPerson
objectClass: uidObject
objectClass: person
objectClass: organizationalPerson
cn: Test User One
sn: Test User One
uid: TestUserOne
userPassword:: e1NTSEF9SjR0OTRDR1ltaHc1VVZQOEJvbXhUYjl1dkFVd1lQTmRLSEdzaWc9PQ==

dn: uid=GroupOne,ou=groups,dc=group-to-principal,dc=example,dc=org
objectClass: top
objectClass: groupOfUniqueNames
objectClass: uidObject
cn: Group One
uid: GroupOne
uniqueMember: uid=TestUserOne,ou=users,dc=group-to-principal,dc=example,dc=org

dn: uid=GroupFive,ou=subgroups,ou=groups,dc=group-to-principal,dc=example,dc=org
objectClass: top
objectClass: groupOfUniqueNames
objectClass: uidObject
cn: Group Five
uid: GroupFive
uniqueMember: uid=TestUserFive,ou=users,dc=group-to-principal,dc=example,dc=org
uniqueMember: uid=GroupOne,ou=groups,dc=group-to-principal,dc=example,dc=org

Recherche de groupe standard

Avant de chercher des exemples pour les deux approches montrées ci-dessus, nous devons tout d'abord définir les attributs communs aux deux approches.
<group-search group-name="..." iterative="..." group-dn-attribute="..." group-name-attribute="..." >
    ...
</group-search>
  • group-name : cet attribut est utilisé pour indiquer le formulaire qui doit être utilisé pour le nom de groupe retourné comme liste de groupes dont l'utilisateur est membre, cela peut être sous la simple forme de nom du groupe ou le nom unique du groupe, si le nom unique est nécessaire, cet attribut peut être défini à DISTINGUISHED_NAME. Valeur par défaut SIMPLE.
  • itérative : cet attribut est utilisé pour indiquer si après avoir identifié les groupes qui appartiennent à un utilisateur, on doit rechercher également de manière itérative basée sur les groupes afin d'identifier quels groupes appartiennent à quels groupes. Si la recherche itérative est activée, nous continuons jusqu'à ce que nous rejoignions un groupe qui ne soit pas membre si aucun autre groupe ou cycle est détecté. Par défaut, false.

L'appartenance à un groupe cyclique n'est pas un problème. Il existe un registre de chaque recherche pour empêcher les groupes qui ont déjà été fouillés d'être recherchés à nouveau.

Important

Pour une recherche itérative, les entrées de groupe doivent ressembler aux entrées utilisateur, ce qui est la même approche qui permet d'identifier les groupes auxquels appartiennent un utilisateur. Ce ne serait pas possible si, une fois que nous parlons d'appartenance inter groupes, le nom de l'attribut utilisé pour la référence croisée changeait ou si la direction de la référence changeait.
  • group-dn-attribute: sur une entrée pour un groupe dont l'attribut est son nom unique. La valeur par défaut est dn.
  • group-name-attribute: sur une entrée pour un groupe dont l'attribut est son simple nom. La valeur par défaut uid.

Exemple 11.3. Configuration d'exemple de Principal à Groupe

Basé sur l'exemple LDIF ci-dessus, voici un exemple de configuration chargeant itérativement un groupe d'utilisateurs où l'attribut utilisé pour référence est l'attribut memberOf de l'utilisateur.
<authorization>
    <ldap connection="LocalLdap">
        <username-to-dn>
            <username-filter base-dn="ou=users,dc=principal-to-group,dc=example,dc=org" recursive="false" attribute="uid" user-dn-attribute="dn" />
        </username-to-dn>
        <group-search group-name="SIMPLE" iterative="true" group-dn-attribute="dn" group-name-attribute="uid">
            <principal-to-group group-attribute="memberOf" />
        </group-search>
    </ldap>
</authorization>

L'aspect le plus important de cette configuration est que l'élément principal-to-group a été ajouté avec un seul attribut.
  • group-attribute: le nom de l'attribut sur l'entrée d'utilisateur qui correspond au nom unique du groupe qui appartient à l'utilisateur. La valeur par défaut memberOf.

Exemple 11.4. Configuration d'exemple de Groupe à Principal

Cet exemple vous montre une recherche interactive pour l'exemple groupe à principal LDIF montré ci-dessus.
<authorization>
      <ldap connection="LocalLdap">
          <username-to-dn>
              <username-filter base-dn="ou=users,dc=group-to-principal,dc=example,dc=org" recursive="false" attribute="uid" user-dn-attribute="dn" />
          </username-to-dn>
          <group-search group-name="SIMPLE" iterative="true" group-dn-attribute="dn" group-name-attribute="uid">
              <group-to-principal base-dn="ou=groups,dc=group-to-principal,dc=example,dc=org" recursive="true" search-by="DISTINGUISHED_NAME">
                  <membership-filter principal-attribute="uniqueMember" />
              </group-to-principal>
          </group-search>
      </ldap>
  </authorization>

Un élément group-to-principal est ajouté ici. Cet élément est utilisé pour définir comment les recherches de groupes qui référencent l'entrée de l'utilisateur seront exécutées. Les attributs suivants sont définis :
  • base-dn: le nom unique du contexte à utiliser pour commencer la recherche.
  • recursive: indique si les sous-contextes peuvent également être recherchés. La valeur par défaut est false.
  • search-by: Le forme du nom de rôle utilisé dans les recherches. Valeurs valides SIMPLE et DISTINGUISHED_NAME. Valeur par défaut DISTINGUISHED_NAME.

Dans l'élément group-to-principal, il y a un élément membership-filter pour définir la correspondance.
  • principal-attribute : le nom de l'attribut d'entrée de groupe qui référence l'entrée utilisateur. La valeur par défaut est member.

11.9.8. Scoped Rôles

Les scoped rôles sont des rôles définis par l'utilisateur, qui donnent les permissions d'un des rôles standards, mais uniquement pour un ou plusieurs groupes ou hôtes spécifiés. Les scoped rôles permettent à la gestion utilisateurs d'octroyer des permissions limitées aux groupes de serveurs et aux hôtes requis.

Le scoped rôles peuvent être créés par des utilisateurs auxquels les rôles Administrateur ou SuperUtilisateur sont assignés.

Ils se résument par cinq caractéristiques :
  1. Un nom unique.
  2. Qui correspond aux rôles standards sur lesquels il est basé.
  3. S'il s'applique au Groupes de serveurs ou aux Hôtes
  4. La liste des groupes de serveurs ou hôtes auxquels il est limité.
  5. Si tous les utilisateurs sont inclus automatiquement. La valeur par défaut sera false.

Une fois créé, un scoped rôle peut être assigné à des utilisateurs ou à des groupes de la même façon que les rôles standards.

La création d'un scoped rôle ne vous laisse pas définir de nouvelles permissions. Les scoped rôles vous permettent uniquement d'appliquer les permissions d'un rôle existant dans une portée limitée. Par exemple, vous pouvez créer un scoped rôle basé sur le rôle Deployer, qui est limité à un groupe de serveur unique.

Il n'y a que deux scopes auxquels les rôles peuvent être limités, hôte et groupe de serveur.
Rôles Host-scoped

Un rôle non host-scoped limite les permissions de ce rôle à un ou plusieurs hôtes. Cela signifie que l'accès est donné aux arborescences de ressources /host=*/ qui conviennent, mais les ressources spécifiques à d'autres hôtes sont cachées.
Rôles Server-Group-scoped

Un rôle server-group-scoped limite les permissions de ce rôle à un ou plusieurs groupes de serveurs. De plus, les permissions de rôle seront appliquées également au profil, groupe de liaison de socket, config du serveur et aux ressources de serveur qui sont associées avec les groupes de serveur spécifiés. Toutes les ressources secondaires à l'intérieur qui ne sont pas liées de manière logique au groupe de serveurs ne seront pas visibles par l'utilisateur.

Les rôles sever-group-scoped et les hôtes ont les permissions du rôle Monitor pour le reste de la configuration du domaine partagé.

11.9.9. Création de Rôles scoped

Les rôles scoped sont des rôles définis par l'utilisateur qui accordent les permissions d'un des rôles standards mais seulement pour un ou plusieurs groupes de serveurs ou d'hôtes. Cette rubrique montre comment créer des scoped roles.

Seuls les utilisateurs ayant des rôles SuperUser ou Administrateur peuvent effectuer cette configuration.

La configuration de scoped roles de la console de gestion suit les étapes suivantes :
  1. Connectez-vous à la console de gestion
  2. Cliquer sur l'onglet Administration
  3. Étendre l'élément Contrôle d'accès sur la gauche et sélectionner Attribution de rôles.
  4. Sélectionner l'onglet ROLES, puis l'onglet Scoped roles à l'intérieur.
Configuration des Scoped roles dans la Console de gestion.

Figure 11.7. Configuration des Scoped roles dans la Console de gestion.

La section Scoped roles de la Console de gestion comprend deux parties principales, un tableau qui contient une liste de scoped roles configurés, et un panneau de sélection qui affiche les détails du rôle actuellement sélectionné dans le tableau.
Les procédures suivantes vous montrent comment effectuer des tâches de configuration de Scoped roles.

Procédure 11.22. Ajouter un Nouveau Scoped role

  1. Connectez-vous à la console de gestion
  2. Naviguez vers la partie Scoped roles de l'onglet Rôles.
  3. Cliquer sur le bouton Ajouter. La boîte de dialogues Ajouter apparaîtra.
    Ajouter la boite de dialogues Scoped role.

    Figure 11.8. Ajouter la boite de dialogues Scoped role.

  4. Indiquer les détails suivants :
    • Name, le nom unique du nouveau scoped role.
    • Base Role, le rôle sur lequel ce rôle basera sa permission.
    • Type, indique si ce rôle sera limité à des hôtes ou groupes de serveurs.
    • Scope, la liste d'hôtes ou de groupes de serveurs auxquels le rôle est limité. Vous pouvez sélectionner plusieurs entrées.
    • Include All, indique si le rôle doit automatiquement inclure tous les utilisateurs. La valeur par défaut est non.
  5. Cliquer sur le bouton de Sauvegarde. La boîte de dialogue se fermera et le rôle nouvellement créé apparaîtra dans le tableau.

Procédure 11.23. Modifier un Scoped Role.

  1. Connectez-vous à la console de gestion
  2. Naviguer dans la partie Scoped roles de l'onglet Rôles.
  3. Cliquer sur le scoped role que vous souhaitez modifier dans le tableau. Les détails de ce rôle apparaissent dans le Panneau de sélection qui se trouve sous le tableau.
    Rôle sélectionné.

    Figure 11.9. Rôle sélectionné.

  4. Cliquer sur le lien Modifier du Panneau de sélection. Le panneau de sélection passera alors en mode d'édition.
    Panneau de sélection en Mode édition.

    Figure 11.10. Panneau de sélection en Mode édition.

  5. Mettre à jour les informations que vous souhaitez modifier et cliquer sur le bouton Sauvegarde. Le Panneau de sélection retourne à son état précédent. Le panneau de sélection et le tableau afficheront les informations nouvellement mises à jour.

Procédure 11.24. Afficher les membres scoped role

  1. Connectez-vous à la console de gestion
  2. Naviguer dans la partie Scoped roles de l'onglet Rôles.
  3. Cliquer sur le scoped role du tableau dont vous souhaitez voir les membres, puis cliquer sur le bouton Membres. La boîte de dialogue Rôles de membres apparaîtra. Elle nous affichera les utilisateurs et les groupes qui sont inclus ou exclus du rôle.
    Dialogue Appartenance à un rôle

    Figure 11.11. Dialogue Appartenance à un rôle

  4. Cliquer sur le bouton Terminé quand vous aurez fini de consulter cette information.

Procédure 11.25. Supprimer un Scoped Role.

Important

Un Scoped role ne peut pas être supprimé si des utilisateurs ou groupes y sont assignés.
  1. Connectez-vous à la console de gestion
  2. Naviguer dans la partie Scoped roles de l'onglet Rôles.
  3. Sélectionner le scoped role à supprimer du tableau.
  4. Cliquer sur le bouton Suppression. La boîte de dialogue Suppression Scoped Role apparaîtra.
  5. Cliquer sur le bouton Confirmer. La boîte de dialogue se fermera et le rôle sera supprimé.

11.10. Configurer les contraintes

11.10.1. Configurer les contraintes de sensibilité

Chaque contrainte de sensibilité définit un ensemble de ressources qui sont considérées comme « sensibles ». Une ressource sensible est généralement une ressource qui doit être tenue secrète, comme les mots de passe, ou une ressource qui aura de graves répercussions sur le serveur, comme la mise en réseau, la configuration de la JVM ou les propriétés système. Le système de contrôle d'accès lui-même est également considéré comme sensible. La sensibilité des ressources limite quels rôles sont capables de lire, écrire ou répondre à une ressource spécifique.

La configuration de contraintes de sensibilité se trouve dans l'API de gestion à l'adresse suivante : /core-service=management/access=authorization/constraint=sensitivity-classification.

Dans le modèle de gestion, chaque contrainte de ressource est identifiée en tant que classification. Les classifications sont ensuite regroupées en types. Il existe 39 catégories incluses qui sont regroupées en 13 types.

Pour configurer une contrainte de sensibilité, l'opération write-attribut permet de paramétrer les attributs configured-requires-read, configured-requires-write, ou configured-requires-addressable. Pour rendre ce type d'opération sensible, définir la valeur de l'attribut à true, sinon, pour le rendre non sensible, le définir à la valeur false. Par défaut, ces attributs ne sont pas définis et les valeurs default-requires-read, default-requires-write, et default-requires-addressable seront utilisées. Une fois que l'attribut est configuré, ce sera cette valeur qui sera utilisée à la place de la valeur par défaut. Impossible de modifier les valeurs par défaut.

Exemple 11.5. Comment rendre les propriétés système des opérations sensibles.

[domain@localhost:9999 /] cd /core-service=management/access=authorization/constraint=sensitivity-classification/type=core/classification=system-property
[domain@localhost:9999 classification=system-property] :write-attribute(name=configured-requires-read, value=true)
{
    "outcome" => "success",
    "result" => undefined,
    "server-groups" => {"main-server-group" => {"host" => {"master" => {
        "server-one" => {"response" => {"outcome" => "success"}},
        "server-two" => {"response" => {"outcome" => "success"}}
    }}}}
}
[domain@localhost:9999 classification=system-property] :read-resource
{
    "outcome" => "success",
    "result" => {
        "configured-requires-addressable" => undefined,
        "configured-requires-read" => true,
        "configured-requires-write" => undefined,
        "default-requires-addressable" => false,
        "default-requires-read" => false,
        "default-requires-write" => true,
        "applies-to" => {
            "/host=master/system-property=*" => undefined,
            "/host=master/core-service=platform-mbean/type=runtime" => undefined,
            "/server-group=*/system-property=*" => undefined,
            "/host=master/server-config=*/system-property=*" => undefined,
            "/host=master" => undefined,
            "/system-property=*" => undefined,
            "/" => undefined
        }
    }
}
[domain@localhost:9999 classification=system-property]

Les rôles qui seront en mesure d'effectuer ces opérations en fonction de la configuration de ces attributs sont résumés dans Tableau 11.2, « Résultats des configurations de contraintes de sensibilité ».

Tableau 11.2. Résultats des configurations de contraintes de sensibilité

Valeur requires-read requires-write requires-addressable

true

L'opération lecture est sensible.

Seuls les rôles Auditeur, Administrateur, ou SuperUtilisateur peuvent lire.

L'opération écriture est sensible.

Seuls les Administrateurs et les SuperUtilisateurs peuvent écrire.

L'opération Adressage est sensible.

Seuls les rôles Auditeur, Administrateur, ou SuperUtilisateur peuvent adresser.

false

L'opération lecture n'est pas sensible.

Tous les utilisateurs de gestion peuvent lire.

L'opération écriture n'est pas sensible.

Seuls les rôles Mainteneur, Administrateur, ou SuperUtilisateur peuvent écrire. Les Déployeurs peuvent également écrire la ressource dans une ressource d'applications.

L'opération Adressage n'est pas sensible.

Tous les utilisateurs de gestion peuvent adresser.

11.10.2. Configurer les contraintes des ressources d'applications

Chaque contrainte de ressource d'application définit un ensemble de ressources, d'attributs et d'opérations généralement associées avec le déploiement d'applications et de services. Lorsqu'une contrainte de ressource d'application est activée, les utilisateurs de gestion du rôle Déployeur peuvent accéder aux ressources auxquelles elle s'applique.

La configuration de contraintes d'applications se trouve dans le Modèle des gestion qui se trouve dans /core-service=management/access=authorization/constraint=application-classification/.

Dans le modèle de gestion, chaque contrainte de ressource d'application est identifiée comme une classification. Les classifications sont ensuite regroupées en types. Il existe 14 catégories incluses qui sont regroupées en 8 types. Chaque classification comporte un élément applies-to qui correspond à une liste de modèles de chemins d'accès de ressources auxquels s'applique la configuration de la classification.

Par défaut, la seule classification de ressource d'application activée est core. Core inclut des déploiements, des superpositions de déploiement et des opérations de déploiement.

Afin d'activer une ressource d'application, l'opération write-attribute permet de définir l'attribut configured-application attribute de la classification sur true. Pour désactiver une ressource d'application, définir cet attribut sur false. Par défaut, ces attributs ne sont pas définis et la valeur default-application attribute sera utilisée. La valeur par défaut ne peut pas être changée

Exemple 11.6. Activer la classification des ressources d'application logger-profile

[domain@localhost:9999 /] cd /core-service=management/access=authorization/constraint=application-classification/type=logging/classification=logging-profile
[domain@localhost:9999 classification=logging-profile] :write-attribute(name=configured-application, value=true)
{
    "outcome" => "success",
    "result" => undefined,
    "server-groups" => {"main-server-group" => {"host" => {"master" => {
        "server-one" => {"response" => {"outcome" => "success"}},
        "server-two" => {"response" => {"outcome" => "success"}}
    }}}}
}
[domain@localhost:9999 classification=logging-profile] :read-resource 
{
    "outcome" => "success",
    "result" => {
        "configured-application" => true,
        "default-application" => false,
        "applies-to" => {"/profile=*/subsystem=logging/logging-profile=*" => undefined}
    }
}
[domain@localhost:9999 classification=logging-profile]

Important

Les contraintes de ressources d'application s'appliquent à toutes les ressources qui correspondent à sa configuration. Par exemple, il n'est pas possible d'accorder à un utilisateur Déployeur d'accéder à une ressource de source de données mais pas à une autre. Si ce niveau de séparation est nécessaire, il est recommandé de configurer les ressources dans différents groupes de serveurs et de créer les rôles de Déployeurs d'étendue différente pour chaque groupe.

11.10.3. Configuration de contraintes d'expressions d'archivage sécurisé

Par défaut, la lecture et l'écriture d'expressions d'archivage sécurisé sont des opérations sensibles. La configuration de contraintes d'expression d'archivage sécurisé permet de définir l'une, ou ces deux opérations à être insensibles. Modifier cette contrainte permet à un plus grand nombre de rôles de lire et d'écrire des expressions d'archivage sécurisé.

La contrainte d'expression de sécurité se trouve dans le modèle de gestion de /core-service=management/access=authorization/constraint=vault-expression.

Pour configurer la contrainte d'expression d'archivage sécurisé, utilisez l'opération write-attribute pour définir les attributs de configured-requires-write et configured-requires-read à true ou false. Par défaut, celles-ci ne sont pas définies et les valeurs default-requires-read et default-requires-write sont utilisées. Impossible de modifier les valeurs par défaut.

Exemple 11.7. Comment rendre l'écriture d'expressions d'archivage une opération non sensible

[domain@localhost:9999 /] cd /core-service=management/access=authorization/constraint=vault-expression
[domain@localhost:9999 constraint=vault-expression] :write-attribute(name=configured-requires-write, value=false)
{
    "outcome" => "success",
    "result" => undefined,
    "server-groups" => {"main-server-group" => {"host" => {"master" => {
        "server-one" => {"response" => {"outcome" => "success"}},
        "server-two" => {"response" => {"outcome" => "success"}}
    }}}}
}
[domain@localhost:9999 constraint=vault-expression] :read-resource
{
    "outcome" => "success",
    "result" => {
        "configured-requires-read" => undefined,
        "configured-requires-write" => false,
        "default-requires-read" => true,
        "default-requires-write" => true
    }
}
[domain@localhost:9999 constraint=vault-expression]

Les rôles qui seront en mesure de lire et d'écrire dans les expressions d'archivage sécurisé en fonction de cette configuration sont résumés dans Tableau 11.3, « Résultats des configurations de contraintes d'expressions d'archivage sécurisé ».

Tableau 11.3. Résultats des configurations de contraintes d'expressions d'archivage sécurisé

Valeur requires-read requires-write

true

L'opération lecture est sensible.

Seuls les rôles Auditeur, Administrateur, ou SuperUtilisateur peuvent lire.

L'opération écriture est sensible.

Seuls les Administrateurs et les SuperUtilisateurs peuvent écrire.

false

L'opération lecture n'est pas sensible.

Tous les utilisateurs de gestion peuvent lire.

L'opération écriture n'est pas sensible.

Les rôles Moniteur, Administrateur, ou SuperUtilisateur peuvent écrire. Les Déployeurs peuvent également écrire si l'expression d'archivage de sécurité est dans une ressource d'applications.

11.11. Références de contraintes

11.11.1. Références de contraintes des ressources d'applications

Type: core

Classification: deployment-overlay
  • default: true
    CHEMIN Attributs Opérations

    /deployment-overlay=*

    /deployment=*

    /

    upload-deployment-stream, full-replace-deployment, upload-deployment-url, upload-deployment-bytes

Type: datasources

Classification: datasource
  • default: false
    CHEMIN Attributs Opérations

    /deployment=*/subdeployment=*/subsystem=datasources/data-source=*

    /subsystem=datasources/data-source=*

    /subsystem=datasources/data-source=ExampleDS

    /deployment=*/subsystem=datasources/data-source=*
Classification: jdbc-driver
  • default: false
    CHEMIN Attributs Opérations

    /subsystem=datasources/jdbc-driver=*
Classification: xa-data-source
  • default: false
    CHEMIN Attributs Opérations

    /subsystem=datasources/xa-data-source=*

    /deployment=*/subsystem=datasources/xa-data-source=*

    /deployment=*/subdeployment=*/subsystem=datasources/xa-data-source=*

Type: logging

Classification: logger
  • default: false
    CHEMIN Attributs Opérations

    /subsystem=logging/logger=*

    /subsystem=logging/logging-profile=*/logger=*
Classification: logging-profile
  • default: false
    CHEMIN Attributs Opérations

    /subsystem=logging/logging-profile=*

Type: mail

Classification: mail-session
  • default: false
    CHEMIN Attributs Opérations

    /subsystem=mail/mail-session=*

Type: naming

Classification: binding
  • default: false
    CHEMIN Attributs Opérations

    /subsystem=naming/binding=*

Type: resource-adapters

Classification: resource-adapters
  • default: false
    CHEMIN Attributs Opérations

    /subsystem=resource-adapters/resource-adapter=*

Type: security

Classification: security-domain
  • default: false
    CHEMIN Attributs Opérations

    /subsystem=security/security-domain=*

11.11.2. Références de contraintes de sensibilité

Type: core

Classification: access-control
  • requires-addressable: true
  • requires-read: true
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /core-service=management/access=authorization

    /subsystem=jmx

    non-core-mbean-sensitivity
Classification: credential
  • requires-addressable: false
  • requires-read: true
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /subsystem=mail/mail-session=*/server=pop3

    username , password

    /subsystem=mail/mail-session=*/server=imap

    nom d'utilisateur, mot de passe

    /subsystem=datasources/xa-data-source=*

    user-name, recovery-username, password, recovery-password

    /subsystem=mail/mail-session=*/custom=*

    nom d'utilisateur, mot de passe

    /subsystem=datasources/data-source=*"

    Nom d'utilisateur, mot de passe

    /subsystem=remoting/remote-outbound-connection=*"

    nom d'utilisateur

    /subsystem=mail/mail-session=*/server=smtp

    username , password

    /subsystem=web/connector=*/configuration=ssl

    key-alias, password

    /subsystem=resource-adapters/resource-adapter=*/connection-definitions=*"

    recovery-username, recovery-password
Classification: domain-controller
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations
Classification: domain-names
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations
Classification: extensions
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /extension=*
Classification: jvm
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /core-service=platform-mbean/type=runtime

    input-arguments, boot-class-path, class-path, boot-class-path-supported, library-path
Classification: management-interfaces
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /core-service=management/management-interface=native-interface

    /core-service=management/management-interface=http-interface
Classification: module-loading
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /core-service=module-loading
Classification: patching
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /core-service=patching/addon=*

    /core-service=patching/layer=*"

    /core-service=patching
Classification: read-whole-config
  • requires-addressable: false
  • requires-read: true
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /

    read-config-as-xml
Classification: security-domain
  • requires-addressable: true
  • requires-read: true
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /subsystem=security/security-domain=*
Classification: security-domain-ref
  • requires-addressable: true
  • requires-read: true
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /subsystem=datasources/xa-data-source=*

    security-domain

    /subsystem=datasources/data-source=*

    security-domain

    /subsystem=ejb3

    default-security-domain

    /subsystem=resource-adapters/resource-adapter=*/connection-definitions=*

    security-domain, recovery-security-domain, security-application, security-domain-and-application
Classification: security-realm
  • requires-addressable: true
  • requires-read: true
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /core-service=management/security-realm=*
Classification: security-realm-ref
  • requires-addressable: true
  • requires-read: true
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /subsystem=remoting/connector=*

    security-realm

    /core-service=management/management-interface=native-interface

    security-realm

    /core-service=management/management-interface=http-interface

    security-realm

    /subsystem=remoting/remote-outbound-connection=*

    security-realm
Classification: security-vault
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /core-service=vault
Classification: service-container
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /core-service=service-container
Classification: snapshots
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: false
    CHEMIN attributs opérations

    /

    take-snapshot, list-snapshots, delete-snapshot
Classification: socket-binding-ref
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: false
    CHEMIN attributs opérations

    /subsystem=mail/mail-session=*/server=pop3

    outbound-socket-binding-ref

    /subsystem=mail/mail-session=*/server=imap

    outbound-socket-binding-ref

    /subsystem=remoting/connector=*

    socket-binding

    /subsystem=web/connector=*

    socket-binding

    /subsystem=remoting/local-outbound-connection=*

    outbound-socket-binding-ref

    /socket-binding-group=*/local-destination-outbound-socket-binding=*

    socket-binding-ref

    /subsystem=remoting/remote-outbound-connection=*

    outbound-socket-binding-ref

    /subsystem=mail/mail-session=*/server=smtp

    outbound-socket-binding-ref

    /subsystem=transactions

    process-id-socket-binding, status-socket-binding, socket-binding
Classification: socket-config
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /interface=*

    resolve-internet-address

    /core-service=management/management-interface=native-interface

    port, interface, socket-binding

    /socket-binding-group=*

    /core-service=management/management-interface=http-interface

    port, secure-port, interface, secure-socket-binding, socket-binding

    /

    resolve-internet-address

    /subsystem=transactions

    process-id-socket-max-ports
Classification: system-property
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /core-service=platform-mbean/type=runtime

    system-properties

    /system-property=*

    /

    resolve-expression

Type: datasources

Classification: data-source-security
  • requires-addressable: false
  • requires-read: true
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /subsystem=datasources/xa-data-source=*

    user-name, security-domain, password

    /subsystem=datasources/data-source=*

    user-name, security-domain, password

Type: jdr

Classification: jdr
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /subsystem=jdr

    generate-jdr-report

Type: jmx

Classification: jmx
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /subsystem=jmx

Type: mail

Classification: mail-server-security
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /subsystem=mail/mail-session=*/server=pop3

    username, tls, ssl, password

    /subsystem=mail/mail-session=*/server=imap

    username, tls, ssl, password

    /subsystem=mail/mail-session=*/custom=*

    username, tls, ssl, password

    /subsystem=mail/mail-session=*/server=smtp

    username, tls, ssl, password

Type: naming

Classification: jndi-view
  • requires-addressable: false
  • requires-read: true
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /subsystem=naming

    jndi-view
Classification: naming-binding
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: false
    CHEMIN attributs opérations

    /subsystem=naming/binding=*

Type: remoting

Classification: remoting-security
  • requires-addressable: false
  • requires-read: true
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /subsystem=remoting/connector=*

    authentication-provider, security-realm

    /subsystem=remoting/remote-outbound-connection=*

    username, security-realm

    /subsystem=remoting/connector=*/security=sasl

Type: resource-adapters

Classification: resource-adapter-security
  • requires-addressable: false
  • requires-read: true
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /subsystem=resource-adapters/resource-adapter=*/connection-definitions=*

    security-domain, recovery-username, recovery-security-domain, security-application, security-domain-and-application, recovery-password

Type: security

Classification: misc-security
  • requires-addressable: false
  • requires-read: true
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /subsystem=security

    deep-copy-subject-mode

Type: web

Classification: web-access-log
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: false
    CHEMIN attributs opérations

    /subsystem=web/virtual-server=*/configuration=access-log
Classification: web-connector
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: false
    CHEMIN attributs opérations

    /subsystem=web/connector=*
Classification: web-ssl
  • requires-addressable: false
  • requires-read: true
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /subsystem=web/connector=*/configuration=ssl
Classification: web-sso
  • requires-addressable: false
  • requires-read: true
  • requires-write: true
    CHEMIN attributs opérations

    /subsystem=web/virtual-server=*/configuration=sso
Classification: web-valve
  • requires-addressable: false
  • requires-read: false
  • requires-write: false
    CHEMIN attributs opérations

    /subsystem=web/valve=*

Chapitre 12. Configuration de sous-système de transaction

12.1. Transactions JTS

12.1.1. Configurer l'ORB pour les transactions JTS

Dans une installation JBoss EnAP 6 par défaut, l'ORB est désactivé. Vous pouvez activer l'ORB en utilisant le Management CLI de ligne de commande.

Note

Dans un domaine géré, le sous-système JacORB est disponible dans les profils full et full-ha uniquement. Dans un serveur autonome, il est disponible uniquement quand vous utilisez les configurations standalone-full.xml ou standalone-full-ha.xml.

Procédure 12.1. Configurer l'ORB par la Console de gestion

  1. Voir les paramètres de configuration du profil.

    Sélectionnez Profiles (domaine géré) ou Profile (serveur autonome) dans la partie supérieure droite de la console de gestion. Si vous utilisez un domaine géré, sélectionnez soit le profil full ou full-ha à partir de la boîte de dialogue de sélection en haut à gauche.
  2. Modifier les paramètres d' Initializers

    Étendre le menu Subsystems (sous-systèmes) sur la gauche, si nécessaire. Étendre le sous-menu Container et cliquer sur JacORB.
    Sur le formulaire qui apparaît sur l'écran principal, sélectionner l'onglet Initializers, et cliquer sur le bouton Edit (modifier).
    Activer les intercepteurs de sécurité en configurant la valeur de Security à on.
    Pour activer ORB sur JTS, définir la valeur des Transaction Interceptors à on, au lieu de la valeur par défaut spec.
    Voir le lien Need Help? sur le formulaire pour accéder à des explications sur ces valeurs. Cliquer sur Save quand vous aurez fini de modifier les valeurs.
  3. Configuration ORB avancée

    Voir les autres sections du formulaire pour les options de configuration avancées. Chaque section inclut un lien Need Help? avec des informations détaillées sur les paramètres.
Configurer l'ORB par le Management CLI

Vous pouvez configurer chaque aspect de l'ORB à l'aide du Management CLI. Les commandes suivantes configurent les initialiseurs aux mêmes valeurs que celles de la procédure ci-dessus, pour la Console de gestion. Il s'agit de la configuration minimale pour l'ORB, si utilisé avec JTS.

Ces commandes sont configurées pour un domaine de sécurité utilisant le profil full. Si nécessaire, modifier le profil pour qu'il convienne mieux à celui que vous aurez besoin de configurer. Si vous utilisez un serveur autonome, n'utilisez pas la portion /profile=full des commandes.

Exemple 12.1. Activer les intercepteurs de sécurité

/profile=full/subsystem=jacorb/:write-attribute(name=security,value=on)

Exemple 12.2. Activer l'ORB pour JTS

/profile=full/subsystem=jacorb/:write-attribute(name=transactions,value=on)

Exemple 12.3. Activer les transactions dans le sous-système JacORB

/profile=full/subsystem=jacorb/:write-attribute(name=transactions,value=on)

Exemple 12.4. Activer JTS dans le sous-système de transactions

/subsystem=transactions:write-attribute(name=jts,value=true)

12.1.2. Configuration JMS

12.1.2.1. Référence pour les attributs de configuration d'HornetQ

L'implémentation d'HornetQ de JBoss EAP 6 expose les attributs de configuration suivants. Vous pouvez utiliser le Management CLI pour exposer plus particulièrement les attributs configurables ou affichables par l'opération read-resource.

Exemple 12.5. Exemple

[standalone@localhost:9999 /] /subsystem=messaging/hornetq-server=default:read-resource

Tableau 12.1. Attributs HornetQ

Attribut Exemple de valeur Type
allow-failback true BOOLÉEN
async-connection-execution-enabled true BOOLÉEN
backup false BOOLÉEN
cluster-password somethingsecure STRING
mask-password true BOOLÉEN
cluster-user HORNETQ.CLUSTER.ADMIN.USER STRING
clustered false BOOLÉEN
connection-ttl-override -1 LONG
create-bindings-dir true BOOLÉEN
create-journal-dir true BOOLÉEN
failback-delay 5000 LONG
failover-on-shutdown false BOOLÉEN
id-cache-size 2000 INT
jmx-domain org.hornetq STRING
jmx-management-enabled false BOOLÉEN
journal-buffer-size 100 LONG
journal-buffer-timeout 100 LONG
journal-compact-min-files 10 INT
journal-compact-percentage 30 INT
journal-file-size 102400 LONG
journal-max-io 1 INT
journal-min-files 2 INT
journal-sync-non-transactional true BOOLÉEN
journal-sync-transactional true BOOLÉEN
journal-type ASYNCIO STRING
live-connector-ref référence STRING
log-journal-write-rate false BOOLÉEN
management-address jms.queue.hornetq.management STRING
management-notification-address hornetq.notifications STRING
memory-measure-interval -1 LONG
memory-warning-threshold 25 INT
message-counter-enabled false BOOLÉEN
message-counter-max-day-history 10 INT
message-counter-sample-period 10000 LONG
message-expiry-scan-period 30000 LONG
message-expiry-thread-priority 3 INT
page-max-concurrent-io 5 INT
perf-blast-pages -1 INT
persist-delivery-count-before-delivery false BOOLÉEN
persist-id-cache true BOOLÉEN
persistence-enabled true BOOLÉEN
remoting-interceptors Non défini LIST
run-sync-speed-test false BOOLÉEN
scheduled-thread-pool-max-size 5 INT
security-domain autre STRING
security-enabled true BOOLÉEN
security-invalidation-interval 10000 LONG
server-dump-interval -1 LONG
shared-store true BOOLÉEN
started true BOOLÉEN
thread-pool-max-size 30 INT
transaction-timeout 300000 LONG
transaction-timeout-scan-period 1000 LONG
version 2.2.16.Final (HQ_2_2_16_FINAL, 122) STRING
wild-card-routing-enabled true BOOLÉEN

Avertissement

La valeur de journal-file-size doit être plus élevée que celle de la taille du message envoyé au serveur, ou bien le serveur ne pourra pas stocker le message.

Chapitre 13. Web, Connecteurs HTTP, et HTTP Clustering

13.1. Configurer un mod_cluster Worker Node

Résumé

Un mod_cluster Worker Node est un serveur de JBoss EAP 6. Ce serveur peut faire partie d'un groupe de serveurs d'un Domaine géré, ou d'un serveur autonome. Dans JBoss Enterprise Application Platform, il y a un processus séparé qui gère tous les noeuds du cluster. Il s'agit du master. Pour plus d'informations conceptuelles sur les worker nodes, voir Worker Node dans le guide Red Hat JBoss EAP 6.1 Administration and Configuration Guide. Pour obtenir des informations sur l'équilibrage des charges HTTPD, voir Overview of HTTP Connectors dans le guide Administration and Configuration Guide.

Le master n'est configuré qu'une fois, par l'intermédiaire du sous-système de mod_cluster. Pour configurer le sous-système mod_cluster, reportez-vous à Configure the mod_cluster Subsystem dans Administration and Configuration Guide. Chaque nœud du travailleur est configuré séparément, alors répétez cette procédure pour chaque nœud que vous souhaitez ajouter au cluster.
Si vous utilisez un domaine géré, chaque serveur de groupe de serveur est un worker node qui partage une configuration identique. Par conséquent, la configuration s'effectue sur un groupe de serveurs. Dans un serveur autonome, la configuration s'effectue sur une seule instance de JBoss EAP 6. Les étapes de configuration sont sinon identiques.

Configuration d'un noeud de worker

  • Si vous utilisez un serveur autonome, il devra être démarré par le profile standalone-ha.
  • Si vous utilisez un domaine géré, votre groupe de serveurs devra utiliser le profil ha ou full-ha, et le groupe de liaisons de sockets ha-sockets ou full-ha-sockets. JBoss EAP 6 est fourni avec un groupe de serveurs à clusterisation activée, nommé other-server-group qui remplit ces prérequis.

Note

Quand vous avez des commandes de Mangement CLI, celles-ci assument que vous utilisez un domaine géré. Si vous utilisez un serveur autonome, supprimer la portion /profile=full-ha des commandes.

Procédure 13.1. Configurer un noeud de worker

  1. Configurer les interfaces de réseau

    Les interfaces de réseau ont toutes la valeur 127.0.0.1 par défaut. Chaque hôte physique, qui accueille un serveur autonome ou bien un ou plusieurs serveurs au sein d'un groupe de serveurs, a besoin de ses interfaces configurées pour utiliser son adresse IP, que les autres serveurs peuvent apercevoir.
    Pour changer l'adresse IP d'un hôte de JBoss EAP 6, vous devrez le fermer et modifier son fichier de configuration directement. C'est parce que l'API de gestion qui actionne la Console de gestion et le Management CLI se fie à une adresse de gestion stable.
    Suivez ces étapes pour changer l'adresse IP sur chaque serveur de votre cluster en votre adresse IP publique de master.
    1. Fermer le serveur complètement.
    2. Modifier soit host.xml, qui se trouve dans EAP_HOME/domain/configuration/ pour un domaine géré, ou bien le fichier standalone-ha.xml, qui se trouve dans EAP_HOME/standalone/configuration/ pour un serveur autonome.
    3. Chercher l'élément <interfaces>. Il y a trois interfaces configurées. Ces interfaces sont management, public, et unsecured. Pour chacune d'entre elles, changer la valeur 127.0.0.1 à l'adresse IP externe de l'hôte.
    4. Pour les hôtes qui participent à un domaine géré, mais qui ne sont pas master, localiser l'élément <host. Notez qu'il n'a pas de symbole de fermeture >, car il contient des attributs. Modifiez la valeur de son nom d'attribut master par un nom unique, avec un nom différent par esclave. Ce nom servira aussi à l'esclave pour identifier au cluster, donc notez bien ceci.
    5. Pour les hôtes nouvellement configurés qui ont besoin de rejoindre un domaine géré, chercher l'élément <domain-controller>. Dé-commenter ou supprimer l'élément <local />, et ajouter la ligne suivante, en changeant l'adresse IP (X.X.X.X) par l'adresse du contrôleur de domaine. Cette étape ne s'applique pas à un serveur autonome.
      <remote host="X.X.X.X" port="${jboss.domain.master.port:9999}" security-realm="ManagementRealm"/>
      
    6. Sauvegarder le fichier et sortir.
  2. Configurer l'authentification pour chaque serveur esclave.

    Chaque serveur esclave a besoin d'un nom d'utilisateur et d'un mot de passe créé dans le ManagementRealm du contrôleur de domaine ou du master autonome. Sur le contrôleur de domaine ou sur le master autonome, exécutez la commande EAP_HOME/bin/add-user.sh. Ajouter un utilisateur avec le même nom d'utilisateur comme esclave, au ManagementRealm. Quand on vous demandera si cet utilisateur doit s'authentifier auprès d'une instance de JBoss AS externe, répondez Oui. Vous trouverez un exemple de l'entrée et de la sortie de la commande ci-dessous, pour un esclave appelé slave1, et un mot de passe changeme.
    user:bin user$ ./add-user.sh
    
    What type of user do you wish to add? 
     a) Management User (mgmt-users.properties) 
     b) Application User (application-users.properties)
    (a): a
    
    Enter the details of the new user to add.
    Realm (ManagementRealm) : 
    Username : slave1
    Password : changeme
    Re-enter Password : changeme
    About to add user 'slave1' for realm 'ManagementRealm'
    Is this correct yes/no? yes
    Added user 'slave1' to file '/home/user/jboss-eap-6.0/standalone/configuration/mgmt-users.properties'
    Added user 'slave1' to file '/home/user/jboss-eap-6.0/domain/configuration/mgmt-users.properties'
    Is this new user going to be used for one AS process to connect to another AS process e.g. slave domain controller?
    yes/no? yes
    To represent the user add the following to the server-identities definition <secret value="Y2hhbmdlbWU=" />
    
  3. Copier l'élément codé-Base64 <secret> à partir de la sortie add-user.sh.

    Si vous prévoyez de spécifier un mot de passe codé Base64 pour l'authentification, copier l'élément <secret> à partir de la dernière ligne de la sortie add-user.sh car vous en aurez besoin à l'étape suivante.
  4. Modifier le domaine de sécurité de l'hôte esclave pour la nouvelle authentification.

    1. Réouvrir le fichier host.xml ou standalone-ha.xml de l'hôte esclave.
    2. Chercher l'élément <security-realms>. C'est là où vous pourrez configurer le domaine de sécurité.
    3. Vous pourrez spécifier la valeur secrète d'une des manières suivantes :
      • Spécifier le mot de passe codé Base64 dans le fichier de configuration.

        1. Ajouter le bloc suivant de code XML sous la ligne <security-realm name="ManagementRealm">,
          <server-identities>
              <secret value="Y2hhbmdlbWU="/>
          </server-identities>
                          
          
          
        2. Remplacer "Y2hhbmdlbWU=" par la valeur secrète retournée de la sortie add-user.sh lors de l'étape précédente.
      • Configurer l'hôte pour obtenir un mot de passe de l'archivage sécurisé.

        1. Utiliser le script vault.sh pour générer un mot de passe masqué. Cela va créer un string qui ressemblera à ceci : VAULT::secret::password::ODVmYmJjNGMtZDU2ZC00YmNlLWE4ODMtZjQ1NWNmNDU4ZDc1TElORV9CUkVBS3ZhdWx0.
          Vous pourrez trouver plus d'informations sur l'archivage sécurisé dans Password Vaults de la section Sensitive Strings de ce guide, ici : Section 10.11.1, « Sécurisation des chaînes confidentielles des fichiers en texte clair ».
        2. Ajouter le bloc de code XML suivant directement sous la ligne <security-realm name="ManagementRealm">.
          <server-identities>
              <secret value="${VAULT::secret::password::ODVmYmJjNGMtZDU2ZC00YmNlLWE4ODMtZjQ1NWNmNDU4ZDc1TElORV9CUkVBS3ZhdWx0}"/>
          </server-identities>
                          
          
          
          Veillez à remplacer la valeur secrète par le mot de passe masqué généré lors de l'étape précédente.

          Note

          Quand vous créez un mot de passe dans l'archivage sécurisé, celui-ci devra être spécifié en texte brut, et non pas codé Base64.
      • Spécifier le mot de passe en tant que propriété système.

        1. Ajouter le bloc de code XML suivant sous la ligne <security-realm name="ManagementRealm">
          <server-identities>
              <secret value="${server.identity.password}"/>
          </server-identities>
                          
          
          
        2. Quand vous spécifiez le mot de passe en tant que propriété système, vous pouvez configurer l'hôte d'une des manières suivantes :
          • Démarrer le serveur en saisissant le mot de passe en texte brut comme argument de ligne de commande, comme par exemple :
            -Dserver.identity.password=changeme

            Note

            Le mot de passe doit être saisi en texte brut et sera visible par quiconque lance la commande ps -ef.
          • Mettez le mot de passe dans un fichier de propriétés et passer l'URL du fichier de propriétés sous forme d'argument de ligne de commande.
            1. Ajouter la paire clé/valeur à un fichier de propriétés. Par exemple :
              server.identity.password=changeme
              
            2. Démarrer le serveur par les arguments de ligne de commande
              --properties=URL_TO_PROPERTIES_FILE
              .
    4. Sauvegarder et sortir du fichier.
  5. Redémarrer le serveur.

    L'esclave va maintenant authentifier le master en utilisant son nom d'hôte comme nom d'utilisateur et le string codifié comme son mot de passe.
Résultat

Votre serveur autonome, ou les serveurs au sein d'un groupe de serveurs d'un domaine géré, sont désormais configurés en tant que od_cluster Worker Node. Si vous déployez une application en cluster, ses sessions sont répliquées sur tous les nœuds de cluster de basculement, et il peut accepter les demandes provenant d'un serveur HTTPD externe ou d'un équilibreur de charge. Chaque nœud du cluster détecte les autres nœuds à l'aide de découverte automatique, par défaut. Pour configurer la détection automatique et les autres paramètres spécifiques du sous-système mod_cluster, reportez-vous à Configure the mod_cluster Subsystem dans le guide Administration and Configuration Guide. Pour configurer le serveur Apache HTTPD, reportez-vous à Use an External HTTPD as the Web Front-end for JBoss EAP 6 Applications dans Administration and Configuration Guide.

Chapitre 14. Installation de correctif

14.1. Correctifs et Mises à jour

Le mécanisme de correctifs de JBoss EAP 6 applique des mises à jour qui sont rendues disponibles dans une version 'mineure' de JBoss EAP 6, comme par exemple dans JBoss EAP 6.2. Les correctifs peuvent contenir des mises à jour ponctuelles, des mises à jour de sécurité ou des mises à jour cumulatives.
Vous aurez besoin d'un processus différent pour mettre à niveau entre les versions majeures et mineures de JBoss EAP (comme par exemple de 6.1 à 6.2).

14.2. Mécanismes de correction

Les correctifs JBoss sont disponibles sous deux formes.
  • Mises à jour asynchrônes: correctifs ponctuels publiés en dehors d'un cycle de mises à jour normal du produit existant. Ces mises à jour peuvent inclure les correctifs de sécurité, ainsi que d'autres correctifs ponctuels fournis par GSS (Red Hat Global Support Services) pour résoudre ces problèmes.
  • Mises à jour prévues : comprennent les correctifs cumulatifs, ainsi que les mises à niveau mineures ou majeures d'un produit existant. Les correctifs cumulatifs incluent toutes les mises à jour asynchrones déjà développées pour cette version du produit.
La décision de savoir si un patch doit sortir dans le cadre d'une mise à jour planifiée ou d'une mise à jour asynchrone dépend de la sévérité de la faille. Les défauts de faible impact sont généralement reportés, et sont résolus dans la prochaine version mineure des produits concernés. Les défauts d'impact modéré ou supérieur sont généralement traités par ordre d'importance sous forme de mise à jour de produit lors d'une sortie asynchrone et contiennent seulement une résolution du problème particulier.
Le correctifs cumulatifs et de sécurité pour les produits JBoss sont distribués sous deux formes : zip (pour tous les produits) et RPM (pour un sous-groupe de produits).

Important

Une installation de produits JBoss doit toujours être mise à jour par la méthode: soit Zip, soit RPM.
Les mises à jour de sécurité pour les produits de JBoss sont fournis par un erratum (pour les zip et les méthodes RPM). L'erratum comprend une liste de défauts résolus, leurs indices de gravité, les produits concernés, une description textuelle des défauts et une référence de correctifs. Les mises à jour de correction de bogues sont annoncées par un erratum.
Pour savoir comment Red Hat évalue les erreurs dans JBoss, consulter: Section 14.6, « Évaluation de la gravité et de l'impact des correctifs JBoss Security »
Red Hat maintient une liste de distribution pour notifier les abonnés à propos des défauts liés à la sécurité. Voir Section 14.3, « Abonnez-vous aux Listes de diffusion de correctifs (Patch Mailing Lists) »

14.3. Abonnez-vous aux Listes de diffusion de correctifs (Patch Mailing Lists)

Résumé

L'équipe JBoss de Red Hat maintient une liste de diffusion pour les annonces de sécurité pour les produits Red Hat JBoss Enterprise Middleware. Cette section couvre ce que vous devez faire pour vous abonner à cette liste.

Pré-requis

  • Aucun

Procédure 14.1. Abonnez-vous à JBoss Watch List

  1. Cliquer sur le lien suivant pour vous rendre sur la page de la liste de diffusion JBoss Watch: JBoss Watch Mailing List.
  2. Saisir votre adresse email dans la section Subscribing to Jboss-watch-list.
  3. [Vous pourrez aussi saisir votre nom et sélectionner un mot de passe. Ceci est en option, mais recommandé.]
  4. Cliquer sur le bouton Subscribe pour démarrer le processus d'abonnement.
  5. Vous pouvez naviguer les archives de la liste de diffusion en vous rendant à : JBoss Watch Mailing List Archives.
Résultat

Après la confirmation de votre adresse email, vous serez abonné aux communiqués de sécurité sur la liste de diffusion des correctifs de JBoss.

14.4. Installer des correctifs en Zip

14.4.1. La commande patch

La commande patch est utilisée pour appliquer des correctifs zip téléchargés dans une seule instance de serveur de JBoss EAP 6. Elle ne peut pas être utilisée pour corriger automatiquement les instances de serveur JBoss EAP 6 dans un domaine géré, mais des instances de serveur individuel peuvent être corrigées individuellement dans un domaine géré.

Important

Les instances de serveur JBoss EAP 6 qui ont été installées par la méthode RPM ne peuvent pas être mises à jour par la commande patch. Consultez Section 14.5, « Installer des correctifs en RPM » pour mettre à jour les serveurs JBoss EAP 6 installés via RPM.

Note

La commande patch ne peut être utilisée qu'avec les correctifs produits pour les versions JBoss EAP 6.2 et versions supérieures. Pour les correctifs des versions JBoss EAP antérieures à 6.2, vous devrez, à la place, consulter la documentation de la version concernée à l'adresse suivante https://access.redhat.com/site/documentation/.
En plus d'appliquer des correctifs, la commande patch peut vous donner des informations de base sur l'état de correctifs installés, et peut aussi vous fournir une façon de retirer immédiatement une application de correctif.
Avant de démarrer une application du correctif ou une opération de restauration, l'outil patch vérifiera les modules et autres fichiers divers qu'il est en train de modifier pour vérifier tout changement de la part de l'utilisateur. Si un changement utilisateur est détecté, et qu'un commutateur de gestion des conflits n'a pas été spécifié, l'outil patch va abandonner l'opération et avertir qu'il y a un conflit. L'avertissement comprendra une liste des modules et autres fichiers qui sont en conflit. Pour terminer l'opération, la commande patch doit être ré-exécutée avec une option (commutateur) spécifiant comment résoudre le conflit : soit pour conserver les modifications utilisateur, ou pour les substituer.

Tableau 14.1. Arguments et Options de commande patch

Argument ou Variable Description
apply Applique un correctif
--override-all S'il y a un conflit, l'opération de correctif va remplacer toutes les modifications utilisateur.
--override-modules Si le conflit résulte de la modification d'un module, cette option remplacera ces modifications par le contenu de l'opération de correctif.
--override=path(,path) Pour les divers fichiers spécifiés uniquement, cela remplacera les fichiers modifiés en conflit par les fichiers de l'opération de correctif.
--preserve=path(,path) Pour les divers fichiers spécifiés uniquement, cela préservera les fichiers modifiés en conflit.
info Renvoie l'information sur les correctifs actuellement installés.
rollback Opération de restauration suite à l'application d'un correctif.
--reset-configuration=TRUE|FALSE Dans le cadre d'une restauration, cela indique si on doit restaurer les fichiers de configuration du serveur.

14.4.2. Installation des correctifs sous forme zip par la commande patch

Résumé

Cette tâche décrit la façon d'utiliser la commande patch pour installer des correctifs JBoss EAP 6 de format zip.

Important

La commande patch a été ajoutée dans la version JBoss EAP 6.2. Pour les versions JBoss EAP antérieures à 6.2, le processus de mise en place de correctifs sous la forme zip est différent, et vous devrez, à la place, consulter la documentation de la version concernée à l'adresse suivante https://access.redhat.com/site/documentation/.

Pré-requis

  • Accès valide et abonnement au Portail Clients de Red Hat.
  • Un abonnement en cours à un produit JBoss installé en format zip.
  • Accéder au Management CLI pour l'instance de serveur à mettre à jour. Voir la section Launch the Management CLI du guide Administration and Configuration Guide.

Procédure 14.2. Appliquer un correctif zip à une instance de serveur JBoss EAP 6 par la commande patch.

Avertissement

Avant d'installer un correctif, vous devez sauvegarder votre produit JBoss, ainsi que tous les fichiers de configuration personnalisés.
  1. Télécharger le fichier zip de correctif à partir du Portail clients à partir de https://access.redhat.com/downloads/
  2. Avec le Management CLI, appliquer le correctif par la commande suivante et le chemin qui convient pour le fichier de correction :
    [standalone@localhost:9999 /] patch apply /path/to/downloaded-patch.zip
    L'outil patch avertira s'il y a conflit de tentative d'application de correctif. Consulter Section 14.4.1, « La commande patch » pour voir les options disponibles d'exécution à nouveau de la commande à nouveau pour résoudre les conflits.
  3. Démarrer à nouveau l'instance de serveur JBoss EAP 6 pour que le correctif puisse prendre effet :
    [standalone@localhost:9999 /] shutdown --restart=true
Résultat

L'instance de serveur JBoss EAP 6 est corrigée avec la dernière mise à jour.

14.4.3. Restauration de l'application d'un correctif sous forme zip par la commande patch

Résumé

Cette tâche décrit la façon d'utiliser la commande patch pour désinstaller une application de correctif de format zip déjà appliqué dans JBoss EAP 6.

Avertissement

Une suppression de correctif par la commande patch n'est normalement pas l'intention de cette fonctionnalité. Le but est de ne supprimer l'application d'un correctif que lorsque celui-ci a des conséquences indésirables immédiatement après son application.

Important

La commande patch a été ajoutée dans la version JBoss EAP 6.2. Pour les versions JBoss EAP antérieures à 6.2, le processus de suppression de correctifs sous la forme zip est différent, et vous devrez, à la place, consulter la documentation de la version concernée à l'adresse suivante https://access.redhat.com/site/documentation/.

Pré-requis

  • Correctif ayant déjà été appliqué par la commande patch.
  • Accéder au Management CLI pour l'instance de serveur. Voir la section Launch the Management CLI du guide Administration and Configuration Guide.

Procédure 14.3. Retirer un correctif zip d'une instance de serveur JBoss EAP 6 par la commande patch.

  1. Avec le Management CLI, appliquer la commande patch info pour trouver l'ID du patch à retirer.
    • Avec les correctifs cumulatifs, l'ID du correctif correspond à la première valeur cumulative-patch-id qui apparaît dans la sortie patch info.
    • Les ID de correctifs de bogues ou de sécurité sont listés comme valeur des premiers patches (correctifs) qui apparaissent dans la sortie patch info, avec le correctif spontané listé en premier.
  2. Avec le Management CLI, retirer le correctif avec l'ID de correctif de l'étape précédente.

    Avertissement

    Faîtes attention quand vous spécifiez la valeur de l'option --reset-configuration.
    Si défini à TRUE, en retirant le correctif, vous restaurerez également les fichiers de configuration du serveur JBoss EAP 6 à leur état d'avant correctif. Tout changement qui aura lieu sur les fichiers de configuration du serveur JBoss EAP 6 à la suite de ce correctif sera perdu.
    Si défini à FALSE, les fichiers de configuration ne seront pas supprimés. Dans un tel cas, il est possible que le serveur ne démarre pas à nouveau après l'opération de restauration, car il y a pu avoir des altérations de configuration comme des altérations d'espace-nom, qui ne seront plus valides et qui devront être réparées manuellement.
    [standalone@localhost:9999 /] patch rollback PATCH_ID --reset-configuration=TRUE
    L'outil patch avertira s'il y a conflit lors de la tentative de suppression de correctif. Consulter Section 14.4.1, « La commande patch » pour voir les options disponibles d'exécution à nouveau de la commande à nouveau pour résoudre les conflits.
  3. Démarrer à nouveau l'instance de serveur JBoss EAP 6 pour que la suppression de correctif puisse prendre effet :
    [standalone@localhost:9999 /] shutdown --restart=true
Résultat

Le correctif, et parfois aussi les fichiers de configuration du serveur, sont retirés de l'instance de serveur de JBoss EAP 6.

14.5. Installer des correctifs en RPM

Résumé

Les correctifs JBoss sont distribués de deux façons: ZIP (pour tous les produits) et RPM (pour un sous ensemble de produits). Cette tâche décrit les étapes à prendre pour installer les correctifs en format RPM.

Pré-requis

  • Un abonnement RHN valide.
  • Un abonnement en cours à un produit JBoss installé via un package RPM.

Procédure 14.4. Appliquer un patch à un produit JBoss via méthode RPM

Les mises à jour de sécurité pour les produits de JBoss sont fournis par un erratum (pour les zip et les méthodes RPM). L'erratum comprend une liste de défauts résolus, leurs indices de gravité, les produits concernés, une description textuelle des défauts et une référence de correctifs.
Pour les distributions RPM de produits JBoss, l'errata inclut des références aux packages RPM mis à jour. Le correctif peut être installé par yum.

Avertissement

Avant d'installer un correctif, vous devrez sauvegarder votre produit JBoss avec tous les fichiers de configuration personnalisés.
  1. Recevez vos notifications de correctifs de sécurité soit en tant qu'abonné de la liste de diffusion JBoss watch ou en parcourant les archives de la liste de diffusion de JBoss watch.
  2. Lire l'errata du correctif de sécurité et confirmer qu'elle s'applique bien à un produit JBoss de votre environnement.
  3. Si le correctif de sécurité s'applique à un produit JBoss de votre environnement, alors suivez le lien pour télécharger le package RPM mis à jour qui contient l'errata.
  4. Utilisation
    yum update
    pour installer le correctif.

    Important

    Quand vous mettez une installation RPM à jour, votre produit JBoss sera mis à jour de façon cumulative avec tous les correctifs sortis-RPM.
Résultat

Le produit JBoss est corrigé par la dernière mise à jour en format RPM.

14.6. Évaluation de la gravité et de l'impact des correctifs JBoss Security

Pour communiquer le risque de chaque faille de sécurité de JBoss, Red Hat utilise une échelle de gravité à quatre niveaux: faible, modéré, important et critique, en plus des scores de base de vulnérabilité CVSS version 2, qui peuvent être utilisés pour identifier l'impact de la faille.

Tableau 14.2. Système d'évaluation de gravité de JBoss Security Patches (Correctifs de sécurité JBoss)

Gravité Description
Critique
Ce score est donné aux failles pouvant être facilement exploitées par un attaquant non authentifié à distance et conduire à des compromis de système (exécution de code arbitraire) sans intervention de la part de l'utilisateur. Ce sont les types de vulnérabilités pouvant être exploitées par des vers informatiques. Il s'agit de failles nécessitant un utilisateur distant authentifié, un utilisateur local ou une configuration peu probable et elles ne sont pas classées comme ayant un impact critique.
Important
Ce score est donné aux failles qui peuvent facilement compromettre la confidentialité, l'intégrité ou la disponibilité des ressources. Ce sont les types de vulnérabilités qui permettent à des utilisateurs locaux d'obtenir des privilèges, qui permettent à des utilisateurs distants non authentifiés d'afficher des ressources qui devraient normalement être protégées par une authentification, qui permettent à des utilisateurs authentifiés distants d'exécuter du code arbitraire, ou d'autoriser des utilisateurs locaux ou distants de causer un déni de service.
Modéré
Ce score est donné aux failles qui risquent d'être plus difficiles à exploiter mais qui peuvent toujours résulter en compromis de confidentialité, d'intégrité, et disponibilité de ressources, sous certaines circonstances. Ce sont les types de vulnérabilités qui auraient pu avoir un impact critique ou un impact important, mais pouvant être moins facilement exploités selon une évaluation technique de la faille, ou qui risquent moins d'affecter les configurations.
Moindre
Ce score est donné à toutes les autres questions qui ont un impact de sécurité. Ce sont les types de vulnérabilités qui semblent liées à des circonstances improbables pour pouvoir être exploitées, ou dans les cas ou l'exploitation de la faille aurait des conséquences minimes.
Le composant de l'impact d'un score CVSS v2 repose sur une évaluation combinée des trois impacts potentiels : confidentialité (C), intégrité (I) et disponibilité (A). Chacun d'entre eux peut être évalué comme aucun (N), partiel (P) ou total (C).
Comme le process de serveur JBoss exécute en tant qu'utilisateur non privilégié et est isolé du système d'exploitation hôte, les failles de sécurité de JBoss ne peuvent avoir comme score d'impact que N (aucun), P (partiel).

Exemple 14.1. CVSS v2 Impact Score

L'exemple ci-dessous vous montre un score d'impact CVSS v2, quand l'exploitation d'une faille n'a aucun impact sur la confidentialité du système, un impact partiel sur l'intégrité, et un impact total sur la disponibilité du système (c-a-d que le système est rendu indisponible, par exemple, suite à un crash de noyau).
C:N/I:P/A:C
Grâce à l'indice de gravité du score et du score CVSS, les organisations peuvent prendre des décisions informées sur le risque que chaque problème pose à leur environnement et à leur programmation de mises à jours respectives.
Pour davantage d'informations sur CVSS2, veuillez consulter : CVSS2 Guide.

14.7. Gérer les mises à jour de sécurité pour les dépendances groupées à l'intérieur des Applications déployées sur JBoss EAP

Red Hat fournit des correctifs de sécurité pour tous les composants qui font partie de la distribution de JBoss EAP. Cependant, beaucoup d'utilisateurs de JBoss EAP déploient des applications qui regroupent leurs propres dépendances, plutôt que d'utiliser exclusivement des composants fournis dans le cadre de la distribution JBoss EAP. Par exemple, un fichier WAR déployé peut inclure des JAR de dépendance dans le répertoire WEB-INF/lib/. Ces JAR sont hors de portée des correctifs de sécurité fournis par Red Hat. La gestion des mises à jour de sécurité pour les dépendances groupées à l'intérieur des applications déployées sur JBoss EAP est la responsabilité des spécialistes de la maintenance des applications. Les sources de données et outils suivants peuvent contribuer à cet effort et sont fournis sans garantie ni support.

Outils et Sources de données

Listes de diffusion pour le patch JBoss
S'abonner aux listes de diffusion de patch de JBoss vous tiendra informé au sujet des failles de sécurité qui ont été corrigées dans les produits JBoss, et vous permettra de vérifier si vos applications déployées regroupent des versions vulnérables des composants concernés.
Page consultatif de sécurité pour les composants regroupés.
De nombreux composants open source ont leur propre page consultative de sécurité. Par exemple, struts 2 est un composant couramment utilisé pour de nombreux problèmes de sécurité connus qui n'est pas fourni dans la distribution de JBoss EAP. Le projet struts 2 tient à jour une page consultative de sécurité en amont, qui doit être surveillée si vos applications déployées sont regroupées avec struts 2. De nombreux composants fournis commercialement maintiennent également des pages consultatives de sécurité.
Scannez régulièrement votre applications déployées pour les vulnerabilités connues
Il existe plusieurs outils commerciaux disponibles pour ce faire. Il y a également un outil open source appelé Victims, qui est développé par les employés de Red Hat, mais qui est livré avec aucun appui ou garantie. Victims fournit des plugins pour plusieurs outils de génération et d'intégration, qui analysent automatiquement les applications pour les regroupements connus pour leur vulnérabilité aux dépendances. Il existe des plugins Maven, Ant et Jenkins. Pour plus d'informations sur l'outil Victims, voir https://victi.ms/about.html.

Partie III. Sécuriser des applications

Chapitre 15. Sécurité des applications

15.1. La Sécurité Applications

Pour chaque développeur d'applications, sécuriser vos applications est une tâche importante et couvrant des aspects multiples. JBoss EAP 6 vous donne tous les outils dont vous aurez besoin pour rédiger des applications sécurisées, y compris les possibilités suivantes :

15.2. Activer/Désactiver un remplacement de propriété basé descripteur

Résumé

Le contrôle précis du remplacement de propriété de descripteur a été introduit dans jboss-as-ee_1_1.xsd. Cette tâche couvre les étapes requises pour configurer le remplacement de propriété basé descripteur.

Prérequis

  • Démarrer l'instance de JBoss Enterprise Application Platform
  • Lancer le Management CLI.
Les indicateurs de remplacement de propriété basé descripteur ont les valeurs booléennes suivantes :
  • Si défini à true, les remplacements de propriété sont activés.
  • Si défini à false, les remplacements de propriété sont désactivés.

Procédure 15.1. jboss-descriptor-property-replacement

jboss-descriptor-property-replacement est utilisé pour activer ou désactiver le remplacement de propriété dans les descripteurs suivants :
  • jboss-ejb3.xml
  • jboss-app.xml
  • jboss-web.xml
  • *-jms.xml
  • *-ds.xml
La valeur par défaut de jboss-descriptor-property-replacement est true.
  1. Avec le Management CLI, exécuter la commande suivante pour déterminer la valeur de jboss-descriptor-property-replacement:
    /subsystem=ee:read-attribute(name="jboss-descriptor-property-replacement")
  2. Exécuter la commande suivante pour configurer le comportement :
    /subsystem=ee:write-attribute(name="jboss-descriptor-property-replacement",value=VALUE)

Procédure 15.2. spec-descriptor-property-replacement

spec-descriptor-property-replacement est utilisé pour activer ou désactiver le remplacement de propriété dans les descripteurs suivants :
  • ejb-jar.xml
  • persistence.xml
La valeur par défaut de spec-descriptor-property-replacement est false.
  1. Avec le Management CLI, exécuter la commande suivante pour confirmer la valeur de spec-descriptor-property-replacement:
    /subsystem=ee:read-attribute(name="spec-descriptor-property-replacement")
  2. Exécuter la commande suivante pour configurer le comportement :
    /subsystem=ee:write-attribute(name="spec-descriptor-property-replacement",value=VALUE)
Résultat

Les indicateurs de remplacement de propriété basé descripteur ont bien été configurés.

15.3. Sécurité Bases de données

15.3.1. Sécurité des bases de données

La meilleure solution de sécuriser les bases de données est soit l'utilisation des domaines de sécurité, soit les mots de passe. Vous trouverez un exemple de chacun ci-dessous. Pour plus d'informations, consulter :

Exemple 15.1. Exemple de domaine de sécurité

<security>
   <security-domain>mySecurityDomain</security-domain>
</security>

Exemple 15.2. Exemple de mots de passe

<security>
  <user-name>admin</user-name>
  <password>${VAULT::ds_ExampleDS::password::N2NhZDYzOTMtNWE0OS00ZGQ0LWE4MmEtMWNlMDMyNDdmNmI2TElORV9CUkVBS3ZhdWx0}</password>
</security>

15.4. Sécurité Applications EJB

15.4.1. Identité Sécurité

15.4.1.1. L'identité de sécurité EJB

L'identité de sécurité, connue également sous le nom identité d'invocation, se réfère à la balise <security-identity> qui se trouve dans la configuration de la sécurité. Il s'agit d'une référence à l'identité qu'un autre EJB doit utiliser quand il invoque des méthodes ou des composants.
L'identité d'invocation peut soit correspondre à l'appelant actuel, ou correspondre à un rôle spécifique. Dans le premier cas, la balise <use-caller-identity> sera présente, et dans le second cas, la balise <run-as> sera utilisée.
Pour plus d'information sur la configuration de l'identité de sécurité sur un EJB, voir .

15.4.1.2. Définir l'identité de sécurité d'un EJB

Exemple 15.3. Définir l'identité de sécurité d'un EJB pour que ce soit la même que celle de l'appelant

Cet exemple définit l'identité de sécurité pour les invocations de méthode faîtes par un EJB de façon à ce qu'elle soit la même identité que celle de l'appelant actuel. Ce comportement correspond au comportement par défaut si vous ne spécifiez pas une déclaration d'élément <security-identity>.
<ejb-jar>
  <enterprise-beans>
	 <session>
		<ejb-name>ASessionBean</ejb-name>
		<!-- ... -->
		<security-identity>
		  <use-caller-identity/>
		</security-identity>
	 </session>
	 <!-- ... -->
  </enterprise-beans>
</ejb-jar>

Exemple 15.4. Définir l'idendité de sécurité d'un EJB à un rôle spécifique

Pour définir l'id de sécurité à un rôle spécifique, utiliser <run-as> et les balises <role-name> dans la balise <security-identity>.
<ejb-jar>
  <enterprise-beans>
	 <session>
		<ejb-name>RunAsBean</ejb-name>
		<!-- ... -->
		<security-identity>
		  <run-as>
			 <description>A private internal role</description>
			 <role-name>InternalRole</role-name>
		  </run-as>
		</security-identity>
	 </session>
  </enterprise-beans>
  <!-- ... -->
</ejb-jar>

Par défaut, quand vous utilisez <run-as>, un principal nommé anonymous est assigné aux appels sortant. Pour assigner un autre principal, utiliser <run-as-principal>.
<session>
    <ejb-name>RunAsBean</ejb-name>
    <security-identity>
        <run-as-principal>internal</run-as-principal>
    </security-identity>
</session>

Note

Vous pouvez utiliser les éléments <run-as> et <run-as-principal> à l'intérieur d'un élément de servlet.

15.4.2. Permissions de méthodes EJB

15.4.2.1. Permissions de méthodes EJB

EJB fournit une déclaration d'élément <method-permisison>. Cette déclaration définit les rôles qui sont autorisés à appeler des méthodes de l'interface EJB. Vous pouvez définir des permissions pour les combinaisons suivantes :
  • Toutes les méthodes d'interface de composant ou d'accueil de l'EJB nommé
  • Une méthode spécifiée d'interface de composant ou d'accueil de l'EJB nommé
  • Une méthode spécifiée à l'intérieur d'un ensemble de méthodes avec un nom surchargé

15.4.2.2. Utilisation des Permissions de méthodes EJB

Aperçu

L'élément <method-permission> définit les roles logiques qui peuvent accéder aux méthodes EJB définies par les éléments <method>. Un certain nombre d'exemples expliquent la syntaxe XML. Plusieurs énoncés de method-permission peuvent être présents, et avoir un effet cumulatif. L'élément <method-permission> est un dépendant de l'élément <assembly-descriptor> du descripteur <ejb-jar>.

La syntaxe XML est une alternative aux annotations pour les permissions de méthode EJB.

Exemple 15.5. Permet aux rôles d'accéder à toutes les méthodes d'un EJB

<method-permission>
  <description>The employee and temp-employee roles may access any method
  of the EmployeeService bean </description>
  <role-name>employee</role-name>
  <role-name>temp-employee</role-name>
  <method>
    <ejb-name>EmployeeService</ejb-name>
    <method-name>*</method-name>
  </method>
</method-permission>
	

Exemple 15.6. Permet aux rôles d'accéder uniquement à des méthodes spécifiques d'un EJB, et de déterminer quels paramètres de méthode peuvent être passés.

<method-permission>
  <description>The employee role may access the findByPrimaryKey,
  getEmployeeInfo, and the updateEmployeeInfo(String) method of
  the AcmePayroll bean </description>
  <role-name>employee</role-name>
  <method>
	<ejb-name>AcmePayroll</ejb-name>
	<method-name>findByPrimaryKey</method-name>
  </method>
  <method>
	<ejb-name>AcmePayroll</ejb-name>
	<method-name>getEmployeeInfo</method-name>
  </method>
  <method>
	<ejb-name>AcmePayroll</ejb-name>
	<method-name>updateEmployeeInfo</method-name>
	<method-params>
	  <method-param>java.lang.String</method-param>
	</method-params>
  </method>
</method-permission>

Exemple 15.7. Permet à n'importe quel utilisateur authentifié d'accéder aux méthodes des EJB

Utiliser l'élément <unchecked/> permet à un utilisateur authentifié d'utiliser les méthodes spécifiées.
<method-permission>
  <description>Any authenticated user may access any method of the
  EmployeeServiceHelp bean</description>
  <unchecked/>
  <method>
	<ejb-name>EmployeeServiceHelp</ejb-name>
	<method-name>*</method-name>
  </method>
</method-permission>

Exemple 15.8. Exclut totalement certaines méthodes EJB à l'utilisation

<exclude-list>
  <description>No fireTheCTO methods of the EmployeeFiring bean may be
  used in this deployment</description>
  <method>
	<ejb-name>EmployeeFiring</ejb-name>
	<method-name>fireTheCTO</method-name>
  </method>
</exclude-list>

Exemple 15.9. Un <assembly-descriptor> complet contenant plusieurs blocs de <method-permission>

<ejb-jar>
    <assembly-descriptor>
        <method-permission>
            <description>The employee and temp-employee roles may access any
                method of the EmployeeService bean </description>
            <role-name>employee</role-name>
            <role-name>temp-employee</role-name>
            <method>
                <ejb-name>EmployeeService</ejb-name>
                <method-name>*</method-name>
            </method>
        </method-permission>
        <method-permission>
            <description>The employee role may access the findByPrimaryKey,
                getEmployeeInfo, and the updateEmployeeInfo(String) method of
                the AcmePayroll bean </description>
            <role-name>employee</role-name>
            <method>
                <ejb-name>AcmePayroll</ejb-name>
                <method-name>findByPrimaryKey</method-name>
            </method>
            <method>
                <ejb-name>AcmePayroll</ejb-name>
                <method-name>getEmployeeInfo</method-name>
            </method>
            <method>
                <ejb-name>AcmePayroll</ejb-name>
                <method-name>updateEmployeeInfo</method-name>
                <method-params>
                    <method-param>java.lang.String</method-param>
                </method-params>
            </method>
        </method-permission>
        <method-permission>
            <description>The admin role may access any method of the
                EmployeeServiceAdmin bean </description>
            <role-name>admin</role-name>
            <method>
                <ejb-name>EmployeeServiceAdmin</ejb-name>
                <method-name>*</method-name>
            </method>
        </method-permission>
        <method-permission>
            <description>Any authenticated user may access any method of the
                EmployeeServiceHelp bean</description>
            <unchecked/>
            <method>
                <ejb-name>EmployeeServiceHelp</ejb-name>
                <method-name>*</method-name>
            </method>
        </method-permission>
        <exclude-list>
            <description>No fireTheCTO methods of the EmployeeFiring bean may be
                used in this deployment</description>
            <method>
                <ejb-name>EmployeeFiring</ejb-name>
                <method-name>fireTheCTO</method-name>
            </method>
        </exclude-list>
    </assembly-descriptor>
</ejb-jar>

15.4.3. Annotations de sécurité EJB

15.4.3.1. Les annotations de sécurité EJB

Les EJB utilisent des annotations de sécurité pour faire passer des informations de sécurité au déployeur. Celles-ci comprennent :
@DeclareRoles
Déclare quels rôles sont disponibles.
@RolesAllowed, @PermitAll, @DenyAll
Indique quelles permissions de méthodes sont autorisées. Pour obtenir des informations sur les permissions de méthode, voir Section 15.4.2.1, « Permissions de méthodes EJB ».
@RunAs
Configure l'identification de sécurité propagée d'un composant.

15.4.3.2. Utilisation des annotations de sécurité EJB

Aperçu

Vous pouvez utiliser deux descripteurs XML ou des annotations pour contrôler quels rôles de sécurité sont en mesure d'appeler des méthodes dans votre Enterprise JavaBeans (EJB). Pour plus d'informations sur l'utilisation des descripteurs XML, reportez-vous à Section 15.4.2.2, « Utilisation des Permissions de méthodes EJB ».

Annotations pour contrôler les permissions de sécurité des EJB

@DeclareRoles
Utiliser @DeclareRoles pour déterminer sur quels roles de sécurité vérifier les permissions. Si aucun @DeclareRoles n'est présent, la liste sera édifié automatiquement à partir de l'annotation @RolesAllowed.
@SecurityDomain
Indique le domaine de sécurité à utiliser pour l'EJB. Si l'EJB est annoté pour autorisation avec @RolesAllowed, l'autorisation ne s'appliquera que si l'EJB est annoté par un domaine de sécurité.
@RolesAllowed, @PermitAll, @DenyAll
Utiliser @RolesAllowed pour lister les roles autorisés pour accéder à une méthode ou à des méthodes. Utiliser @PermitAll ou @DenyAll pour permettre ou refuser à tous les roles d'utiliser une méthode ou des méthodes.
@RunAs
Utiliser @RunAs pour spécifier un role permanent pour une méthode.

Exemple 15.10. Exemple d'annotations de sécurité

@Stateless
@RolesAllowed({"admin"})
@SecurityDomain("other")
public class WelcomeEJB implements Welcome {
	@PermitAll
	public String WelcomeEveryone(String msg) {
		return "Welcome to " + msg;
	}
	@RunAs("tempemployee")
	public String GoodBye(String msg) {
	    return "Goodbye, " + msg;
	}
	public String GoodbyeAdmin(String msg) {
		return "See you later, " + msg;
	}
}
Avec ce code, tous les roles peuvent accéder à la méthode WelcomeEveryone. La méthode GoodBye exécute sous la forme du rôle tempemployee pour les appels. Seul le rôle admin peut accéder à la méthode GoodbyeAdmin, ou à toute autre méthode sans annotation de sécurité.

15.4.4. Accès à distance aux EJB

15.4.4.1. Remote Method Access

JBoss Remoting est le framework qui fournit un accès à distance aux EJBs, JMX MBeans, et autres services similaires. Fonctionne avec les types de transport suivants, avec ou sans SSL :

Types de services pris en charge

  • Socket / Secure Socket
  • RMI / RMI sur SSL
  • HTTP / HTTPS
  • Servlet / Secure Servlet
  • Bisocket / Secure Bisocket
JBoss Remoting fournit aussi automatic discovery via Multicast ou JNDI.
Il est utilisé par bon nombre des sous-systèmes au sein de la plateforme JBoss EAP 6 et permet également de concevoir, d'implémenter et de déployer des services pouvant être appelés à distance par les clients sur plusieurs mécanismes de transport différents. Il vous permet également d'accéder aux services existants dans JBoss EAP 6.
Data Marshalling

Le système Remoting d'accès distant fournit également des services de marshalling et unmarshalling de données. Le marshaling de données désigne la capacité de déplacer en toute sécurité des données au-delà des limites de réseau et de la plate-forme, afin qu'un système séparé puisse effectuer des tâches dessus. Le travail est ensuite renvoyé vers le système d'origine et se comporte comme s'il avait eu lieu localement.

Aperçu de l'architecture

Lorsque vous créez une application cliente qui utilise l'accès distant Remoting, vous dirigez votre application pour qu'elle communique avec le serveur en la configurant pour qu'elle utilise un type spécial de localisateur de ressources appelé un InvokerLocator, qui est une chaîne simple avec un format de type URL. Le serveur écoute les requêtes des ressources distantes sur un connecteur, qui est configuré comme faisant partie du sous-système remoting. Le connecteur transmet la demande à un ServerInvocationHandler configuré. Chaque ServerInvocationHandler implémente une méthode invoke(InvocationRequest), qui sait comment gérer la demande.

Le framework JBoss Remoting contient trois couches qui se miroîtent les unes par rapport aux autres côté client et côté serveur.

Couches de framework JBoss Remoting

  • L'utilisateur interagit avec la couche externe. Côté client, la couche externe est la classe Client, qui envoie des requêtes d'invocation. Côté serveur, c'est InvocationHandler, mis en œuvre par l'utilisateur, qui reçoit des demandes d'invocation.
  • Le transport est contrôlé par la couche d'invocateur.
  • La couche inférieure contient le marshaller et le unmarshaller, qui convertit les formats de données en formats de transmission.

15.4.4.2. Remoting Callbacks

Lorsqu'un client Remoting (à distance) demande des informations du serveur, il peut y avoir un blocage et il faut alors attendre que le serveur réponde, mais ce n'est pas un comportement idéal. Pour permettre au client d'être à l'écoute des événements asynchrones sur le serveur et pour pouvoir continuer à faire d'autre tâches en attendant que le serveur complète la requête, votre application peut demander au serveur d'envoyer une notification quand il aura fini. C'est ce que l'on appelle un callback. Un client peut s'ajouter comme un écouteur d'événements asynchrones générés au nom d'un autre client, aussi bien. Il y a deux choix différents pour recevoir des callbacks : «pull callbacks» ou «push callbacks». Les clients vérifient les «pull callbacks» de façon synchrone, mais écoutent passivement les «push callbacks».
En substance, un callback fonctionne de cette façon: le serveur envoie une InvocationRequest au client. Votre code côté serveur fonctionne de la même façon que le rappel soit synchrone ou asynchrone. Seul le client a besoin de connaître la différence. InvocationRequest du serveur envoie un responseObject au client. Il s'agit de la charge utile que le client a demandé. C'est peut-être une réponse directe à une demande ou à une notification d'événement.
Votre serveur suit aussi les listeners à l'aide d'un objet m_listeners. Il contient une liste de tous les listeners qui ont été ajoutés à votre server handler. L'interface du ServerInvocationHandler inclut des méthodes qui vous permettent de gérer cette liste.
Le client gère les «pull callbacks» et les «push callbacks» de différentes manières. Dans les deux cas, il doit implémenter un callback hanler. Un callback handler est une implémentation de l'interface org.jboss.remoting.InvokerCallbackHandler, qui traite les données de callback. Après l'implémentation du callback handler, soit vous vous ajoutez vous-même, en tant que listener de «pull callback», ou bien, vous installez un serveur de callbacks pour un «push callback».
Pull Callbacks

Pour un «pull callback», votre client s'ajoute à la liste du serveur des listeners à l'aide de la méthode Client.addListener(). Ensuite, il interroge le serveur périodiquement au sujet de l'exécution synchrone des données de callback. Ce sondage est effectué à l'aide de Client.getCallbacks().

Push Callback

Un «push callback» requiert que votre application cliente exécute elle-même son propre InvocationHandler. Pour ce faire, vous devez exécuter un service Remoting sur le client lui-même. Ceci s'appelle un callback server. Le callback server accepte les requêtes entrantes de façon asynchrone et les traite pour l'auteur de la demande (dans ce cas, le serveur). Pour inscrire le callback server de votre client avec le serveur principal, passez l'argument InvokerLocator du callback server comme deuxième argument à la méthode addListener.

15.4.4.3. Remoting Server Detection

Les clients et les serveurs d'accès distant peuvent se détecter les uns les autres automatiquement à l'aide de JNDI ou Multicast. Un détecteur Remoting Detector est ajouté aux client et serveur, et un NetworkRegistry est ajoutée au client.
Le détecteur côté serveur scanne périodiquement InvokerRegistry et extrait tous les invocateurs de serveur qu'il a créés. Il utilise ces informations pour publier un message de détection, qui contient le localisateur et les sous-systèmes pris en charge par chaque invocateur de serveur. Il publie ce message via une multidiffusion ou une liaison vers un serveur JNDI.
Côté client, le détecteur reçoit le message de multidiffusion ou interroge périodiquement le serveur JNDI pour récupérer les messages de détection. Si le détecteur remarque qu'un message de détection est pour un serveur d'accès distant nouvellement détecté, il l'inscrit dans NetworkRegistry. Le détecteur met également à jour NetworkRegistry s'il détecte qu'un serveur n'est plus disponible

15.4.4.4. Configurer le sous-système de Remoting

Aperçu

JBoss Remoting a trois éléments configurables de niveau supérieur : le pool de worker threads, un ou plusieurs connecteurs et une série de lien URI locaux et distants. Cette rubrique propose une explication pour chaque élément configurable, des exemples de commandes CLI pour savoir comment configurer chaque élément et un exemple XML d'un sous-système entièrement configuré. Cette configuration s'applique uniquement au serveur. La plupart des gens n'auront pas à configurer le sous-système de communication à distance, sauf s'ils utilisent des connecteurs personnalisés pour leurs propres applications. Les applications qui agissent comme des clients Remoting, comme les EJB, nécessitent une configuration distincte pour se connecter à un connecteur spécifique.

Note

La configuration du sous-système Remoting n'est pas exposée à la Console de gestion sur web, mais est entièrement configurable du Management CLI en ligne de commande. Il n'est pas recommandé de modifier le code XML à la main.
Adaptation des commandes CLI

Les commandes CLI sont formulées pour un domaine géré, lorsque vous configurez le profil par défaut. Pour configurer un profil différent, changez-en le nom. Pour un serveur autonome, omettre la section /profile=default de la commande.

Configuration en dehors du sous-système Remoting

Il y a un certain nombre d'aspects de configuration qui sont en dehors du sous-système remoting :

Network Interface
L'interface de réseau qui est utilisée par le sous-système remoting est l'interface unsecure définie dans domain/configuration/domain.xml ou dans standalone/configuration/standalone.xml.
<interfaces>
   <interface name="management"/>
   <interface name="public"/>
   <interface name="unsecure"/>
</interfaces>        
            

La définition par-hôte de l'interface unsecure est définie dans host.xml dans le même répertoire que domain.xml ou standalone.xml. Cette interface est également utilisée par plusieurs autres sous-systèmes. Soyez vigilants quand vous la modifierez.
<interfaces>
   <interface name="management">
      <inet-address value="${jboss.bind.address.management:127.0.0.1}"/>
   </interface>
   <interface name="public">
      <inet-address value="${jboss.bind.address:127.0.0.1}"/>
   </interface>
   <interface name="unsecure">
      <!-- Used for IIOP sockets in the standard configuration.
         To secure JacORB you need to setup SSL -->
      <inet-address value="${jboss.bind.address.unsecure:127.0.0.1}"/>
   </interface>
</interfaces>             
                 

socket-binding
La liaison-socket par défaut utilisée par le sous-système remoting se lie au port TCP 4777. Reportez-vous à la documentation sur les liaisons de socket et de groupes de liaison du socket pour plus d'informations si vous avez besoin de procéder à une modification.
Remoting Connector Reference pour EJB
Le sous-système EJB contient une référence vers le connecteur à distance pour les invocations de méthodes à distance. Voici la configuration par défaut :
<remote connector-ref="remoting-connector" thread-pool-name="default"/>            
            

Configuration du transport sécurisé
Les transports à distance (Remoting) utilisent StartTLS pour avoir une connexion sécurisée (HTTPS, Secure Servlet, etc.) si le client le demande. La même liaison de socket (port réseau) est utilisée pour les connexions sécurisées et non sécurisées, donc aucune configuration côté serveur supplémentaire n'est nécessaire. Le client demande le transport sécurisé ou non sécurisé, tel que le dictent ses besoins. Les composants JBoss EAP 6 qui utilisent Remoting, tels que les fournisseur JMS, EJB et ORB exigent des interfaces sécurisées par défaut.

Avertissement

StartTLS fonctionne en activant une connexion sécurisée si le client le demande au lieu de, par défaut, d'une connexion non sécurisée. StartTLS est, par nature, sensible à un exploit de style Man in the Middle, dans lequel un attaquant intercepte la demande du client et la modifie pour demander une connexion non sécurisée. Les clients doivent avoir reçu des écritures pour échouer correctement s'ils ne reçoivent pas une connexion sécurisée, sauf si une connexion non sécurisée constitue un fall-back approprié.
Worker Thread Pool

Un Worker Thread Pool est un ensemble de threads qui peuvent traiter les tâches qui arrivent par les connecteurs Remoting. Il s'agit d'un seul élément <worker-thread-pool>, et nécessite un certain nombre d'attributs. Régler ces attributs si vous avez des timeouts de réseau, ou si vous devez limiter l'utilisation de la mémoire. Les conseils varient suivant la situation dans laquelle vous vous trouvez. Contacter Red Hat Global Support Services pour obtenir davantage d'informations.

Tableau 15.1. Attributs de Worker Thread Pool

Attribut Description Commande CLI
read-threads
Le nombre de read-threads à créer pour le worker à distance. La valeur par défaut est 1.
/profile=default/subsystem=remoting/:write-attribute(name=worker-read-threads,value=1)
write-threads
Le nombre de write-threads à créer pour le worker à distance. La valeur par défaut est 1.
/profile=default/subsystem=remoting/:write-attribute(name=worker-write-threads,value=1)
task-keepalive
Le nombre de millisecondes pour conserver les threads de tâche de workers à distance non-core vivants. La valeur par défaut est 60.
/profile=default/subsystem=remoting/:write-attribute(name=worker-task-keepalive,value=60)
task-max-threads
Le nombre de maximum de threads pour le Worker Task Thread Pool distant. La valeur par défaut est 60.
/profile=default/subsystem=remoting/:write-attribute(name=worker-task-max-threads,value=16)
task-core-threads
Le nombre de threads principaux pour le Worker Task Thread Pool distant. La valeur par défaut est 4.
/profile=default/subsystem=remoting/:write-attribute(name=worker-task-core-threads,value=4)
task-limit
Le nombre de maximum de tâches de worker distantes. La valeur par défaut est 16384.
/profile=default/subsystem=remoting/:write-attribute(name=worker-task-limit,value=16384)
Connecteur

Le connecteur est le principal élément de configuration de Remoting (d'accès à distance). Les connecteurs multiples sont autorisés. Chacun se compose d'un élément <connector> avec plusieurs sous-éléments, ainsi que quelques attributs possibles. Le connecteur par défaut est utilisé par plusieurs sous-systèmes de JBoss EAP 6. Des paramètres spécifiques pour les éléments et les attributs de vos connecteurs personnalisés dépendent de vos applications, donc contactez Red Hat Global Support Services pour plus d'informations.

Tableau 15.2. Attributs de connecteur

Attribut Description Commande CLI
socket-binding Le nom de la liaison de socket à utiliser pour ce connecteur.
/profile=default/subsystem=remoting/connector=remoting-connector/:write-attribute(name=socket-binding,value=remoting)
authentication-provider
Le module JASPIC (de l'anglais Java Authentication Service Provider Interface for Containers) à utiliser avec ce connecteur. Le module doit être dans le chemin de classes.
/profile=default/subsystem=remoting/connector=remoting-connector/:write-attribute(name=authentication-provider,value=myProvider)
security-realm
En option. Le domaine de la sécurité qui contient les utilisateurs, mots de passe et les rôles de votre application. Un EJB ou une Application Web peut authentifier sur un domaine de sécurité. ApplicationRealm est disponible dans une installation de JBoss EAP 6 par défaut.
/profile=default/subsystem=remoting/connector=remoting-connector/:write-attribute(name=security-realm,value=ApplicationRealm)

Tableau 15.3. Éléments de connecteur

Attribut Description Commande CLI
sasl
Élément englobant des mécanismes d'authentification SASL (Simple Authentication and Security Layer)
N/A
properties
Contient un ou plusieurs éléments <property>, contenant chacun un attribut name et un attribut value optionnel.
/profile=default/subsystem=remoting/connector=remoting-connector/property=myProp/:add(value=myPropValue)
Les connexions de sortie

Vous pouvez spécifier trois types différents d'attribut de connexion sortante :

  • Connexion sortante vers un URI.
  • Connexion sortante locale – se connectant à une ressource locale, comme un socket.
  • Connexion sortante à distance – se connectant à une ressource à distance et s'authentifiant par l'intermédiaire d'un domaine de sécurité.
Toutes les connexions sortantes sont enfermées dans un élément <outbound-connections>. Chacun de ces types de connexion prend un attribut outbound-socket-binding-ref. La connexion sortante-prend un attribut uri. La connexion sortante à prend les attributs facultatifs username (nom d'utilisateur) et security-realm (domaine de sécurité) à utiliser pour l'autorisation.

Tableau 15.4. Éléments de connexion sortante

Attribut Description Commande CLI
outbound-connection Connexion sortante standard
/profile=default/subsystem=remoting/outbound-connection=my-connection/:add(uri=http://my-connection)
local-outbound-connection Connexion sortante en schéma implicite local:// URI.
/profile=default/subsystem=remoting/local-outbound-connection=my-connection/:add(outbound-socket-binding-ref=remoting2)
remote-outbound-connection
Connexions sortantes en schéma remote:// URI, utilisant l'authentification de base/digest avec domaine de sécurité.
/profile=default/subsystem=remoting/remote-outbound-connection=my-connection/:add(outbound-socket-binding-ref=remoting,username=myUser,security-realm=ApplicationRealm)
Éléments SASL

Avant de définir des éléments enfants SASL, vous devez créer l'élément SASL initial. Utiliser la commande suivante :

/profile=default/subsystem=remoting/connector=remoting-connector/security=sasl:add
Les éléments enfants de l'élément SASL sont décrits dans le tableau ci-dessous.
Attribut Description Commande CLI
include-mechanisms
Contient un attribut value, qui correspond à une liste de mécanismes SASL séparés par des espaces.
/profile=default/subsystem=remoting/connector=remoting-connector/security=sasl:write-attribute(name=include-mechanisms,value=["DIGEST","PLAIN","GSSAPI"])
qop
Contient un attribut value, qui correspond à une liste de valeurs de protection SASL séparées par des espaces, en ordre décroissant de préférence.
/profile=default/subsystem=remoting/connector=remoting-connector/security=sasl:write-attribute(name=qop,value=["auth"])
puissance
Contient un attribut value, qui correspond à une liste de valeurs de puissance cipher SASL séparées par des espaces, en ordre décroissant de préférence.
/profile=default/subsystem=remoting/connector=remoting-connector/security=sasl:write-attribute(name=strength,value=["medium"])
reuse-session
Contient un attribut value, qui correspond à une valeur booléenne. Si sur true, tente de réutiliser les sessions.
/profile=default/subsystem=remoting/connector=remoting-connector/security=sasl:write-attribute(name=reuse-session,value=false)
server-auth
Contient un attribut value, qui correspond à une valeur booléenne. Si sur true, le serveur s'authentifie auprès du client.
/profile=default/subsystem=remoting/connector=remoting-connector/security=sasl:write-attribute(name=server-auth,value=false)
politique
Un élément clôturé qui contient zéro ou plusieurs des éléments suivants, prenant chacun une seule valeur.
  • forward-secrecy – indique on a besoin de mécanismes pour implémenter la forward-secrecy (l'infiltration dans une session ne va pas forcément donner des informations sur la façon de s'infiltrer dans des sessions futures)
  • no-active – indique si les mécanismes susceptibles d'attaques hors dictionnaire sont permis. Une valeur false le permet, et true non.
  • no-anonymous – indique si les mécanismes qui acceptent la connexion anonyme sont permis. Une valeur de false le permet, et true non.
  • no-active – indique si les mécanismes susceptibles d'attaques dictionnaire passives sont permis. Une valeur false le permet, et true non.
  • no-plain-text – indique si les mécanismes susceptibles de simples attaques dictionnaire passives sont permis. Une valeur false le permet, et true non.
  • pass-credentials – indique si les mécanismes qui font passer les authentifications clients sont permis.
/profile=default/subsystem=remoting/connector=remoting-connector/security=sasl/sasl-policy=policy:add
/profile=default/subsystem=remoting/connector=remoting-connector/security=sasl/sasl-policy=policy:write-attribute(name=forward-secrecy,value=true)
/profile=default/subsystem=remoting/connector=remoting-connector/security=sasl/sasl-policy=policy:write-attribute(name=no-active,value=false)
/profile=default/subsystem=remoting/connector=remoting-connector/security=sasl/sasl-policy=policy:write-attribute(name=no-anonymous,value=false)
/profile=default/subsystem=remoting/connector=remoting-connector/security=sasl/sasl-policy=policy:write-attribute(name=no-dictionary,value=true)
/profile=default/subsystem=remoting/connector=remoting-connector/security=sasl/sasl-policy=policy:write-attribute(name=no-plain-text,value=false)
/profile=default/subsystem=remoting/connector=remoting-connector/security=sasl/sasl-policy=policy:write-attribute(name=pass-credentials,value=true)
properties
Contient un ou plusieurs éléments <property>, contenant chacun un attribut name et un attribut value optionnel.
/profile=default/subsystem=remoting/connector=remoting-connector/security=sasl/property=myprop:add(value=1)
/profile=default/subsystem=remoting/connector=remoting-connector/security=sasl/property=myprop2:add(value=2)

Exemple 15.11. Exemples de configurations

Cet exemple montre le sous-système à distance par défaut qui est fourni dans JBoss EAP 6.
<subsystem xmlns="urn:jboss:domain:remoting:1.1">
    <connector name="remoting-connector" socket-binding="remoting" security-realm="ApplicationRealm"/>
</subsystem>    
    

Cet exemple contient de nombreuses valeurs hypothétiques, est est présenté de façon à ce que l'on puisse mettre les éléments et les attributs dont on a discutés plus haut en contexte.
<subsystem xmlns="urn:jboss:domain:remoting:1.1">
    <worker-thread-pool read-threads="1" task-keepalive="60' task-max-threads="16" task-core-thread="4" task-limit="16384" write-threads="1" />
    <connector name="remoting-connector" socket-binding="remoting" security-realm="ApplicationRealm">
        <sasl>
            <include-mechanisms value="GSSAPI PLAIN DIGEST-MD5" />
            <qop value="auth" />
            <strength value="medium" />
            <reuse-session value="false" />
            <server-auth value="false" />
            <policy>
                <forward-secrecy value="true" />
                <no-active value="false" />
                <no-anonymous value="false" />
                <no-dictionary value="true" />
                <no-plain-text value="false" />
                <pass-credentials value="true" />
            </policy>
            <properties>
                <property name="myprop1" value="1" />
                <property name="myprop2" value="2" />
            </properties>
        </sasl>
        <authentication-provider name="myprovider" />
        <properties>
            <property name="myprop3" value="propValue" />
        </properties>
    </connector>
    <outbound-connections>
        <outbound-connection name="my-outbound-connection" uri="http://myhost:7777/"/>
        <remote-outbound-connection name="my-remote-connection" outbound-socket-binding-ref="my-remote-socket" username="myUser" security-realm="ApplicationRealm"/>
        <local-outbound-connection name="myLocalConnection" outbound-socket-binding-ref="my-outbound-socket"/>
    </outbound-connections>
</subsystem>    
    

Aspects de la configuration non encore documentés

  • JNDI et Détection automatique multi diffusion

15.4.4.5. Utilisation des domaines de sécurité avec les clients EJB distants

Une façon d'ajouter la sécurité aux clients qui font appel aux EJB à distance consiste à utiliser des domaines de sécurité. Un domaine de la sécurité est une simple base de données de paires nom d'utilisateur/mot de passe et nom d'utilisateur/rôle. La terminologie est également utilisée dans le cadre de conteneurs web, avec un sens légèrement différent.
Pour authentifier un EJB par un nom d'utilisateur ou un mot de passe particulier existant déjà dans un domaine de sécurité, suivre les étapes suivantes :
  • Ajouter un nouveau domaine de sécurité au contrôler de domaine ou au serveur autonome.
  • Ajoutez les paramètres suivants au fichier jboss-ejb-client.properties, qui est dans le chemin de classes de l'application. Cet exemple suppose que la connexion est appelée par défaut par les autres paramètres qui se trouvent dans le fichier.
    remote.connection.default.username=appuser
    remote.connection.default.password=apppassword
    
  • Créer un connecteur Remoting personnalisé sur le domaine ou sur le serveur autonome, qui utilise le nouveau domaine de sécurité.
  • Déployer votre EJB dans le groupe de serveur configuré pour utiliser le profil avec le connecteur Remoting personnalisé, ou dans le serveur autonome si vous n'utilisez pas de domaine géré.

15.4.4.6. Ajout d'un Domaine de sécurité

  1. Exécuter le Management CLI

    Démarrer par la commande jboss-cli.sh ou jboss-cli.bat et connectez-vous au serveur.
  2. Créer le nouveau domaine de sécurité lui-même.

    Exécutez la commande suivante pour créer un nouveau domaine de sécurité nommé MyDomainRealm sur un contrôleur de domaine ou sur un serveur autonome.
    /host=master/core-service=management/security-realm=MyDomainRealm:add()
  3. Créer les références du fichier de propriétés qui stocke les informations sur le nouveau rôle.

    Exécuter la commande suivante pour créer un pointeur au fichier nommé myfile.properties, qui contiendra les propriétés attachées au nouveau rôle.

    Note

    Le fichier de propriétés nouvellement créées n'est pas géré par les scripts add-user.sh et add-user.bat inclus. Il devra être administré en externe.
    /host=master/core-service=management/security-realm=MyDomainRealm/authentication=properties:add(path=myfile.properties)
Résultat

Votre nouveau domaine de sécurité est créé. Lorsque vous ajoutez des utilisateurs et des rôles à ce nouveau domaine, l'information va être stockée dans un fichier séparé des domaines de sécurité par défaut. Vous pouvez gérer ce nouveau fichier à l'aide de vos propres applications ou procédures.

15.4.4.7. Ajout d'un utilisateur à un Domaine de sécurité

  1. Éxécuter la commande add-user.sh ou add-user.bat.

    Ouvrez un terminal (shell) et changez de répertoire EAP_HOME/bin/. Si vous exécutez Red Hat Enterprise Linux ou un autre système d'exploitation style UNIX, exécutez add-user.sh. Si vous exécutez sur un serveur Microsoft Windows, exécutez add-user.bat.
  2. Choisissez d'ajouter un Utilisateur de gestion ou un Utilisateur d'application.

    Pour cette procédure, saisir b pour ajouter un Utilisateur d'application.
  3. Choisir le domaine dans lequel l'utilisateur sera ajouté.

    Par défaut, le seul domaine disponible est ApplicationRealm. Si vous avez ajouté un domaine personnalisé, vous pouvez saisir son nom à la place.
  4. Saisir le nom d'utilisateur, le mot de passe et les rôles lorsque vous y serez invité.

    Saisir le nom d'utilisateur, le mot de passe et les rôles lorsque vous y serez invité. Vérifiez votre choix en tapant yes, ou no pour annuler les changements. Les changements sont inscrits dans les fichiers de propriétés du domaine de sécurité.

15.4.4.8. Accès EJB à distance utilisant le cryptage SSL

Par défaut, le trafic réseau pour les RMI (Remote Method Invocation) des Beans EJB2 et EJB3 n'est pas crypté. Dans le cas où le cryptage est requis, SSL (Secure Sockets Layer) peut être utilisé afin que la connexion entre le client et le serveur soit cryptée. L'utilisation SSL a l'avantage supplémentaire de permettre au trafic réseau de traverser les pare-feu qui bloquent le port RMI.

15.5. Sécurité Application JAX-RS

15.5.1. Activer la sécurité basée-rôle pour RESTEasy JAX-RS Web Service

Résumé

RESTEasy supporte les annotations @RolesAllowed, @PermitAll, et @DenyAll sur les méthodes JAX-RS. Cependant, il ne reconnaît pas ces annotations par défaut. Suivre les étapes suivantes pour configurer le fichier web.xml et pour activer la sécurité basée-rôle.

Avertissement

Ne pas activer la sécurité basée-rôle si l'application utilise les EJB. Le conteneur EJB procurera la fonctionnalité à la place de RESTEasy.

Procédure 15.3. Activer la sécurité basée-rôle pour RESTEasy JAX-RS Web Service

  1. Ouvrir le fichier web.xml de l'application dans l'éditeur de textes.
  2. Ajouter le <context-param> suivant au fichier, dans les balises web-app:
    <context-param>
        <param-name>resteasy.role.based.security</param-name>
        <param-value>true</param-value>
    </context-param>
    
    
  3. Déclarer tous les rôles utilisés dans le fichier RESTEasy JAX-RS WAR file, en utilisant les balises de <security-role>:
    <security-role><role-name>ROLE_NAME</role-name></security-role><security-role><role-name>ROLE_NAME</role-name></security-role>
        
    
    
    
    
  4. Autorise l'accès à tous les URL gérés par le runtime JAX-RS pour tous les rôles :
    <security-constraint><web-resource-collection><web-resource-name>Resteasy</web-resource-name><url-pattern>/PATH</url-pattern></web-resource-collection><auth-constraint><role-name>ROLE_NAME</role-name><role-name>ROLE_NAME</role-name></auth-constraint></security-constraint>
        
    	
    	
        
        
    	
    	
    
    
Résultat

La sécurité basée rôle à été activée dans l'application, avec un certain nombre de rôles définis.

Exemple 15.12. Exemple de Configuration de sécurité basée rôles.

<web-app>

    <context-param>
	<param-name>resteasy.role.based.security</param-name>
	<param-value>true</param-value>
    </context-param>

    <servlet-mapping>
	<servlet-name>Resteasy</servlet-name>
	<url-pattern>/*</url-pattern>
    </servlet-mapping>

    <security-constraint>
	<web-resource-collection>
	    <web-resource-name>Resteasy</web-resource-name>
	    <url-pattern>/security</url-pattern>
	</web-resource-collection>
	<auth-constraint>
	    <role-name>admin</role-name>
	    <role-name>user</role-name>
	</auth-constraint>
    </security-constraint>

    <security-role>
	<role-name>admin</role-name>
    </security-role>
    <security-role>
	<role-name>user</role-name>
    </security-role>
    
</web-app>

15.5.2. Sécuriser un service JAX-RS Web par des annotations

Résumé

Cette rubrique couvre les étapes à parcourir pour sécuriser un service JAX-RS Web par les annotations de sécurité supportées.

Procédure 15.4. Sécuriser un service JAX-RS Web par des annotations de sécurité supportées.

  1. Activer la sécurité basée-rôle. Pour plus d'informations, voir Section 15.5.1, « Activer la sécurité basée-rôle pour RESTEasy JAX-RS Web Service ».
  2. Ajouter des annotations de sécurité au service JAX-RS Web. RESTEasy supporte les annotations suivantes :
    @RolesAllowed
    Définit les rôles qui peuvent accéder à la méthode. Tous les rôles doivent être définis dans le fichier web.xml.
    @PermitAll
    Autorise tous les rôles définis dans le fichier web.xml à accéder à la méthode.
    @DenyAll
    Refuse tout accès à la méthode.

Chapitre 16. Single Sign On (SSO)

16.1. SSO (Single Sign On) pour les Applications Web

Aperçu

Single Sign On (SSO) autorise l'authentification à une ressource, en vue d'autoriser implicitement l'accès à d'autres ressources.

SSO clusterisés ou non-clusterisés

SSO Non-clusterisé limite le partage des informations d'autorisation pour les applications d'un même hôte virtuel. En outre, il n'y a aucun mécanisme de résilience en cas de défaillance de l'hôte. Les données d'authentification SSO clusterisées peuvent être partagées entre les applications de plusieurs hôtes virtuels et sont résistantes au basculement. De plus, SSO clusterisé est capable de recevoir des demandes d'un équilibreur de charges.

La façon dont SSO fonctionne

Si une ressource n'est pas protégée, un utilisateur n'a pas besoin de s'authentifier. Si un utilisateur accède à une ressource protégée, l'utilisateur devra s'authentifier.

Si l'authentification réussit, les rôles associés à l'utilisateur seront stockés et utilisés pour l'autorisation de toutes les ressources associées.
Si l'utilisateur se déconnecte d'une application, ou bien si l'application produit la session par programmation, toutes les données d'autorisation persistées seront retirées, et le processus recommencera.
Un timeout de session ne rend pas la session SSO valide si d'autres sessions sont encore valides.

Les limitations de SSO

Aucune propagation au-delà des limites de tierce-parties.
SSO ne peut être utilisé qu'entre des applications déployées au sein de conteneurs JBoss EAP 6.
Authentification gérée-conteneur uniquement.
Vous devez utiliser des éléments d'authentification géré-conteneurs, comme <login-config> dans le web.xml de votre application.
Nécessite des cookies.
SSO se maintient par des cookies de navigateur et la ré-écriture d'URL n'est pas prise en charge.
Limitations de domaine et de domaine de sécurité
À moins que le paramètre requireReauthentication soit défini à true, toutes les applications web configurées pour la même valve SSO doivent partager la même configuration Realm dans web.xml et le même domaine de sécurité.
Vous pouvez imbriquer l'élément Realm à l'intérieur de l'élément Hôte ou de l'élément Engine environnant, mais pas à l'intérieur d'un élément context.xml pour une des applications web concernées
Le <security-domain> configuré dans jboss-web.xml doit être consistant à travers toutes les applications web.
Toutes les intégrations de sécurité doivent pouvoir accepter les mêmes informations d'autorisation (comme les noms d'utilisateur et mots de passe).

16.2. SSO (Single Sign On) clusterisées pour les Applications Web

SSO (Single Sign On) est la possibilité pour les utilisateurs de s'authentifier à une application web unique au moyen d'une authentification réussie, afin d'obtenir l'autorisation de plusieurs autres applications. SSO clusterisée stocke les informations d'authentification et d'autorisation dans un cache clusterisé. Cela permet aux applications de serveurs différents de partager l'information et rend également l'information résistante à une défaillance de l'un des hôtes.
Une configuration SSO s'appelle une vanne. Une vanne est connectée à un domaine de sécurité, qui est configuré au niveau du serveur ou du groupe de serveurs. Chaque application qui doit partager les mêmes informations d'authentification mises en cache est configurée pour utiliser la même valve. Cette configuration s'effectue dans le fichier jboss-Web.xml de l'application.
Voici quelques valves SSO standards prises en charge par le sous-système de JBoss EAP 6 :
  • Apache Tomcat ClusteredSingleSignOn
  • Apache Tomcat IDPWebBrowserSSOValve
  • SSO basée-SPNEGO de PicketLink
Suivant le type particulier de valve, vous aurez sans doute besoin d'ajouter des configurations supplémentaires au domaine de sécurité, pour que votre valve puisse fonctionner normalement.

16.3. Choisir l'implémentation SSO qui vous convient

JBoss EAP 6 exécute des applications de JBoss Enterprise Edition (EE), qui peuvent être des applications web, des applications EJB, des services web ou autres. SSO (Single Sign On) permet de propager les informations de contexte et d'identité de sécurité entre ces applications. Selon les besoins de votre organisation, il existe des solutions SSO différentes. La solution que vous utiliserez dépendra du fait que vous utilisez des applications web, les applications EJB ou des services web; si vos applications s'exécutent sur le même serveur, plusieurs serveurs non-clusterisés ou plusieurs serveurs clusterisés; ou si vous souhaitez l'intégrer dans un système d'authentification basé-bureau où vous avez seulement besoin d'authentification entre vos applications.
SSO Desktop basé-Kerberos

Si votre organisation utilise déjà une authentification basée Kerberos et un système d'autorisation comme Microsoft Active Directory, vos pourrez utiliser les mêmes systèmes pour vous authentifier de façon transparente à vos applications enterprise en cours d'exécution sur JBoss EAP 6.

SSO Application Web et Non clusterisée

Si vous avez besoin de propager des informations de sécurité entre des applications qui s'exécutent dans le même groupe de serveurs ou instance, vous pourrez utiliser le SSO non-clusterisé. Cela implique uniquement la configuration de la valve dans le descripteur de jboss-web.xml de votre application.

SSO Application Web et clusterisée

Si vous avez besoin de propager des informations de sécurité entre des applications qui s'exécutent dans un environnement clusterisé sur plusieurs instances de JBoss EAP 6, vous pourrez utiliser la valve SSO clusterisée. Ce paramètre est configuré dans le fichierjboss-Web.xml de votre application.

16.4. Utilisation de SSO (Single Sign On) pour les Applications Web

Aperçu

Les fonctionnalités SSO (Single Sign On) sont fournies par les sous-systèmes web et Infinispan. Utiliser cette procédure pour configurer SSO dans les applications web.

Prérequis

  • Vous devez avoir un domaine de sécurité configuré qui gère les authentifications et autorisations.
  • Le sous-système infinispan doit être présent. Il se trouve dans le profil complet-ha pour un domaine géré, ou en utilisant la configuration standalone-full-ha.xml dans un serveur autonome.
  • Le web cache-conteneur et le cache-conteneur SSO doivent chacun être présents. Les exemples de fichiers de configurations contiennent déjà le cache-conteneur web, et certaines des configurations contiennent déjà le cache-conteneur SSO également. Utilisez les commandes suivantes pour vérifier et activer le cache conteneur SSO. Notez que ces commandes modifient le profil ha d'un domaine géré. Vous pouvez modifier les commandes pour utiliser un profil différent, ou supprimer la portion /profile=ha de la commande, pour un serveur autonome.

    Exemple 16.1. Vérifier le cache-conteneur web

    Les profils et les configurations mentionnées ci-dessus incluent le cache-conteneur web par défaut. Utilisez la commande suivante pour vérifier sa présence. Si vous utilisez un profil différent, remplacez par son nom à la place de ha.
    /profile=ha/subsystem=infinispan/cache-container=web/:read-resource(recursive=false,proxies=false,include-runtime=false,include-defaults=true)
    Si le résultat affiche un success, le sous-système sera présent. Sinon, vous devrez l'ajouter.

    Exemple 16.2. Ajouter le cache-conteneur web

    Utiliser les trois commandes suivantes pour activer le cache-conteneur web à votre configuration. Modifier le nom du profil selon le cas, ainsi que les autres paramètres. Ici, les paramètres sont ceux utilisés dans une configuration par défaut.
    /profile=ha/subsystem=infinispan/cache-container=web:add(aliases=["standard-session-cache"],default-cache="repl",module="org.jboss.as.clustering.web.infinispan")
    /profile=ha/subsystem=infinispan/cache-container=web/transport=TRANSPORT:add(lock-timeout=60000)
    /profile=ha/subsystem=infinispan/cache-container=web/replicated-cache=repl:add(mode="ASYNC",batching=true)

    Exemple 16.3. Vérifier le cache-conteneur SSO

    Éxécuter la commande de Management CLI suivante :
    /profile=ha/subsystem=infinispan/cache-container=web/:read-resource(recursive=true,proxies=false,include-runtime=false,include-defaults=true)
    Chercher une sortie qui ressemble à ceci : "sso" => {
    Si vous ne la trouvez pas, le cache-conteneur ne sera pas présent dans votre configuration.

    Exemple 16.4. Ajouter le cache-conteneur SSO

    /profile=ha/subsystem=infinispan/cache-container=web/replicated-cache=sso:add(mode="SYNC", batching=true)
  • Le sous-système web doit être configuré pour utiliser SSO. La commande suivante active SSO sur le serveur virtuel appelé default-host et le domaine de cookies domaine.com. Le nom de cache est sso, et une nouvelle authentification est désactivée.
    /profile=ha/subsystem=web/virtual-server=default-host/sso=configuration:add(cache-container="web",cache-name="sso",reauthenticate="false",domain="domain.com")
  • Chaque application qui partage les informations SSO doit être configurée pour utiliser le même <security-domain> dans son descripteur de déploiement de jboss-web.xml et le même Realm dans son fichier de configuration web.xml.
Différences entre les valves clusteriées et les valves non-clusterisées

SSO clusterisée permet le partage d'authentification entre des hôtes distincts, tandis que ce n'est pas le cas pour SSO non-clusterisée. Les valves SSO en cluster et non clusterisées sont configurées de la même manière, mais SSO clusterisée comprend les paramètres cacheConfig, processExpiresInterval et maxEmptyLife, qui contrôlent la réplication en groupement des données persistantes.

Exemple 16.5. Exemple de configuration SSO clusterisée

Comme les configurations SSO clusterisées ou non sont si semblables, on ne montre que la configuration clusterisée. Cet exemple utilise un domaine de sécurité nommé tomcat.
<jboss-web>
	<security-domain>tomcat</security-domain>
	<valve>
		<class-name>org.jboss.web.tomcat.service.sso.ClusteredSingleSignOn</class-name>
		<param>
			<param-name>maxEmptyLife</param-name>
			<param-value>900</param-value>
		</param>
	</valve>
</jboss-web>
		

Tableau 16.1. Options de configuration SSO

Option Description
cookieDomain
Domaine hôte utilisé pour les cookies SSO. La valeur par défaut est /. Pour permettre à app1.xyz.com et à app2.xyz.com de partager les cookies SSO, vous devrez définir le cookieDomain à xyz.com.
maxEmptyLife
SSO clusterisée uniquement. Le nombre maximum de secondes qu'une valve SSO sans sessions actives sera utilisable par une demande, avant d'expirer. Une valeur positive permet une manipulation appropriée d'arrêt d'un nœud si c'est le seul avec des sessions actives attachées à la valve. Si maxEmptyLife est défini sur 0, la vanne se terminera en même temps que les copies de la session locale, mais des copies de sauvegarde des sessions, des applications en cluster, seront disponibles à d'autres nœuds du cluster. Si on permet à la vanne à vivre au-delà de la durée de ses sessions gérées, cela donne du temps à l'utilisateur d'effectuer une autre demande qui puisse basculer sur un nœud différent, où il active la copie de sauvegarde de la session. La valeur par défaut, est de 1800 secondes (30 minutes).
processExpiresInterval
SSO clusterisé uniquement. Le nombre minimum de secondes entre les efforts de la valve pour trouver et invalider des instances SSO qui ont expiré le délai d'attente de MaxEmptyLife. La valeur par défaut est de 60 (1 minute).
requiresReauthentication
Si true, chaque requête utilise des informations d'authentification en cache pour authentifier à nouveau le domaine de sécurité. Si false (la valeur par défaut), une cookie SSO valide sera suffisante pour que la valve puisse authentifier chaque nouvelle requête.
Rendre une session non valide

Une application peut rendre invalide une session en invoquant la méthode javax.servlet.http.HttpSession.invalidate().

16.5. Kerberos

Kerberos est un protocole d'authentification réseau pour les applications client/serveur. Il permet l'authentification sur un réseau non sécurisé en toute sécurité, à l'aide de la clé secrète de cryptographie symétrique.
Kerberos utilise les tokens de sécurité appelés «tickets». Pour utiliser un service sécurisé, vous devez obtenir un ticket auprès du Ticket Granting Service (TGS), qui est un service de délivrance de tickets exécuté sur un serveur sur votre réseau. Après avoir obtenu le ticket, vous pourrez demander un Ticket de Service (ST ou Service Ticket) d'un Service d'authentification (AS), qui est un autre service s'exécutant sur votre réseau. Utilisez ensuite ST pour vous authentifier auprès du service que vous souhaitez utiliser. Les TGS et AS tous exécutent tous deux à l'intérieur d'un service intégré appelé KDC (Key Distribution Center).
Kerberos est conçu pour être utilisé dans un environnement client-serveur et est rarement utilisé dans les applications Web ou des environnements clients légers. Cependant, de nombreuses organisations utilisent déjà un système Kerberos pour l'authentification desktop et préfèrent réutiliser leur système existant plutôt que d'en créer un second pour leurs applications web. Kerberos est partie intégrante de Microsoft Active Directory et est également utilisé dans de nombreux environnements Red Hat Enterprise Linux.

16.6. SPNEGO

Simple and Protected GSS_API Negotiation Mechanism (SPNEGO) propose un mécanisme d'expension d'environnement SSO (Single Sign On) pour les applications web.
Lorsqu'une application d'ordinateur client, comme un navigateur web, tente d'accéder à une page de protection sur le serveur web, le serveur répond qu'une autorisation est requise. Ensuite, l'application demande un ticket de service du Centre de distribution des clés Kerberos (KDC). Après l'obtention du ticket, l'application le renvoie dans une requête formatée SPNEGO et l'envoie à l'application web, par l'intermédiaire du navigateur. Le conteneur web exécutant l'application web déployée ouvre la requête et authentifie le billet. Après une authentification réussie, l'accès est accordé.
SPNECO fonctionne avec tous les types de fournisseurs Kerberos, y compris le service Kerberos inclus dans Red Hat Enterprise Linux et le serveur Kerberos, qui fait partie intégrale du Microsoft Active Directory.

16.7. Microsoft Active Directory

Microsoft Active Directory est un service de répertoires développé par Microsoft pour authentifier les utilisateurs et les ordinateurs d'un domaine Microsoft Windows. Il est inclus dans Microsoft Windows Server. L'ordinateur dans Microsoft Windows Server est nommé le Contrôleur de domaine. Les serveurs de Red Hat Enterprise Linux exécutant le service Samba peuvent aussi agir comme Contrôleur de domaine dans ce type de réseau.
Active Directory repose sur trois technologies principales dépendantes les unes des autres :
  • LDAP (Lightweight Directory Access Protocol), qui stocke les informations utilisateurs, ordinateurs, mots de passe et autres ressources.
  • Kerberos qui procure une authentification sécurisée sur le réseau.
  • DNS (Domain Service Name) qui fournit des mappages entre les adresses IP, les noms d'hôtes et les ordinateurs ou autres périphériques du réseau.

16.8. Configuration de Kerberos ou Microsoft Active Directory Desktop SSO pour les applications web

Introduction

Pour authentifier vos applications web ou EJB à l'aide de l'authentification basée Kerberos existante de votre organisation et de votre infrastructure d'autorisation, comme Microsoft Active Directory, vous pouvez utiliser les fonctionnalités de JBoss Negotation intégrées dans JBoss EAP 6. Si vous configurez votre application web correctement, une connexion réussie en desktop ou réseau sera suffisante pour vous authentifier en toute transparence dans votre application web, donc aucune invite de connexion supplémentaire ne sera nécessaire.

Différence par rapport aux versions précédentes de la plateforme

Il existe des différences notables entre la plateforme JBoss EAP 6 et les versions précédentes :

  • Les domaines de sécurité sont configurés centralement, pour chaque profil d'un domaine géré, ou pour chaque serveur autonome. Ils ne font pas partie du déploiement lui-même. Le domaine de sécurité qu'un déploiement doit utiliser est nommé dans le fichier de déploiement jboss-web.xml ou jboss-ejb3.xml.
  • Les propriétés de sécurité sont configurées dans le cadre du domaine de sécurité, faisant partie de sa configuration centrale. Elles ne font pas partie du déploiement.
  • Vous pouvez ne plus remplacer les authentificateurs dans votre déploiement. Toutefois, vous pouvez ajouter une valve NegotiationAuthenticator à votre descripteur jboss-web.xml afin d'obtenir le même effet. La valve nécessite toujours les éléments <security-constraint> et <login-config> à définir dans le fichier web.xml. Ils servent à décider quelles ressources sont sécurisées. Cependant, l'auth-method choisie sera substituée par la valve NegotiationAuthenticator du fichier jboss-web.xml.
  • Les attributs CODE des domaines de sécurité utilisent maintenant un nom simple au lieu d'un nom de classe complet. Le tableau suivant montre les mappages entre les classes utilisées pour JBoss Negotiation, et leurs classes.

Tableau 16.2. Codes de modules de connexion et Noms de classes

Nom simple Nom de classe But
Kerberos com.sun.security.auth.module.Krb5LoginModule Module de connexion Kerberos
SPNEGO org.jboss.security.negotiation.spnego.SPNEGOLoginModule Le mécanisme qui permet aux applications web de s'authentifier à votre serveur d'authentification Kerberos.
AdvancedLdap org.jboss.security.negotiation.AdvancedLdapLoginModule Utilisé avec les serveurs LDAP autres que Microsoft Active Directory.
AdvancedAdLdap org.jboss.security.negotiation.AdvancedADLoginModule Utilisé avec les serveurs Microsoft Active Directory LDAP.
Jboss Negotiation Toolkit

JBoss Negotiation Toolkit est un outil de débogage que vous pouvez télécharger à partir de https://community.jboss.org/servlet/JiveServlet/download/16876-2-34629/jboss-negotiation-toolkit.war. Il est fourni comme un outil supplémentaire pour vous aider à déboguer et tester les mécanismes d'authentification avant d'introduire votre application en production. C'est un outil non pris en charge, mais considéré comme très utile. Comme SPNEGO, cet outil peut être difficile à configurer pour les applications web.

Procédure 16.1. Installation de l'authentification SSO (Single Sign On) pour les Applications Web ou EJB

  1. Configurer un domaine de sécurité qui représente l'identité de votre serveur. Définir les propriétés système si nécessaire.

    Le premier domaine de sécurité authentifie le conteneur lui-même au service de répertoires. Il a besoin d'utiliser un module de connexion qui accepte un type de mécanisme de connexion statique, car un utilisateur réel n'est pas impliqué. Cet exemple utilise une entité de sécurité statique et fait référence à un fichier keytab qui contient les informations d'identification.
    Le code XML est donné ici dans un but de clarification, mais vous devez utiliser la Console de gestion ou le Management CLI pour configurer vos domaines de sécurité.
    <security-domain name="host" cache-type="default">
       <authentication>
          <login-module code="Kerberos" flag="required">
             <module-option name="storeKey" value="true"/>
             <module-option name="useKeyTab" value="true"/>
             <module-option name="principal" value="host/testserver@MY_REALM"/>
             <module-option name="keyTab" value="/home/username/service.keytab"/>
             <module-option name="doNotPrompt" value="true"/>
             <module-option name="debug" value="false"/>
          </login-module>
       </authentication>
    </security-domain>		
    		
    
    
  2. Configurer un second domaine de sécurité pour sécuriser l'application web ou les applications. Définir les propriétés système si nécessaire.

    Le deuxième domaine de sécurité est utilisé pour authentifier l'utilisateur particulier au serveur d'authentification Kerberos ou SPNEGO. Vous avez besoin d'au moins un module de connexion pour authentifier l'utilisateur et un autre à la recherche de rôles à appliquer à l'utilisateur. Le code XML suivant montre un exemple de domaine de sécurité SPNEGO. Il inclut un module d'autorisation pour mapper les rôles aux utilisateurs individuels. Vous pouvez également utiliser un module de recherche pour les rôles sur le serveur d'authentification lui-même.
    <security-domain name="SPNEGO" cache-type="default">
       <authentication>
          <!-- Check the username and password -->
          <login-module code="SPNEGO"  flag="requisite">
             <module-option name="password-stacking" value="useFirstPass"/>
             <module-option name="serverSecurityDomain" value="host"/>
          </login-module>
          <!-- Search for roles -->
          <login-module code="UsersRoles" flag="required">
             <module-option name="password-stacking" value="useFirstPass" />
             <module-option name="usersProperties" value="spnego-users.properties" />
             <module-option name="rolesProperties" value="spnego-roles.properties" />
          </login-module> 
       </authentication>
    </security-domain>		
    		
    
    
  3. Spécifier la security-constraint et la login-config dans le fichier web.xml

    Le descripteur web.xml contient des informations sur les contraintes de sécurité et sur la configuration de la connexion. En voici des exemples :
    <security-constraint>
       <display-name>Security Constraint on Conversation</display-name>
       <web-resource-collection>
          <web-resource-name>examplesWebApp</web-resource-name>
          <url-pattern>/*</url-pattern>
       </web-resource-collection>
       <auth-constraint>
       <role-name>RequiredRole</role-name>
       </auth-constraint>
    </security-constraint>
    
    <login-config>
       <auth-method>SPNEGO</auth-method>
       <realm-name>SPNEGO</realm-name>
    </login-config>
     
    <security-role>
       <description> role required to log in to the Application</description>
       <role-name>RequiredRole</role-name>
    </security-role>		
    		
    
    
  4. Indiquer le domaine de sécurité et les autres paramètres dans le descripteur jboss-web.xml.

    Spécifiez le nom du domaine de la sécurité côté client (l'autre dans cet exemple) dans le descripteur jboss-Web.xml de votre déploiement, pour obliger votre application à utiliser ce domaine de sécurité.
    Vous ne pouvez plus remplacer les authentificateurs directement. À la place, vous devez ajouter NegotiationAuthenticator comme valve au descripteur jboss-web.xml si nécessaire. <jacc-star-role-allow> vous permet d'utiliser un astérisque (*) pour faire correspondre plusieurs noms de rôles, et est optionnel.
    <jboss-web>
       <security-domain>java:/jaas/SPNEGO</security-domain>
       <valve>
          <class-name>org.jboss.security.negotiation.NegotiationAuthenticator</class-name>
       </valve>
       <jacc-star-role-allow>true</jacc-star-role-allow>
    </jboss-web>		
    		
    
    
  5. Ajouter une dépendance au MANIFEST.MF de votre application, pour trouver l'emplacement des classes Negotiation.

    L'application web a besoin d'une dépendance sur la classe org.jboss.security.negotiation à ajouter au manifeste META-INF/MANIFEST.MF du déploiement pour pouvoir localiser les classes JBoss Negotiation. Ce qui suit vous montre une entrée formatée correctement.
    Manifest-Version: 1.0
    Build-Jdk: 1.6.0_24
    Dependencies: org.jboss.security.negotiation
    
Résultat

Votre application web accepte et authentifie les informations d'identification avec Kerberos, Active Directory de Microsoft ou autre service de répertoire compatible SPNEGO. Si l'utilisateur exécute l'application d'un système qui est déjà enregistré dans le service de répertoires, et où les rôles sont déjà appliqués à l'utilisateur, l'application web n'aura pas besoin d'authentification, et les fonctionnalités SSO seront opérationnelles.

Chapitre 17. Sécurité basée-rôle pour les applications

17.1. Security Extension Architecture

L'architecture des extensions de sécurité de la plateforme JBoss EAP se compose de trois parties. Ces trois parties connectent votre application à votre infrastructure de sécurité sous-jacente, que ce soit LDAP, Kerberos ou un autre système externe.
JAAS

La première partie de l'infrastructure est l'API JAAS. JAAS est un framework additionnel qui procure une couche d'abstraction entre l'infrastructure de sécurité et votre application.

L'implémentation JAAS est org.jboss.security.plugins.JaasSecurityManager, qui implémente les interfaces AuthenticationManager et RealmMapping. JaasSecurityManager s'intègre dans les couches de conteneur EJB et web, basées sur l'élément <security-domain> du descripteur de déploiement du composant correspondant.
Le MBean JaasSecurityManagerService

Le service MBean JaasSecurityManagerService s'occupe des gestionnaires de la sécurité. Bien que son nom commence par Jaas, les gestionnaires de sécurité qu'il gère n'ont pas besoin pas d'utiliser JAAS dans leur implémentation. Le nom reflète le fait que l'implémentation de gestionnaire de sécurité par défaut est le JaasSecurityManager

Le rôle principal du JaasSecurityManagerService est d'externaliser la mise en œuvre du gestionnaire de sécurité. Vous pouvez modifier la mise en œuvre du gestionnaire de sécurité en fournissant une implémentation alternative des interfaces AuthenticationManager et RealmMapping.
Le deuxième rôle fondamental de JaasSecurityManagerService est de fournir une implémentation javax.naming.spi.ObjectFactory JNDI pour permettre une gestion simple de la liaison dépourvue de code entre le nom JNDI et l'implémentation du gestionnaire de sécurité, sans code. Pour activer la sécurité, spécifiez le nom JNDI de l'implémentation du gestionnaire de sécurité par l'intermédiaire de l'élément de descripteur de déploiement <security-domain>.
Quand vous spécifiez un nom JNDI, un object-binding doit déjà être présent. Pour simplifier l'installation de la liaison entre le nom JNDI et le gestionnaire de sécurité, le service JaasSecurityManagerService relie un next naming system reference, qui se nomme lui-même comme ObjectFactory JNDI sous le nom java:/jaas. Cela permet à une convention de nommage de la forme java:/jaas/XYZ à correspondre à la valeur de l'élément <security-domain>, et l'instance du gestionniaire de sécurité du domaine de sécurité XYZ sera créée selon les besoins, en créant une instance de la classe spécifiée par l'attribut SecurityManagerClassName, par l'intermédiaire d'un constructeur qui prendra le nom du domaine de sécurité.

Note

Vous n'avez pas besoin d'ajouter le préfixe java:/jaas à votre descripteur de déploiement. Vous pouvez le faire, pour les raisons de compatibilité rétroactive, mais ce sera ignoré.
JaasSecurityDomain MBean

org.jboss.security.plugins.JaasSecurityDomain est une extension de JaasSecurityManager, qui ajoute la notion de KeyStore, de KeyManagerFactory et de TrustManagerFactory pour SSL et autres cas d'utilisation cryptographique.

Pour plus d'informations

Pour plus d'informations, et pour obtenir des exemples pratiques de l'architecture de sécurité en action, voir Section 17.3, « Java Authentication and Authorization Service (JAAS) ».

17.2. Java Authentication et Authorization Service (JAAS)

Java Authentication and Authorization Service (JAAS) est une API de sécurité qui consiste en un ensemble de packages Java conçus pour l'autorisation et l'authentification des utilisateurs. L'API est une implémentation Java du framework standard PAM (de l'anglais Pluggable Authentication Modules). Il étend l'architecture de contrôle d'accès de Java Enterprise Edition pour approuver l'autorisation basée utilisateur.
Dans JBoss EAP 6, JAAS ne fournit qu'une sécurité déclarative basée rôle. Pour plus d'informations sur le sécurité déclarative, voir Section 2.1, « Sécurité déclarative ».
JAAS est indépendant de toute technologie d'authentification sous-jacente, comme Kerberos ou LDAP. Vous pouvez modifier votre structure de sécurité sous-jacente sans modifier votre application. Vous devez uniquement modifier la configuration JAAS.

17.3. Java Authentication and Authorization Service (JAAS)

L'architecture de sécurité de JBoss EAP 6 comprend le sous-système de configuration de sécurité, des configurations de sécurité propres aux applications qui sont incluses dans plusieurs fichiers de configuration de l'application et le gestionnaire de sécurité JAAS, qui est implémenté comme un MBean.
Domaine, Groupe serveur et Configuration spécifique au serveur

Les groupes de serveurs (dans un domaine géré) et les serveurs (dans un serveur autonome) comprennent la configuration des domaines de la sécurité. Un domaine de sécurité comprend des informations sur une combinaison d'authentification, autorisation, mapping et modules, avec détails de configuration. Une application spécifie quel domaine de sécurité est exigé, par son nom, dans son fichier jboss-web.xml.

Configuration spécifique à une application

Une configuration spécifique à une application a lieu dans un ou plusieurs fichiers.

Tableau 17.1. Fichiers de configuration spécifique à une application

Fichier Description
ejb-jar.xml
Le descripteur de déploiement pour une application Enterprise JavaBeans (EJB), situé dans le répertoire META-INF de l'EJB. Utiliser le fichier ejb-jar.xml pour préciser les rôles et les mapper aux principaux, au niveau de l'application. Vous pouvez également limiter certaines méthodes et classes spécifiques à certains rôles. Également utilisé pour les autres configurations EJB spécifiques non liées à la sécurité.
web.xml
Le descripteur de déploiement pour une application web en Java Enterprise Edition (EE). Utilisez le fichier web.xml pour déclarer le domaine de sécurité que l'application utilise pour l'authentification et l'autorisation, ainsi que les contraintes de transport et ressources, comme limiter les types de demandes HTTP autorisées. Vous pouvez également configurer l'authentification basée-web dans ce fichier. Utilisé également pour d'autre configurations spécifiques à l'application non liées à la sécurité.
jboss-ejb3.xml
Contient des extensions au descripteur ejb-jar.xml spécifiques à JBoss.
jboss-web.xml
Contient des extensions au descripteur web.xml spécifiques à JBoss.

Note

Les fichiers ejb-jar.xml et web.xml sont définis dans la spécification Java Enterprise Edition (Java EE). Le fichier jboss-ejb3.xml fournit des extensions spécifiques à JBoss pour le fichier ejb-jar.xml, et le fichier jboss-web.xml fournit des extensions spécifiques à JBoss pour le fichier web.xml.
JAAS Security Manager MBean

Java Authentication and Authorization Service (JAAS) est un cadre de sécurité au niveau utilisateur pour les applications Java, utilisant des modules d'authentification enfichables (PAM). Il est intégré dans le Java Runtime Environment (JRE). Dans JBoss EAP 6, le composant côté conteneur est le MBean org.jboss.security.plugins.JaasSecurityManager. Il fournit les implémentations par défaut des interfaces AuthenticationManager et RealmMapping.

JaasSecurityManager MBean s'intègre dans EJB et dans les couches de conteneur web basées sur le domaine de sécurité spécifié dans EJB ou dans les fichiers de descripteur de déploiement de l'application. Lorsqu'une application se déploie, le conteneur associe le domaine de sécurité spécifié dans le descripteur de déploiement avec l'instance de gestionnaire de sécurité du conteneur. Le gestionnaire de sécurité applique la configuration du domaine de sécurité telle qu'elle est configurée sur le serveur de groupe ou autonome.
Flux des interactions entre le Client et le Conteneur dans JAAS

JaasSecurityManager utilise les packages JAAS pour implémenter le comportement d'interface AuthenticationManager et RealmMapping. En particulier, son comportement découle de l'exécution des instances de modules de connexion qui sont configurées dans le domaine de sécurité assigné au JaasSecurityManager. Les modules de connexion implémentent l'authentification principale du domaine de sécurité et le comportement de mappage de rôle. Vous pouvez utiliser le JaasSecurityManager à travers tous les domaines de la sécurité en assignant des configurations de modules de connexion différentes pour les domaines.

Pour montrer comment le JaasSecurityManager utilise le processus d'authentification JAAS, les étapes suivantes vont indiquer une méthode d'invocation du client qui implémente la méthode EJBHome. L'EJB a déjà été déployé dans le serveur et ses méthodes d'interface EJBHome ont déjà été sécurisées par les éléments <method-permission> qui se trouvent dans le descripteur ejb-jar.xml. Utilise le domaine de sécurité jwdomain, qui est indiqué dans l'élément <security-domain> du fichier jboss-ejb3.xml. L'image ci-dessous indique les étapes qui seront expliquées par la suite.
Étapes d'authentification d'un EJB

Figure 17.1. Étapes d'une invocation de méthode EJB sécurisée

  1. Le client effectue une connexion JAAS pour établir le principal et les informations d'identification pour l'authentification. Correspond à Client Side Login dans le schéma. Peut être exécuté via JNDI.
    Pour effectuer une connexion JAAS, vous devez créer une instance de LoginContext et y indiquer le nom de la configuration à utiliser. Ici, le nom de configuration est other. Cette connexion unique associe la connexion principale et les informations d'identification à toutes les invocations de méthode EJB. Le processus n'authentifie pas forcément l'utilisateur. La nature de la connexion côté client dépend de la configuration du module de connexion que le client utilise. Dans cet exemple, l'entrée de configuration other côté client utilise le module de connexion ClientLoginModule. Ce module lie le nom d'utilisateur et le mot de passe à la couche d'invocation EJB pour une authentification ultérieure sur le serveur. L'identité du client n'est pas authentifiée sur le client.
  2. Le client obtient la méthode EJBHome et l'invoque sur le serveur. L'invocation inclut les arguments de la méthode adoptée par le client, ainsi que l'identité de l'utilisateur et les informations d'identification de la connexion JAAS de côté client.
  3. Sur le serveur, l'intercepteur de sécurité authentifie l'utilisateur qui a invoqué la méthode. Cela nécessite une autre connexion JAAS.
  4. Le domaine de sécurité ci-dessous détermine le choix des modules de connexion. Le nom du domaine de sécurité est passé au constructeur LoginContext en tant que nom de configuration de la connexion. Le domaine de sécurité des EJB est jwdomain. Si l'authentification JAAS est réussie, un sujet JAAS sera créé. Un sujet JAAS comprend un PrincipalSet avec les détails suivants :
    • Une instance java.security.Principal qui correspond à l'identité du client en provenance de l'environnement de sécurité du déploiement.
    • Un groupe java.security.acl.Group appelé Roles, qui contient les noms de rôles du domaine d'application de l'utilisateur. Les objets de type org.jboss.security.SimplePrincipal représentent les noms de rôles. Ces rôles valident l'accès aux méthodes EJB suivant les contraintes de ejb-jar.xml et de l'implémentation de la méthode EJBContext.isCallerInRole(String).
    • Un java.security.acl.Group optionnel nommé CallerPrincipal, contenant un seul org.jboss.security.SimplePrincipal qui correspond à l'identité de l'appelant du domaine de l'application. Le membre du groupe CallerPrincipal correspond à la valeur renvoyée par la méthode EJBContext.getCallerPrincipal(). Ce mappage permet au Principal de l'environnement de sécurité professionnel de se mapper à un Principal connu de l'application. En l'absence d'un mappage CallerPrincipal, le principal opérationnel est le même que le principal du domaine d'application.
  5. Le serveur vérifie que l'utilisateur qui appelle la méthode EJB a la permission de le faire. Cette autorisation requiert les étapes suivantes :
    • Obtenir les noms des rôles autorisés à accéder à la méthode EJB à partir du conteneur EJB. Les noms de rôles sont déterminés par les éléments <role-name> de tous les éléments <method-permission> du descripteur ejb-jar.xml qui contiennent la méthode invoquée.
    • Si aucun des rôles n'a été attribué, ou si la méthode est spécifiée dans un élément de la liste d'exclusion, l'accès à la méthode sera refusé. Sinon, la méthode doesUserHaveRole sera appelée dans le gestionnaire de sécurité par l'intercepteur de sécurité pour vérifier si l'appelant possède l'un des noms de rôles assignés. Cette méthode effectue une itération dans les noms de rôles et vérifie si le groupe Subject Roles de l'utilisateur authentifié contient un SimplePrincipal avec le nom de rôle assigné. L'accès est autorisé si un nom de rôle est membre du groupe Rôles. L'accès est refusé si aucun des noms de rôles n'est membre.
    • Si l'EJB utilise un proxy de sécurité personnalisé, l'invocation de méthode sera déléguée au proxy. Si le proxy de sécurité refuse l'accès à l'appelant, elle lève une exception java.lang.SecurityException. Sinon, l'accès à la méthode EJB sera autorisé et l'invocation de méthode passera au prochain intercepteur de conteneur. Le SecurityProxyInterceptor s'occupe de ce contrôle et cet intercepteur n'est pas affiché.
    • Pour les demandes de connexion web, le serveur web vérifie les contraintes de sécurité définies dans web.xml qui correspondent à la ressource demandée et à la méthode HTTP à laquelle on a accédé.
      S'il existe une contrainte pour la demande, le serveur web appelle le JaasSecurityManager pour effectuer l'authentification du principal, qui assure à son tour veille à ce que les rôles d'utilisateur soient associés à cet objet principal.

17.4. Utiliser un domaine de sécurité dans votre application

Aperçu

Pour utiliser un domaine de sécurité dans votre application, vous devez tout d'abord configurer le domaine dans le fichier de configuration du serveur ou dans le fichier de descripteur de l'application. Ensuite, vous devez ajouter les annotations requises à l'EJB qui l'utilise. Cette rubrique décrit les étapes requises pour utiliser un domaine de sécurité dans votre application.

Procédure 17.1. Configurer votre application pour qu'elle puisse utiliser un Domaine de sécurité

  1. Définir le Domaine de sécurité

    Vous pouvez définir le domaine de sécurité soit dans le fichier de configuration du serveur, soit dans le fichier du descripteur de l'application.
    • Configurer le domaine de sécurité dans le fichier de configuration du serveur

      Le domaine de sécurité est configuré dans le sous-système de sécurité du fichier de configuration du serveur. Si l'instance de JBoss EAP 6 s'exécute dans un domaine géré, il s'agira du fichier domain/configuration/domain.xml. Si l'instance de JBoss EAP 6 s'exécute comme un serveur autonome, ce sera le fichier standalone/configuration/standalone.xml.
      Les domaines de sécurité other, jboss-web-policy, et jboss-ejb-policy sont fournis par défaut dans JBoss EAP 6. L'exemple XML suivant a été copié à partir du sous-système de sécurité dans le fichier de configuration du serveur.
      <subsystem xmlns="urn:jboss:domain:security:1.2">
          <security-domains>
              <security-domain name="other" cache-type="default">
                  <authentication>
                      <login-module code="Remoting" flag="optional">
                          <module-option name="password-stacking" value="useFirstPass"/>
                      </login-module>
                      <login-module code="RealmDirect" flag="required">
                          <module-option name="password-stacking" value="useFirstPass"/>
                      </login-module>
                  </authentication>
              </security-domain>
              <security-domain name="jboss-web-policy" cache-type="default">
                  <authorization>
                      <policy-module code="Delegating" flag="required"/>
                  </authorization>
              </security-domain>
              <security-domain name="jboss-ejb-policy" cache-type="default">
                  <authorization>
                      <policy-module code="Delegating" flag="required"/>
                  </authorization>
              </security-domain>
          </security-domains>
      </subsystem>
      
      
      Vous pouvez configurer des domaines de sécurité supplémentaires selon les besoins par la Console de gestion ou par le Management CLI.
    • Configurer le domaine de sécurité dans le fichier de descripteur de l'application.

      Le domaine de sécurité est spécifié dans l'élément enfant <security-domain> de l'élément <jboss-web> du fichier WEB-INF/jboss-web.xml de l'application. L'exemple suivant configure un domaine de sécurité nommé my-domain.
      <jboss-web>
          <security-domain>my-domain</security-domain>
      </jboss-web>        
              
      
      
      Il s'agit d'une des configurations que vous pouvez indiquer dans le descripteur WEB-INF/jboss-web.xml.
  2. Ajouter l'annotation requise à l'EJB.

    Vous pouvez configurer la sécurité dans EJB par les annotations @SecurityDomain et @RolesAllowed. L'exemple de code EJB suivant limite l'accès au domaine de sécurité other aux utilisateurs ayant pour rôle guest (invité).
    package example.ejb3;
    
    import java.security.Principal;
    
    import javax.annotation.Resource;
    import javax.annotation.security.RolesAllowed;
    import javax.ejb.SessionContext;
    import javax.ejb.Stateless;
    
    import org.jboss.ejb3.annotation.SecurityDomain;
    
    /**
     * Simple secured EJB using EJB security annotations
     * Allow access to "other" security domain by users in a "guest" role.
     */
    @Stateless
    @RolesAllowed({ "guest" })
    @SecurityDomain("other")
    public class SecuredEJB {
    
       // Inject the Session Context
       @Resource
       private SessionContext ctx;
    
       /**
        * Secured EJB method using security annotations
        */
       public String getSecurityInfo() {
          // Session context injected using the resource annotation
          Principal principal = ctx.getCallerPrincipal();
          return principal.toString();
       }
    }
    
    Pour obtenir des exemples de code supplémentaires, voir ejb-security Quickstart dans le package JBoss EAP 6 Quickstarts disponible à partir du Portail Clients Red Hat.

17.5. Utilisation de la Sécurité basée-rôle dans les Servlets

Pour ajouter la sécurité à un servlet, vous mappez chaque servlet à un type d'URL et créez des contraintes de sécurité sur les types d'URL qui doivent être sécurisés. Les contraintes de sécurité limitent l'accès des URL aux rôles. L'authentification et l'autorisation sont gérées par le domaine de sécurité spécifié dans jboss-web.xml du WAR.
Prérequis

Avant d'utiliser la sécurité basée-rôles dans une servlet, le domaine de sécurité utilisé pour authentifier et autoriser l'accès doit être configuré sur la plateforme JBoss EAP 6.

Procédure 17.2. Ajout de la Sécurité basée-rôle dans les Servlets

  1. Ajout de mappages entre les types d'URL et les servlets.

    Utiliser les éléments <servlet-mapping> du fichier web.xml pour mapper les servlets individuels à des types d'URL. L'exemple suivant mappe le serveur nommé DisplayOpResult au type d'URL /DisplayOpResult.
    <servlet-mapping>
        <servlet-name>DisplayOpResult</servlet-name>
        <url-pattern>/DisplayOpResult</url-pattern>
    </servlet-mapping>		
    			
    
    
  2. Ajout des contraintes de sécurité aux types d'URL.

    Pour mapper le type d'URL avec une contrainte de sécurité, utilisez un <security-constraint>. L'exemple suivant limite l'accès d'un type d'URL /DisplayOpResult afin qu'il soit accessible aux principaux ayant pour rôle eap_admin. Le rôle doit être présent dans le domaine de sécurité.
    <security-constraint>
    	<display-name>Restrict access to role eap_admin</display-name>
    	<web-resource-collection>
    		<web-resource-name>Restrict access to role eap_admin</web-resource-name>
    		<url-pattern>/DisplayOpResult/*</url-pattern>
    	</web-resource-collection>
    	<auth-constraint>
    		<role-name>eap_admin</role-name>
    	</auth-constraint>	
    </security-constraint>	
    
    <security-role>
      <role-name>eap_admin</role-name>
    </security-role>
    
    
    <login-config>
        <auth-method>BASIC</auth-method>
    </login-config>
    			
    
    
    Vous aurez besoin d'indiquer la méthode d'authentification, qui peut être une des suivantes : BASIC, FORM, DIGEST, CLIENT-CERT, SPNEGO.. Cet exemple utilise l'authentification BASIC.
  3. Indiquer le domaine de sécurité et le fichier jboss-web.xml du WAR.

    Ajouter le domaine de sécurité au fichier jboss-Web.xml du WAR afin de connecter les servlets au domaine de la sécurité configuré sachant comment authentifier et autoriser les principaux selon les contraintes de sécurité. L'exemple suivant utilise le domaine de sécurité appelé acme_domain.
    <jboss-web>
    	...
    	<security-domain>acme_domain</security-domain>
    	...
    </jboss-web>
    			
    
    

Exemple 17.1. Exemple web.xml avec la sécurité basée rôle configurée.

<web-app xmlns="http://java.sun.com/xml/ns/javaee"
         xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"
         xsi:schemaLocation="http://java.sun.com/xml/ns/javaee http://java.sun.com/xml/ns/javaee/web-app_3_0.xsd"
         version="3.0">

<display-name>Use Role-Based Security In Servlets</display-name>

<welcome-file-list>
  <welcome-file>/index.jsp</welcome-file>
</welcome-file-list>

<servlet-mapping>
    <servlet-name>DisplayOpResult</servlet-name>
    <url-pattern>/DisplayOpResult</url-pattern>
</servlet-mapping>

<security-constraint>
  <display-name>Restrict access to role eap_admin</display-name>
    <web-resource-collection>
      <web-resource-name>Restrict access to role eap_admin</web-resource-name>
      <url-pattern>/DisplayOpResult/*</url-pattern>
      </web-resource-collection>
      <auth-constraint>
        <role-name>eap_admin</role-name>
      </auth-constraint>
    </security-constraint>

    <security-role>
      <role-name>eap_admin</role-name>
    </security-role>

    <login-config>
        <auth-method>BASIC</auth-method>
    </login-config>

</web-app>

17.6. Utilisation d'une authentification système de tierce partie pour votre application

Vous pouvez intégrer des systèmes de sécurité de tierce partie avec JBoss EAP 6. Ces types de systèmes sont habituellement basés sur des tokens. Le système externe effectue l'authentification et passe un token à l'application web via les en-têtes de demande. Ceci est souvent dénommé authentification de périmètre. Pour configurer l'authentification de périmètre dans votre application, ajoutez une valve d'authentification personnalisée. Si vous avez une valve d'un fournisseur tiers, veillez à ce qu'elle soit sur votre chemin de classe et suivez les exemples ci-dessous, ainsi que la documentation pour votre module d'authentification tiers.

Note

L'emplacement pour la configuration des valves a changé dans JBoss EAP 6. Il n'y a plus de descripteur de déploiement context.xml. Les valves sont configurées directement dans le descripteur jboss-web.xml à la place. Le fichier context.xml peut maintenant être ignoré.

Exemple 17.2. Valve d'authentification de base

<jboss-web>
  <valve>
    <class-name>org.jboss.security.negotiation.NegotiationAuthenticator</class-name>
  </valve>
</jboss-web>

Cette valve est utilisée pour les SSO basés-Kerberos. Montre également les modèles les plus simples d'indication d'authentificateurs de tierce partie pour votre application web.

Exemple 17.3. Personnaliser une Valve avec des Attributs d'en-tête

<jboss-web>
  <valve>
    <class-name>org.jboss.web.tomcat.security.GenericHeaderAuthenticator</class-name>
    <param>
      <param-name>httpHeaderForSSOAuth</param-name>
      <param-value>sm_ssoid,ct-remote-user,HTTP_OBLIX_UID</param-value>
    </param>
    <param>
      <param-name>sessionCookieForSSOAuth</param-name>
      <param-value>SMSESSION,CTSESSION,ObSSOCookie</param-value>
    </param>
  </valve>
</jboss-web>

Cet exemple montre comment définir des attributs personnalisés sur votre valve. L'authentificateur vérifie la présence de l'en-tête ID et de la clé de session, puis les passe au framework JAAS qui actionne la couche de sécurité, comme le nom d'utilisateur et le mot de passe. Vous avez besoin d'un module de connexion JAAS personnalisé qui puisse traiter le nom d'utilisateur et le mot de passe tout en remplissant le sujet de les rôles corrects. Si aucune valeur d'en-tête ne correspond aux valeurs configurées, les sémantiques de d'authentification basée sur les formulaires réguliers s'appliqueront.
Rédaction d'un authentificateur personnalisé

Rédiger vous-même votre authentificateur est en dehors de la portée de ce document. Cependant, le code Java suivant est fourni comme exemple.

Exemple 17.4. GenericHeaderAuthenticator.java

/*
 * JBoss, Home of Professional Open Source.
 * Copyright 2006, Red Hat Middleware LLC, and individual contributors
 * as indicated by the @author tags. See the copyright.txt file in the
 * distribution for a full listing of individual contributors.
 *
 * This is free software; you can redistribute it and/or modify it
 * under the terms of the GNU Lesser General Public License as
 * published by the Free Software Foundation; either version 2.1 of
 * the License, or (at your option) any later version.
 *
 * This software is distributed in the hope that it will be useful,
 * but WITHOUT ANY WARRANTY; without even the implied warranty of
 * MERCHANTABILITY or FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE. See the GNU
 * Lesser General Public License for more details.
 *
 * You should have received a copy of the GNU Lesser General Public
 * License along with this software; if not, write to the Free
 * Software Foundation, Inc., 51 Franklin St, Fifth Floor, Boston, MA
 * 02110-1301 USA, or see the FSF site: http://www.fsf.org.
 */
 
package org.jboss.web.tomcat.security;

import java.io.IOException;
import java.security.Principal;
import java.util.StringTokenizer;

import javax.management.JMException;
import javax.management.ObjectName;
import javax.servlet.http.Cookie;
import javax.servlet.http.HttpServletRequest;
import javax.servlet.http.HttpServletResponse;

import org.apache.catalina.Realm;
import org.apache.catalina.Session;
import org.apache.catalina.authenticator.Constants;
import org.apache.catalina.connector.Request;
import org.apache.catalina.connector.Response;
import org.apache.catalina.deploy.LoginConfig;
import org.jboss.logging.Logger;

import org.jboss.as.web.security.ExtendedFormAuthenticator;

/**
 * JBAS-2283: Provide custom header based authentication support
 * 
 * Header Authenticator that deals with userid from the request header Requires
 * two attributes configured on the Tomcat Service - one for the http header
 * denoting the authenticated identity and the other is the SESSION cookie
 * 
 * @author <a href="mailto:Anil.Saldhana@jboss.org">Anil Saldhana</a>
 * @author <a href="mailto:sguilhen@redhat.com">Stefan Guilhen</a>
 * @version $Revision$
 * @since Sep 11, 2006
 */
public class GenericHeaderAuthenticator extends ExtendedFormAuthenticator {
  protected static Logger log = Logger
      .getLogger(GenericHeaderAuthenticator.class);

  protected boolean trace = log.isTraceEnabled();

  // JBAS-4804: GenericHeaderAuthenticator injection of ssoid and
  // sessioncookie name.
  private String httpHeaderForSSOAuth = null;

  private String sessionCookieForSSOAuth = null;

  /**
   * <p>
   * Obtain the value of the <code>httpHeaderForSSOAuth</code> attribute. This
   * attribute is used to indicate the request header ids that have to be
   * checked in order to retrieve the SSO identity set by a third party
   * security system.
   * </p>
   * 
   * @return a <code>String</code> containing the value of the
   *         <code>httpHeaderForSSOAuth</code> attribute.
   */
  public String getHttpHeaderForSSOAuth() {
    return httpHeaderForSSOAuth;
  }

  /**
   * <p>
   * Set the value of the <code>httpHeaderForSSOAuth</code> attribute. This
   * attribute is used to indicate the request header ids that have to be
   * checked in order to retrieve the SSO identity set by a third party
   * security system.
   * </p>
   * 
   * @param httpHeaderForSSOAuth
   *            a <code>String</code> containing the value of the
   *            <code>httpHeaderForSSOAuth</code> attribute.
   */
  public void setHttpHeaderForSSOAuth(String httpHeaderForSSOAuth) {
    this.httpHeaderForSSOAuth = httpHeaderForSSOAuth;
  }

  /**
   * <p>
   * Obtain the value of the <code>sessionCookieForSSOAuth</code> attribute.
   * This attribute is used to indicate the names of the SSO cookies that may
   * be present in the request object.
   * </p>
   * 
   * @return a <code>String</code> containing the names (separated by a
   *         <code>','</code>) of the SSO cookies that may have been set by a
   *         third party security system in the request.
   */
  public String getSessionCookieForSSOAuth() {
    return sessionCookieForSSOAuth;
  }

  /**
   * <p>
   * Set the value of the <code>sessionCookieForSSOAuth</code> attribute. This
   * attribute is used to indicate the names of the SSO cookies that may be
   * present in the request object.
   * </p>
   * 
   * @param sessionCookieForSSOAuth
   *            a <code>String</code> containing the names (separated by a
   *            <code>','</code>) of the SSO cookies that may have been set by
   *            a third party security system in the request.
   */
  public void setSessionCookieForSSOAuth(String sessionCookieForSSOAuth) {
    this.sessionCookieForSSOAuth = sessionCookieForSSOAuth;
  }

  /**
   * <p>
   * Creates an instance of <code>GenericHeaderAuthenticator</code>.
   * </p>
   */
  public GenericHeaderAuthenticator() {
    super();
  }

  public boolean authenticate(Request request, HttpServletResponse response,
      LoginConfig config) throws IOException {
    log.trace("Authenticating user");

    Principal principal = request.getUserPrincipal();
    if (principal != null) {
      if (trace)
        log.trace("Already authenticated '" + principal.getName() + "'");
      return true;
    }

    Realm realm = context.getRealm();
    Session session = request.getSessionInternal(true);

    String username = getUserId(request);
    String password = getSessionCookie(request);

    // Check if there is sso id as well as sessionkey
    if (username == null || password == null) {
      log.trace("Username is null or password(sessionkey) is null:fallback to form auth");
      return super.authenticate(request, response, config);
    }
    principal = realm.authenticate(username, password);

    if (principal == null) {
      forwardToErrorPage(request, response, config);
      return false;
    }

    session.setNote(Constants.SESS_USERNAME_NOTE, username);
    session.setNote(Constants.SESS_PASSWORD_NOTE, password);
    request.setUserPrincipal(principal);

    register(request, response, principal, HttpServletRequest.FORM_AUTH,
        username, password);
    return true;
  }

  /**
   * Get the username from the request header
   * 
   * @param request
   * @return
   */
  protected String getUserId(Request request) {
    String ssoid = null;
    // We can have a comma-separated ids
    String ids = "";
    try {
      ids = this.getIdentityHeaderId();
    } catch (JMException e) {
      if (trace)
        log.trace("getUserId exception", e);
    }
    if (ids == null || ids.length() == 0)
      throw new IllegalStateException(
          "Http headers configuration in tomcat service missing");

    StringTokenizer st = new StringTokenizer(ids, ",");
    while (st.hasMoreTokens()) {
      ssoid = request.getHeader(st.nextToken());
      if (ssoid != null)
        break;
    }
    if (trace)
      log.trace("SSOID-" + ssoid);
    return ssoid;
  }

  /**
   * Obtain the session cookie from the request
   * 
   * @param request
   * @return
   */
  protected String getSessionCookie(Request request) {
    Cookie[] cookies = request.getCookies();
    log.trace("Cookies:" + cookies);
    int numCookies = cookies != null ? cookies.length : 0;

    // We can have comma-separated ids
    String ids = "";
    try {
      ids = this.getSessionCookieId();
      log.trace("Session Cookie Ids=" + ids);
    } catch (JMException e) {
      if (trace)
        log.trace("checkSessionCookie exception", e);
    }
    if (ids == null || ids.length() == 0)
      throw new IllegalStateException(
          "Session cookies configuration in tomcat service missing");

    StringTokenizer st = new StringTokenizer(ids, ",");
    while (st.hasMoreTokens()) {
      String cookieToken = st.nextToken();
      String val = getCookieValue(cookies, numCookies, cookieToken);
      if (val != null)
        return val;
    }
    if (trace)
      log.trace("Session Cookie not found");
    return null;
  }

  /**
   * Get the configured header identity id in the tomcat service
   * 
   * @return
   * @throws JMException
   */
  protected String getIdentityHeaderId() throws JMException {
    if (this.httpHeaderForSSOAuth != null)
      return this.httpHeaderForSSOAuth;
    return (String) mserver.getAttribute(new ObjectName(
        "jboss.web:service=WebServer"), "HttpHeaderForSSOAuth");
  }

  /**
   * Get the configured session cookie id in the tomcat service
   * 
   * @return
   * @throws JMException
   */
  protected String getSessionCookieId() throws JMException {
    if (this.sessionCookieForSSOAuth != null)
      return this.sessionCookieForSSOAuth;
    return (String) mserver.getAttribute(new ObjectName(
        "jboss.web:service=WebServer"), "SessionCookieForSSOAuth");
  }

  /**
   * Get the value of a cookie if the name matches the token
   * 
   * @param cookies
   *            array of cookies
   * @param numCookies
   *            number of cookies in the array
   * @param token
   *            Key
   * @return value of cookie
   */
  protected String getCookieValue(Cookie[] cookies, int numCookies,
      String token) {
    for (int i = 0; i < numCookies; i++) {
      Cookie cookie = cookies[i];
      log.trace("Matching cookieToken:" + token + " with cookie name="
          + cookie.getName());
      if (token.equals(cookie.getName())) {
        if (trace)
          log.trace("Cookie-" + token + " value=" + cookie.getValue());
        return cookie.getValue();
      }
    }
    return null;
  }
}

Chapitre 18. Migration

18.1. Configurer les changements de sécurité d'applications

Configurer la sécurité pour l'authentification de base

Dans les versions précédentes de JBoss EAP, les fichiers de propriétés qui se trouvent dans le répertoire EAP_HOME/server/SERVER_NAME/conf/ étaient sur un chemin de classe et on pouvait les trouver facilement avec UsersRolesLoginModule. Dans JBoss EAP 6, la structure du répertoire a changé. Les fichiers de propriétés doivent être empaquetés dans l'application pour les rendre disponibles par le chemin de classe.

Important

Vous devez interrompre le serveur avant de modifier le fichier de configuration du serveur pour que votre changement puisse être persisté au redémarrage du serveur.
Pour configurer la sécurité de l'authentification de base, ajouter un nouveau domaine de sécurité sous security-domains au standalone/configuration/standalone.xml ou au fichier de configuration du serveur domain/configuration/domain.xml:
<security-domain name="example">
    <authentication>
        <login-module code="UsersRoles" flag="required">
            <module-option name="usersProperties" 
                    value="${jboss.server.config.dir}/example-users.properties"/>
            <module-option name="rolesProperties" 
                    value="${jboss.server.config.dir}/example-roles.properties"/>
        </login-module>
    </authentication>
</security-domain>
Si l'instance de JBoss EAP 6 exécute en tant que serveur autonome, ${jboss.server.config.dir} fait référence au répertoire EAP_HOME/standalone/configuration/. Si l'instance exécute en domaine géré, ${jboss.server.config.dir} fait référence au répertoire EAP_HOME/domain/configuration/.
Modifier les noms de domaine de sécurité

Dans JBoss EAP 6, les domaines de sécurité n'utilisent plus le préfixe java:/jaas/ dans leurs noms.

  • Pour les applications web, vous devez supprimer ce préfixe des configurations du domaine de sécurité dans le fichier jboss-web.xml.
  • Dans les applications Enterprise, vous devez supprimer ce préfixe des configurations du domaine de sécurité dans le fichier jboss-ejb3.xml. Ce fichier remplace le fichier jboss.xml de JBoss EAP 6.

Annexe A. Référence

A.1. Modules d'authentification inclus

Les modules d'authentification suivants sont inclus dans JBoss EAP 6. Certains d'entre eux gèrent l'autorisation ainsi que l'authentification. Ceux-ci incluent généralement le mot Role dans le nom de Code
Quand vous configurez ces modules, utiliser la valeur Code ou le nom complet (package) pour vous référer au module.

Tableau A.1. Modules de connexion

Code Class Description
Client Class Ce module de connexion est conçu pour établir l'identité de l'appelant et les informations d'identification lorsque JBoss EAP agit en tant que client. Il ne doit jamais servir sous forme de domaine de sécurité pour l'authentification serveur.
Remoting N/A Le module de connexion d'accès distant est utilisé pour vérifier si la demande actuellement authentifiée est une demande reçue via une connexion d'accès distant. Si c'est le cas, l'identité qui aura été créée pendant le processus d'authentification sera utilisée et associée à la demande en cours. Si la demande n'est pas parvenue via une connexion d'accès distant, ce module ne fera rien et permettra à la connexion JAAS de continuer vers le module suivant.
RealmDirect N/A Le module de connexion RealmDirect utilise un domaine de sécurité pour authentifier la demande en cours si cela n'a pas déjà eu lieu dans le module de connexion d'accès distant, puis utilise le domaine pour charger les rôles d'utilisateurs. Par défaut, ce module de connexion suppose que le domaine à utiliser est ApplicationRealm, bien que d'autres noms peuvent être substitués. L'avantage de cette approche est que toutes les configurations de backup store peuvent être laissées dans le domaine avec la délégation de sécurité domaine.

Tableau A.2. Options de Modules Client

Option Type Par défaut Description
multi-threaded
true or false
false
Définir la valeur sur true si chaque thread possède son propre stockage d'informations d'identification et principal. La valeur false pour indiquer que tous les threads de la machine virtuelle partagent la même identité et informations d'identification.
password-stacking
useFirstPass or false
false
Définir la valeur sur useFirstPass pour indiquer que ce module de connexion doive rechercher les informations stockées dans le LoginContext à utiliser comme identité. Cette option peut être utilisée lorsque vous empilez les autres modules de connexion avec.
restore-login-identity
true or false
false
Définir sur true si l'identité et les informations d'identification du début le la méthode login() doivent être restaurées une fois que la méthode logout() est invoquée.

Tableau A.3. Certificate

Code
Certificate
Class
org.jboss.security.auth.spi.BaseCertLoginModule
Description
Ce module de connexion est conçu pour authentifier les utilisateurs basés sur des X509 Certificates. Un cas d'utilisation pour ceci est l'authentification CLIENT-CERT d'une application web.

Tableau A.4. Options de module Certificate

Option Type Par défaut Description
securityDomain
chaîne
aucun
Nom du domaine de sécurité qui possède la configuration JSSE du truststore qui contient les certificats approuvés.
verifier
Class
aucun
Le nom de classe du org.jboss.security.auth.certs.X509CertificateVerifier à utiliser pour vérifier le certificat de connexion.

Tableau A.5. CertificateUsers

Code
CertificateUsers
Class
org.jboss.security.auth.spi.UsersRolesLoginModule
Description
Utilise deux ressources de propriété. La première mappe les noms d'utilisateurs aux mots de passe, et la seconde mappe les noms d'utilisateurs aux rôles.

Tableau A.6. Options de module CertificateUsers

Option Type Par défaut Description
unauthenticatedIdentity
chaîne
aucun
Définit le nom principal devant être affecté aux demandes qui ne contiennent aucune information d'authentification. Cela peut permettre à des servlets non protégés d'appeler des méthodes sur EJB ne nécessitant pas un rôle spécifique. Un tel principal ne possédera aucun rôle associé et ne ne pourra accéder qu'aux méthodes EJB ou EJB non sécurisées associées à la contrainte de permission non contrôlée.
password-stacking
useFirstPass or false
false
Définir la valeur sur useFirstPass pour indiquer que ce module de connexion doive rechercher les informations stockées dans le LoginContext à utiliser comme identité. Cette option peut être utilisée lorsque vous empilez les autres modules de connexion avec celui-ci.
hashAlgorithm chaîne
aucun
Le nom de l'algorithme java.security.MessageDigest à utiliser pour hacher le mot de passe. Il n'y a pas de valeur par défaut pour cette option, donc vous devez la définir explicitement pour permettre le hachage. Quand hashAlgorithm est spécifié, le mot de passe en texte clair obtenu de CallbackHandler sera haché avant de passer à UsernamePasswordLoginModule.validatePassword comme argument d'inputPassword. Le expectedPassword stocké dans le fichier users.properties doit être haché de façon similaire. Voir http://docs.oracle.com/javase/6/docs/api/java/security/MessageDigest.html pour obtenir des informations sur java.security.MessageDigest
hashEncoding
base64 ou hex
base64
Le format du string du mot de passe haché, si hashAlgorithm est défini également.
hashCharset
chaîne
Le codage par défaut défini dans l'environnement du conteneur.
Le codage utilisé pour convertir le mot de passe de texte en clair en un tableau d'octets.
usersProperties
Le chemin d'accès complet et le nom d'une ressource ou d'un fichier de propriétés
users.properties
Le fichier qui contient les mappages entre les utilisateurs et les mots de passe. Chaque propriété du fichier a le format username=password.
rolesProperties
Le chemin d'accès complet et le nom d'une ressource ou d'un fichier de propriétés
roles.properties
Le fichier qui contient les mappages entre les utilisateurs et les rôles. Chaque propriété du fichier a le format username=role1,role2,...,roleN
ignorePasswordCase
true or false
false
Si la comparaison de mot de passe doit ignorer la casse. Ceci est utile pour le codage de mots de passe hachés quand le mot de passe haché n'est pas significatif.
principalClass
Un nom de classe complet.
aucun
Une classe d'implémentation de Principal contenant un constructeur qui prend l'argument du String comme nom de principal.
roleGroupSeparator
Un seul caractère
. (un seul point)
Le caractère utilisé pour séparer le nom d'utilisateur du nom de groupe de rôle dans le fichier rolesGroup.
defaultUsersProperties
chaîne
defaultUsers.properties
Nom de la ressource ou du fichier où se replier si le fichier usersProperties est introuvable.
defaultRolesProperties
chaîne
defaultRoles.properties
Nom de la ressource ou du fichier où se replier si le fichier rolesProperties est introuvable.
hashUserPassword
true or false
true
Indique si on doit hacher le mot de passe entré par l'utilisateur, lorsqu'hashAlgorithm est indiqué. La valeur par défaut est true.
hashStorePassword
true or false
true
Indique le mot de passe de store retourné quand le getUsersPassword() doit être haché, quand hashAlgorithm est spécifié.
digestCallback
Un nom de classe complet.
aucun
Le nom de classe de l'implémentation org.jboss.crypto.digest.DigestCallback qui inclut le contenu pre/post digest comme les valeurs salt. Utilisé uniquement si l'hashAlgorithm est spécifié.
storeDigestCallback
Un nom de classe complet.
aucun
Le nom de classe de l'implémentation org.jboss.crypto.digest.DigestCallback qui inclut le contenu pre/post digest comme les valeurs salt pour hacher le mot de passe du store. Utilisé uniquement si l'hashStoreAlgorithm est sur true et si hashAlgorithm est spécifié.
callback.option.STRING
Divers aucun
Toutes les options ayant comme préfixe callback.option. sont passées à la méthode DigestCallback.init(Map). Le nom d'utilisateur entré est toujours passé par l'option javax.security.auth.login.name, et le mot de passe input/store password est passé par l'option javax.security.auth.login.password au digestCallback ou au storeDigestCallback.

Tableau A.7. CertificateRoles

Code
CertificateRoles
Class
org.jboss.security.auth.spi.CertRolesLoginModule
Description
Ce module de connexion étend le module de connexion de certificat pour ajouter des fonctions de mappage de rôle à partir d'un fichier de propriétés. Il prend les mêmes options que le module de connexion du certificat et ajoute les options suivantes.

Tableau A.8. Options de module CertificateRoles

Option Type Par défaut Description
rolesProperties
chaîne
roles.properties
Le nom de la ressource ou du fichier contenant les rôles à attribuer à chaque utilisateur. Le fichier de propriétés de rôle doit être dans sous format nom d'utilisateur=role1,role2, où le nom d'utilisateur est le nom unique du certificat, sans signe égal ou espace blanc. L'exemple suivant est dans le bon format :
CN\=unit-tests-client,\ OU\=Red\ Hat\ Inc.,\ O\=Red\ Hat\ Inc.,\ ST\=North\ Carolina,\ C\=US=JBossAdmin
defaultRolesProperties
chaîne
defaultRoles.properties
Nom de la ressource ou du fichier où se replier si le fichier rolesProperties est introuvable.
roleGroupSeparator
Un seul caractère
. (un seul point)
Le caractère à utiliser comme séparateur de groupe rôle dans le fichier de roleProperties

Tableau A.9. Database

Code Database
Class
org.jboss.security.auth.spi.DatabaseServerLoginModule
Description
Un module de connexion basé-JDBC supportant le mappage de rôle et l'authentification. Basé sur deux tables logiques, avec les définitions suivantes.
  • Principals: PrincipalID (text), Password (text)
  • Roles: PrincipalID (text), Role (text), RoleGroup (text)

Tableau A.10. Database Module Options

Option Type Par défaut Description
dsJndiName
Ressource JNDI
aucun
Le nom de la ressource JNDI qui store les informations d'authentification. Cette option est requise.
principalsQuery
Énoncé SQL
select Password from Principals where PrincipalID=?
La requête SQL préparée pour obtenir les informations sur le principal.
rolesQuery
Énoncé SQL
select Role, RoleGroup from Roles where PrincipalID=?
Enoncé SQL préparé en vue d'exécuter pour mapper les rôles. Doit être équivalent à select Role, RoleGroup from Roles where PrincipalID=?, avec Role comme nom de rôle et la valeur de la colonne RoleGroup doit toujours être Roles. avec un R majuscule.

Tableau A.11. DatabaseCertificate

Code
DatabaseCertificate
Class
org.jboss.security.auth.spi.DatabaseCertLoginModule
Description
Ce module de connexion étend le module de connexion de certificat pour ajouter des fonctions de mappage de rôle d'une table de bases de données. Il possède les mêmes options mais aussi ces options supplémentaires :

Tableau A.12. DatabaseCertificate Module Options

Option Type Par défaut Description
dsJndiName
Ressource JNDI
Le nom de la ressource JNDI qui store les informations d'authentification. Cette option est requise.
rolesQuery
Énoncé SQL
select Role,RoleGroup from Roles where PrincipalID=?
Enoncé SQL préparé en vue d'exécuter pour mapper les rôles. Doit être équivalent à select Role, RoleGroup from Roles where PrincipalID=?, avec Role comme nom de rôle et la valeur de la colonne RoleGroup doit toujours être Roles. avec un R majuscule.
suspendResume
true or false
true
Indique si une transaction JTA existante doit être suspendue pendant les opérations de base de données.

Tableau A.13. Identity

Code
Identity
Class
org.jboss.security.auth.spi.IdentityLoginModule
Description
Associe le principal spécifié dans les options de module avec n'importe quel sujet authentifié dans le module. Le type de classe de principal utilisée est org.jboss.security.SimplePrincipal. Si aucune option de principal n'est spécifiée, on utilisera un principal ayant pour nom guest.

Tableau A.14. Options de module Identity

Option Type Par défaut Description
principal
chaîne
guest
Le nom à utiliser pour le principal.
roles
Une liste de chaînes séparées par des virgules
aucun
Une liste de rôles séparés par des virgules qui seront assignés au sujet.

Tableau A.15. Ldap

Code
Ldap
Class
org.jboss.security.auth.spi.LdapLoginModule
Description
Authentifie sur un serveur LDAP, lorsque le nom d'utilisateur et le mot de passe sont stockés dans un serveur LDAP qui est accessible à l'aide d'un fournisseur LDAP JNDI. Bon nombre des options ne sont pas requises, car elles sont déterminées par le fournisseur LDAP ou l'environnement.

Tableau A.16. Options de module Ldap

Option Type Par défaut Description
java.naming.factory.initial
class name
com.sun.jndi.ldap.LdapCtxFactory
Nom de classe de l'implémentation InitialContextFactory.
java.naming.provider.url
ldap:// URL
aucun
URL pour le serveur LDAP
java.naming.security.authentication
none, simple, ou le nom d'un mécanisme SASL
simple
Le niveau de sécurité à utiliser pour la liaison avec le serveur LDAP.
java.naming.security.protocol
Protocole de transport
Si non spécifié, déterminé par le fournisseur.
Le protocole de transport à utiliser pour l'accès sécurisé, comme SSL.
java.naming.security.principal
chaîne
aucun
Le nom du principal permettant d'authentifier l'appelant vers le service. Il est construit à partir des autres propriétés décrites ci-dessous.
java.naming.security.credentials
Un type d'information d'identification
aucun
Le type d'information d'identification utilisée par le schéma d'authentification. Exemples : mot de passe haché, mot de passe de texte clair, clé ou certificat. Si cette propriété n'est pas spécifiée, le comportement est déterminé par le fournisseur de service.
principalDNPrefix
chaîne
aucun
Préfixe ajouté au nom d'utilisateur pour former le DN de l'utilisateur. Vous pouvez demander à l'utilisateur un nom d'utilisateur et créer le nom de domaine DN complet en utilisant principalDNPrefix et principalDNSuffix.
principalDNSuffix
chaîne
Suffixe ajouté au nom d'utilisateur pour former le DN de l'utilisateur. Vous pouvez demander à l'utilisateur un nom d'utilisateur et créer le nom de domaine DN complet en utilisant principalDNPrefix et principalDNSuffix.
useObjectCredential
true or false
false
Si les informations d'identification doivent être obtenues sous forme d'objet opaque à l'aide du type de Callback org.jboss.security.auth.callback.ObjectCallback plutôt que comme mot de passe char[] utilisant un JAAS PasswordCallback. Cela permet de passer les informations d'identification non-char[] au serveur Ldap.
rolesCtxDN
DN complet
aucun
Le DN complet pour le contexte à chercher pour les rôles d'utilisateur.
userRolesCtxDNAttributeName
Attribut
aucun
L'attribut dans l'objet utilisateur qui contient le nom unique DN pour que le contexte recherche des rôles d'utilisateur. Cela diffère de rolesCtxDN car le contexte de recherche de rôles d'utilisateur peut être unique pour chaque utilisateur.
roleAttributeID
Attribut
roles
Nom de l'attribut qui contient les rôles d'utilisateur.
roleAttributeIsDN
true or false
false
Indique si le roleAttributeID contient le nom de domaine complet d'un objet de rôle. Si false, le nom de rôle est tiré de la valeur de l'attribut roleNameAttributeId du nom de contexte. Certains schémas de répertoire, tel que Active Directory, requièrent que cet attribut soit défini à true.
roleNameAttributeID
Attribut
group
Nom de l'attribut du contexte de roleCtxDN qui contient le nom de rôle. Si la propriété roleAttributeIsDN est définie sur true, cette propriété sera utilisée pour rechercher l'attribut de nom de l'objet rôle.
uidAttributeID
Attribut
uid
Nom de l'attribut qui contient le UserRolesAttributeDN correspondant à l'ID d'utilisateur. Utilisé pour localiser les rôles d'utilisateur.
matchOnUserDN
true or false
false
Indique si la recherche de rôles d'utilisateur doit correspondre au DN uhique de l'utilisateur ou au nom d'utilisateur uniquement. Si true, l'userDN complet sera utilisé comme valeur de correspondance. Si false, seul le nom d'utilisateur sera utilisé comme valeur de correspondance pour l'attribut UserRolesAttributeDN.
allowEmptyPasswords
true or false
true
Indique si on doit autoriser les mots de passe vides. La plupart des serveurs LDAP traitent les mots de passe vides comme des tentatives de connexion anonymes. Pour rejeter les mots de passe vides, définir à false.

Tableau A.17. LdapExtended

Code
LdapExtended
Class
org.jboss.security.auth.spi.LdapExtLoginModule
Description
Une autre implémentation de module de connexion LDAP qui utilise les recherches pour localiser l'utilisateur de liaisons et rôles associés. La requête de rôles suit récursivement les noms de domaines DN pour naviguer dans une structure de rôles hiérarchique. Il utilise les mêmes options java.naming que le module Ldap, et utilise les options suivantes à la place des autres options du module Ldap.
L'authentification a lieu en 2 étapes :
  1. Une première liaison au serveur LDAP est faite par les options bindCredential. bindDN est l'utilisateur ayant la possibilité de rechercher les arborescences baseCtxDN et rolesCtxDN pour l'utilisateur et les rôles. Le DN pour authentifier l'utilisateur est interrogé en utilisant le filtre spécifié par l'attribut baseFilter.
  2. Le DN de l'utilisateur qui en résulte est authentifié par la liaison au serveur LDAP en utilisant le DN de l'utilisateur comme environnement de InitialLdapContext Context.SECURITY_PRINCIPAL. La propriété Context.SECURITY_CREDENTIALS est définie avec le mot de passe String obtenu par le gestionnaire de rappel.

Tableau A.18. Options de module LdapExtended

Option Type Par défaut Description
baseCtxDN
DN complet
aucun
Le DN fixe de contexte de niveau supérieur pour commencer la recherche utilisateur.
bindDN
DN complet
aucun
Le DN utilisé pour la liaison au serveur LDAP pour les requêtes d'utilisateurs et de rôles. Ce nom unique a besoin d'autorisations de lecture et de recherche pour les valeurs baseCtxDN et rolesCtxDN.
bindCredential
Un string, parfois crypté
aucun
Mots de passe stockés en tant que texte brut pour le bindDN, ou chargés en externe par la commande EXT. Ce mot de passe peut être crypté par le mécanisme d'archivage sécurisé. Vous pourrez utiliser les formats suivants :
  • {EXT}... quand ... est la commande externe requise. Exemple : {EXT}cat /mysecretpasswordfile
  • {EXTC[:expiration_in_millis]}... quand ... est la commande qui sera passée à la méthode Runtime.exec(String) pour exécuter une commande de plateforme. La première ligne de la sortie de commande est utilisée comme mot de passe.
    La variante EXTC met en cache les mots de passe expiration_in_millis millisecondes. La valeur d'expiration de cache par défaut est 0 = infinity.
  • {CLASS}classname[:ctorargs][:ctorargs] est une chaîne optionnelle délimitée par le : du nom de classe qui va être passé au nom de classe ctor. Le ctorargs lui-même correspond à une liste de chaînes délimitées par des virgules.
    Le mot de passe s'obtient à partir d'un nom de classe en invoquant une méthode char[] toCharArray() si possible, sinon la méthode String toString() sera utilisée.
Reportez-vous à la rubrique suivante pour en savoir plus sur le cryptage des chaînes sensibles : Section 10.11.2, « Créer un Keystore Java pour stocker des strings sensibles »
baseFilter
String de filtre LDAP
aucun
Un filtre de recherche permettant de localiser le contexte de l'utilisateur à authentifier. L'entrée username ou userDN obtenue à partir du rappel de module de connexion est substituée dans le filtre à chaque fois qu'une expression {0} est utilisée. Un exemple de filtre de recherche est (uid={0}).
rolesCtxDN
DN complet
aucun
Le DN fixe du contexte pour rechercher des rôles d'utilisateur. Ce n'est pas le DN où les rôles se trouvent, mais le DN où les objets contenant les rôles d'utilisateur se trouvent. Par exemple, dans un serveur Active Directory de Microsoft, c'est le DN où le compte d'utilisateur se trouve.
roleFilter
String de filtre LDAP
Un filtre de recherche permettant de localiser les rôles associés à l'utilisateur authentifié. L'entrée user ou userDN obtenue à partir du rappel de module de connexion est substituée dans le filtre à chaque fois qu'une expression {0} est utilisée. L'utilisateur DN (userDN) authentifié sera substitué dans le filtre à chaque fois qu'un {1} sera utilisé. Un exemple de filtre de recherche qui correspond au nom d'utilisateur d'entrée serait (member={0}). Un autre correspondant au userDN authentifié pourrait être (member={1}).
roleAttributeIsDN
true or false
false
Indique si le roleAttributeID contient le nom de domaine complet d'un objet de rôle. Si false, le nom de rôle est tiré de la valeur de l'attribut roleNameAttributeId du nom de contexte. Certains schémas de répertoire, tel que Active Directory, requièrent que cet attribut soit défini à true.
defaultRole
Un nom de rôle.
aucun
Un rôle inclus pour tous les utilisateurs authentifiés
parseRoleNameFromDN
true ou false
false
Un indicateur qui signale si le DN retourné par une requête contient le roleNameAttributeID. Si la valeur est true, le DN contient le roleNameATtributeID. Si la valeur est false, le DN ne contient pas le roleNameAttributeID. Cet indicateur peut améliorer les performances des requêtes LDAP.
parseUsername
true ou false
false
Un indicateur qui signale si le DN doit être vérifié niveau nom d'utilisateur. Si la valeur est true, le DN est vérifié niveau nom d'utilisateur. Si la valeur est false, le DN n'est pas vérifié au niveau nom d'utilisateur. Cet option peut à la fois être utilisée pour usernameBeginString et usernameEndString.
usernameBeginString
chaîne
aucun
Définit le string qui doit être supprimé au début du DN pour révéler le nom d'utilisateur. Cette option est utilisée avec usernameEndString.
usernameEndString
chaîne
aucun
Définit le string qui doit être supprimé à la fin du DN pour révéler le nom d'utilisateur. Cette option est utilisée avec userBeginString.
roleNameAttributeID
Attribut
group
Nom de l'attribut du contexte de roleCtxDN qui contient le nom de rôle. Si la propriété roleAttributeIsDN est définie sur true, cette propriété sera utilisée pour rechercher l'attribut de nom de l'objet rôle.
distinguishedNameAttribute
Attribut
distinguishedName
Le nom de l'attribut dans l'entrée de l'utilisateur qui contient le nom unique de l'utilisateur. Ceci peut être nécessaire si le DN de l'utilisateur lui-même contient des caractères spéciaux (barre oblique inverse par exemple) qui empêchent le mappage de l'utilisateur. Si l'attribut n'existe pas, le DN de l'entrée sera utilisé.
roleRecursion
Un entier relatif
0
Le nombre de niveaux de récursivité de la recherche de rôle dans un contexte de correspondance donné. Désactiver la récursivité en attribuant le paramètre 0.
searchTimeLimit
Un entier relatif
10000 (10 seconds)
Timeout en millisecondes pour les recherches utilisateur/rôle.
searchScope
Un parmi : OBJECT_SCOPE, ONELEVEL_SCOPE, SUBTREE_SCOPE
SUBTREE_SCOPE
Étendue à utiliser.
allowEmptyPasswords
true or false
true
Indique si on doit autoriser les mots de passe vides. La plupart des serveurs LDAP traitent les mots de passe vides comme des tentatives de connexion anonymes. Pour rejeter les mots de passe vides, définir à false.

Tableau A.19. RoleMapping

Code
RoleMapping
Class
org.jboss.security.auth.spi.RoleMappingLoginModule
Description
Mappe un rôle qui est le résultat final du processus d'authentification de manière déclarative. Ce module doit être marqué comme étant optionnel quand vous y ajoutez le domaine de sécurité.

Tableau A.20. Options de module RoleMapping

Option Type Par défaut Description
rolesProperties
Le chemin d'accès complet et le nom d'une ressource ou d'un fichier de propriétés
roles.properties
Nom de la ressource ou du fichier de propriétés qui mappe les rôles aux rôles de remplacement. Le format est original_role=role1,role2,role3
replaceRole
true or false
false
Indique si on doit ajouter les rôles en cours, ou les remplacer par les rôles mappés. Sont remplacés si définis sur true.

Tableau A.21. RunAs

Code
RunAs
Class
Class: org.jboss.security.auth.spi.RunAsLoginModule
Description
Un module d'assistance qui pousse un rôle run as dans la pile pour la durée de la phase d'authentification de la connexion, et qui extrait le rôle run as de la pile soit dans la phase commit ou abort. Ce module de connexion fournit un rôle pour les autres modules de connexion qui doivent accéder aux ressources sécurisées afin d'effectuer leur authentification, par exemple un module de connexion qui accède à un EJB sécurisé. RunAsLoginModule doit être configuré avant que les modules de connexion qui ont besoin d'une rôle run as soient mis en place.

Tableau A.22. Options RunAs

Option Type Par défaut Description
roleName
Un nom de rôle.
nobody
Le nom de rôle à utiliser comme rôle run as pendant la phase de connexion.

Tableau A.23. Simple

Code
Simple
Class
org.jboss.security.auth.spi.SimpleServerLoginModule
Description
Module d'installation rapide de sécurité pour les tests. Implémente ce simple algorithme :
  • Si le mot de passe est null, authentifie l'utilisateur et assigne une identité guest et un rôle guest.
  • Sinon, quand le mot de passe est égal à l'utilisateur, assigne une identité égale au nom d'utilisateur et aux deux rôles admin et guest.
  • Sinon, l'authentification échoue.
Simple Module Options

Le module Simple n'a pas d'options.

Tableau A.24. ConfiguredIdentity

Code
ConfiguredIdentity
Class
org.picketbox.datasource.security.ConfiguredIdentityLoginModule
Description
Associe le principal spécifié dans les options du module avec n'importe quel sujet authentifié dans le module. Le type de classe du Principal classe est org.jboss.security.SimplePrincipal.

Tableau A.25. ConfiguredIdentity Module Options

Option Type Par défaut Description
principal
Nom d'un principal.
none
Le principal qui sera associé avec n'importe quel sujet authentifié dans le module.

Tableau A.26. SecureIdentity

Code
SecureIdentity
Class
org.picketbox.datasource.security.SecureIdentityLoginModule
Description
Ce module est fourni à des fins d'héritage. Il permet de crypter un mot de passe et ensuite d'utiliser le mot de passe crypté avec un principal statique. Si votre application utilise SecureIdentity, envisager plutôt d'utiliser un mécanisme d'archivage sécurisé de mot de passe.

Tableau A.27. Options de module SecureIdentity

Option Type Par défaut Description
username
chaîne aucun Le nom d'utilisateur pour l'authentification.
password
string encodé aucun
Le mot de passe à utiliser pour l'authentification. Pour crypter le mot de passe, utilisez le module directement dans la ligne de commande.
java org.picketbox.datasource.security.SecureIdentityLoginModule password_to_encrypt
Coller le résultat de cette commande dans le champ d'option de module.
managedConnectionFactoryName
Une ressource JCA aucun
Le nom de la fabrique de connexions JCA à utiliser pour votre source de données.

Tableau A.28. PropertiesUsers

Code
PropertiesUsers
Class
org.jboss.security.auth.spi.PropertiesUsersLoginModule
Description
Utilise un fichier de propriétés pour stocker les noms d'utilisateur et mots de passe pour l'authentification. Aucune autorisation (correspondance de rôle) n'est fournie. Ce module convient seulement pour les tests.

Tableau A.29. SimpleUsers

Code
SimpleUsers
Class
org.jboss.security.auth.spi.SimpleUsersLoginModule
Description
Ce module de connexion stocke le nom d'utilisateur et le mot de passe en texte clair dans un fichier de propriétés de Java. Il est inclus pour les essais uniquement et n'est pas approprié pour un environnement de production.

Tableau A.30. Options de module SimpleUsers

Option Type Par défaut Description
username
chaîne aucun Le nom d'utilisateur pour l'authentification.
password
chaîne aucun Le nom d'utilisateur en texte clair pour l'authentification.

Tableau A.31. LdapUsers

Code
LdapUsers
Class
org.jboss.security.auth.spi.LdapUsersLoginModule
Description
Le module LdapUsers est remplacé par les modules ExtendedLDAP et AdvancedLdap.

Tableau A.32. Kerberos

Code
Kerberos
Class
com.sun.security.auth.module.Krb5LoginModule
Description
Effectue l'authentification de connexion Kerberos avec GSSAPI. Ce module fait partie de la structure de sécurité de l'API fourni par Sun Microsystems. Vous trouverez des informations à ce sujet dans http://docs.oracle.com/javase/1.4.2/docs/guide/security/jaas/spec/com/sun/security/auth/module/Krb5LoginModule.html. Ce module devra être mis en correspondance avec un autre module qui gère les mappages d'authentification et de rôles.

Tableau A.33. Options de module Kerberos

Option Type Par défaut Description
storekey
true or false
false
Indique si on doit ajouter KerberosKey dans les informations d'authentification privées du sujet.
doNotPrompt
true or false
false
Si défini à true, l'utilisateur n'aura pas besoin de mot de passe.
useTicketCache
Valeur booléenne de true ou false
.
false
Si défini à true, le GTG sera obtenu à partir du cache du ticket. Si défini sur false, le cache du ticket ne sera pas utilisé.
ticketcache
Un fichier ou une ressource qui représente un cache de ticket Kerberos.
La valeur par défaut dépend du système d'exploitation que vous utilisez.
  • Red Hat Enterprise Linux / Solaris: /tmp/krb5cc_uid, utilisant la valeur UID du système d'exploitation.
  • Microsoft Windows Server: utilise l'API LSA (Local Security Authority) pour trouver le ticketcache.
Emplacement du ticketcache.
useKeyTab
true or false
false Indique si on doit obtenir la clé du principal à partir d'un keytab.
keytab
Un fichier ou une ressource représentant un onglet de clé Kerberos.
l'emplacement du fichier de configuration Kerberos du système d'exploitation, ou /home/user/krb5.keytab
Emplacement du fichier keytab.
principal
chaîne aucun
Le nom du principal. Cela peut être un simple nom d'utilisateur ou un nom de service tel que host/testserver.acme.com. Utiliser cela au lieu d'obtenir le principal d'un fichier keytab, ou lorsque le fichier keytab contient plus d'un principal.
useFirstPass
true or false
false
Indique si on doit extraire le nom d'utilisateur et le mot de passe de l'état partagé du module à l'aide de javax.security.auth.login.name et de javax.security.auth.login.password comme clés. Si l'authentification échoue, il n'y aura pas de nouvelle tentative.
tryFirstPass
true or false
false
Identique à useFirstPass, mais si l'authentification échoue, le module utilise le CallbackHandler pour récupérer un nouveau nom d'utilisateur et mot de passe. Si la seconde authentification échoue, l'échec sera signalé à l'application appelante.
storePass
true or false
false
Indique si on doit stocker le nom d'utilisateur et le mot de passe de l'état partagé du module. N'a pas lieu si les clés existent déjà dans l'état partagé, ou si l'authentification a échoué.
clearPass
true or false
false
Définir à true pour supprimer le nom de l'utilisateur et le mot de passe de l'état partagé une fois que les deux phases d'authentification sont terminées.

Tableau A.34. SPNEGOUsers

Code
SPNEGOUsers
Class
org.jboss.security.negotiation.spnego.SPNEGOLoginModule
Description
Effectue l'authentification de connexion SPNEGO vers un serveur Microsoft Active Directory ou autre environnement qui supporte SPNEGO. SPNEGO peut également transporter les informations d'identification de Kerberos. Ce module a besoin de fonctionner en parallèle à un autre module qui gère l'authentification et le mappage des rôles.

Tableau A.35. Options de module SPNEGO

Option Type Par défaut Description
storeKey
true or false
false
Indique si on doit stocker la clé ou non.
useKeyTab
true or false
false
Indique si on doit utiliser un keytab.
principal
String représentant un principal d'authentification.
aucun
Le nom du principal pour l'authentification.
keyTab
Un fichier ou une ressource représentant un keytab.
none
L'emplacement d'un keytab.
doNotPrompt
true or false
false
Si on doit demander un mot de passe.
debug
true or false
false
Indique si on doit enregistrer plus de messages verbeux pour pouvoir déboguer.

Tableau A.36. AdvancedLdap

Code AdvancedLdap
Class
org.jboss.security.negotiation.AdvancedLdapLoginModule
Description
Module qui fournit davantage de fonctionnalité, comme SASL et l'utilisation d'un domaine de sécurité JAAS.

Tableau A.37. Options de module AdvancedLdap

Option Type Par défaut Description
bindAuthentication
chaîne
aucun
Le type d'authentification SASL à utiliser pour se lier au serveur de répertoires.
java.naming.provider.url
string
aucun
L'URI du serveur de répertoires.
baseCtxDN
DN (Nom Distinctif) complet
aucun
Le nom distinctif à utiliser comme base pour les recherches.
baseFilter
Chaîne représentant un filtre de recherche LDAP
aucun
Le filtre à utiliser pour réduire les résultats des recherches.
roleAttributeID
Chaîne représentant un attribut LDAP
aucun
L'attribut LDAP qui contient les noms des rôles d'autorisation.
roleAttributeIsDN
true or false
false
Indique si l'attribut de rôle est un Nom Distinctif (DN).
roleNameAttributeID
Chaîne représentant un attribut LDAP
aucun
L'attribut contenu dans RoleAttributeId qui contient lui-même l'attribut de rôle.
recurseRoles
true or false
false
Indique si on doit chercher récursivement des rôles dans RoleAttributeId.

Tableau A.38. AdvancedADLdap

Code AdvancedADLdap
Class
org.jboss.security.negotiation.AdvancedADLoginModule
Description
Ce module étend le module de connexion AdvancedLdap, et ajoute des paramètres supplémentaires utiles au répertoire Microsoft Active DIrectory.

Tableau A.39. UsersRoles

Code UsersRoles
Class
org.jboss.security.auth.spi.UsersRolesLoginModul
Description
Un module de connexion supportant des utilisateurs multiples et des rôles utilisateur stockés dans deux fichiers de propriétés différents.

Tableau A.40. Options de module UsersRoles

Option Type Par défaut Description
usersProperties
Chemin d'accès à un fichier ou à une ressource.
users.properties
Fichier ou ressource qui contient les mappages d'utilisateur aux mots de passe. Le format du fichier est user=hashed-password
rolesProperties
Chemin d'accès à un fichier ou à une ressource.
roles.properties
Fichier ou ressource qui contient les mappages d'utilisateur aux rôles. Le format du fichier est username=role1,role2,role3
password-stacking
useFirstPass or false
false
La valeur de useFirstPass indique si ce module de connexion doit tout d'abord rechercher les informations stockées dans le LoginContext à utiliser comme identité. Cette option peut être utilisée lorsque vous empilez les autres modules de connexion avec celui-ci.
hashAlgorithm
Chaîne représentant un algorithme de hachage de mot de passe.
none
Le nom de l'algorithme java.security.MessageDigest à utiliser pour hacher le mot de passe. Il n'y a pas de valeur par défaut pour cette option, donc vous devez la définir explicitement pour permettre le hachage. Quand hashAlgorithm est spécifié, le mot de passe en texte clair obtenu de CallbackHandler sera haché avant d'être passé à UsernamePasswordLoginModule.validatePassword comme argument inputPassword. Le mot de passe stocké dans le fichier users.properties doit être haché de façon similaire.
hashEncoding
base64 ou hex
base64
Le format du string du mot de passe haché, si hashAlgorithm est défini également.
hashCharset
chaîne
Le codage par défaut défini dans l'environnement runtime du conteneur.
Le codage utilisé pour convertir le mot de passe de texte en clair en un tableau d'octets.
unauthenticatedIdentity
Un nom de principal
aucun
Définit le nom principal affecté aux demandes qui ne contiennent aucune information d'authentification. Cela peut permettre à des servlets non protégés d'appeler des méthodes sur EJB ne nécessitant pas un rôle spécifique. Un tel principal ne possédera aucun rôle associé et ne ne pourra accéder qu'aux méthodes EJB ou EJB non sécurisées associées à la contrainte de permission non contrôlée.
Modules d'authentification personnalisés

Les modules d'authentification sont des implémentations de javax.security.auth.spi.LoginModule. Reportez-vous à la documentation de l'API pour plus d'informations sur la création d'un module d'authentification personnalisé.

A.2. Modules d'autorisation inclus

Les modules suivants procurent des services d'autorisation.
Code Class
DenyAll org.jboss.security.authorization.modules.AllDenyAuthorizationModule
PermitAll org.jboss.security.authorization.modules.AllPermitAuthorizationModule
Delegating org.jboss.security.authorization.modules.DelegatingAuthorizationModule
Web org.jboss.security.authorization.modules.WebAuthorizationModule
JACC org.jboss.security.authorization.modules.JACCAuthorizationModule

A.3. Modules de sécurité inclus

Les rôles de mappage de sécurité suivants sont fournis dans JBoss EAP 6.
Code Class
PropertiesRoles org.jboss.security.mapping.providers.role.PropertiesRolesMappingProvider
SimpleRoles org.jboss.security.mapping.providers.role.SimpleRolesMappingProvider
DeploymentRoles org.jboss.security.mapping.providers.DeploymentRolesMappingProvider
DatabaseRoles org.jboss.security.mapping.providers.role.DatabaseRolesMappingProvider
LdapRoles org.jboss.security.mapping.providers.role.LdapRolesMappingProvider

A.4. Modules Security Auditing Provider inclus

JBoss EAP 6 contient un fournisseur d'auditing de sécurité.
Code Class
LogAuditProvider org.jboss.security.audit.providers.LogAuditProvider

A.5. Référence de Configuration jboss-web.xml

Introduction

Le fichier jboss-web.xml se trouve dans WEB-INF ou dans le répertoire META-INF de votre déploiement. Il contient des informations de configuration sur des fonctionnalités que le conteneur JBoss Web ajoute au Servlet 3.0. Les paramètres de configuration spécifiques à la spécification de Servlet 3.0 se trouvent dans web.xml, dans le même répertoire.

L'élément qui se trouve tout en haut dans le fichier jboss-web.xml est l'élément <jboss-web>.
Mappage des ressources globales aux prérequis WAR

La plupart des paramètres de configuration font correspondre les prérequis définis dans le fichier web.xml de l'application à des ressources locales. Pour plus d'explications sur les paramètres de configuration de web.xml consulter http://docs.oracle.com/cd/E13222_01/wls/docs81/webapp/web_xml.html.

Ainsi, si web.xml requiert jdbc/MyDataSource, alors jboss-web.xml fera sans doute correspondre la source de données globale java:/DefaultDS pour remplir ce besoin. Le WAR utilise la source de données globale pour faire correspondre jdbc/MyDataSource.

Tableau A.41. Attributs de Haut niveau Communs

Attribut Description
env-entry
Un mappage à env-entry requis par web.xml.
ejb-ref
Un mappage à ejb-ref requis par web.xml.
ejb-local-ref
Un mappage à ejb-local-ref requis par web.xml.
service-ref
Un mappage à service-ref requis par web.xml.
resource-ref
Un mappage à resource-ref requis par web.xml.
resource-env-ref
Un mappage à resource-env-ref requis par web.xml.
message-destination-ref
Un mappage à message-destination-ref requis par web.xml.
persistence-context-ref
Un mappage à persistence-context-ref requis par web.xml.
persistence-unit-ref
Un mappage à persistence-unit-ref requis par web.xml.
post-construct
Un mappage à post-context requis par web.xml.
pre-destroy
Un mappage à pre-destroy requis par web.xml.
data-source
Un mappage à data-source requis par web.xml.
context-root Le contexte root de l'application. La valeur par défaut est le nom du déploiement sans le suffixe .war.
virtual-host Le nom de l'hôte virtuel HTTP à partir duquel l'application accepte les requêtes. Se réfère au contenu de l'en-tête de l'Host HTTP.
annotation Décrit une annotation utilisée par l'application. Voir <annotation> pour plus d'information.
listener Décrit un listener utilisé par l'application. Voir <listener> pour plus d'information.
session-config Cet élément remplit la même fonction que l'élément <session-config> du fichier web.xml et est inclus dans un but de compatibilité seulement.
valve Décrit une valve utilisée par l'application. Voir <valve> pour plus d'information.
overlay Le nom d'une couche supplémentaire à ajouter à l'application.
security-domain Le nom du domaine de sécurité utilisé par l'application. Le domaine de sécurité lui-même est configuré à partir de la console de gestion basée web ou le Management CLI.
security-role Cet élément remplit la même fonction que l'élément <session-role> du fichier web.xml et est inclus dans un but de compatibilité seulement.
use-jboss-authorization Si cet élément est présent et contient la valeur non sensible à la casse "true", la pile d'autorisation web JBoss sera utilisée. S'il n'est pas présent ou contient une valeur non "true", alors seuls les mécanismes d'autorisation indiqués dans les spécifications Java Enterprise Edition specifications seront utilisés. Cet élément est nouveau dans JBoss EAP 6.
disable-audit Si cet élément vide est présent, l'auditing de sécurité web sera désactivé. Sinon, il sera activé. L'auditing de sécurité web ne fait pas partie de la spécification Java EE. Cet élément est nouveau dans JBoss EAP 6.
disable-cross-context Si sur false, l'application sera en mesure d'appeler un autre contexte d'application. La valeur par défaut est true.
Les éléments suivants ont chacun des éléments enfants.
<annotation>

Décrit une annotation utilisée par l'application. Le tableau suivant liste les éléments enfants d'une <annotation>.

Tableau A.42. Éléments de configuration d'une annotation

Attribut Description
class-name
Nom de la classe de l'annotation
servlet-security
L'élément, comme @ServletSecurity, qui représente la sécurité du servlet.
run-as
L'élément, comme @RunAs, qui représente l'information run-as
multi-part
L'élément, comme @MultiPart, qui représente l'information multi-part.
<listener>

Décrit un listener. Le tableau suivant liste les éléments enfants d'un <listener>.

Tableau A.43. Éléments de configuration d'un listener

Attribut Description
class-name
Nom de la classe du listener
listener-type
Liste les éléments de condition qui indiquent quel sorte de listener ajouter au contexte de l'application. Les choix valides sont les suivants :
CONTAINER
Ajoute un ContainerListener au Contexte.
LIFECYCLE
Ajoute un LifecycleListener au Contexte.
SERVLET_INSTANCE
Ajoute un InstanceListener au Contexte
SERVLET_CONTAINER
Ajoute un WrapperListener au Contexte.
SERVLET_LIFECYCLE
Ajoute un WrapperLifecycle au Contexte.
module
Le nom du module qui contient la classe du listener.
param
Un paramètre. Contient deux éléments enfants, <param-name> et <param-value>.
<valve>

Décrit une valve de l'application. Contient les mêmes éléments de configuration que <listener>.

A.6. Référence de paramètre de sécurité EJB

Tableau A.44. Éléments de paramètres de sécurité EJB

Élément Description
<security-identity>
Contient des éléments enfants relatifs à l'identité de sécurité d'un EJB.
<use-caller-identity />
Indique que l'EJB utilise la même identité de sécurité que l'appelant.
<run-as>
Contient un élément <role-name>.
<run-as-principal>
Si présent, indique le principal assigné aux appels sortants. Si non présent, les appels sortants sont assignés à un principal nommé anonymous.
<role-name>
Spécifie le role d'exécution de l'EJB.
<description>
Décrit le role nommé dans <role-name>
.

Exemple A.1. Exemples d'identité de sécurité

Cet exemple décrit chaque balise décrite dans Tableau A.44, « Éléments de paramètres de sécurité EJB ». Peuvent également être mis dans un <session>.
<ejb-jar>
    <enterprise-beans>
        <session>
            <ejb-name>ASessionBean</ejb-name>
            <security-identity>
                <use-caller-identity/>
            </security-identity>
        </session>
        <session>
            <ejb-name>RunAsBean</ejb-name>
            <security-identity>
                <run-as>
                    <description>A private internal role</description>
                    <role-name>InternalRole</role-name>
                </run-as>
            </security-identity>
        </session>
		  <session>
			 <ejb-name>RunAsBean</ejb-name>
			 <security-identity>
				<run-as-principal>internal</run-as-principal>
			 </security-identity>
		  </session>
    </enterprise-beans>
</ejb-jar>

Annexe B. Revision History

Historique des versions
Version 1.0.0-1Thu Mar 20 2014CS Builder Robot
Built from Content Specification: 14876, Revision: 564067

Note légale

Copyright © 2014 Red Hat, Inc..
This document is licensed by Red Hat under the Creative Commons Attribution-ShareAlike 3.0 Unported License. If you distribute this document, or a modified version of it, you must provide attribution to Red Hat, Inc. and provide a link to the original. If the document is modified, all Red Hat trademarks must be removed.
Red Hat, as the licensor of this document, waives the right to enforce, and agrees not to assert, Section 4d of CC-BY-SA to the fullest extent permitted by applicable law.
Red Hat, Red Hat Enterprise Linux, the Shadowman logo, JBoss, OpenShift, Fedora, the Infinity logo, and RHCE are trademarks of Red Hat, Inc., registered in the United States and other countries.
Linux® is the registered trademark of Linus Torvalds in the United States and other countries.
Java® is a registered trademark of Oracle and/or its affiliates.
XFS® is a trademark of Silicon Graphics International Corp. or its subsidiaries in the United States and/or other countries.
MySQL® is a registered trademark of MySQL AB in the United States, the European Union and other countries.
Node.js® is an official trademark of Joyent. Red Hat Software Collections is not formally related to or endorsed by the official Joyent Node.js open source or commercial project.
The OpenStack® Word Mark and OpenStack logo are either registered trademarks/service marks or trademarks/service marks of the OpenStack Foundation, in the United States and other countries and are used with the OpenStack Foundation's permission. We are not affiliated with, endorsed or sponsored by the OpenStack Foundation, or the OpenStack community.
All other trademarks are the property of their respective owners.